L'indépendance belge

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s.n. 1916, 24 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qz22b8wm59/
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$7ême année, No 173 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: !5 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : nTDOS HOUSE. TUDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE : CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.:jf*1;^ et LUNDI 24 JUILLET 1916. En vente à Londres à 3 h. le samedi 22 juillet. (3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) abonnements :■{ 6 mois. iv shillings. ^ Conservation par le Progrès, ( 1 AN, 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. Samedi, midi. ' La quatrième semaine de l'offensive franco-britannique en Picardie qui vient de commencer voit la lutte se poursuivre avec la même frénésie qui en marqua 'e début. Nos Alliés britanniques, à la suite de leurs succès du côté de Bazentin et de Longueval, ont repris pied dans le [Bois des Foureaux, dont ils occupent une grande partie après en avoir expulse l'ennemi. Le bois, qui se trouve dam la troisième ligne allemande, constitue le point culminant de la région, et le; Allemands font l'impossible pour gardei cette importante position. Contre-attaquant les troupes britanniques pendant Ja nuit, ils parvinrent à ressaisir une partie du bois, mais nos Alliés en occupent toujours la partie sud. A part des combats intermittents au sud de Thiepval (redoute de Leipzig), c'esf-à-dire à l'extrémité nord du secfceui britannique d'attaque, il n'y a pas eu d'autres opérations d'infanterie sui cette joartie du front anglais. Les aviateurs, cependant, de même que l'artil lerie/'Ont été très actifs. Les premier; ont continue de bombarder avec succè! les lignes de communication de l'ennem et ont engagé à différentes reprises le-avions allemands, dont cinq ont étf descendus dans le courant de la journée Nos Alliés n'ont perdu qu'un seul d< leurs appareil-, et ce résultat prouve Uik fois do plu.-- que les aviateurs britan niques sont •parvenus à s'assurer uu< supériorité indéniable sur l'ennemi dam ce domaine. Au sud de Ja Somme le- Allemand; ont essayé de reprendre le terrain perdi dans la région de Soyécourt, njais le fei de barrage français ne leur a pis permi1 de mettre leur projet à exécution. Une attaque-surprise allemande au sud 1< Soyécourt (région de Cliaulnesi n'a ra «u plus de succès, et après ce .double échec les Allemands n'ont plus insisté Les Français restent donc maîtres de tout le terrain conquis la veille. 11 y a lieu de noter que les Allemand: se montrent beaucoup plus aggressifs ei Picardie à l'égard des Anglais que de1 Français, et ils semblent mettre un poini d'honneur à ne pas céder à la pressior de troupes, au sujet desquelles ils îi'on: cessé de s'exprimer dans les termes le: plus méprisants. Ne pouvant nier le succès évidents • des troupes de Sir D Haig, les Allemands s'efforcent de le représenter comme dûs uniquement £ une supériorité numérique écrasante, el achetés au prix de pertes énormes. Le "Lokal-Anzeiger," passant en re vue la situation, estime que celle-ci de Vrait inspirer à l'Allemagne la plu' grande confiance, ''parce que la pressioi exercée sur les Français à Verdun esl parvenue à faire sortir les Britons de leurs tranchées et à les affaiblir sérieuse ment" ! Voilà, 'certes, une explicatior Ingénieuse, et nous étions loin de nou: Bouter que les attaques allemandes sur h Meuse n'étaient qu'une habile mise ei scène pour faire sortir les rats britanni ques de leurs trous. Nous avions cri naïvement jusqu'ici qu'à Verdun 1( Kronprinz voulait écraser définitivemen l'arméefrançaise et eu finir une fois pou' toutes avec ces Français étonnants qu sn© veulent pas s'avouer vaincus et ac cepter une paix honorable pour l'Aile taagne. Enfin, les Allemands doiven ^ieux savoir que nous quels sont leur: projets et leurs buts. Constatons simple ment qu'ils ont réussi à faire sortir le ■"Tommies" de leurs tranchées, au prb il est vrai d'un demi-million d'Allemand: tués et blessés devant Verdun, mais enfir la " ruse ': de nos adversaires a réussi " La Grande-Bretagne saigne de mille blessures, dit le " Lokal Anzeiger," comnie jamais encore elle n'a saigné, et lorsque le peuple britannique comparera les pertes immenses aux maigres résultats obtenus, ses cris de victoire cesseront, et le réveil sera dur !" Nous pensons que ce qui sera dur, c'est le réveil du peuple allemand qu'on trompe plus que jamais et à qui le gouvernement n'ose pas, de crainte du contrecoup, avouer la situation critique de l'Empire. Le jour où le peuple allemand se rendra compte de l'abîme vers lequel-l'ont entraîné une dynastie de brigands et des hommes d'Etat fourbes affichant un mépris égal de tout sentiment d'honneur, il secouera l'une et les autre-;, car il faut qu'il sache que toute sécurité dans l'avenir est impossible tant qu'une grande nation est entre les griffes de princes sans scrupules et de ministres sans foi. Parlant liier à l'Albert Hall devant des milliers de ses compatriotes et de Belges venus pour commémorer l'anniversaire de l'indépendance de la Belgique, : M. Asquith, le Premier Ministre de la Grande-Bretagne, a stigmatisé comme il . convient les maîtres éphémères de la : Belgique occupée qui ont rétabli l'esclavage sous une forme nouvelle en contrai-• gnant de vive force nos ouvriers à tra-■ railler pour eux. Au moment où l'aurore de la victoire, ' de la victoire du Droit,brille à l'horizon, il est nécessaire de dresser le bilan des crimes teutons, en vue du châtiment qui ; s'impose. Certes ce nous sera une grande satisfaction d'avoir triomphé de nos : ennemis, mais notre victoire sera incomplète si nous n'obtenons pas la tête de ceux qui, de propos délibéré, ont déchaîné le plus épouvantable massacre dont l'humanité ait la victime. Il faut que les responsabilités individuelles pour chacun des innombrables forfaits commis par nos ennemis soient établies, et que tous les coupables, surtout les plus grands, qui sont aussi les plus haut placés, soient contraints d'expier leurs crimes. "La Grande-Bretagne," a dit M. Asquith, i " n'oubliera pas les forfaits allemands, , et elle en exigera réparation." ; Voilà une parole que depuis longtemps ; nous attendions. Le crime commis à l'égard de la Belgique crie vengeance au i ciel. Il faut qu'il soit puni si le mot jus-, tice doit encore avoir un sens demain. . Jadis on mettait à prix la tête des grands criminels. Qu'attendons-nous pour mettre à prix les têtes des plus féroces bandits que la terre ait portés ? Puisque les > Allemands ne veulent pas faire justice eux-mêmes de ceux qui ont rendu leur nation abjecte aux yeux du monde civi- 1 lisé, les Alliés ont pour devoir de s'en charger. Pour détruire l'arbre malfaisant du militarisme, il faut l'extirper jusqu'à la racine. Or, ses racines s'abritent sous le trône des Hohenzollern et i des Habsbourg. Si la nation allemande, renseignée sur l'histoire du plus grand i crime de lèse-humanité, persiste à se : solidariser avec la dynastie des Hohenzollern, elle devra en supporter les conséquences militaires, politiques et écono-i iniques, et elle devra boire jusqu'à la lie - le calice, amer qui s'approche de ses - lèvres. ; Les nouvelles des autres fronts sont > satisfaisantes. Sur le front d'Europe les Russes ont remporté un nouveau suc- ; cès i au sud du saillant de Lutsk). Le total des prisonniers de la journée at-i teint 4,000. Sur le front asiatique nos : Alliés ont progressé dans la direction d'Erzingan. L'HOMMAGE BRITANNIQUE. Voici le saivt envoyé aux Belges par 'diverses autorités de Londres. On en remarquera le langage sympathique, ■parfoi* c nt housiaste, toujours généreux et amical. Nous remercions la revue belge !" Les Questions" qui les a interviewées et qui nous a envoyé les bonnes feuilles de sa livraison. Message du LORD MAIRE. Au moment où nos hôtes belges célèbrent pour la seconde fois la fête1 nationale en exil, chaque Briton se sou-pieodra comment ils sacrifièrent leur indépendance pour que l'Europe reste iSbre ! } Et le fait même qu'un jour pareil soit fêté—et non pas pleuré, est" une preuve de plus de l'esprit inconquérable, de la jéeistjance merveilleuse de cette petite nation qui, en un instant, se fit la plus i grande de l'histoire. La dette que nous devons à la Belgique ne saurait être payée par une génération : le sacrifice fut trop grand; l'offrande trop stupéfiante. Mais, ce que nous pouvons donner, notre suprême effort pour reconquérir, notre amitié la plus complète pour panser, notre aide indéfectible pour restaurer, cela est dès - à présent et à jamais voué au plus mar-; tvrisé et au plus glorieux de nos Alliés. C. C. WAKEFÏELD. -* * *• : Message de lord BURNHAM, directeur du " Daily Telegraph." - '1 apprends que vous célébrerez l'anni-; versaire d$ votre indépendance (21 juil-i let) en publiant un numéro spécial. : J'ai eu si souvent l'occasion d'expri mer ma profonde et durable appréciation des services splendides rendus par la Belgique à la civilisation et à l'humanité qu'il m'est difficile de trouver des louanges et des mots nouveaux pour dire tous les sentiments inspirés en un moment par le grand acte de renoncement et de libre sacrifice. A oette heure tout va bien chez les Alliés, mais si les Belges ne s'étaient pas jetés dans le chemin de l'envahisseur, l'Europe serait, à présent, dans les fers. Des documents authentiques nous ont appris jusqu'à quel point le diplomatie sans scrupules de la Prusse fut surprise de découvrir le courage et la ijersévé-eance de l'attitude (la politique) belge. La revanche allemande fut caractéristique; son injustioe et sa cruauté restèrent en proportion de l'efficacité de la résistance. Nous n'aurons de repos que la dette ait été payée complètement. BURNHAM. # * * Message de M. GARVIN, éditeur de 1' " Observer." La fin de la seconde année de la guerre trouve la nation anglaise inal-térablement attachée à la cause du Roi Albert et de son peuple, tandis qu'elle reste fermement déterminée non seulement à restaurer ce grand petit pays dans son indépendance entière, mais à lui donner une place meilleure parmi les nations. La Belgique a donné à l'histoire la plus noble illustration de l'écriture qui dit que ceux qui veulent sauver leur vie doivent commencer par la perdre. La perte n'est que temporaire: le renouveau sera glorieux ; et nous savons que le jour de la résurrection est proche. J. L f AU VIN, Editeur de The Observer." * * * Message de sir ARTHUR CONAN DOYLE. Monsieur,-—L'on ne peut qu'exprimer une fois de plus l'admiration qui est universellement ressentie pour le Roi et la nation belges au cours du martyre inégalé par lequel ils ont passé. La perfide invasion par les Allemands, les horreurs commises par les troupes allemandes, la mise à sac et la famine de la nation, et maintenant le travail forcé de ses habitants contre leurs propres compatriotes, travail obtenu par la force et la torture, tout cela forme le chapitre le plus hideux de l'histoire d'Europe. Mais ce sera un chapitre court, et déjà l'on en peut voir s'approcher la fin. Mais' aucune fin n'en sera acceptable qui ne comporterait pas pleine rétribution et compensation, et pour les criminels, le châtiment. , ARTHUR CONAN DOYLE. * * * Message de JOHN GALSWORTHY. Malgré tout ce que nous avons dit nous ne nous sommes pas encore rendu compte de ce que vous fîtes en prenant les armes. Il faut être Belge pour comprendre. En ce jour, votre fête nationale, nous ne savons pas vous envoyer de message qui fasse justice à ce défi-sublime. Puissiez vous être bientôt consolés, rétablis, et à jamais exaltés. JOHN GALSWORTHY. * * * Message de M. SPENDER, éditeur de la " Westminster Gazette." C'est un privilège pour un Anglais que de pouvoir se joindre à la célébration de la fête nationale belge. En cet anniversaire l'orgueil et la souffrance se mêlent intimement. Mais l'âme inconquise qui tint le drapeau flottant au vent pendant les heures d'adversité, fait l'admiration du monde entier, et sera la gloire eternelle du peuple belge. La Grande-Bretagne toute entière s'est-donnée pour obtenir pleine réparation pour les crimes commis contre la Belgique, et jamais il n'y eut de meilleures raisons pour avoir confiance et pour être sûr que la Grande-Bretagne, ' ses Alliés et la courageuse armée belge seront plus grands même que leur tâche. J. A. SPENDER, Editeur " Westminster Gazette." * * * Message de M. H. GORDON SELFRIDGE. La guerre a fait se toucher de plus près les Anglo-Saxons et les Belges, et a uni ces deux peuples d'une façon qui, je l'espère, sera éternelle. Et quand la guerre sera finie chaque Anglo-Saxon dans le monde se fait fête de voir l'héroïque Bel.ffioue reprendre sa place parmi les nations honorées et respectées de l'Europe. L'histoire ne permettra jamais au monde d'oublier le courage, la hardiesse et la bravoure de votre Roi splendide, et de votre nation. H. GORDON SELFRIDGE. * * * Message de M. GEORGE CADBURY à l'éditeur de " Questions." J'espère qu'avant longtemps la Belgique sera de nouveau un royaume indépendant, et que son indépendance sera assurée dans l'avenir par l'établissement des Ebats-Unis d'Europe, gouvernés par un organisme central représentant toutes les nationalités, chacune de celles-ci conservant son indépendance' absolue, comme o'est le cas uour les Colonies du Royaume-Uni. GEORGE CADBURY. Les journaux. Voici de nouveaux extraits de la grande presse britannique. # * * De la " Westminster Gazette": LA BELGIQUE. Aujourd'hui est le jour rappelant à la Belgique l'anniversaire de l'indépendance nationale. Il y a plusieurs réunions intéressantes et significatives organisées à cette occasion, et chacun de nous, no fut ce qu'en silence, renouvellera les vœux de persévérance dans petto guerre, jusqu'au moment où la Belgique retrouvera à nouveau son territoire et son indépendance. Depuis le début de la guerre l'Allemagne nous a fourni plusieurs manifestations terribles et- tragiques de sa Kultur, mais la façon dont elle a traité la Belgique et les Belges restera le crime le plus grand contre l'humanité et la civilisation, autant que la violation inexcusable au dernier -point du droit international. Depuis le Roi Albert jusqu'au dernier de citoyens, la nation belge a montré un courage glorieux dans les heures les plus critiques de son histoire, et au Roi Albert, ainsi qu'à ison peuple, nous souhaitons de nombreux anniversaires1 plus heureux. * * * Du "Daily Chronicle" : NOTRE DETTE ENVERS LA BELGIQUE. C'est parfait que M. Asquith parle au nom de l'Empire britannique, qui mettrait tout en gage pour la délivrance du royaume occupé de Belgique. Cet homme de Morley — et les originaires du Yorkshire apprécieront complètement l'importance de ce simple exposé — ne promettra pas plus qu'il ne pourra accomplir à la lettre. A la grande démonstration qui a eu lieu hier en célébration de l'indépendance de la Belgique, M. Asquith répéta son engagement impérial, avec une chaleur plus vive que jamais, que la Belgique sera à nouveau libre et indépendante. L'éloquence dans ses paroles provenait des faits mêmes de la cause. Nous avons vu la petite Belgique, après quatre-vingts ans de prospérité engourdissante (termes que nous aurions employés avant les révélations de cette guerre), défendant son intégrité avec une volonté indomptable contre un puissante empire qui avait juré de la protéger. Nous avons vu ses femmes et ses enfants soumis à la boucherie et à l'outrage avec une violence inconnue jusqu'en ces temps modernes. Nous avons vu les Allemands piller et détruire sacrilègement son industrie et ses églises. Nous avons vu son armée anéantie comme par les vagues irrésistibles de la mer; et malgré tout, en regardant à nouveau, après toute catastrophe, nous trouvons la volonté de la population toujours ferme et inconquérable.Les Belges ont prouvé par eux-mêmes qu'ils sont une grande nation, et on voudrait souhaiter que Thackeray eût vécu encore cinquante ans, ne fût-ce que pour écrire à nouveau le passage malheureux de sa description trop mémorable de Waterloo. Aucun peuple n'aurait pu se comporter avec un courage plus grand et une dignité plus fière que ne le fit la Belgique dans ces mois magnifiques de l'automne de 1914, lorsque la période si héroïque connue du XVlIIe siècle fut égalée dans ce XXe siècle, pourtant prosaïque et commercial. Comme l'a dit M. Asquith, les plus grandes Puissances de l'alliance ont été inspirées et transportées par le ténacité, l'endurance et le courage admirable de cette petite nation—dont les apparences extérieures, pour parler comme Words-worth, ne montrent pas l'immensité de son (âme courageuse, et tou nous luttons mieux aujourd'hui à la suite de cet exemple extraordinaire. Le porte-paroles de l'empire britannique n'a pas exagéré la résolution des populations et des armées britanni çnies Quand: SELFRIDGE*S 000 IL y a chez SELFRIDGE'S un programme d'événements toujours renouvelé, un va-et-vient animé, continuel, d'acheteurs et chaque jour l'on assiste à chaque heure à l'exposition d'une variété d'articles les plus nouveaux et les plus modernes exjjoséa , dans cette maison. Tous les jours de la semaine on procède à une mise en vente > extraordinaire dans l'un ou l'autre département, et toutes les exigences sont; satisfaites, s'agit-il des hommes, dçp dames ou des enfants. Les occasions spéciales de la semaine présentent comme d'habitude un très grand intérêt et vous ne pouvez laisser passer la semaine «ans vous donner la grande satisfaction de visiter la maison au moins une fois durant les six jours de vente. [Tne visite chez Selfridge's constitue un délassement et votre argent et votre temps y seront toujours utilement employés. • 000 SELFRIDGE & Co. Ltd. Oxford St., London, W. il a promis à nouveau que les Belges seraient rétablis dans leur pays, avec leurs libertés antérieures, et avec une réparation complète pour les préjudices dont ils ont souffert. Les lecteurs des " Lettres de la Reine Victoria " se rappelleront les services rendus à notre grande Reine par le premier Roi des Belges, dont l'avènement était célébré hier; avec ce que lord Esher appelle "une noble générosité" il lui inspira dans ses années les plus impressionnables, un sens élevé du devoir et une appréciation presque instinctive de la Constitution britannique, que personne ne connaissait mieux que lui. C'est pourquoi nous avons contracté deux immenses dettes à la Belgique—le règne le plus imprégné de nationalisme depuis celui d'Elisabeth, et jin exemple qui npus a permis de nous préserver du matérialisme, en nous amenant, oomme le disait M. Lloyd George, vers les plus hautes cimes du sacrifice. Si nous veniors à abandonner actuellement le peuple belge nous virions à jamais dans une disgrâce ignominieuse. Nous aurions à citer beaucoup d'autres journaux de Londres, ma>s la place nous fait défaut. Constatons qu'avec un élan qui a conquis et touché tous les Belges, ils ont célébré notre fête nationale avec Its sentiments les plus fraternels. À LA BELGIQUE. I. MERE. Parmi les mots touchants qu© l'amour énumère, D'autres t'appelleront ma sœur, ma noble sœur, Et moi qui fus nourri du lait de ta douceur» Je te nomme du nom délectable de mèTe. Depuis l'humble écolier penché sur la. grammaire, Jusqu'à mes jours d'éphèbe et, plus tard, de penseur,Ton geste me guida, loyaJ, grave et berceur; Et l'empreinte a duré,, si l'heure est éphémère. La Bonté couronnait ton front éblouissant. Mais aujourd'hui ce deuiL.ce front pâli., ce sang.. Ma mère! on t'a donc fait bien mal, puisque tu pleures ! Et c'est pourquoi ton fils qui baisait tes genoux En sanglotant, toi la meilleure des meilleures, Debout soudain, frémit d'amour et de courroux. MARTYRE. Mère et martyre! Ils ont lacéré ta tunique; Ils t'ont prise et reprise entre leurs doigts brutaux;Ils ont percé ton cœur de multiples couteaux Et fait de ta souffrance une épopée unique. Ces reîtres, dont 1a- foi n'est qu'une foi punique, Ont pillé tes trésors, te3 maisons, tes châteaux, Et partout : cités, bourgs, vallons, plaines, coteaux,Des croix, des croix, des croix clament leur Crime inique. O toi, que vainement l'ennemi maîtrisa, Sois bénie à jamais. Mater Dolorosa ! Béni soit le calice amer où tu t'abreuves ! Bénis soient les liens qui déchirent tes bras ! Tu n'en es que plus grande, et, du fond des épreuves. Par le vouloir de tous tu ressusciteras ! III. VIERGE. Mais ta gloire immortelle, ah ! c'est toi choisissantTa route, ton Calvaire, avec un fier courage! Un moment, néanmoins, ils eurent le mirage De ton cœur apeuré par leur poing menaçant. Gloire à toi, qui n'eus pas le geste qui consent Tu refusas, tu résistas : de là leur rage, Férocités sans nom..Femmes dont on outrage Les beaux flancs maternels ou le corps innocent. La cruauté trouva sa sœur dans la Luxure, Et le meurtre achevait l'ignoble flétrissure. Des femmes, des enfants, souillés par leurs soldats ! Honte à eux ! Gloire à toi, la gardienne sacrée D,u Droit universel! Malgré tout, tu restas Vierge dans ton honneur et dans ta foi jurée! ARTHUR BALAM.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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