L'indépendance belge

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s.n. 1914, 08 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xd0qr4pt7w/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE : CITY 396Q LONDRES, MARDI 8 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. t' ' ' ' M m i i i i i i ————— m i POLITIQUE ET COUPS DK FUSILS. Il n'est guère bienséant de citer ses propres écrits; mais 'peut-être l'inconvenance en est-elle amoindrie quand il s'agit de se bêcher soi-même, si j'ose m'exprimer ainsi, tandis que nous sommes si loin du Boulevard de la Senne. Or donc, un article paru sous ma signature dans " l'Indépendance " du 22 octobre, recélait cette phrase : " Toutes nos paroles, tous nos écrits valent moins que le coup de fusil d'un soldat." Ce propos me paraît maintenant beau-! coup trop absolu. Je l'avais couché sur le papier en songeant au plus noble de mes amis qui, ayant subi jadis six mois de prison pour sa propagande antimilitariste — (des jeunes gardes avaient été [ condamnés, et il avait jugé bon d'offrir au iury brabançon de quoi se mettre sous la dent le cas plus substantiel d'un homme fait) — s'était engagé et avait | rejoint l'armée l'un des premiers, malgré | ses 44 ans et son attachement à sa femme et à son enfant. Mais à la réflexion, il faut bien recon-' naître qu'il y a coups de fusil et coups de fusil, comme il y a fagots et fagots, et ! aussi littérature et littérature. Pour aller aux extrêmes, je préfère, même en ce moment, un poème d'Emile i Verhaeren au coup de fusil d'un tireur ; maladroit. Et alors se pose immédiatement cette | question : Quand on n'estpas Verhaeren, t ni quelque autre artiste de lettres, mais | un simple journaliste ou un homme poli-i lique, faut-il exprimer sa pensée ou bien aller se coucher? Beaucoup se trouvent en présence dé f cette alternative, car tout le monde ne peut marcher au combat. Un invalide ■ n'est pour l'armée qu'une nuisance. Si vous n'avez jamais été soldat et que vous ayez dépassé un certain âge, vous ne parviendrez d'ailleurs pas à vous faire enrôler. Dans toils les cas, il est inadmissible qu'un homme vieux, vieillissant, infirme ou rachitique, à qui vos propos ont déplu, essaye de vous clore le bec en proclamant bravement que la parole ap-I partient exclusivement à la poudre. Plus de politique ! entends-je dire de | divers côtés. Ce refrain me crispait déjà bien avant S la guerre. En Belgique, " plus de politique " signifiait dans la bouche de certains : " Personne ne pensera désormais autrement que nous. On va enfin nous laisser faire tranquillement les affaires de notre parti. Tout le monde se conformera à notre manière de voir et à nos façons de faire." Pour beaucoup d'autres, " pas de politique " signifiait qu'ils n'étaient d'aucun parti, qu'ils n'avaient aucune conviction, religieuse ou philosophique, qu'ils s'occupaient de leurs affaires et de leurs intérêts, et se moquaient du reste. Et voici qu'en exil, le chœur reprend avec furie : plus de politique, plus de politique ! Et l'on est bien près de dénoncer comme un traître le mal-inspiré que l'on peut accuser de faire de la politique.Alors, dans la salle de lecture du British Muséum, suprême asile d'étude et de paix—reading as usual—j'ai ouvert le dictionnaire de Littré, et j'ai lu : Politique, adj. : qui a rapport aux affaires publiques. Politique, subs. : 1. La science du gouvernement des Etats. 2. L'art de gouverner un Etat et de diriger ses relations avec les autres Etats. 3. Sê dit des affaires publiques, des événements politiques. Et c'est tout. Si nous parlons le français, "ne faisons pas de politique" signifie donc : "ne nous occupons pas des affaires de l'Etat." Pour suivre ce conseil, il faudrait par conséquent se départir de tout esprit civique, ce qui a toujours été considéré comme le signe de l'égoïsme le moins recommandable, et, par rapport à la collectivité, comme une marque de décadence. Ce n'est évidemment pas cela que l'on entend préconiser. Aussi certains correspondants de ' l'Indépendance Belge " ont-ils adoo- j té une autre formule pour nous servir leur " tarte à la crème." Il ne peut plus y avoir, disent-ils, qu'une seule politique! C'est celle de la défense obstinée s de notre dernier lambeau de territoire. Certes, avant tout, il faut vaincre, j Nos discussions ne serviraient à rien s'il devait appartenir aux Allemands de - nous mettre d'accord. Mais quand les - Alliés l'auront emporté et seront à même d'imposer aux vaincus leurs conditions, - il faudra pourtant que l'on sache ce que l devront être celles-ci. Réparation, dans toute la mesure du ; possible, à l'infortunée Belgique! Cela i avant tout! C'est entendu; il n'y a qu'une voix à ce sujet. Mais en même temps que pour leur - territoire et pour leurs foyers, beaucoup ; de Belges ne se sont-ils pas battus pour ; le Droit, pour l'Honneur, pour la Li-. berté, tels qu'ils les conçoivent? Ne fau-ï dra-t-il pas s'efforcer d'empêcher le re- - tour de l'effroyable catastrophe où peut ; sombrer la civilisation issue de la Révo-i lution française? La question coloniale ne sera-t-elle pas l'un des facteurs principaux du problème? Ces points ne valent-ils pas d'être soulevés, discutés, élucidés? Laisserons-nous le despotisme et la ; réaction s'embusquer dans une consigne : de silence? L'intérêt des capitalistes et celui des travailleurs ne s'opposeront-ils pas dans : l'élaboration des nouveaux statuts de ■ l'Europe? N'y aura-t-il pas aussi quelque chose de changé dans notre pays, et : ne serait-il pas odieux de refuser plus longtemps à notre héroïque prolétariat le suffrage universel? Et non seulement en vue des négociations pour la paix et de nôtre retour au pays, mais en considération de l'évolution du conflit mondial dont nous vivons les péripéties, ne serâit-il pas désastreux de se taire sur ce qui s'est passé depuis le 2 août, sur ce qui se pa,sse encore à l'heure présente, et de laisser les Allemands répandre partout à loisir leurs mensonges et le poison de leur fourberie et de leur astuce? Ne sous-évaluons donc pas la pensée et ses moyens d'expression, même à cette heure douloureuse où l'on se bat. Certes, tout homme valide doit tenir à honneur d'être au front. Et si certains intellectuels dont le pays se glorifie, engagés à l'armée, ne constituent que de médiocres unités militaires et manient moins bien le fusil que la plume ou le pinceau, ils sont du moins de grands exemples. Leur sacrifice n'est pas inutile et le prestige de leur talent s'aecroîtra de toute la hauteur de leur courage et de leur abnégation. Mais cela ne veut pas dire que tout citoyen incapable de porter les armes, n'ait plus qu'à se tenir coi. Le courage moral, c'est encore du courage. Défendre sa pensée quand la plupart ne pensent plus et que certains veulent empêcher les autres de penser, quand, même entre amis, des malentendus douloureux surgissent de l'imprévu des événements, c'est plutôt courageux. Pour un journal, paraître en exil pour permettre à la pensée belge de s'exprimer, pour l'empêcher de s'atrophier ou de se corrompre, c'est courageux et c'est bien. Evitons les vaines récriminations, n'oublions pas les souffrances communes, abstenons-nous les uns à l'égard des autres d'âpres attaques qui pourraient ^ajouter à nos blessures morales, mais défendons nos idées et notre foi. Que si quelqu'un de la réserve de " l'inactive," s'ejecitant au propos bons ou mauvais d'un correspondant de " l'Indépendance," proclame que l'humanité ne veut plus entendre que la voix du canon et, sous prétexte qu'il ne doit plus y avoir qu'une seule politique, nous enjoint d'adopter la sienne, d'abandonner nos anciennes "chimères," de reconnaître que " le sens de l'éternité de 'a vie spirituelle et de l'infirmité des choses humaines presse toutes les âmes," et que " la force de l'ordre, de la discipline, des principes d'autorité apparaît à tous les yeux," et de consentir que ce sont là " des vérités qui pour longtemps ne seront plus discutées," nous regarderons, un peu goguenards malgré notre tristesse, exécuter sa danse du scalpe autour de 1a pensée libre, et nous lui dirons, tandis qu'il la croira terrassée à jamais : — Pas encore, mon petit. EMILE ROYER. NOTES DU JOUR. e Le programme allemand—Le devoir des neutres. 1 Bordeaux, le 1er décembre 1914. e Parmi les signataires du fameux mani-e feste des intellectuels allemands, qui restera dans l'Histoire comme une preuve ; colossale de mensonge, figure un professeur de chimie, Osvvald, lauréat du 1 prix Nobel. 1 Ce maître de la Kultur allemande se 1 trouve en ce moment en Suède. Il est _ donc presque chez lui, la Suède étant , déjà à demi-prussifiée. Ce savant a don-r né une sensationnelle interview au - " Dagen," de Stockholm, qui est à lire " et à conserver. C'est le plus extraordinaire monument d'orgueil, et on pourrait dire d'inconscience. Pour le savant allemand, il n'y a qu'une grande force au monde, force intellectuelle servie par le militarisme, et • c'est l'Allemagne. Cette force allemande doit absorber toute l'Europe et la do-1 miner, la gouverner. D'où la guerre ac-: tuelle qui n'a pas d'autre but. Vous croyez que j'exagère? . Ecoutez : . " Nous ne haïssons pas les Français. ■ Je crois, abstraction faite des raisons de : fait qui ont été les causes de la guerre, ' que la cause la plus profonde réside dans 1 la crainte qu'ont nos ennemis de la force inouïe avec laquelle l'Allemagne a su jusqu'ici réaliser sa grande pensée . organisatrice, pensée que l'Allemagne se propose précisément par c»tte guerre de réaliser dans une plus forte mesure qu'auparavant. On parle du militarisme allemand ; il se pourrait, en effet, que l'hostilité que rencontre l'Allemagne dans le monde fût fondée sur le développement du militarisme allemand ; mais c'est justement ce militarisme qui constitue l'une des expressions les plus puissantes de la force organisatrice de l'Allemagne. Or, l'Allemagne, grâce à sa faculté d'organisation, a atteint une étape de civilisation plus élevée que les autres peuples. La guerre un jour les fera participer sous la forme de cette organisation, à une civilisation plus élevée. Parmi nos ennemis, les Russes, en somme, en sont encore là la période de la horde, alors que les Français et les Anglais ont atteint le degré de développement cultural que nous-même avons quitté, il y a plus de cinquante ans. Cette étape est celle de l'individualisme. Mais au-dessus de cette étape, se trouve l'étape de l'organisation. Voilà où en est l'Allemagne d'aujourd'hui. " Vous me demandez ce que veut l'Allemagne? " Eh bien, l'Allemagne veut organiser l'Europe, car l'Europe jusqu'ici n'a pas été organisée." Je n'en ai pas enlevé un mot. C'eût été dommage. Donc l'Allemagne veut " organiser," c'est-à-dire gouverner, la Belgique, la France, l'Angleterre et la Russie. Os-wald le déclare expressément. La Hollande et la Suisse n'échapperont pas plus que les autres, et quant à l'Italie, souvenez-vous du télégramme de Guillaume II au roi Victor-Emmanuel II : " Je me vengerai de ta trahison." Reste la Scandinavie. L'Allemagne n'est pas embarrassée pour si peu. Ecoutez la condamnation : " L'Allemagne créera à l'Est une confédération d'Çtats, une sorte de confédération baltique qui comprendra les Etats Scandinaves (Danemark, Suède et Norvège), la Finlande et les Provinces bal-tiques. Je crois le moment venu de remanier la carte d'Europe." Le remaniement est du reste peu compliqué. L'Allemagne s'empare de tout. Ne croyez pas à une fantaisie de mégalomane prussien ou de pangermaniste. Non, M. Oswald, professeur renommé, : prix Nobel, reproduit avec netteté le vœu de tout l'empire allemand. Il s'agit là d'un programme qu'on entend appliquer dès le lendemain de la victoire qu'on déclare inévitable et prochaine.On ne parle pas des Balkans ; depuis l'entrevue de Konopischt entre Guillaume II et l'archiduc François-Ferdi-»ind, entrevue où fut décidée en fait la guerre actuelle, depuis nous savons que . les Balkans sont abandonnés à l'Autriche contre une sortie allemande à Trieste. Et en présence de cette formidable poussée de conquérants, il y a des i neutres ! C'est ce qu'il est impossible de com-. prendre. Souvenons-nous. En 1870 la France a été vaincue, non seulement par les forces allemandes, mais par la double neutralité de l'Angle-1 terre et de la Russie. Si ces deux ■ grandes puissances avaient compris leur . intérêt véritable, elles auraient arrêté 1a . Prusse après Sedan et l'auraient ramenée à l'exécution du traité de Prague. Pour des motifs qu'il n'est pas le moment de discuter, l'Angleterre laissa faire et la Russie ne bougea pas. Guillaume I écrivait à l'empereur de Russie : "Je n'oublierai jamais le service que vous m'avez rendu; sans vous, je ne pouvais vaincre." On connaît les résultats. Quarante-quatre ans de paix armée qui ont épuisé l'Europe, et finalement la guerre à laquelle nous assistons. A l'heure actuelle on peut affirmer que quoiqu'il arrive1 les Alliés vaincront l'Allemagne et l'empêcheront de réaliser son rêve d'absorber l'Europe. Mais si l'Allemagne avait été victorieuse, les neutres qui se renferment dans leurs neutralité, dans leur isolement, et les philosophes peuvent dire leur égoïsme, les neutres prépareraient leur propre ruine. Ils auraient été absorbés à leur tour. Laissez-moi dire qu'ils ne l'auraient pas volé. Eh quoi, un empire de bandits se rue sur la Belgique et sur la France, viole les traités, détruit les villes, bombarde les cathédrales, fusille les populations entières, pille, vole, incendie ; et les neutres répondent froidement : " Ce n'est rien, ce n'est que la civilisation qu'on détruit et l'Allemagne qui organise l'Europe entière. " Leur tour serait arrivé, et on peut dire que les neutres se seraient détruits de leur propres mains par leur indifférence, à laquelle l'histoire ne voudra pas croire. Qui aurait défendu la Suisse, condamnée fatalement comme les autres ; qui se serait opposé à l'absorption de la Hollande et à la domestication du Danemark, de la Suède et de la Norvège ; qui , aurait maintenu l'Italie intacte, puisque * la France aurait été vaincue, l'Angle-terre anihilée et la Russie rendue impuissante? ( Les neutres commettent en ce moment la même faute que commirent la Russie et l'Angleterre en 1870, et ils ont l'air de ne pas s'en douter, ils tendent avec une sorte de satisfaction le cou à l'épée que l'Allemagne aiguise ouvertement et ? qui sera brisée seulement par l'héroïque Belgique, par la Russie, l'Angleterre et r la France, qui non-seulement se sauvent c elles-mêmes, mais sauvent les neutres ^ immobilisés dans leur fausse sécurité. s Si, il y a un peuple petit, vaillant et c fier qui le moins exposé et le plus généreux, je veux parler du petit Portugal, f qui par un beau geste vient de décider j que son gouvernement était autorisé à ' intervenir quand il jugerait le moment convenable. j. Et le Portugal a mobilisé deux cent mille hommes qui sont prêts à s'embar- j quer quand l'Angleterre enverra les ba-teaux nécessaires. Notre ami Magalhaës Lima nous annonçait cet événement dans une lettre que nous avons publiée ici même. On me demandait de divers côtés : n " Qu'a donc voulu dire Magalhaës e Lima?" Il avait voulu dire que le Portugal T comprenait le devoir humain, qu'il ne a voulait pas voir étouffer la civilisation et v l'indépendance européennes par les hor- J1 des allemandes, et qu'il apportait le sang v de ses enfants pour la libération com- g mune. ^ Le Portugal»tout entier, tous les partis 0 réconciliés, nous apporte son concours et ses forces pour participer à la grande J' bataille de la justice et du droit. p Voilà qui est b<eau et admirable. c: IEAN-BERNARD. a No, 2iOA Nous publions ci-dessous la Seconde Section des itinéraires de la London General Motor-Buses—parcourus dans Londres, les faubourgs et la campagne. LIGNES Nos 11. Liverpool Street and Shepherds Bush Toutes tes 2 à 3 m nutes. Tarif 5d. (70 minutes) Via Bank. Cannon St.. Ludgate Cir.. Strand. Charmg X, Whiteha 1, Victoria, Sloane bq., King's Rd.. Walharu Gn., Dawes Rd., Hammersmith, Brook Gn. Rd. 11A> Liverpool Street and Wormwood Scrubbs I Toutes les 5 à 6 minutes. Tarif 5èd. (70minutes) j > ia même itinéraire que n a Shepherds Bush, en suite Wood Lane 12. Peckham Rye and Shepherds Bush Toutes les 6 mi iutça. Tarif 54d. (60 minutes) Via Higfh Stre-t Peckham, Camberwell Green, Eléphant, H } »» estminster Bridge, Piccadilly Circus, Marble Arch, Notting HU1 Gâte. 12^ Dulwich and Shepherds Bush Toutes le, 4 à 5 minutes- Tarif 6Jd. (65 minutes) Via Lordshîp Lane, Barry Rd., and thence as No. 12. | 13. London Bridge Station and Hendon (" Bell ") (Charing Cross et Hendon les dimanches) Tarif sd. Toutes les 8 minutes- Tarif 6d. (74 minutes) Via Cannon St., Fleet St., Charing X. PiccadiHv Circus, \ kegent ;t.. Oxford St., Baker St.. Finchley kd. ' 13^ London Bridge Station and Golders Green Stn. Toutes les 8 minutes. Tarif 5d. (65 minutes) SI Via meme itinéraire que le No. 13 vers Golders Green. y 14. Putney Station and | Hornsey Rise £ minutes. Tarif 6d. (71 minu'es) s Y- I-1, S*-' Fulham Rd-, Sydney Place, Brompton Rd., Piccadilly, Shaftesbury Av.. Tottenham Ct Rd.. Euston Rd., Caledoniaa Rd., Seven Sisters Rd., Hornsey Rd. 9 14^ Putney Station and IStroud Green Toutes les S minutes. Tarif 6d. (77 minutes) Meme itinéraire que le No 14 a Seven Sisters Rd., en H suite via Fonthill Rd. 15. Putney Common and East Ham (A l'iaistoyrles dimanches seulement.) Toutes les fi à 7 minutes. Tarif 6ci (109 minu'es) Via Lower Richmond Rd.. thence as No. 14 to Piccadilly, then No. 6 to Bank, Cornhill, Commercial Rd., Eabt India Dock Rd., Barking Rd. 16. Cricklewood and Victoria Station Tput^ les 2 minutes. Tarif 3d. (38 minutes) Via Ktlburn High Rd., Maida Y aie, Edgware Rd., Marble Arch, Parle Lane, Grosvenor Place. 17. Ealing Broadway and London Bridge Station (Ealing t East Ham les dimanches) Tarif 6d. Toutes les 3 à 4 minutes. Tarif 5d. (76 minutes) i Via Uxbnd.'e Rd.. Shepherds Bush, Notting Hill Gâte, Marble Arch. Oxford St., Holbo n, Bank, King William St. 18. Willesden (Pound La ) and London Bridge Station Toutes les 5 minutes. Tarif 5£i. (74 minutes) via High Rd Willesden, Church Road, Harrow Rd., t Marylebjne Rd., Euston Rd.. Gray's Inn Rd.. St. Bride S St. Ludgate Hill, Cannon St. Une liste complète de tous les itinér- | aires actuellement en service peut être i obtenue à titre gracieux sur demande à. | Advertisinsr Department, | The London General Omnibus Co., Ltd. Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. | LETTRE DE HOLLANDE. Questions anversoises. — L'annexion de la Belgique. Scheveningue, 2 décembre. Il faut que, malgré le dégoût que vous en éprouvez, vous lisiez un article du " Berliner Tageblatt " du 1er de ce mois. 11 est signé du nom d'un individu que beaucoup ont connu à Bruxelles, qui papillonnait autour de la Chambre et essayait de se lier avec des députés. Jamais vous n'aurez lu un monument d'astuce et de perfidie pareilles. On verra quelle importance nos ennemis attachent à diviser les Belges, à jeter la suspicion sur les uns, à exciter les autres. Mais tout cela est grossier. Ils ont beau vouloir faire le malin, les Allemands ne parviennent qu'à exhiber leur incommensurable balourdise. Voici le morceau : " Borliner Tageblatt" du 1 décembre 1914. Anvers, 18 novembre. (De notre correspondant particulier.) Il manque encore à Anvers une centaine de mille habitante qui ne parviennent pas à dominer leur peur des Zeppelins et des canons. 11 en revient cependant journellement et on les appelle par ironie des "filés d'Anvers" (filets d'Anvers).Si l'esprit se mêle des événements, ceux-ci ne sont plus très graves. Et vraiment la ville d'Anvers n'est plus en train de se réveiller : elle est depuis longtemps tout-à-fait vivante et toute l'activité de la vie économique se fait sentir. Le gouverneur civil allemand qui dirige la vie des bourgeois d'Anvers, M. Strandos, de Hambourg, s&i*. ce qui convient à un port gigantesque et M. von Klettenberg, son adjoint, appartient en temps ordinaire à la direction du Nord-Lloyd. Sur le pupitre de ce3 messieurs s'amoncellent les requêtes des négociants allemands, d'industriels et de petits commerçants qui ont é.té lésés par le gouvernement belge, le peuple belge et la c-rapule belge. La chronique de3 exactions enver-soises remplit un gros livre. Mais on peut dire dès maintenant que tout a été exagéré. Ici et 85ème année. No. 327.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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