L'indépendance belge

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s.n. 1915, 11 Mai. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r785h7d24g/
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Itgime anméç. No. 110 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES ■ ADMINISTRATION ET REDACTION : ItiDOE HOTTSE TUDOR ST., LONDON, E.C TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : 11, PLACE DE LA'BOURSE. TELEPH.i -{ Silll i.et LONDRES, MARDI 11 MAI 1915. rS MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS: {6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. I,SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouveaux progrès français.—Bombardement des lignes belges et britannique.—L'offensive allemande et Galicie. L'inique impartialité.—Emi'e Royer. Les idoles d'hier.—Camille Roussel. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. —Bob. La conduite des troupes allemandes à Louvain.—M. Gamarra. la situation. Mardi, midi. L'offensive britannique dans la région d'Arras-Lens, que le bulletin allemand appelle "la grande attaque attendue en réponse à nos succès en Galicie," pro-i g-resse favorablement. Non seulement i ies Français ont maintenu leurs gains I importants_ de la veille, mais ils les ont encore étendus du côté de Carency et de Souchy. Le nombre des prisonniers qu'ils ont faits dépasse 3,000 maintenant, y compris 40 officiers, dont un colonel. Le total des canons capturés est de 10 et celui des mitrailleuses de 50. Les positions de Lens sont sérieusement menacées par cette avance, et leur perte priverait l'ennemi d'un point stratégique de premier ordre. Lens est, comme on sait, le centre d'un très important réseau de chemins de fer qui dessert cette région industrielle, et son occupation par les Français mettrait sérieusement en danger les communications allemandes avec Douai et Cambrai. Comme le fait remarquer le correspondant du "Times" dans le nord de la France, les lignes ennemies forment là un saillant analogue à celui des troupes britanniques devant Ypres, et c'est dans ce saillant que les Français viennent d'enfoncer deux coins, l'un au nord, dans la direction de Lens, l'autre au sud, dans la région de Neuville-Saint-Vaasl.Les travaux de défense établis par l'ennemi dans toute cette région sont ex-, trêmement puissants et toute marche en avant doit être soigneusement préparée et méthodiquement exécutée. Le communiqué «le Berlin affirme que l'attaque franco-britannique a été soutenue par quatre nouveaux corps d'armée et qu'elle était dirigée contre les positions allemandes à l'est de Fleur-baix, Richebourg, Vermelles, Ablain Carency-Venville et Saint-Laurent. Le communiqué commence par dire que toutes les attaques furent repoussées partout, puis il concède l'occupation par les Français, des tranchées avancées entre Carency et Neuville. Entre Ypres et la mer il y eut également une série d'engagements dont le plus important fut celui au nord de Lorn-baertzyde d'où les Allemands ont attaqué nos troupes à trois reprises, mais sans succès. D'autre part, le bulletin du général French signale que cinq attaques successives contre les positions britanniques à l'est d'Ypres ont été repoussées avec fies pertes extrêmement sérieuses pour l'ennemi. Le communiqué belge dit que, dimanche, toutes les positions belges, notamment à Ramskapelle, Pervyse, Oud-stuyvekenskerke, Oostkerke et Loo furent vigoureusement bombardées. Enfin, Dunkerque a été bombardée une fois de plus par la pièce allemande cle "380," qu'on croyait détruite. Ainsi donc la bataille fait rage depuis Arras jusqu'à la mer, et il ne faudrait pas s étonner de voir les opérations se développer sur une grande échelle dans les autres secteurs du front occidental. Une action générale est d'autant plus indiquée en ce moment que l'ennemi, sé rieusement engagé sur le front oriental, ne pourra guère songer à divertir de ce front des renforts pour soutenir la lutte sur le front occidental. En Galicie, la situation, d'après s bulletins de Berlin et de Vienne, serait toujours très sérieuse pour les Russes. Les Allemands affirment que leurs troupes continuent d'avancer dans la direction de l'est et que leurs avant-gardes ont atteint les rivières Stobnica et Brz<_-zanka, c'est-à-dire à 17 kilomètres à l'est du Wislok ! Les avant-gardes allemandes ne seraient donc plus qu'à 70 kilomètres de Przemysl. Le nombre des Russes faits prisonniers se serait accru de 12,000 et atteindrait maintenant un total de 80,000. Le communiqué russe ne parle encore que d'engagements désespérés dans la région de Krosno où les Allemands passèrent finalement la Wisloka. Dans l'extrêmc-nord, une tentative allemande de prendre à revers les positions russes sur le Niémen a échoué. Un autre communiqué russe s'occupe plus particulièrement de l'occupation de Libau par les Allemands et explique que l'occupation par les Russes de Yarnishkv, entre Shavly et Mitau gênera toute nouvelle avance ennemie L'état-major russe croit improbable une avance allemande sur Riga par suite de l'absence totale de bonnes routes. Aucun communiqué officiel n'a été publié sur les opérations dans les Dardanelles. Des télégrammes de source italienne signaient l'évacuation d'Fnos et de son hinterlanid par les troupes turques et un nouveau bomoardemeni dés torts du Bosphore par la flotte russe. A Constantinople, la situation est de nouveau envisagée plus sérieusement, et l'arrivée de 12,000 blessés ne semble pas être étrangère à ce revirement. Pourtant les bulletins turcs sont remplis de faits, vrais ou faux, favorables aux troupes ottomanes, qui auraient repoussé dimanche soir une série d'attaques aux environs d'Ariburnu ainsi qu'à proximité de Sed-cl-Bahr. Les Etats-L'nis n'ont encore pris aucune mesure officielle en réponse à l'as sassinat des nombreux passagers américains du " Lusilania." Le " Times'' croit que le flottement dans l'attitude des Etats-Unis doit être attribué à l'impuissance militaire de la république étoi-lée.Les Allemands ont exprimé leurs regrets pour la perte de tant de vies humaines, mais rejettent la responsabilité sur la Grande-Bretagne, affirmant que le " Lusitania" transportait du matériel de guerre ! En Grande-Bretagne, l'indignation publique contre les assassins allemands ne fait que grandir, et les incidents qui eurent lieu au Stock Exchange et dans un restaurant allemand, ainsi qu'à Liver-pool, prouvent que la patience du peuple britannique a des limites et que des mesures vont enfin être prises pour mettre en lieu sûr les milliers d'Allemands et d'Autrichiens qui continuent encore un peu partout à vaquer à leurs affaires pendant que leurs congénères assassinent froidement soldats et civils. L'INIQUE IMPARTIALITÉ. Tandis que M. Kari von Wiegand, journaliste allemand plus ou moins américanisé, obtenait du Pape une interview—et même, à ce qu'il prétend, une adressé—incitant les Américains à ne favoriser en aucune façon l'un des belligérants, c'est-à-dire, en fait, à ne plus iournir de munitions aux Alliés, des influences socialistes agissaient dans le même sens à New-York. Vers le milieu du mois d'avril, une importante union syndicale a tenu un meeting- auquel l'Anglais Keir Hardie a envoyé le télégramme que voici : 1 r a va illeurs du monde, quand (vous serez) unis, rendez guerre impossible. Socialisme le seul espoir." Te texte, dont le seul défaut est d'être conçu comme s'il ne s'était rien passé depuis un an, fut longuement acclamé. Parmi les discours prononcés à ce meeting, celui du citoyen Meyer London, membre du parlement américain, révèle nettement et en termes éloquents l'état fl esprit qui animait l'assemblée. En voici des extraits : ï] n esl absolument pas nécessaire de persister *ns les horreurs de la ffuerre. Peu de goos com prennent quelle est en réalité la. pire de ces horreurs Ce ne sont ni lés corps mutilés, ni les maisons brûlées, ni les tombes prématurément ouvertes, ni la multitude des veuves et des orphelins ; ks haines de race et le? antagonismes nationaux formeront le plus déplorable héritage que nous laissera là guerre. Plus, la guerre durera, plus grand et plus protond sera ce mal. On en est déjà à. des méthodes de destruction plus brutales et plus inhumaines qu'aucune de celles qu'employèrent jamais les sauvages. Les travailleurs doivent mettre tin à cette guerre et à toutes les guerres Karl Liebknecht en Allemagne a bravement maintenu son opinion. Keir Ha-rdie et I'Indepen-dent Labour Party en Angleterre ont hardiment proclamé leur foi en la solidarité internationale des classes laborieuses et en l'unité de la famille humaine. Les mouvements socialistes et travaillistes du monde entier doivent rendre impossible la continuation de la guerre. Pour être effective, la demande de paix doit venir à la fois des deux belligérants.lies Américains et ies partis travaillistes des autres pays neutres devraient entreprendre immédiatement de coordonner les efforts de la classe ouvrière d'Europe afin de les encourager et de les rendre plus puissants. Nous devrions non seulement envoyer une délégation en Europe pour aider à renouer les liens de l'internationalisme qui se sont rompus, mais nous devrions nous préparer nous-mêmes à faire les sacrifices nécessaires du rétablissement de la pais. Et nous pouvons être pour cela de quelque utiliti La. classe ouvrière d'Amérique peut refuser d'être un instrument de l'œuvre de destruction. Elle peut retueer de nourrir la guerre. Elle peut et elle devrait frapper l«s deux belligérants et refuser de leur envoyer soit des vivres, soit des munitions. Nous devrions dire aux minorités européennes, ; aux Liebknecht d'Allemagne, aux Keir Hardie d'Angleterre: "Nous sommes avec vous dans votre action pour la paix. Nous sommes prêta à faire notre part de sacrifices. Nous paralyserons toute industrie qui, dans une me; ure quelconque, aide à la prolongation de la guerre. Nous ne nous demanderons pas où nos cojps fra-pperont. ni quel tort nous pourrions nous causer à nous-mêmes, car l'histoire du travail est 1 histoire de la souffrance." Et l'assemblée décida " d'inviter ies travailleurs organisés des Etats-Unis à prendre immédiatement en sérieuse considération la proposition d'une grève générale dans les industries produisant des vivres ou des munitions de guerre et de préconiser l'envoi d'une délégation qui visiterait les centres ouvriers des pays belligérants et rechercherait avec eux le meilleur moyen pratique de mettre fin à la terrible calamité." C'est l'élément germanique qui domine parmi les travailleurs organisés des Etats-Unis et il n'est pas étonnant dès lors que l'influence allemande soit prépondérante dans le socialisme américain. La puissance de celui-ci n'est d'ailleurs pas bien grande encore, et il faudrait se garder de prendre au tragique les décisions de l'assemblée dont il s'agit. Il n'en est pas moins pénible pour les Belges de constater l'aberration de certains socialistes, qu'ils soient anglais ou américains. Sous couleur d'impartialité et sous prétexte de fidélité aux principes de l'Internationale, ils commettent l'injustice de mettre sut le même pied les divers peuples qui sont actuellement en guerre. Ils sont ainsi plus allemands que certains socialistes allemands de la majorité qui vota cependant les crédits de guerre. L'un d'eux, le député Edouard Bern-stein, dans .un article publié parla "Bre-mer Bùrgerzeitung " a reconnu que les socialistes de France se trouvent dans une situation tout à fait différente de celle des socialistes allemands. C'est à leur pays, a^t-il écrit, que la guerre a été déclarée, des parties importantes de leur pays sont occupées par des troupes allemandes, ce qui rend assez compréhensible qu'ils ne puissent, sans compromettre l'avenir de leur pays, formuler des vœux de paix. Comment peut-on invoquer les principes de l'Internationale au profit de ceux qui les ont trahis et en acceptant d'un cœur léger, comme le fait l'Américain Meyer London, le risque d'accabler les victimes de cette trahison. Parlant, au Congrès de Stuttgart de 1907, du militarisme et de son développement au cours des quarante années qui avaient précédé, le vieux Bebel déclarait que " l'Allemagne, la première force militaire, était la cause de cette évolution." Et quand il laissait entendre que la démocratie allemande ne pourrait en toutes circonstances empêcher la guerre, ni même s'y opposer, il ne pensait qu'à une guerre défensive, et il rappelait, avec toute l'autorité que lui donnaient les deux ans de prison qu'il avait subis à cette époque, son attitude en 1870, son vote contre les crédits de guerre et son opposition à l'annexion de l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne. Les socialistes anglais et américains, qui s'intitulent "pacifistes," osent invoquer aussi la résolution du Congrès International tenu en 1910 à Copenhague. L'ont-ils relue? Elle invite les représentants socialistes à réclamer dans leurs parlements respectifs l'autonomie des peuples, " qu'ils doivent défendre contre toute attaque belliqueuse et contre toute oppression." Et le député de Berlin, Ledebour, faisant rapport au congrès au nom de la commission qui avait rédigé le projet de cette résolution, ajoutait : Nous nous opposons à l'oppression d'un peuple par un a.utre non seulement dans le monde civilisé. mais pour tous les peuples. Si nous, Allemands, nous appuyons cette motion bien qu'elle n'ait pas été proposée par nous, c'est parce que l'empire allemand est à la tête des peuples oppresseurs.A la veille de la guerre, le " Vor-waer'ts" imprimait que l'ultimatum autrichien constituait une telle ignominie qu'un gouvernement serbe qui aurait reculé de façon humiliante devant cette note, aurait risqué d'être balayé par le peuple. Il ajoutait avec bon sens que le chancelier avait évidemment promis son appui au comte Berchtold, et que le prolétariat international devait être prêt. Avez-vous oublié, Keir Hardie, avez-vous oublié, MacDonald, avez-vous ou-b'ié, Meyer London, que le manifeste de la section autrichienne de l'Internationale paru à la fin du mois de juillet, qualifiait l'ultimatum austro-hongrois de "démarche fatale," et proclamait qu'aucune ^nécessité politique, aucune considération de prestige ne contraignait l'Autriche-Hongrie à faire la guerre à la Serbie, et que rien ne l'autorisait à abandonner les voies d'une entente pacifique?Avez-vous oublié que le manifeste de la section allemande paru à la même époque disait, à propos de cet ultimatum, que " les exig'ences du gouvernement austro-hongrois avaient une brutalité qui ne .s'était jamais vue encore dans l'histoire du monde à l'égard d'une nation indépendante, et qu'elles ne pouvaient être calculées que pour provoquer la guerre"? Qu'est-ce donc qui a pu depuis lors modifier l'attitude des Social-Démocrates allemands et autrichiens, et justifier le concours enthousiaste qu'ils ont apporté à leurs gouvernements pour la guerre ? Depuis lors, il y a eu la violation de la neutralité belge, l'invasion de la Belgique et de la France, et les atrocités systématiquement commises contre leurs populations civiles. Ce n'est pas cela sans doute qui inspire à l'Independent Labour Party et aux socialistes américains leur sereine bienveillance à l'égard des "camarades" allemands ! Alors, quoi? La Social-Démocratie a-t-elle racheté sa trahison? Est-elle sur le point de châtier elle-même ce Kaiser qui a fait couler plus de sang et de larmes que jamais aucun autre despote? La déclaration dont Karl Liebknecht voulait, le 2 décembre 1914, appuyer son vote contre les crédits de guerre, renfermait une sobre protestation contre la violation de la neutralité de la Belgique. Encore le Reichstag n'en a-t-il point retenti, les 110 autres députés de la fraction socialiste n'ayant pas soutenu Liebknecht à qui la parole ne fut pas accordée.Je ne connais aucune autre désapprobation de la politique de Guillaume II, qui soit émanée d'un leader de la Social-Démocratie : "A un certain point de vue, avait dit Bebel au Congrès de Stuttgart, on pourrait dire, comme social-démocrates, qu'une grande guerre européenne favoriserait plus notre cause qu'une propagande de dix ans... Si ceux qui ont Je plus grand intérêt à la conservation de la société bourgeoise ne voient pas qu'ils détruisent, par pareille guerre, la base même de leur existence, nous n'y pouvons rien, et alors je leur dis : Allez-v ! nous sommes vos héritiers." Ils y vont ! Ils y vont carrément : Mais en attendant d'être leurs héritiers, les social-démocrates demeurent leurs complices. Stidekum voyage pour le compte de Guillaume II; Heine invite les social-démocrates à renoncer à toute action révolutionnaire et veut qu'ils se rallient à l'Empire, et l'Allemagne trépigne de joie à la nouvelle qu'une torpille sournoise a fait périr quinze cents non-combattants, parmi lesquels des femmes et des enfants. — Peu importe où porteront nos coups ; sachons empêcher la production de munitions de guerre, dit Meyer London. — Amen, dit Keir Hardie, le socialisme est le seul espoir. Jean Prolo, lui, pense que la meilleure façon de défendre le socialisme international, n'est pas précisément de favoriser ceux qui lui ont tourné le dos. Et quand il écrit à ses fils qui sont aux tranchées ou dans les fabriques d'armes et de munitions, il les engage à tenir bon et à s'acharner au travail jusqu'à ce que la bête malfaisante du militarisme prussien soit abattue avec la plupart des social-démocrates qu'elle porte maintenant en soi, car ils se sont laissé avaler par elle. EMILE ROYER. Tes idoles d'hier. Mardi.—L'assassinat des passagers du " Lusitania " émeut le monde entier — sauf les auteurs du crime, lesquels triomphent... Pour nous, Belges, la souffrance que produisent de telles monstruosités est semblable à celle que nous éprouvions lorsque ces mêmes criminels tuaient, assassinaient, violaient d'innocentes Suc- j tinies sur le sol pa trial. j Ah ! à cette époque quelques-unes des Puissances neutres doutèrent! Elles disaient : — On exagère ce qui s'est passé en Belgique. 11 n'est pas possible qu'un peuple qui se dit civilisé tue des innocents en dehors de toutes les lois de 'a guerre ! Ces doutes, étant donné les preuves qu'on apportait, voisinaient avec un Pour ies rives supérieures de la Tamise et ies merveilles du parc de Windsor Prenez le Métro, jusqu'à la Station Hounslow Barracks et ensuite le Motor-Bus No. 81 pour Windsor. C'est un déplacement idéal au grand air pour les dimanches après-midi. The L*ndon General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 sentiment que nous ne voulons pas qualifier.Aujourd'hui, l'assassinat des inno» cents passagers du " Lusitania " fera tomber les coquilles des yeux de tous les hommes de bonne foi. Répétitions des crimes de Surice, Dînant, Louvain, Tamines, et tant d'autre villes belges ! Les Allemands, aujourd'hui, cher-chent le prétexte et l'excuse dans le fait de la présence du "Lu. ùtania" dans la "région de guerre." En Belgique, ils firent valoir, pour expliquer leur barbarie, le prétexte et' l'excuse dans la présence de soi-disants francs-tireurs... La foule, actuellement, regarde vers les Etats-Unis et vers d'autres Puissances neutres... En ce qui concerne les Etats-Unis, que peuvent-ils faire? Rompre les relations diplomatiques avec l'Allemagne? C'est tout.. Les Alliés, en réalité, ne doivent compter que sur eux-mêmes. ... Les Allemands, à l'heure actuelle, se croient toujours dans la voie de la victoire. Leurs actes le prouvent. Et les fait paraissent leur donner raison. Ils viennent d'obtenir des gains en, Russie, ils sont en possession de Libau, leur ligne de feu dans les Flandres n'est pas brisée; et aux Dardanelles l'avance des Alliés est lente... Aussi, le succès final des armées de la civilisation ne peut résulter que des propres efforts de celles-ci,ils ne faut pas compter sur,l'appui d'autres Puissances.. C'est en soi-même qu'il est nécessaire de trouver les forces et l'énergie—et ces forces et cette énergie il faut que chaque Belge, que chaque Français, que chaque Anglais les trouve, pour les mettre au | service de la défense... On ne le répétera jamais assez : c'est pour la liberté que l'on se bat. L'armée allemande, aveuglée, trompée, déshonorée, se bat, elle, pour l'esclavage du militarisme : elle retourne aux âges les plus douloureux de l'Histoire. Elle redevient la massue aux ; mains d'un chef qui en dispose pour ses propres ambitions... — Gare à tous ceux qui tireront i'épée

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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