L'indépendance belge

1054 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 04 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jq0sq8rk3c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

89e annee No 30 L'INDÉPENDANCE ROYAUBV3E-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOU SE, TUDOR ST.. E C. 4. TELEPHONE: CITY 3360 BUREAU A PARIS: U, PLACE DE LA BOURSE. TELE.: 311-57 et 233-75 LUNDI 4 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h, le samedi 2 février f3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : ] 6 MOIS. 17 SHILLINGS. Il AN. 32 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. LA SITUATION Samedi, midi. L'attaque aérienne sur Paris aurait ité livrée, semble-t-il, sur les ordres du Kaiser. C'est sur lui personnellement que userait la responsabilité de oe crime, •ans excuse d'ordre militaire, qui a tué ou blessé 252 personnes, dont la plupart étaient des femmes et des enfants. Mais Guillaume II poursuit un but en ordonnant de pareilles hécatombes. En effet, ta "Matin" se dit en mesure d'affirmer que les raids sur Londres et Paris font partie d'un plan d'offensive morale, dûment délibéré. C'est là une confirmation du jugement que nous portions ici-même lorsque nous disions hier que les Allemands avaient une psychologie spéciale: terroriser et toujours terroriser. Si le Kaiser croit inspirer dans le cœur des Français et de leurs alliés la crainte conseillère d'une paix boiteuse par de pareils attentats, il se trompe singulièrement. M. Clemenceau n'a pas tardé à lui faire connaître l'opinion de tous les Français à ce sujet, en déclarant, au lendemain même du raid, dans une interview accordée au correspondant du "Tele-graaf," que la guerre continuera, a moins que l'Allemagne ne se réveille. Toutefois, si le militarisme continue à réener en maître chez nos ennemis, les Alliés sont prêts à attendre leur choc et à y répondre. "Nous y répondrons si formidablement et si puissamment, a ajouté le président du conseil français, que cette guerre sera la dernière." Les Allemands font annoncer qu'ils préparent une offensive aérienne "colossale," afin de , prévenir vraisemblablement les attaques en masses qui semblent devoir s=er trouver au programme*» des 'Alliés pour le printemps prochain. Nous sommes heureusement de taille à leur tenir tête, et le rapport'détaillé de sir D. Haig sur le raid britannique en Allemagne du 24 janvier dernier, que nous publions d'autre part, le prouve surabondamment. ' Et ce n'est pas* dans les airs seulement que nous pouvons accepter le cartel des Centraux sans crainte, si non d'un cœur léger. Les Italiens l'ont démontré par leur victoire sur le plateau d'Asiago, et celle-ci a été remportée malgré les masses d'hommes et d'artillerie que les Autrichiens y avaient concentrées pour prendre une initiative qui a été devancée par le général Diaz. Hier encore, les Austro-Hongrois ont tenté une forte réaction ayant pour objectif de reprendre le Mont du Val Bella, mais les Italiens veillaient et la contre-offensive ennemie échoua avant .même que les lignes de nos braves Alliés aient été atteintes. Sur le front occidental, l'activité se oorne toujours à des opérations secondaires. Un raid ennemi a été repoussé par les troupes britanniques au nord-est i1 Arras, et les Français ont exécuté des attaques surprises fructueuses dans la région de Nieuport et au nord-ouest de Reims. De plus, un détachement ennemi a été dispersé à l'est de Flirey. En Russie, c'est toujours le chaos. Les Bolshévistes entrent en conflit de tous cotés. Il semble que oe sont des bandes armées marchant surtout au pillage. En Finlande, les troupes de la nouvelle République ont repoussé les Gardes Rouges et ont occupé les villes de Ju-veskyle et de Tavastehus. Les Polonais ont déclaré ia guerre aux Bolshévistes, et une armée de 26,000 hommes, sous les ordres du général polonais Ottapovich, a occupé la ville de Rogatcheff. Par contre, le comité révolutionnaire 3 saisi quarante steamers et quelques voiliers appartenant à des Roumains et qui se trouvaient dans la Mer Noire. A Pétrograd, c'est la famine : le pain, la viande, les pommes de terre manquent. Des protestations violentes se produisent et les Gardes Rouges ont dû disperser les foules par la force, alors' que fréquemment elles saisissent des arrivées de vivres et se les partagent. Les Bolshévistes annoncent que 5,000 Gardes Rouges perquisitionneront partout, le 4 février, pour rechercher les stocks de vivres existants, 08 qui a augmenté encore la panique. Un télégramme de Brest-Litovsk daté d'i 30 janvier, annonce qu'une réunion, présidée par le comte Czernin, a eu lieu c,3 jour, entre des commissions allemand^ austro-hongroises et russes, afin i arriver à un accord sur les questions politiques et territoriales. Av.ant de passer à la discussion du programme, M. Trotsky a fait une déclaration dans laquelle il a fait remarquer que les journaux allemands qu'il venait de recevoir contenaient un prétendu télégramme de l'agence télégraphique de Pétrograd, d'après lequeï il aurait déclaré que la délégation russe ne voulait pas conclure une paix séparée. Ceci n'était qu'une invention, et donnait une idée absolument contraire à qu'il avait dit. Les négociations continuent donc. A la Chambre française, le mitiistre des finances M. Klotz a fait une importante déclaration au sujet du paiement des coupo<ns des emprunts d'Etat russes. Considérant que les engagements financiers pris par la Russie étaient indépendants du régime de gouvernement de ce pays, le gouvernement français a payé les ooupons de décembre et de janvier ei paiera celui de février, le tout sous réserve d'un examen, par les Alliés, de cette délicate question. Sir Eric Geddes, premier lord de l'Amirauté, a donné un exposé intéressant à l'Association de la Presse Américaine concernant la guerre sous-marine. On peut la résumer d'une phrase: "Le sous-marin est battu." Sir Eric a constaté qu'après une année de lutte acharnée le nombre des bateaux coulés est moins élevé qu'avant la déclaration allemande aux Alliés et aux neutres. La marine britannique arrive à couler les sous-marins aussi rapidement que les Allemands parviennent à les construire. La situation va donc s'amé-liorant, et elle s'améliorera tout à fait le jetw» <m ^on ecswiKnr* plus de. bstevux que l'on ne parvient à en détruire. Il • est donc nécessaire de mettre en chantier plus de vaisseaux, pour répondre aux nécessités du commerce. Sir Eric Geddes a démenti énergique-ment les assertions allemandes concernant la diminuât-ion des départs et des ai rivées de bateaux. lien vo/age autant qu'avant l'action allemande, il y a un an. Mais pourquoi n'a-t-on pas donné jasqu'ici les pertes des sous-marins allemands? Parce que cette politique de silence et de secret a pour conséquence de démoraliser profondément les équipages des submersibles. Chaque mois des sous-marins ne reviennent plus à leur bas® ! Quel a été le sort des équipages ? Sort vague, fatal ou lamentable. Et les marins allemands s'en préoccupent, ce qui paralysent le recrutement. L'amirauté maintiendra cette politique secrète puisqu'elle donne d'aussi heureux résultats.On ne peut taxer d'optimisme le discours de sir Eric Geddes puisqu'il est en quelque sorte confirmé par un article de la "Bremer Zeitung," signé "Amiral 7a..." Il affirme nettement que la campagne sous-marine n'a pas réussi; que l'évidence même le démontre. Les nombreux journaux allemands qui le reproduisent insistent pour qu'il soit mis fin à cette guerre inutile, qui déshonore l'Allemagne et soulève le monde entier contre elle. Si le gouvernement impérial repousse cet avis, ses sous-marins se trouveront bientôt devant un nouvel assaillant, l'U-Boat de chasse, dû à M. Henry Ford, qui vient d'être construit aux Etats-Unis. Et l'on peut espérer que le danger de la guerre sous-marine sera alors près de son terme. Les autorités allemandes ont pris vis-à-vis des grévistes une attitude, plus énergique. Le général commandant le district de Brandebourg, qui comprend Berlin, a dissous le comité de grève et interdit tout meeting public. Dans sa proclamation il déclare "qu'ayant renforcé l'état de siège, il a l'intention de réprimer, par tous les moyens en son pouvoir, toute tentative de troubler l'ordre. S'il devient nécessaire de recourir 1 aux armes, aucune distinction ne pourra être faite entre les fauteurs des troubles et ceux qui ne prennent pas part à ceux-ci." L'état de siège a également été proclamé à Hambourg, Brème et dans un certain nombre d'autres villes. D'autre part, les grévistes 0"t à lutter contre la désapprobation des trade unions, qui ont refusé de payer les salaires de grève, et contre la soumission des socialistes majoritaires, qui ont ré-dieré un programme, présenté comme une base admissible de négociations avec te gouvernement, programme limité aux affaires intérieures et évitant toute allusion aux demandes des grévistes en matière de politique étrangère. Comme on le voit, il est bien difficile de faire ouvrit les. yeux à la'démocratie allemande. iTGtirmml SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Attaque surprise sur un poste allemand Un coïimuniqué du G.Q.G. belge dit que, jeilfei, ufte patrouille belge a surpris un poste allemand dans la région d'Aschoop. L'ennemi a subi de lourdes pertes dans lé combat corps à corps qui s'ensuivit, et quelques prisonniers ont été faits. SUR LE FRONT MERIDIONAL L'offensive italienne Le correspondant militaire de la 'Neue Freie Presse' met l'Autriche en garde contre la nouvelle offensive italienne, qui, dit-il, menace d'être formidable. U ajoute que l'attaque sur le front d'Asiago n'est qu'un commencement de ce mouvement offensif de grande envergure et que des événements redoutables se produiront vraisemblablement avant peu sur les fronts méridional et occidental, auxquelles l'Autriche doit être préparée. Les pertes italiennes Une dépêche envoyée par M. Luigi -Psirini du- ^îi..iFtier-Génx:r-àî ..u- -'-Gor-riere dellâ Sera" dit que les pertfes italiennes dans la récente bataille pour la reprise des hauteurs du Val Bella, du Rosso et de l'Echele étaient de beaucoup inférieures au nombre total des prisonniers autrichiens capturés dans cette même bataille. SUR LE FRONT MACEDONIEN Un communiqué du War Office signale que le 29 janvier l'infanterie britannique a exécuté avec succès des raids à l'est du lac Doiran. Plusieurs abris ont été détruits et plusieurs prisonniers ont été faits. D'autre part, un communiqué français dit que sur la rive droite de la Tcherna le feu de l'artillerie serbe a provoqué une conflagration dans un dépôt de munitions ennemi. OPERATIONS AERIENNES L'attaque sur les villes allemandes Un rapport sur les attaques livrées par les aviateurs britanniques _ sur les villes allemandes a été publié hier par 1e War Office. Nous en reproduisons les détails suivants*: "Dans la soirée du 24 janvier, une escadrille d'aéroplanes britanniques a quitté son aérodrome dans le but d'aller bombarder les casernes de Trêves, ainsi que la gare et les aciéries de Thionville. 440 kilogrammes de bombes ont été jetés sur Trêves, d'excellents résultats élant observés dans la partie nord et dans le centre de la ville; un grand incendie, qui fut aperçu plus tard par d'autres pilotes, a été causé à l'extrémité nord-est de la ville. 550 kilogrammes d'explosifs ont été lancés sur les' aciéries de Thionville. Toutes les bombes Ont atteint leur but et de violentes explosions ont été entendues. 140 kilogrammes de bombes ont été jetées sur la voie ferrée à Oberbillig, à 9 kilomètres et demi au sud-sud-est de Trêves. .140 kilogrammes de bombes ont été lancés sur la jonction de chemins de fer à Saar-bourg, à 16 kilomètres au sud de Trêves, provoquant de grandes explosions dans la ville. "La même soirée quelques aéroplanes de la marine britannique ont attaqué Mannbeim et Thionville. 529 kilos de bombes ont été jetés sur la Bâdische Anilin-und-Soda-Fabrik, les docks et la ville de Mannheim. A la suite de l'explosion de bombes dans l'usine, des nuages de fumée très denses se sont élevés. 650 kilos de bombes ont été lancés sur la jonction de chemins de fer, les usines et la ville de Thionville. "Ensemble. 2,600 kilos de bombes ont été jetés d'une hauteur moyenne de 500 mètres. "Le feu des défenses aériennes ennemies a été très violent, mais il manquait de précision." Aviateurs britanniques condamnés par les Allemands Guillaume II, qui en faisant attaquer Londres et Paris par la voie des airs, s'imagine avancer l'heure de la paix "allemande," n'aime pas 1' "action morale" lorsqu'elle est due à l'initiative de ses adversaires. C'est ainsi que, suivant le "Deutsche Tageszeitung, " les lieutenants Scholtz et Wookey, de la lime escadrille britannique, dont l'appareil avait été abattu le 17 octobre dernier à Cambrai, ont été condamnés par le tribunal de Campagne allemand à 10 années de travaux forcés pour avoir jeté de proclamations dans les lignes allemandes et en Allemagne. LES OPERATIONS DE GUERRE La guerre européenne a remis en présence les deux doctrines de l'offensive et de la défensive, ou plutôt les deux é ~<_ les qui les soutiennent. Chacun interroge les faits. Mais il semble que ceux-ci, pour autant qu'ils peuvent être serrés d'assez près actuellement, donnent raison tantôt à l'une tantôt à l'autre. Au début des hostilités, la doctrine de l'offensive sa^ts réserve était presque unanimement acquise. Elle a conduit aux batailles de rencontre de la frontière française, en 1914, à la bataille de rencontre de la Marne, et même aux rencontres de la bataille d'Ypres. La défensive n'a été acceptée par les chers, telle sur l'Yser, qu'à leur corps défendant, et en toute dernière alternative. En Orient,, il ea-lut de. mê,mer<anssi bien entre les Russes et Autrichiens dans la Pologne du Sud qu'entre Russes et Allemands en Prusse. Les partisans de l'offensive ont pu faire valoir les succès des assaillants, mais les partisans de la défensive n'ont pas été à court d'arguments non plus. Ils les ont invoqués surtout lorsque les Allemands échouèrent, en tant qu'opérations poussées à fond, devant Ypres en 1915 et devant Verdun en 1916, et les Français à Arras et en Champagne. Puis les premiers revinrent à la charge après la bataille de la Somme, et récemment lorsque les Anglais eurent bel et bien traversé la ligne Hindenburg devant Cambrai. Il paraîtrait — je me sers ici du conditionnel parce que je ne suis pas à même de vérifier les statistiques — que, dans •la question essentielle des pertes, les partisans des deux doctrines peuvent invoquer des faits opposés. Tantôt la défensive aurait éprouvé de plus lourdes pertes que l'offensive, tantôt le contraire se serait produit, cela sans que l'on puisse invoquer des fautes d'exécution pour expliquer les pertes. Il n'en reste pas moins que la défensive à elle seule ne saurait en aucun cas conduire à un résultat militaire qui contraigne l'ennemi à accepter des conditions de paix. Seule l'offensive en est capable, en tenant l'ennemi sous la menace de la défaite suivie de l'anéantissement. A n 'en-ysager que là logique des buts de guerre des Alliés, l'offensive devient une nécessité. Si les Allemand^ n'évacuent pas volontairement la Belgique, comment les Alliés les en chasseraient-ils sans attaquer? Et s'ils se refusent à un désarmement général, comment les Alliés les y contraindraient-ils sans les soumettre par la victoire, ce qui suppose, à moins de n'être soi-même attaqué, l'obligation de les aborder pour les battre ? Militairement', il n'existe pas d'autre moyen : ou attaquer, ou si on le juge plus avantageux, et si l'ennemi s'y prête, se laisser attaquer, puis riposter. Mais les deux procédés sont ceux de l'offensive; la différence n'èst que danfe le moment-: offensive immédiate ou dif-féiée.Se résoudre à la défensive exclusive, c'est s'en remettre à l'adversaire de diriger la guerre à sa convenance. Qu'il se refuse à attaquer, lui aussi, que se produira-t-il? De passagère, la détention des territoires que sa première offensive lui a procurés passera à l'état chronique. L'empire allemand continuera, sans trop de gêne, à détruire les populations envahies pour s'emparer de leur terre et de leurs biens, qu'il distribuera à ses nationaux. Mais, dira-t-on, c'est à la condition de continuer à occuper le front, et par conséquent d'entretenir une armée. Sans doute, mais dès l'instant qu'il n'est pas attaqué, la condition devient pour lui plus aisée à remplir. Car ses adve rsaires aussi doivent tenir le front, sinon il s'empressera de se saisir de nouvelles terres et de nouveaux biens à répartir entre ses ressortissants. Mais ses soldats ne se lasseront-ils pas ? Pourquoi se lasseraient-ils plus vite que ceux des Alliés, s'ils n'ont pas de grosses batailles, donc de gros risques à redouter ? La Russie devenant un territoire à colonies, un certain équilibre se rétablirait peu à peu entre la consommation et la production, celle-ci bénéficiant de plus vastes espaces, et 'a consommation d'une diminution de bouches à la suite de la mortalité encouragés chez les populations envahies. Car on ne suppose pas que les Allemands, laissés tranquilles militairement, consentiront à mourir de faim plutôt que de laisser mourir des Russes, des Valaques, des Serbes, des Vénitiens, des Belges et des Français du Nord. En résumé, si chacun se mettait sur la défensive exclusive, les peuples devraient chercher de part et d -autre à régler leur existence du mieux qu'ils pourraient, et pour le plus long terme possible, car les premiers lassés seraient aussi les premiers détruits. A ce moment et à moins que la diplomatie n'ait abouti où les généraux ont renoncé, l'adversaire retrouverait son énergie pour attaquer.» Cette fausse guerre, pire que la guerre réelle, n'est pas vraisemblable. C'est de la pure théorie. Les généraux, entre autres, ne sauraient s'y attarder. Ils doivent assurer la fin des hostilités et non leur prolongement avec tous les ris-■qwes inhérents à l'inaction; Ainsi, d une façon ou d'une autre, ils se retrouvent en {àce de l'obligation de prendre une . offensive, si l'adversaire ne la prend pas, et de brusquer une solution. — F. F. — "Journal de Genève," 27 janvier 1918. LE REGIME ALLEMAND Les condamnations continuent Notre confrère "Les Nouvelles" de La Haye, apprend que le règne de la terreur devient de plus en plus dur en Belgique. Quarante-quatre patriotes sont été arrêtés à Bruxelles; parmi les dernièi*es arrestations, on signale celles d© M. Paul Lambert, le grand industriel français de Cha'uny; de M. Edouard Laguerre, fils du député français; et de M. Merens, directeur de l'usine à gaz d'Ixelles. Le bourgmestre d'Alost a été condamné a trois mois d'emprisonnement parce que de- armes prohibées ont été découvertes dans la ville. A Gand, 90 personnalités notables ont été prises comme otages en garantie de l'exécution, par les habitants de cette ville, de travaux militaires ordonnés par les Allemands. A Liège, un Belge nommé Wéry ' t un ancien gendarme nommé Pauîusaen, de nationalité hollandaise, ont été condamnés à mort. Deux frères, MM. Del-seunne, industriels liégeois, ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. La femme de M. PauJussen a été condamnée à 12 ans d'emprisonnement. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Combats en Crimée Un nouveau "champ de bataille" a été ajouté à la liste des fronts intérieurs. On se bat actuellement en Crimée. Les -Tai tares, au nombre de plusieurs milliers, auraient accepté l'aide offerte par les Ukraniens des gouvernements de Tauris et de Kherson. Une force mixte de régiments tartares et ukraniens auraient désarmé une troupe de marins de Sebastopol. On annonce que les Tartares de Crimée ont tenu une assembléfe constituante à Bachtshisaray et ont déclaré 'a Crimée république autonome. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Une dépêche Reuter annonce que le "Vorwârts" a reparu après trois jours de suspension. L'arrêt de la publicatian de plusieurs autres journaux allemands aurait été dû non à l'interdiction de la censure,m'ais à une p rêve de typographes.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes