L'indépendance belge

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s.n. 1915, 27 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z31ng4hx2t/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI î ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: ,, Fi^nitTîW TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. "• 1LAtE ,311.57 et TELEPHONE: CITY 3360. TELEPH.: | 238-75. LONDRES, LUNDI 27 SEPTEMBRE 1935. | 3 MOIS. 9 SHILLINGS. 1 _ ABONNEMENTS- 16 MOIS, 17 SHILLINGS, i CONSERVATION PAR LE PROGRE5 11 AN. 32 SHILLINGS. S O M M A I R E. LA SITUATION: La grande offensive franco-britannique.—Les lignes allemandes percées en Champagne et autour de Lens.—20,000 Allemands faits prisonniers. — 33 canons capturés. — Echecs allemands autour de Dvinsk. — Nos Alliés font encore 12,000 prisonniers. —Explications bulgares. Bliicher à Paris il y a cent ans.—Jean Bary. Lettre de Madrid. — J. B. La Belgique et l'Italie. — Jean-Bernard. Lettre du Hâvre.— Pierre Nodrenge. Les pertes allemandes et la durée de la guerre. — Ferd. Vande Yorst. Nos artistes d'art plastique. Notre vaillante armée. Echos. En Belgique. Pour les blessés. Etc. LA SITUATION. Lundi, midi. Les communiqués de samedi et de dimanche du général Joffre et du maréchal French sont des bulletins de victoire tels que nous n'en avons plus eu à enregistrer depuis la bataille de la Marne. Les lignes allemandes, si formidables pourtant et que nos ennemis ' considéraient comme invulnérables, ont été forcées en plusieurs endroits, principalement eu Champagne, sur un front de 25 kilomètres et une profondeur variant de uu à quatre kilomètres, ainsi qu'au nord et au sud de Lens, où le terrain gagné atteint huit kilomètres de longueur sur quatre de profondeur. Les troupes franco-britanniques, dont la coopération a assuré ce magnifique succès, ont fait un total de 2^,000 prisonniers et ont capturé 33 canons, de nombreuses mitrailleuses et un matériel de guerre dont il n'a pas encore été possible de faire le dénombrement. Le bombardement ininterrompu auquel les positions allemandes ont été soumises depuis près d'un mois avait pour but de préparer le terrain aux tifo:»}..„. d'à. ja. et de laisser l'ennemi dans l'incertitude sur l'endroit choisi par l'état-major franco-britannique pour percer les lignes teutonnes. L'effort principal semble avoir été fourni en Champagne, entre l'Aisne et la Suipe, où les Français ont fait une trouée de vingt-cinq kilomètres, L'attaque britannique au nord et au sud du canal de La Bassée et à l'est d'Ypres, ainsi que l'offensive française dans le secteur de Souchez semblent avoir eu pour but principal d'attirer une importante partie des réserves allemandes et de les distraire de l'objectif principal, c'est-à-dire, de la Champagne. Les troupes du général French progressèrent sérieusement au nord de Lens où elles occupèrent Hulluch (à l'est de Vermelles), et Loos, ainsi que la côte 7C (à l'est de Grenay), pendant que les troupes françaises opérant au sud de Lens occupèrent les dernières parties du village de Souchez, avançant sur Given-chy par le nord et par Je sud et s'instal-lant à La Folie (à proximité de Vimy et à hauteur de Thélus). Disons, pour n'oublier personne, que l'armée belge a eu sa part des succès alliés puisque nos troupes sont parvenues à enlever aux Allemands 200 mètres de tranchées sur l'Yser et à leur faire quelques prisonniers. Le dernier bulletin de Paris dit que la bataille continue sur tout le front, que les pertes ennemies sont terribles et que le nombre des prisonniers augmente progressivement, atteignant, sur le seul front français, 16,000 Allèmands non blessés, dont au moins 200 officiers. Le communiqué allemand reconnaît les progrès faits par les Alliés, mais ne souffle mot ni des canons, ni des prison- •— niers perdus, et s'efforce, dans un style torturé, de diminuer l'importance des succès Alliés. Les nouvelles du front russe sont également réconfortantes. Les Allemands font dçs efforts inouïs mais infructueux pour s'emparer de Dvinsk, dont la force de résistance semble s'accroître de jour en jour. Les pertes teutonnes au cours de ces combats ont été effrayantes et sont dues surtout au feu de l'artillerie et des mitrailleuses russes dont un très large réapprovisionnement est assuré. Dans le secteur adjacent de Vileika,les Russes, en réoccupant la ville, ont pris huit canons allemands, et le dernier communiqué de Pétrograd signale de nouveaux progrès dans cette région où nos Alliés ont occupé également Nest-erki. Dans les nombreux combats à l'arme blanche qui continuent d'avoir lieu dans ce secteur, les Russes sont restés invariablement vainqueurs. Au nord-ouest. de Yileika les Russes ont repris Ostrow et Ghiry, et ils disposent à nouveau du chemin de fer vers Polotsk, ce qui permettra probablement à nos Alliés de se maintenir sur la ligne allant d'Oshmiany au Niémen. Des combats acha^.iés se poursuivent dans la région de Novo Grodek et de l'importante jonction de chemin de fer de Baranovitch. En Volhynie et en Galicie, la situation reste favorable et le total des prisonniers faits par nos Alliés à Luck est donné maintenant comme étant 6,000, ce qui fait, pour la seule journée de samedi, un total de 12,000 prisonniers ! Les communiqués de Rome signalent de nouveaux progrès des troupes italiennes dans le Trentin, où les Autrichiens ont été délogés de fortes positions au nord-est et au nord-ouest de Trente. Pour arriver à ce résultat, les troupes alpines de nos Alliés durent escalader, en franchissant des glaciers, des pics situés à plus de 3,000 mètres d'altitude, sur lesquels les Autrichiens s'étaient fortement retranchés, et où ils pouvaient se croire à l'abri de toute surprise.La mobilisation bulgare, qui a donné lieu à des interprétations diverses et qui a provoqué la mobilisation de l'armée hellénique, est représentée par le ministre de Bulgarie à Athènes comme ne constituant nullement une menace d'attaque contre la Serbie ou la Grèce mais comme une mesure "purement préventive en vue d'une avance éventuelle des troupes austro-allemandes jusqu'à Widdin." En même temps, un communiqué officieux, publié à Sofia, dit que "la Bulgarie n'a aucune intention agressive, mais est fermement résolue à défendre, complètement en armes, ses droits et son indépendance." La Bulgarie, dit encore ce communiqué, est obligée, eu vue des mouvements de troupes effectués par ses voisins, et en vue de la menace résultant pour elle du fait de l'offensive austro-allemande contre la Serbie, de proclamer une neutralité armé® "tout en poursuivant ses conversations et pourparlers avec les représentants des deux groupes de belligérants !" BLÜCHER À PARIS IL Y A CENT ANS. Parties de Waterloo !e 19 juin, les armées de Wellington et de Bliicher avaient, à marches forcées, gagné Paris. Elles y furent en onze jours. Après trois jours de combat, l'armée de Davoust reçut, la rage au cœur, l'ordre de cesser le feu. Le 4 juillet, la capitulation fut signée. Le 8, Louis XY1II fit sa rentrée au milieu d'une population agitée de sentiments divers. Dans la cour des Tuileries, la voiture royale dut passer sur b paille et le fumier des chevaux d'artillerie. Les Prussiens ne rendirent même pas les honneurs. Ceux qui avaient manifesté quelque enthousiasme déchantèrent bientôt. Moi et Wellington, disait Bliicher, nous sommes les seuls maîtres. Et lui, au moins, le fit bien voir. Si les pionniers avaient été plus diligents, Louis XYIII aurait eu, en effet, pour feu d'artifice de rentrée, l'explosion du pont d'Iéna. On a fait souvent allusion à ce projet du maréchal prussien. Ce ne fut pas seulement une intention; i! y eut commencement d'exécution. Bliicher trouvait que le nom de ce pont " sonnait mal." Pourtant le traité de capitulation portait que le-, propriétés publiques seraient respectées comme les propriétés privées. Mais il y avait de l'Escobar dans ce digne prédécesseur de von Klûck et de von Bùlow. Il avait fait ajouter au traité ces mots : " Sauf oe'les qui ont rapport à la guerre." D'où il déduisait avec sa logique prussienne que le pont d'Iéna devait disparaître. Les travaux de mine avaient cômm;n- cé le jour même de l'entrée de ses troupes. Talleyrand, avisé, se fit conduire en hâte chez le ministre de Prusse, von Goltz. Celui-ci intercéda auprès du maréchal, qui se borna à répondre : — Le pont sera détruit et je souhaite que Talleyrand vienne s'y installer au préalable. Talleyrand alla porter ses doléances au Roi, qui fut une déclaration historique : — Quant à moi, je me ferai porter sur le pont. On me fera sauter si l'on veut. — Restait Je recours à Wellington. Le duc de fer intervint à trois reprises, dans la nuit du 8, le 9 au matin, et le 9 au soir. Le Prussien fut inébranlable, obs-tiné dans son idée. — Je ne puis modifier ma résolution, répétait-il. La destruction du pont d'Iéna est une affaire nationale, le m'attirerais, cl- • en n<î le faisant pas sauter, les reproches de la nation et de l'armée. Le 10, jour de l'arrivée du roi Frédéric Guillaume, les Prussiens chargeaient les fourneaux de mine. Ils en firent ex-^ ploser trois. Mais ie pont n'était pas de ^ la camelote allemande; il tint bon et le plus clair résultat de la tentative fut cs qu'un vapeur prussien fit un plongeon n dans la Seine. A peine quelques chapiteaux furent-ils écornés et quelques pier-res furent-elles fendillées. Le maréchal, 1?_ rageur, ordonna aussitôt de préparer de nouvelles mines. Cependant, le roi Frédéric Guillaume, ™ avec tous les égards dus à un chef redouté, le fit prier d'interrompre son œuvre. _ Bliicher ne voulut rien entendre. " L'honneur de l'armée prussienne ^ commande cet acte de représailles, osa-t-il répliquer à son souverain. Heureusement, le Tsar était là. Il 11 s'interposa et le pont d'Iéna fut simple-; ment débaptisé provisoirement et ap-pelé pont des Invalides. Bliicher prétendit se consoler en frap-^ pant Paris d'une contribution de 100 mil-^ lions, et comme Wellington et Alexandre n'en voulurent point, il alla noyer son chagrin chez Yéry et se borna désormais à encourager ses soldats à la ra-pine. Ces soldats, qui ne pouvaient s'of-~ frir les plaisirs coûteux de leur chef, avaient trouvé en effet d'autres distrac-' tions. Ils forcèrent les portes du musée a~ du Jardin des Plantes, y saccagèrent ^ tout et allèrent jusqu'à boire l'alcool des bocaux contenant des pièces anatomi-n" ques. Ils chargeaient des ouvriers dans ns les rues, bâtonnaient des passants. Aux au barrières d'Ivry et d'Italie, ils contrai-e' gnirent les passants à donner leurs mon->eb très et leurs souliers. Aux faubourgs 1' Saint-Jacques et Saint-Marceau, ils pil-f1" lent les maisons, dévalisent les caves, I G • v ' volent des voitures et des chevaux et II s'en retournent vendre linge, nippes, vi-u~ vres et objets de toutes sortes à leur bi-11 " vouac du Luxembourg sous les yeux , mêmes de leurs officiers. Dans la ban- n® lieue, on le devine, c'est la razzia, le ■V1 pillage systématique, la dévastation. Au ee Bourget, à Aubervilliers, à La Chapelle, 11_ on marchait sur une litière de linge, de lie vaisselle en miettes, de meubles en mor- iCe ceaux. Par les fenêtres et les portes !C,e béantes, on apercevait les tentures en .®~ lambeaux, les glaces brisées. Partout, ,f on ne voyait que granges incendiées et ' A vestiges de meules brûlées. " Talleyrand réclama auprès des minis- a très alliés et Wellington alla déclarer à ,e' Gastlereagh qu'il était prudent d'arrê- in~ ter les violences, le pillage et la des- tructio-n " pour le plaisir." Peine per- ' " due. Les Prussiens continuèrent leurs îst exploits avec l'approbation de Bliicher ! IU~ — Ils n'ont fait que ça, disait-il gaie- u.® ment? Ils auraient dû faire bien davan-ait . . tap-e !... rc * • L'embarras, les dépenses, l'humilia- ' e tion et le danger de devoir loger ces brutes, de les nourrir à raison de cin- 'l,j quante sous par jour, eurent bientôt fait d'exaspérer îles Parisiens. Les manifes- îations séditieuses se multiplièrent. Paris ne se borna pas à fronder Louis XVIII, il se défendit et attaqua. A toute heure dies rixes, souvent sanglantes, t éclatèrent. Le jour les soldats avaient le ^ dessus, étant bien armés et vite secou- ^ rus par les patrouilles. Mais la nuit on se vengeait. Malheur au soldat ivre qui se hasardait sur les quais déserts. Le : j. lendemain, on repêchait son cadavre t dans la Seine. 'ut ier Wellington s'alarma. " Nous entrons in_ dans une phase très critique, écrivit-il u_ à Castlereagh. Nous pouvons compter ?(ue si un seul coup de fusil est tiré dans -0. Paris, tout le pays se lèvera en masse contre nous." ce Et pour la seconde fois les Prussiens de durent s'en retourner chez eux avec l'a-5té mertume de n'avoir pu raser Paris. >rt Bliicher ne le pardonna jamais au sa " trop scrupuleux " Wellington. Au na fond, ces alliés n'étaient pas faits pour s'entendre on le voit bien aujourd'hui, n- JEAN BARY. LETTRE DE MADRID. ,—. ♦ ■ Situation financière et économique. l (De notre correspondant.) Le budget de 1916. ; Madrid, 21 septembre. Le gouvernement est en train d'élaborer le budget pour 1916, lequel doit être présenté aux Cortès, dont la réou-• verture aura lieu vers la fin d'octobre. : La besogne n'est guère attrayante car, > ainsi que l'a récemment annoncé le mi-i nistre des Finances, M. Bugallal, le - budget courant se liquidera avec un déficit de 200 millions de pesetas, d'où , s'impose impérieusement la nécessité de i chercher des remèdes à cette situation. , 11 faut bien avouer que les effets géné- - raux de la guerre mondiale ont contribué pour une large part à ce résultat - défavorable, mais, ainsi que le relève t 1' " Economista," l'excellente revue fi- - nancière madrilène, il né peut être nié 1 que le gouvernement n'a fait grand ef-; fort pour enrayer le mal. L La discussion du budget courant a eu i lieu en décembre de l'année passée, alors - que les conséquences financières de la - perturbation européenne étaient par-, faitement à pré >ir, et néanmoins le : Gouvernement présenta un budget ne répondant certainement pas aux circon-, stances. On y prévoyait 1,465 millions de - pesetas de dépenses et 1,280 de pes. de . recettes, c'est-à-dire un déficit initial de 185 millions. Maintenant que ce chiffre ; va encore être dépassé de 15 millions, - on songe vaguement à changer de ton. M. Bugallal a déclaré son ferme propos 1 de restreindre les dépenses et de ren- - forcer les recettes, mais voilà qui est - plus vite dit que fait. Le ministre a cru devoir tranquilliser l'opinion publique - et assure qu'il ne sera pas créé de nou- - veaux impôts, mais que la perception - des impôts existants s'effectuera avec r plus de rigueur pour empêcher les frau- - des et les manœuvres de certains con- - tribuables. L' " Economista " estime - que ce ne sont là que des vains mots, , car le Gouvernement n'aura pas le cou- - rage de rogner les appointements des ; fonctionnaires, ni de supprimer des em-t plois ni de serrer les pouces aux puis-5 sants contribuables qui savent éluder la - loi et les sommations du fisc. s D'autre part, il faut s'attendre à un^ c nouvelle augmentation des dépenses du - département de la Guerre, car le Gou- - vernement présentera encore, avant )a s lecture du budget, un projet de loi relatif - à la défense nationale, qui implique des , frais considérables, vu qu'il s'agit je t créer un fort effectif armé, parfaitement - équipé, capable de faire face à toute - attaque du dehors. L'Espagne a, depuis : le commencement de la guerre, continuel- - lement augmenté son artillerie, et il reste 3 de ce chef une forte note à payer. 1 Déficit certain. I Dans ces circonstances, il est facile de prévoir également, pour le budget prj-chain, un grand déficit, et force sera îu 1 Gouvernement d'avoir recours à un emprunt pour se procurer les fonds les plus [ indispensables. Mais ici encore la perspective n'est guère réjouissante. On se rappelle que-l'émission de l'emprunt de ^ 750 millions qui fut tentée au printemps derryer échoua totalement, et qu'il ne resta que l'expédient d'émettre des obligations du Trésor, pour vivre au jour le jour. La dernière émission, qui com-, portait 150 millions, eut lieu en juin, et, à l'heure qu'il est, seulement 86 millions ont été écoulés, les souscriptions se faisant par bonds discontinus et pour des sommes minimes. Après la perte de ses colonies en 1898, l'Espagne fit un effort suprême et opéra, , par des mesures intelligentes et énergi ques, l'assainissement de ses finances, mais en 1907, par suite de l'entreprise du Maroc, une nouvelle ère de désorganisation commença. La guerre mondiale, dont personne ne peut prévoir la durée, est de nature à amener un trouble qui de nouveau exigera des remèdes héroïques.Les recettes. Les recettes du trésor pour les huit premiers mois de l'exercice courant s'élèvent à 948 millions de pesetas, contre 907 millions pour la même période de 1914. Il semble donc qu'on se trouve en présence d'une plus-value de 42 millions, mais il faut tenir compte du fait que les recettes extraordinaires, par suite de l'émission de bons du trésor, ont été de 204 millions en 1915, et de 70 milions en 1914. Les recettes ordinaires s'élèvent donc à 745 millions en 1915, et à 837 millions en 1914, d'où moins-value de 92 millions. Ce recul est dît en grande partie à la baisse produite dans les recettes douanières par la paralysie du commerce d'importation, encore une suite de la guerre universelle. Le commerce extérieur. La statistique officielle du commerce extérieur pendant les sept premiers mois de 1915 et des deux années précédentes vient de paraître et est comme suit : 191». PIS. IMPORTATION. Peseta». Pesetas. Animaux vivants 6 354,246 1,810.171 Matières premières 285."9l,481 310,391, 97 \rticles fabriqués 239.5r5,48l 120.945 81.8 Substances alimentaires ... 157,8 5,172 133,216154 Totaux 683.149.585 601 3 4,350 Or ft monnaies d'or ... .. ^50 033 54,65! 9i0 Argent et monnaies d'argeut 1,125,100 1,371.613 I;np Hlivtioà iûia 69o i.->4,5c>o 657,303,^0 EXPORTATION. Animaux vivants 4,651,250 1.391,794 Matières premières 182,8 i 0,312 126 916 29/ Articles fabriqués 1401 4, 02 370,761,255S Substances alimentaires ... 217,4C9,190 220,929,3Y Totaux 545, 61,854 720,031. 658 Or et monnaies d'or 220,963 138,243 Argent et monnaies d'argent 6.545 C62 4,541.293 Exportation totale ... 551,830,316 724,711,188 Relevons quelques détails. La diminution de l'importation comporte, pour la houille, 25 millions de pesetas, pour le coke 4, pour le coton brut 76, pour le cuir et les peaux 10, pour les objets de métal 23, pour les machines 62, pour le blé 4, pour le café 4 millions. La diminution de l'exportation se chiffre comme suit : pour les minerais de fer 32 millions, pour les lingots de fer 4, pour le mercure 3 millions. Par contre, l'exportation augmente de 74 millions de pesetas pour les tissus de coton, de 5 millions pour les toiles de lin et de chanvre, de 36 millions pour les couvertures de laine ; de 16 millions pour les tricots, de 10 millions pour les draps de pure laine, de 28 millions pour les tissus de laine et de coton, de 22 millions pour les chaussures. L'exportation des vins perd 22 millions, celle du riz gagne 16 millions.L'importation d'or. On aura remarqué l'augmentation considérable de l'importation d'or. La Banque d'Espagne augmente continuellement son stock d'or, qui s'élève actuellement à 854 millions; son stock d'argent est de 737 millions; sa circulation fiduciaire de 2,021 millions, de sorte que le billet de banque espagnol a une garantie métallique d'environ 80 pour cent. C'est ce qui, en addition de l'exportation croissante des articles fabriqués, explique le haut wurs de ce papier-monnaie. J. B. LA BELGIQUE ET L'ITALIE. Q ■■■»«< ç Une nouvelle manifestation des sentiments de l'Italie à l'égard de la Belgique jj vient d'avoir lieu. Elle emprunte aux j personnalités éminentes dont elle émane et aux circonstances dans lesqael'js elle se produisit une signification particulièrement précieuse. On sait que depuis quelque temps déjà, en Italie et ® en France, on s'est attaché à consacrer par un rapprochement éco-r nomique la fraternité d'armes des s deux nations. Un congrès franco-e italien s'est tenu du 15 au 18 septembre à Cornobbio, sur les bords du lac s de Corne. Y assistaient notamment, du •* côté français, MM Pichon, Barthou, Hanotaux et Trouillot, anciens minis-u très; Herriot, senateu.- et maire de u Lyon ; Rivet, sénateur ; les députés r Landry et Lairolle; MM. Raffael Geo.'-• ges Luchaire, directeur de l'Institut Français de Florence, Derv.ill. direc- teur du P.L.M. Du côté italien, Luigi Luzzatti, ancien Président du Conseil ; Rubini, Maggiorino Ferraris, Raihari, anciens ministres; Esterlé, De'la Torre, Pirelli, Volterra, Marchitanari, Bodio, sénateurs; Giretti, Agnelli, Pavia, An-cona, Rattone,... députés, ainsi qu'un certain nombre de personnalités considérables du monde industriel et financier. Les organisateurs de la réunion y avaient convié notre ami Jules Destrée, et la présence de celui-ci fut l'occasion, à plusieurs reprises, de démonstrations émouvantes en l'honneur de la Belgique.Bien plus, sur la proposition de MM. Hanotaux et Destrée, le congrès décida d'associer désormais à ses travaux la Belgique et d'étudier à la fois les relations économiques et morales qui pourraient fortifier l'Union des trqis nations. Le congrès adressa à M. de Broq.ue- \ S6ème année. No. 228

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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