L'indépendance belge

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s.n. 1915, 06 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55fh1c/
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S6ème anac Nn OU L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI î ONE PENNY, BELGE. fiOftSTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS • TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. n- PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: jlsllf 5. * LONDRES, LUNDI 6 SEPTEMBRE 1915. [ 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS . 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGR >1 W S?. SHrT,T,TNRS. ' _ _____ ----- ( 238-7 5. SOMMAIRE. LA SITUATION : Victorieuse résistance des armées russes.—• Riga menacé par les Allemands.—Bombardement des positions aile-mandes sur le front occidental.—Progrès italiens dans les Alpes Car> niques.—Engagement naval dans la Mer Noire.—Beau succès russe.— Le transatlantique " Hesperian " torpillé par un sous-marin allemand. —Pas de victimes.—La situation dans les Balkans.—La mobilisation industrielle de la Russie.—Important discours du Tsar. Les problèmes de la paix.—A. de Lavaux. Etc. LA SITUATION. Lundi, midi. La force de résistance dont fon< preuve nos alliés russes semble vivemeir surprendre les Austro-Allemands qui après avoir proclamé que les armées di Tsar étaient battues, dispersées et dé moralistes, sont obligés maintenant d< reconnaître qu'ils se sont grossièremeir trompés. Les derniers communiqués d< Berlin et de Vienne reflètent le vi désappointement que cause, aux Aile mands, la résistance acharnée dei Russes, et les critiques militaires aile mands sont fort embarrassés pour expli quer à leurs lecteurs comment il se faii que ces armées qu'on disait annihilée: continuent non seulement de se défen dre, mais se " permettent " même d< prendre l'offensive. Le critique du " Tageblatt " explique que l'ennemi, s'appuyant sur un terrait fort marécageux, et sur des position; préparée d'avance dans les monts Sa grodje et sur la rivière Jasiolda, à uns centaine de kilomètres au nord-est d< Brest-Litowsk, se défend avec obstina tion, et qu'une situation analogue-exists dans l'extrême sud, dans la région d< Dubno et de Rovno, où, à la suite de h concentration opérée après leur retraite les Russes se trouvent en mesure de re prendre une offensive partielle." De fait, nos alliés, tout en cédant en core du terrain dan,3 certains secteurs, iirenfc un excellent parti des défenses naturelles du pays et construisent sur ton: les points appropriés des ouvrages de campagne qui constituent des obstacle; sérieux. Pour le moment le point critique s< trouve dans "la région de Riga, où le troupes du maréchal von Hindenburj rnt enlevé, après une lutte de plusieur jours, la tête de pont de Friedrichstadt sur la Dvina, ainsi que celle de Lenne waden (à quarante kilomètres au sud est de Riga, et à trente au nord-ouest d< Friedrichstadt). L'ennemi dispose donc depuis vendre di de deux passages sur la Dvina, et soi artillerie tient probablement sous soi feu la ligne du chemin de fer Riga Dvinsk. Sur le Niémen, les Allemands avan cent en grande force de Merecz dans 1: direction de Vilna, mais il semble qui les progrès ennemis y soient enrayés. Au sud, nos Alliés se maintiennen avec succès sur toute la ligne. Donc, abstraction faite de la menace pour Riga, les lignes russes 11e sont pas pour le moment, en danger, et le fait qui le Tsar est allé sur le front indique qu( la situation est, dans l'ensemble, plutôi favorable. D'ailleurs, la Russie, instruite par le: derniers événements, a mobilisé défini tivement ses immenses ressources indus trielles, et les paroles prononcées par !( Tsar devant le Comité Spécial forme dans ce but sont symptomatiques di '■■mi .■■«■■iinim. ■ ♦— changement profond qui s'est opéré ei Russie. ; Sur le front occidental c'est toujour l'artillerie qui a la parole. C'était hie le treizième jour du bombardement de lignes ennemies. Commencé le long di front belge, l'arrosage intensif des posi ' tions allemandes s'est étendu, succès | sivement-, aux régions de Souchez, d'Ar J ras, de Roye, de l'Aisne, de la Champa gne (entre Moronvilliers et Souain), d l'Argonne, de la Woevre, et de la Lor raine. On 11e sait encore si ce bombarde ment est le prélude d'une grande actioi d'infanterie. Toujours est-il que les Al ' lemancïs, très inquiets, ont fait reveni du front oriental une partie des troupe qui y étaient engagées. Sur le front italien les Autrichien ont échoué dans leur tentative d'arrêté î l'avance de nos Alliés dans les Alpe ■ carniques et ceux-ci sont passés à l'at ' taqqjp du fort Landro. Dans la Mer Noire deux contre-torpil ! leurs russes attaquèrent avec succès 1 s croiseur turc " Hamidieh," accompagna ■ de deux torpilleurs, qui convoyaien > quatre charbonniers. Le croiseur fu > touché et mis en fuite, après quoi le transports furent coulés. Nous avions raison de mettre en dout l'autre jour la parole de l'Allemagne ai sujet de la guerre sous-marine. Les pi rates se sont, en effet, attaqués 1 nou ve-u xpalgic l'engagement pris vis à vi Etats-Unis, à un transatlantique 1' " Hesperian," qui fut torpillé à hau ! teur desa côtes d'Irlande samedi soir 5 Fort heureusement, tous les passage.' ainsi que l'équipage, 513 personnes ei s tout, purent être sauvés. Le transàtian 3 tique fut pris à la remorque, mais coul r lundi matin avant d'arriver à Queens 5 town. Après ce nouveau crime, on a pris con . naissance avec satisfaction de la décla . ration de M. Balfour, d'après laquell , le nombre des sous-marins allemand perdus jusqu'à présent est " formida ble," et que c'est probablement à ce fai qu'il faut attribuer la condescendanc du gouvernement allemand vis-à-vis de Etats-Unis. L'heure critique pour les Puissance balkaniques approche. La réponse serb est remise, mais le texte en est encor ' tenu secret. La Bulgarie ne semble pas encor liée définitivement aux Puissances cen traies, et on s'attend à un heureux ré sultat de la démarche entreprise à Sofi; '■ par l'envoyé spécial britannique, M. H ; O'Beirne. Quant à la Roumanie, les mouvement ■ de troupes auxquels elle procède en vu< - de la menace austro-allemande contre li Serbie indique suffisamment la politique i qu'entend suivre le Gouvernement d; Bucarest. Entretemps, les Serbes défende 11 s avec succès leur frontière danubienne, e i les derniers communiqués de Nish son très affirmat-ifs à cet égard. LES PROBLÈMES DE LA PAIX. I La liberté des mers. M. Dernburg dans son discours prononcé en avril dernier en Amérique, plus tard le Chancelier de l'Empire, puis le roi de Bavière, enfin l'Empereur lui-même dans son manifeste du 1er août, indiquaient comme une des conditions essentielles du traité de paix futur que soit proclamée " la liberté des mers." _ On comprend tout l'intérêt que l'Âlie-magne attache aux transports sur mer quand on considère qu'au 1er janvier 1888 elle avait seulement en service 717 bateaux avec un tonnage de 470,364 tonneaux et 15,856 hommes d'équipage tandis qu'au 1er janvier 1913 on dénombrait 2,098 navires allemands dont le tonnage atteignait 2,655,496 tonneaux avec 63,713 hommes d'équipage. Mais qu'est-ce que la liberté des mers ? comment l'Allemagne entend-elle la liberté des mers ? | Les industriels et intellectuels dans 1 exposé de leur programme de paix se sont chargés d'exposer leur manière de voir. " Nous avouons, dit le manifeste des intellectuels, que le fait que l'Angleterre nous a contraints à faire de l'Aliemagn: bloquée, un Etat commerçant fermé nous a appris quelque chose... Il s'agi de notre rentrée, malgré l'Angleterre dans l'économie mondiale... Nous avons besoin de la liberté sur mer. C'es en faveur de cette liberté qui doit bénéficier à tout le monde que nous luttons contre l'Angleterre-•• Pour l'obtenir, h première des conditions est une situatior solide en face de celle-ci, sur les côte; du pas de Calais... De plus, il s'agir; de briser la chaîne des poipts d'appu maritimes anglais qui entourent la terre L'Egypte doit surtout retenir l'attention Le canal de Suez doit être libéré de h domination anglaise. Il faudra obtenit l'abolition du monopole anglais sur le: câbles, l'information, etc. " En même temps, nous devons créer sur le continent, en la rattachant à no; frontières,—donc en évitant le chemir de la mer—une zone économique auss grande que possible. A cet égard, nous devons protéger l'Autriche-Hongrie, les Balkans, la Turquie et l'Asie-Mineur jusqu'au Golfe Persique contre le convoitises russes et anglaises... E c'est pour cela aussi qu'il faut que nou gardions la Belgique, et que nou gagnions une partie des côtes du non de la France sur le détroit." Dans un article paru le 15 août dan la " Deutsch Tagezeitung" M. d Reventlow abondait également dans 1 a sens de ces propositions mégalomanes. La liberté des mers, ecrivait-il, est e reste une question de force et de puis sance. Pour nous autres Allemands, : s'agit tout simplement de créer un 1 situation telle que la Grand-Bretagne n puisse plus, à l'avenir, nous fermer le s mers. Pour cela, il s'agit de nou r assurer des facteurs qui, sur [mer et su s le continent, décident de la solution d 1 cette question. Tout le reste est san - valeur, toute le reste n'est que phrases - que ce soient des promesses écrites o - des engagements internationaux. L'idé - que nous pourrions nous entendre ave 3 les Américains pour délivrer les mer - de la domination britannique n'a aucun - valeur politique pratique. L'Aliemagn 1 doit s'assurer, par la force, la liberté de - mers. Il faut qu'en cas de guerre, 1 r Grande-Bretagne ne puisse plus ferme s ou rouvrir à son gré les voies maritimes Uneentente des Puissances pour assure s la liberté des mers ne serait efficace qu r si c'était une entente par la forée et noi s point une phrase creuse. Une tell - entente a été une utopie jusqu'à presenf Que l'Allemagne se tire d'affaire elle - même, elle a assez de force pour trouve 3 la «olution de ce problème. 3 Comme on le voit, cette liberté de t, mers serait purement et simplemen t dans le cas de victoire des armées alk 3 mandes, la domination allemande par tout. Les gros canons domineraient 1 3 Pas-de-Calais et le détroit de Suez , comme ils commandent les détroits d . Bclt et l'entrée de la Baltique. Les bon amis des Allemands les Turcs, s'ils n'e 3 étaient pas délogés, garderaient la cle des Dardanelles. L'Allemagne réclame . rait Tanger pour dresser ses batterie en face de Gibraltar et ce serait bie: 3 l'Allemagne absolue maîtresse sur terr x et sur mer, l'Allemagne écrasant l'Eu . rope et étendant son pouvoir sur le par j cours des mers : ee serait la réalisatio: du beau rêve : " Notre empire doit êtr sur les eaux. " Il est cependant des Allemands qr sont plus modérés dans leurs désirs e 3 qui envisagent la question de la libert . des mers d'une manière moins brutale plus raisonnable, plus pratique. Il fau t espérer qu'il y a encore de ces Aile » mands qui ont pu échapper à l'intoxica s tion guerrière et avec lesquels on pour ra discuter lorsque le moment ser 5 venu. a C'est ainsi que M. Umfried, vice-pré 3 sident de la Société de la Paix en Aile magne a donné, il y a peu de temps » dans la " Voix de l'Humanité," son ap prédation sur les relations futures d l'Allemagne et du Royaume-Uni dan des termes que nous croyons intéressan de reproduire : " Les problèmes de l'Occident, écri , M. Umfried, me paraissent plus clair a que ceux de l'Orient. J'ai l'impressioi i que les lignes directrices des relation futures entre l'Allemagne et l'Angle [ terre ressortent d'ores et déjà pou l'homme politique clairvoyant. Un dis L cours que M. Dernburg a fait en Amé L rique au mois d'avril est significatif à ce l égard. Sa thèse était à peu près celfe-ci que l'Allemagne n'aspire pas à faire d> conquêtes mais qu'elle désirerait—ei - compensation pour la restitution éven tuelle de la Belgique conquis a.— rece voir satisfaction pour certaines. de se revendications générales et obtenir tou particulièrement la " liberté des mers ' et la " porte ouverte dans les colonies.' La liberté des mers, c'est-à-dire l'aban don du droit de capture, la liberté di pas -sage de Gibraltar et d'Aden et de concessions qui permettraient k l'Aile magne de construire des ports char bonniers qui serviraient au ravi tait taillement en charbon de ses navi res, Sir Edward Grey a déclaré au printemps de 1914, que le Gouverne ment britannique pourrait, en certaine t circonstances, abandonner le droit d; 1 'capture. Ayant reconnu, au cours d; 1 cette guerre, qu'aucun blocus ne peu . empêcher le peuple allemand de se nour i rir, il ne céderait rien d'important qu ne serait déjà devenu dénué de sens pa la force des choses. Quant à la porte ou verte dans les colonies, il s'agirait de: ■ tarifs protecteurs institués par le Cana ; da, l'Afrique du Sud' et l'Australie ei faveur de la Grande-Bretagne. La sta t tistique commerciale montre toutefoi ; que ces tarifs protecteurs n'ont pas ei i le résultat désiré et que l'exportation al i lemandc a continué à s'accroître. Oi ; peut espérer que l'Angleterre, qui avan ; la guerre était presque prête à conclur; 1 .a.-.n . où l. e une convention coloniale avec l'Ai s magne, convention qui aurait agrar t les possessions allemandes, sera pré s au moins à restituer à l'Allemagne s s anciennes colonies. L'Allemagne, de si 3 côté, abandonnerait toute aspiration s les colonies anglaises et libérerait s Belgique. Je crois que ceci germettr; e la conclusion d'une entente entre 1 A ; gleterre et l'Allemagne et avec celle-là solution du plus grand problème po t par la guerre. " Cette fois il ne s'agit p1. | d'occuper Calais ni de réclamer l'Egyp e et le Maroc. Le langage de M. Umfri e est f^Jus sage, plus modéré. Il désire po s tous les peuples la liberté de passai s dans les détroits—en admettant aus: r bien entendu, la réciproque du côté d e Allemands. Ainsi l'on assurerait s neutralisation des mers, détroits 1, canaux maritimes, r On souhaiterait en outre, l'établiss c ment de la liberté complète clans 1 r échanges internationaux. Cette solutii s est-elle impossible? Serait-elle nuisit n aux colonies anglaises au point de s faire repousser ou ne leur serait-elle pa 3 au contraire, avantageuse et pro(îtabli 1 La question est à examiner ; elle est i r téressante, non seulement pour les Ail . mands, mais pour tous les peuples, et 1 r tout cas elle se prête à une discussû ; approfondie. i Mais à côté de ce qui pourrait être a ; missible, M. Umfried réclame en out . le droit pour l'Allemagne de conseri - des ports devant servir au ravitailleme i-.VUÙ. e- en charbon de ses navires. Or pour lui di donner satisfaction de ce côté il faudrait te évidemment envisager et admettre la es limitation des armements maritimes, m Et, malheureusement, ce n'est pas le ur parti de J'amiral von Tirpitz qui conseilla tirait vqjj^itairement à voir fixer la limi-iit tation de la flotte allemande aux unités n- qui lui resteraient intactes après cette ■ci guerre. Cependant autoriser le ravitaille-sé ment des forces navales de l'Allemagne sans les limiter, ce serait évidém-us ment renforcer la puissance allemande te sur nier. L'une des propositions doit ïd donc entraîner l'autre. Il faut d'ail-ur leurs espérer que la limitation générale je des dépenses de guerre sur terre et sur si, mer sera une des conséquences cle la es guerre, et l'une des premières clauses la du traité de paix. et Quant à la restitution " au moins " des colonies allemandes par l'Angleterre e- nous doutons fort qu'elle puisse se réa- es liser selon les vues de M. Umfried. Il y m a certainement tel territoire perdu que :1e l'Allemagne ne récupérera plus. Mais la la question des colonies est complexe, leur s, surface est grande et leur étendue peut î? fournir un champ d'action à tous les n- peuples : sur ce point important le futur e- congrès de la paix aura aussi à délibeter :n et à prendre les décisions les plus pro- >n près à écarter dans l'avenir les rivalités et les compétitions dangereuses, d- Enfin, quant à la libération de la Bel- re gique, nous avons confiance, l'Allemagne er volens, nolens, elle se fera, nt A. DE LAVAUX. LETTRE DE RUSSIE. t ~ "Banca rossa—banca rotta."—La Croix-Rouge russe.—On A In A ncnmi appwi a 1 cl jwuij e {De notre correspondant.) f En Autriche. Dans le dernier convoi des prisonnier: s civils internés en Autriche, qui est âr ■1 rivé ces jours-ci à .Moscou, se trouvai e un professeur de l'Université de Moscou _ qui a communiqué des renseignement. . très intéressants sur la situation actuelli -, de l'Autriche. L'animosité entre les élé L. ments allemands et slaves a atteint de: proportions considérables. En Bohêmi ; et en Moravie, les soldats allemands e t hongrois fusillent ou pendent les pay sans soupçonnés seulement de senti ments russophiles. A Prague même on si t gène un peu plus, mais les 'tribunal» clistribuent avec une libéralités extraor . dinaire des 10, 15 et 20 ans cle trayau? forcés. L'argent manque en Autriche ,x mais moins que les vivres ; il y a d( quoi acheter mais il n'y a rien à acheter et les soldats, au lieu de farine ou d( pain, reçoivent "14 hellers par jour, c< qui ne fait pas du tout leur affaire. Le 1 situation présente, en Autriche, est 1 ; . conséquence directe de la politique pan s germaniste, qui domine ici, et grâce e t laquelle l'Allemagne a raflé chez son al liée tout le coton, la laine, le caoutchouc t et surtout le blé. Le même pangerma 3 nisme a inspiré aux Autrichiens une poli--, tique économique qui équivaut au sui , cide et dont l'objectif est de ruiner le: . Tchèques au profit des Allemand: et des Magyars. Ainsi pour le; . réquisitions du blé et du betai . les prix étaient fixés de façon à paye: t le moins cher possible en Bohême, tandis qu'en Hongrie les prix étaient de ' 40 pour cent supérieurs. Les fourniture: ! elles-mêmes n'ont été confiées qu'au* . Allemands et' aux Magyars. Ce mono . pôle a ruiné les provinces mises < , l'index, mais ruine en même temps l( t gouvernement. Par l'interdiction de h ' fabrication du malt on a tué complète ' ment toute la production de la bière pai . laquelle se nourrissait toute la Bohême, t La célèbre ville de Pilsen, qui payait au-5 tant d'impôts que toute la province d« . Salzbourg, est complètement ruinée . La Bohême s'est vengée de l'attitud: . prise envers elle en négligeant de sou . scrire aux emprunts autrichiens, et tandis que les provinces allemandes les plu; - pauvres apportent leurs couronnes pai s centaines de mille, une des plus riche; ■ circonscriptions tchèques n'a souscrit i l'emprunt de guerre que 9,000 cou- t ronnes et encore cette somme était-elle - arrachée de force à une commune juive i qui, se trouvant prise entre deux feux r s'est dit : " Pour ne pas fâcher le gou- - vernement, souscrivons, mais pour ne ; pas fâcher la société, souscrivons peu.' - Avec les fonctionnaires on a eu re-1 cours aussi aux grands moyens : Cha- - cun d'eux a été obligé de souscrire poui s une somme égale à ses appointement; 1 d'une année. De même les fournisseur; - de l'armée ont. du abandonner 70 p.c 1 de leurs bénéfices à la souscription de l l'emprunt. Enfin, on a confisqué toute : une série de capitaux spéciaux qui se tu JOVi x J 1-TJ.VK-vuw. trouvaient dans différentes banques. Les billets de banque ont inondé le. pays à tel point que le bruit court que i imprimerie d'Etat ne suffisant pas â les tirer, 011 s'était adressé à des imprimeries privées. Dans le peuple la ' méfiance qu'inspirent ces billets se ' transforme en panique ; les paysans vendent couramment un billet de 100 courronnes pour 50 couronnes ' en argent. Quand parurent les nou-t veaux billets, à fond rouge, 011 fit courir un joli mot, dit par le slaviste Massarik : " Qu'est-ce que „ c'est que ce billet rouge? Le billet de banque rouge autrichien—Le billet de banque roule autrichien." En italien : " Banca-rossa, banca-rotta." La Croix-Rouge russe. * : Ces jours derniers s'est tenue à Pé-trograd l'assemblée générale du Con-' seil de la Croix-Rouge russe. Des chif-: fres montreront plus éloquemme-nt que ^ toutes paroles l'activité prodigieuse et i- la bienfaisance de cette institution. La Croix-Rouge russe compte actuel-i ilement 1,500 médecins, 8,268 sœurs de ■ charité, 200 infirmières, 750 étudiants, et plus de 15,000ambulanciers. Enoutre la Croix-Rouge a envoyé dans différentes ambulances et hôpitaux militaires 6,069 sœurs de charité. La Croix-Rouge russe dispose de 6,970 chevaux et 370 automobiles. Elle a, sur les différents fronts, 71 hôpitaux, 65 ambulances de première ligne, et 55 ambulances mobiles, en tout 44,440 lits. Da-ns les hôpitaux de convalescents la Croix-Rouge a encore 61,247 lits, et, en plus, 9 trains sanitaires. Jusqu'au '15 juillet, vieux style, la . Croix-Rouge russe a réuni 48,275,437 i roubles. Ses dépenses, depuis le com- ■ 'mencement de la guerre jusqu'à cette t date, se sont élevées à 47,934,942 rou-. -blés. Ces chiffres grandioses montrent avec quel élan toute la société russe travaille . pour l'armée. Les sœurs de charité qu'elle a données se montrent d'un dé-\ ouement auquel le président de la Douma, M. Rodzvanko, qui assistait k 1 assemblé générale de la Croix-Rouge, s est plu £i rendre un juste hommage. '' La sœur de charité, a-t-il dit, fut toujours pour les Russes l'incarnation du véritable amour du prochain, celle qui l se dévoue jusqu'au martyre pour sou-. lager la souffrance d'autrui. Dans la . présente guerre, la sœur de charité . russe s'est surpassée. Les paroles ne peuvent exprimer les sentiments d'affec-tion, d admiration, de reconnaissance , qu'elles inspirent à .tous ceux qui ont eu 1 l'occasion de voir à Poœvrenos sœurs de charité et de profiter de leurs soins. Du reste, tous les membres de la Croix-Rouge qui accomplissent leur tâche sous le tonnerre des obus et le sifflement des balles méritent notre admiration et notre reconnaissance." Les femmes médecins. Le représentant du gouvernement, M. Krivenko, ajouta aux paroles du prési-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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