L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1g0ht2h302/
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ANGLETERRE: ONE PENNY, CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, MARDI, 17 NOVEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. LES SOLDATS BELGES BLESSES. Les personnes qui désirent avoir des nouvelles des soldats belges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre sont priées de s'adresser au "Wounded Allies Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar Square, Londres, où tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tous renseignements relatifs aux soldats belges blessés, ce qui permettra au bureau d'information installé au Grand Hôtel, de donner des renseignements exacts. "L'Indépendance Belge" et le " Morning Post " publient journellement des listes de soldats blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre. Le comité accepte également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. L'HOSPITALITE ANGLAISE ET SES LIMITES. Il est des choses que les Belges doivent se dire entre eux avant que les Anglais n'y songent — ou ne songent à le leur faire savoir. Je voudrais mettre au point leurs obligations et les nôtres au sujet de la grande hospitalité offerte à nos réfugiés. Xe pas tenir compte des services immenses rendus par la Belgique à ses Alliés serait méconnaître la vérité. Unanimement on se plaît à le proclamer ici. Si pendant dix-huit jours la Belgique n'avait pas héroïquement arrêté l'invasion, la France était perdue. Sa mobilisation inachevée, l'armée française aurait été détruite' avant même de s'être Tormée, les secours anglais ne seraient pas arrivés en temps, la France était ' çcrasée, vaincue, sans presque avoir combattu. Le coup aurait été presque aussi grand pour l'Angleterre. Elle aurait couru tous les dangers d'une entreprise sur ses côtes. Aussi les devoirs des Alliés vis-à-vis de la nation belge sont-ils illimités. Ils reposent sur l'admiration, sur la reconnaissance—et aussi sur l'obligation contractée lors de la création de notre indépendance, de garantir et d'assurer notre neutralité. Sans doute des raisons stratégiques— > la rapidité de l'attaque allemande — des raisons politiques aussi ont rendu difficile le concours des puissances garantes, impuissantes à nous éviter les horreurs de 1 invasion, mais notre indépendance et notre liberté seront reconquises par les efforts communs de nos Alliés et de nos troupes. Ceux qui étaient en Angleterre au commencement de la guerre témoignent que le fond même de la nation a ete entraîné dans un magnifique élan par la volonté exclusive, loyale, chevaleresque de défendre la Belgique et de tenir vis-a-vis d'elle les engagements que l'Allemagne violait et méprisait. C'est plus tard seulement que la nation entière a Xu comme ses dirigeants, que la lutte : avec l'Allemagne avait aussi pour prin-i ripal enjeu l'existence même de l'empire britannique. Les obligations de la nation anglaise vis-à-vis de la nation belge s'étendent à tousceux de nos compatriotes qui sont les f ,[ctimes directes des Allemands, impuissantes a se sufïir à elles-mêmes, les bles-ses> les paysans chassés de leurs habitations brûlées. Pourquoi importe-t-il de rappeler ces °Migations morales de l'Angleterre? j ( c n'est pas pour encourager nos ami? ?ng:lais à nous venir en aide. L'élan de ous> ' hospitalité gracieuse, familiale, dénuée, est au-dessus de tout éloge : elle ^' touchante et réconfortante. Dans l'es-Prit> dans les actes de chacun se mani-'ste !a conscience des obligations que .(s Alliés ont vis-à-vis de la Belgique, et ,l volonté de les remplir déjà par des '"'aatives privées vis-à-vis des réfugiés belges. S '' j insiste sur les obligations morales (( ' Angleterre, c'est pour dire à la plu-Pai des Belges qu'ils peuvent accepter C( tte hospitalité sans manquer aux règles r <? 'a plus sévère délicatesse ou de la plus ""ouche susceptibilité. C'est surtout P°ur donner plus de force à ce qui va Suivre. " y a deux sortes de réfugiés, ceux arnenés car l'inévitable nécessité et oui ne peuvent qu'attendre, incapables de rendre aucun service à leur patrie. Mais il en a d'autres encore. Il y a 5 les jeunes gens qui ont fui la Belgique ; pour ne pas être enrôlés dans l'armée . allemande, pour ne pas être envoyés se j battre contre nos Alliés à la frontière ' russe, ou même dans leur propre pays. _ Il y a les hommes faits qui n'ont voulu ni être utilisés à établir des retranche-5 ments et des fortifications, ni à faire 3 des charrois ou des transports pour l'ar-. mée allemande, ni à lui donner le con-, cours industriel de nos usines ou de nos charbonnages. Quel est le devoir de chacun ? t Les ouvriers, les employés civils, les (. médecins, les brancardiers feront leur , devoir patriotique moins brillant peut-. être, mais aussi si indispensable en se . mettant"à la disposition de l'armée. 5 Pour les hommes en état physique de servir nous ne connaissons qu'uneexcuse pour ne pas le faire : des enfants à nourrir.Pour les hommes mariés comme pour les célibataires le devoir immédiat, personnel est de marcher. Qu'ils se souviennent de Saverne. Nos soldats ont besoin de repos et d'appui après trois mois de combats sans trêve ni merci ; qui ne serait fier d'aller prendre rang à côté d'eux et de les soulager dans leur labeur héroïque et surhumain. Le concours des autres Belges peut leur être apporté soit au front à la ligne de combat, soit à l'arrière des troupes pour les services de ravitaillement, d'organisation et de réparation. Les employés, les ouvriers, les médecins, les brancardiers rendront service à leur pays d'une façon plus modeste peut-être, mais aussi utile que les soldats.Le devoir de tous les réfugiés valides, surtout des célibataires ou des hommes mariés sans enfants, est de s'enrôler. Celui du gouvernement belge, après le rappel qu'il a déjà adressé est de les y contraindre. Celui du gouvernement anglais sera d'aider le gouvernement belge et de refuser l'hospitalité sur territoire britannique à ceux qui seraient en retard de s'enrôler volontairement. N. A. LENOIL. NOTES DU JOUR. Bordeaux, 11 novembre 1914. On s'ennuie ferme à Bordeaux, c'est une affaire entendue ; aussi certains ministres, qui sont encore jeunes, essaient de se distraire. Ont-ils tort? Ont-ils raison? Nous nous garderions bien de décider, car la censure prétend que c'est affaiblir l'autorité morale du gouvernement de souligner que certains des plus haut placés n'aiment pas dîner dans la solitude. Au surplus cela n'a qu'un intérêt bien relatif, et nous serons toujours à temps de rédiger les notes pittoresques que nous prenons au jour le jour sur des calepins qui seront une réserve précieuse pour les chroniques de demain. D'ailleurs qu'est-il besoin de longues chroniques pour savoir que M. Malvy n'a pas fait vœu de végétarisme et que le jeune ministre préfère dîner en compagnie. Quelques-uns lui en ont fait d'amers reproches. Pourquoi? Il faut bien que jeunesse se passe. L'autre jour M. G. Clemenceau, toujours en verve, a fait un très brillant article intitulé "Célimène," dans lequel il racontait qu'il avait rencontré Mlle Cécile Sorel, de la Comédie-Française, dans une superbe automobile réquisitionnée,ayant un superbe artilleur au volant. On m'a raconté que lorsque cet article parvint à la censure, ce fut une véritable consternation. Ces messieurs se réunirent, et chacun se montra perplexe—s'il s'était agi d'un article du premier venu, on l'aurait tout simplement supprimé. Mais on craint M. Clemenceau dont on a déjà suspendu " l'Homme Libre," qui est devenu "l'Homme Enchaîné," et les censeurs, parmi lesquels figure le jeune fils de M. Fallières, résolurent de soumettre la prose de AL Clemenceau au ministre lui-même, qui parut très surpris qu'on eût éprouvé le moindre émoi pour un article de journal qui ne révélait aucun secret de la défense nationale. " Quand bien même, dit M. Millerand, les Allemands apprendraient que Mlle Sorel a, au. mépris de mes circulaires, utilisé une automobile pour une promenade, ce n'est pas cela qui leur donnera une indication utile sur la marche de nos armées. Et il téléphona pour que l'article fût rendu sans corrections, ni ratures. Seulement, voilà, on ne peut pas toujours déranger le ministre chaque fois qu'une difficulté de cette nature se présente et des malentendus se produisent. Dans un article publié par le " Temps " il y a quelques jours se trouvait cette phrase qui n'est pas bien méchante : 41 Bordeaux est une ville animée, certes, mais dans cette animation, nulle trace de gaieté. La population to.ut entière ne s'intéresse qu'aux hostilités en cours, et là, comme ailleurs, des femmes et des enfants pleurent les chers disparus. Sans doute les restaurants y sont garnis de clients et on y rencontre même des membres du gouvernement. Mais la simplicité démocratique qui porte les ministres à vivre ouvertement de la vie de tout le monde, sous le regard de tous, n'a-t-elle pas sa dignité? " Ce n'est pas tout à fait la physionomie exacte de Bordeaux qui tout en observant une attitude digne se laisse parfois distraire par ailleurs, mais enfin telle qu'elle est la ■phrase n'a rien de bien subversif. I-a censure l'avait coupée purement et simplement et il ne fallut rien moins que la présence à Paris d'un ministre influent pour qu'on permît au " Temps " de ne rien supprimer. La censure rentre p; u à peu dans son rôle. Souvenez-vous qu'il y a deux mois à peine, " L'Indépendant des Pyrénées Orientales " fut suspendu parce que dans un article, de forme un peu véhémente il est vrai, M. Emmanuel Brousso, député, avait protesté contre les manières dont quelques jeunes ministres prenaient leur nourriture dans des restaurants réputés en compagnie d'actrices de passage. Aujourd'hui on ne va plus jusque là ; d'ailleurs les journaux y mettent des formes et tout le monde sait bien au demeurant que les hommes sur qui repose véritablement le poids de. la déf—-e nationale n'ont pas l'habitude de s'oublier en joyeuse compagnie. On n'a jamais dit que MM. Ribot, Millerand, ou Delcassé avaient été vus rentrant à patron-minette. Eh bien, alors? C'est le principal. Laissons chacun vivre à sa guise et ne faisons pas une affaire d'état parce que Célimène s'ennuyant peut-être ce jour-là, a emprunté une automobile militaire pour faire un petit tour de promenade. La nervosité est permise durant ces jours enfiévrés, cependant il ne faudrait pas abuser. JEAN BERNARD. LETTRE D'ITALIE. Venise, novembre. Venise est triste et douloureuse dans ce temps gris d'automne parmi les soucis de la guerre. De l'hôtel où je suis descendu, c'est à peine si je vois dans le brouillard, de l'autre côté liu Canal Grande, la noble silhouette de la Salute, et, de temps en temps, une sirène mugit lugubrement sur l'eau clapotante. L'hôtel est désert : la guerre. Les magasins, en ville, annoncent des liquidations : la guerre. Des passants achètent fiévreusement les journaux que hurlent les camelots : la guerre. Je me réfugie à San Marc, et j'essaye d'admirer les marbres splendides et chatoyants comme des étoffes précieuses, les mosaïques byzantines raides sur l'or fané des coupoles. Mon voisin m'informe qu'un général autrichien a annoncé qu'en cas de conflit il n'hésiterait pas à bombarder Venise! La guerre toujours; c'est une obsession à laquelle il ne faut plus chercher à échapper. Soit. Cherchons à nous rendre compte de l'opinion italienne à ce sujet. Ce n'est pas aisé à débrouiller. Un premier point est certain toutefois : l'Italie s'est dégagée de la Triplice et n'y rentrera point. L'unanimité est complète à cet égard, et personne ne pense à la possibilité d'une intervention en faveur de l'Autriche contre la France. Actuellement l'attitude officielle est la neutralité. Que cette neutralité soit sympathique à la cause des Alliés, cela n'est point non plus douteux. Le ton des conversations et des journaux ne peut laisser aucune incertitude à cet égard. On n'aime pas l'Allemagne; on déteste l'Autriche; on ne parle de la France qu'avec ferveur et respect. Mais ce sentiment, ira-t-il quelque jour jusqu'à l'action? Ici, les avis sont très réservés, avec une prudence et un souci des intérêts nationaux, louables certes, mais manquant un peu de noblesse, on semble y attendre dans l'incertitude les solutions les clus avantageuses. Tandis que dans la population les élans latins d'un idéalisme généreux manifestent chaque jour un désir de plus en plus marqué d'une intervention effective. Vis-à-vis de cette poussée populaire, les partis politiques réagissent de façon diverse : les gouvernementaux observent la réserve et la prudence du monde officiel, les radicaux se prononcent en général pour l'action ; les catholiques pour la neutralité afin de ne pas froisser l'Autriche, les socialistes pour la neutralité par opposition théorique à toute guerre. Mais ce sont là des vues d'ensemble un peu sommaires, il faudrait les nuancer beaucoup pour donner une impression exacte. L'Italie n'est point encore arrivée à cette période d'union nationale qui fait disparaître les distinctions politiques, de telle sorte qu'il y a encore çà et là des soucis électoraux. D'autre part, à l'intérieur des partis, l'accord est loin d'être fait. Le directeur du journal socialiste " l'Avanti," Mussotini, a quitté la rédaction dans des conditions qui ont fait quelque bruit, pour avoir passé assez rapidement de la thèse neutraliste à la thèse de l'intervention. Il a été remplacé par un comité qui a signé un manifeste où l'on retrouve les théories usuelles contre la guerre, pérem'ptoires en temps normal mais qui paraissent un peu creuses confrontées avec les circonstances présentes.Parmi ces diverses conceptions de la neutralité qui vont par degrés depuis l'indifférence égoïste jusqu'à la volonté de se joindre aux Alliés, il est évidemment impossible de prédire laquelle l'emportera à l'heure où j'écris, l'Italie ne le sait pas elle-même. Elle attend. Et les circonstances décideront. C'est peut-être là le danger et la faiblesse de cette politique : subir les événements au lieu de ler> déterminer. Quoiqu'il en soit des impressions que j'indique ici, sous réserve de vérification ultérieure, la sympathie pro-belge est indéniable et réconfortante au plus haut point. La façon dont notre neutralité a été violée, la façon dont la guerre nous a été faite, a indigné tous les cœurs. Le martyre de la petite Belgique n'a, en Italie, que des admirateurs. En vain, l'Allemagne a essayé de réagir contre le blâme universel. Elle a mené ici sa campagne habituelle de calomnies et d'audacieuses contre vérités, organisée comme son entreprise de réclame commerciale, ou de bluff électoral. Tous les députés, par exemple, ont reçu, traduite en italien, l'extraordinaire déclaration des intellectuels allemands où il est affirmé solennellement que notre neutralité n'a pas été violée? et que nous seuls avons commis des atrocités ! A pareille campagne il fallait une réponse. Un député belge, Georges Lo-rand, s'en est chargé, et l'a fait avec un maëstria et une fougue infatigables qui sont dignes d'admiration. Ayant fait ses études à l'université de Boulogne, il parle italien avec autant de facilité que le français. Il est venu faire quelques conférences sur la Belgique et le droit des gens qui ont eu immédiatement un succès considérable. Partout, des foules énormes ont acclamé la Belgique et fait des vœux pour son triomphe final. Qu'il me suffise de noter la liste des villes qui ont entendu successivement Georges Lo-rand : Milan, Gênes, Florence, Bologne, Brescia, Ancône, Crémone, Torli, Ra-venne, Pesaro, Parme, Ascoli, Piceno, Orvieto, Aquita, Carrara, Rieti, Rome, Terni, Spoleti, Assise, Vérone, Venise, Foligno, Bassano, Vicenza, Chioggia, Padoue et Pérouse. L'énumération de suite indique l'importance du labeur accompli et témoigne de l'extrême intérêt avec lequel le public italien suit les affaires de Belgique. Il paraît que cette série de meetings, dont certains ont pris les allures épiques de manifestations, n'ont point été sans mécontenter profondément l'Autriche, qui aurait fait entendre d'amères récriminations au gouvernement italien. Celui-ci a poliment répondu que ces conférences n'étant pas publiques, (elles se font en effet toujours par invitation), il regrettait de ne pas pouvoir s'en occuper. Et Lorand continuera... Son exemple montre le bien que peut faire à la cause belge son patriotisme agissant, ayant la compréhension claire de la nécessité impérieuse qu'il y a pour notre pays à être constamment défendu devant l'opinion internationale. JULES DESTREE., i NOUVELLES DE HOLLANDE. A Turnhout, et dans la Campine^* La navigation sur l'Escaut — Les trains pour Anvers. {Correspondance particulière.) Eindhoven, le 11 novembre. A Turnhout, où siège le commandanï allemand des troupes de la frontière, il y eut dimanche une grande consterna-' tion. Un grand nombre d'hommes avaient profité de la nuit pour gagner la Hollande par des sentiers de traverse. Par ce fait, le nombre des réfugiés de Barrlé-Nassau avait considérablement augmenté, tandis qu'à Turnhout laj plus grande inquiétude régnait. Même des Hollandais résidant à Turnn hout n'avaient pu retourner en Hollande, malgré qu'ils fussent munis de passe-# port, par la Bruyère Baarlé-Nassâu. Dimanche après-midi, vers 2 heures^ l'interdiction de se rendre en Hollande a été brusquement levée. Beaucoup d'il a-« bitants en profitèrent pour se sauver. Les soldats allemands sont logés che^ l'habitant. Pour les frais ils remettent un bon payable naturellement après la( guerre. Il y a un grand mouvement da troupes à Turnhout. Elles viennent pout la plupart de Hasselt et de Herenthals, et après avoir séjourné deux jours a Turnhout, partent pour Anvers. A l'hôtel de ville sur lequel flotte l'an gle impériale, siègent des soldats allei mands qui visent les passeports. Partout l'on fait des perquisition^ pour trouver des a'rmes, mais on n'en a plus découvert. Les journaux de la Campine ont obtenu l'autorisation de continuer à paraître, mais sous le corw trôle allemand. Diverses écoles se sont réouvertes SBèmttnatc. 309.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Londres du 1914 au 1918.

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