L'indépendance belge

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s.n. 1916, 02 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx93777421/
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rnrtnim No, 28 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: f5 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: TFDOR HOTJSE. TUDOR ST., LONDON, E TELEPHONE: CITY 33KO. BUREAU A PARIS : XI, PLACii DE LA BOURSE. TELEPH.: {iU:!!.6 LONDRES, MERCREDI 2 FEVRIER 1916 , 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: J 6 MOIS, 17 SHILLINGS, j CONSERVATION PAR LE PROGRES. ( l AN, 32 SHILLINGS. SOMMAIRE. LÀ SITUATION': Raid fantastique d'un croiseur allemand. — L'"Appam" à Norfolk. — Les Zeppelins et leurs victimes.—Progrès des Alliés en Afrique. Les impressions que je rapporte de Suisse?—Eroi'e Vandervelde. Lettre de Hollande. — Dr Terwagne. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Mentalité Prussienne. — Camille Roussel. En Beléiauc. Etc. LA SITUTATION. Mercredi, midi Une nouvelle qui a provoque la p vive sensation d'ans les milieux mi times est parvenue hier des Etats-Ut Le transatlantique anglais "Appan parti <d'e Dakar îe 11 janvier et que 1 tonsidérak comme perdu corps et bi< ou coulé par un sbus-marki aMemai I est arrive à Norfolk, en Virginie, ay; [ à bord un équipage allemand qui, cours de route, avait transformé le ' peur en croiseur auxiliaire battant pa' Ion allemand ! L' "Appam" fut capturé à haut< «les Iles Canaries par un navire de gu re allemand, qu'on di-t être Je ""Moev< croiseur déguisé qui, battant pavil i britannique, accosta il-' "Appam," < couvrit deux canons de dix pouces et comprendre au capitaine que toute réï [ tance était inutile. Le "Moeve," qui n'en était pas à première victime, plaça à bord 1' "Appam" un équipage allemand de hommes, ainsi que 133 hommes d'éq page et passagers provenant de sept < très vapeurs britanniques coulés pré j demment, après quoi il reprit une cr sière qui est appelée à nous inéserver < core d'autres surprises. Quant ai' "Appam," il fut condui travers l'Atlantique jusqu'au Cap V ginia, où il prit à bord un pilote a-mé caio qui l'amena à Norfoîk, où son : rivée, signalée comme étant celle - croiseur auxiliaire aEemarod "Buffale provoqua, une véritable stupéfaction. Le capitaine Berg, qui avait pris commandement de 1'"Appam" a> mission de l'amener comme prise ' guerre dans un port neutre, a décl: cju en cours de rouie il a coulé un • j peur venant d'Australie avec une c | gaison de viande congelée à destinât de l'Angleterre. La question qui se pose est de sav quelle sera l'attitude des Etats-Uni: .''égard du vapeur capturé. Celui-ci d< il être considéré comme une prise guerre pure et simple, conformémen l'opinion exprirfiée ce matin par presse britannique, • ou constituent comme voudraient le faire admettre Allemands, un navire de g'uerrc au liaire? Dans le premier cas, 1' "Appam-B j falo," conformément aux stipulations 1 article 21 de la Convention Interi lionale de La Haye sur les droits devoirs des neutres en cas de guer doit, à moins qu'il soit en détresse oi ! court de charbon, quitter le port imn diatement, à défaut de auoi la puissar ' neutre intéressée est contrainte de ! mettre en liberté les officiers et l'éq page du vapeur capturé et d'interv jusqu'à la fin de la guerre l'équipage | les officiers qui capturèrent le dit vapei En ce cas le vapeur revient automatiqi ment à son propriétaire. Nous ne tarderons pas à être fis sur le point de vue adopté par le gc lernenient de Washington qui, i! cc vient de 1e rappeler, a donné en 19C ■^un adhésion à la Convention de Haye à laquelle nous venons de fa; allusion. Mais quelle eue soit la solution q recevra cette question le raid "Moeve" constitue un exploit dont marine allemande a le droit d'être fit et qui fait heureusement contraste av les innombrables crimes commis par i } sous-marins teutons qui ont à jam; | déshonoré le pavillon allemand. Les i eidents du "Moeve" et de l'"Emder lus montrent qu'il y a moyen de faire tri- guerre loyalement et qu'il y a plus < lis. lauriers à cueillir en la faisant air i," qu'en perpétrant des crimes dont on lâcheté doit révolter toutes les con :ns ciences droites. îd, Ces réflexions s'appliquent égaleme int à la guerre aérienne à laquelle les Ail en mands semblent, de plus en plus, d /a- cidés à avoir recours à l'avenir. To •il- le monde admirerait la hardiesse d conceptions allemandes si elles pou ^ur suivaient uniquement un but militaire er- non pas ce terrorisme qui occupe u: place si prépondérante dans "l'art al! on mand de faire la guerre." A qu iè- riment ces bombes lancées de 3,000 m fit très de hauteur sur des buts invisibl is- où elles ne font, d'ordinaire, que d'inn centes victimes? Si elles sèment sa ruine et la désolation dans leur sangla de sillon, elles sèment aussi la haine da 22 des milliers de cœurs et, par cela mêm ui- font rétrograder l'humanité. iu- Comment les Allemands ne se render ce- ils pas compte de la parfaite inutili oi- de ces raids ' aériens au point de vi :n- militaire et de la fâcheuse répercussk qu'ils sont appelés à exercer sur les f t à turs rapports entre les nations? Que i iir- se servent-ils de leurs croiseurs aérie: ri- contre des ouvrages militaires, au li: ir- d'aller, comme ils se vantent de l'ave du fait lors du dernier -raid sur les Iles Bi i," tanniques, bombarder le port, les doc! et les usines de Liverpool {?), Birke le head, Manchester, Nottingham, She •ec field, etc. Au cours de ce raid, favori de par les conditions atmosphériques, "I îré aviateurs allemands ont lancé un tôt .•a- de 220 bombes, tuant 54 personnes et < ar- blessant 67, soit un nombre sensibleme ion égal à celui des victimes du dernier ra sur Londres en octobre 1915. oir Paris également a failli recevoir ui ; à troisième visite des' Zeppelins. Un di; >it- geable fut, en effet, signalé lundi se de entre Soissons et Compiègne, en rou . à pour Paris, mais, découvert par les pr la jecteurs et attaqué par les aéroplanes, -il, rebroussa chemin et repassa les lign< les allemandes. x;- Enfin, à Salonique, un dirigeable e: nemft a fait hier son apparition, lançai uf- seize bombes sur la ville et 3e port, tuai de six soldats, dont trois grecs, quat la- civils, et blessant vingt civils ! et On voit par là que nos ennemis oi re, unis à profit • l'hiver pour reconstitu< i à leur flotte aérienne, qui avait tant sou >é- fert pendant la campagne de 1915. ice Les communiqués officiels ne rnentioi re- ne.nt aucun fait de guerre sensationn ui- sur les différents fronts. Le War Offi< ter pufo'îie des détails sur la' poursuite di et Allemands dans le Cameroun, dont tou Ir. 'la côte est désor.maiis purgée d'ennemi ie- Le mouvement convergent des colo: hes franco-britanniques donne d'exee és îents résultats et on signale que 700 À >u- îemands se sont réfugiés sur ter ri ton >n- 'espagnol. >9, De .même dans l'Est Africain Ail La 'mand, les troupes du général Smitl Ire Dorrien progressent favorablement et jour m'est pas éloigné ou la dernière c< Lie lonie allemande sera entre les mains di du 'Alliés. la Une dépêche de Pétrograd annonce ! :re retraite de M. Goremykân, qui, po<i ec 'ra-isons de santé, s'est démis de se es fonctions de président du conseil. Se lis successeur serait M. Sturmer, membi n- du Conseil de l'Empire. ILES IMPRESSIONS QUE Jl RAPPORTE DE SUISSE? Des lettres qui nous sont venue. Suisse ont dit l'accueil fait éloquentes conférences de M. E', l'andervelde en Hel-Jétie. Mais il était fort intéressant, de t naître les impressions raportées d pays neutre par l'ênnncnt mini s ■\ous les lui avons demandées en sis tant, et avec sa courtoisie habiti ri a bien voulu nous les communiq "Je ne suis allé, a-t-il répondu à questions, que dans la Suisse Romar *>ù tout le monde eat du côté de 1' ? de tente. Mais on s'est accordé génér; aux lement à dire que même dans la Suiss mie allemande, il y a un sérieux reviremer en notre faveur. Au début, par affinité :o)l. de culture et insuffisance d'inform: 5 ce tions on y était presqu'unanimemer tre. germanophile. 11 n'en est plus tout à fa in. de même aujourd'hui, et l'on s'accorde ■elle dire que la propagande si discrète, : iiey. documentée, si intelligente de M. Wa> weiler, en faveur de "La Belgiqu nos neutre et. loyale" a été pour beaucou ide, dans ce résultat. Les premiers moment En d'effervescence passés, le1- Suisses s sont rendu compte que ce qui nous arrivé aurait pu tout aussi bien li arriver à eux ; il eût suffi pour cela c le flot des armées allemandes arrêté j le barrage des Vosges, se détoui vers le sud, au ilieu de se porter vers nord. Les Suisses, dans ce c auraient fait ce que nous avons fa — user du droit de légitime défense. Ils ~ comprennent et ils sympathisent ai nous. " — Où avez-vous pris la parole? "A Genève, Lausanne, La Chaux ,, Fonds, Bienne et Porrentruy, la devant résidence des évêques en B;1 qui, sous Napoléon, faisait partie de _• France. On peut lire énoore ces nr T à moitié effacés : Sous-préfecture, sur a façade de l'Hôtel de Ville. 3 Même à Bienne (Biel), où les tre ,it cinquièmes de la population parlent a! mand, accueil modérément cordial!, g. t A La Chaux-de-Fond's, la conférer t était organisée par le parti .socialiste avait lieu .a.u Temple. C'est une tra "r lion, d'ailleurs, dans le Jura benne ct que l'utilisation des églises, l'es jours < vrables, polir des conférences publiqu Auditoire en très grande majorité < • vrier, . avec des sympathies arden pour la France et la Belgique, m iun désir nom moins ardent de voir .a.i CS y • * ' 1 'Initennat.ionafle dans le sen» du netabl I sement immédiat de la paix. Dans < nt milieux, toute .propagande en faveur la poursuite de la guerre, dans Tinté même de la paix, d'une juste paix, ' heurte j'ncoîitestablemenit à des rés t tances et à des objections. t'T II est à noter d'ailleurs que ce dé de paix immédiate existe che.2 d'auti milieux encore que les partis d'extrên >n , 1 ' gauche. J'ai constaté en Suisse ce que je 1 mais déjà de constater en Hollande. Contrairement à l'opinion courante, '.u petits pays neutres souffrent beauco ,'.r de 5:a guerre. Certes, des partieuli( s'enrichissent, et même scanda!'." ® imént, pair des procédés plus ou moi ]y licites. Mais la vie a énormémt 7 renchéri,, les charges militaires et fin; ®e cières résultant de la mobilisation pès< lourd, le nombre des chômeurs'est c< sidérable, bref, les masses s'app: in vrissent. En Suisse, par exemple, il n'y a gui > que 5'ir.du strie horiogère qui fcravai 'normalement : on vend moins de me \e très de lluxe, mais beaucoup plus }' montres-bracelets pour les armées. I t! "contre, 3e bâtiment ne va plus, l'iindi te trie textile traverse, faute de matièi ^ premières, une crise très grave. Quan la principale industrie do la Suiv ?s il'indust rie des hôtels, qui occupe, à e seule, trois ou quatre cents mille p ^ sonnes, la situation est terrible. La p II part des hôtels sont presque vides, be£ coup d'hôteliers sont à deux doigts re la faillite. Ils adressent au gouvernent fédéral de pressants appels pour ou' leur vienne en aide. A ce point de vi ;r l'hospitalisation en Suisse des prise niers allemands et français, atteints tuberculose, aura pour effet, non pas leur procurer des bénéfices, mais qu que soulagement. e D'autre part, l'élévation des fre :s la pénurie en bateaux, les mesu! prises contre l'Allemagne ne laissent f s- de rendre le ravitaillement difficile. Où est le, déjeuner du matin de jad avec le café au "lait et les petits pai dorés, frottés de miel? U y a toujoi e du lait, mais si l'on n'en est pas cncc au pain K.K., on s'en rapproche. L petits croissants que l'on vous sert, c triste mine, et, pour 1e gros de la pof lation, la question du pain devient4 }~ jour en jour plus sérieuse. :s Aussi n'est-ce pas une fois, mais cc fois que je me suis entendu poser ce a question : Quand cette maudite gue: lr finira-l-elle ? 's Que répondre, sinon qu'elle finira qua n les victimes de l'agression germânicj e auront obtenu, par leur effort commi justice, réparation et garanties po ■ l'avenir. Je manquerais à un devoir de gnt 4 tude si je ne disais pas, pour finir, q ■é >nos réfugiés ont reçu en Suisse un s cueil vraiment fraternel. La charge îaissait pas d'être lourde. Elfe a t vaillamment et généreusement assure Ajoutons que rien n'a .plus fait po l- créer, même en Suisse Allemande, e sympathies franeo-belges, que 1e de? it lamentable des évacués de Belgique s des départements du Nord de la Franc i- A voir les victimes, ta colère a mon it contre les bourreaux, et quand, i! v !t quelques jours, a éclaté i'afiriire d à 'colonels — qui trahissait dans les haut opinions militaires un état d'esprit i > quiet an t — c'est dams la Suisse 5 n t s rieure, de Genève à Zur.itrh, que, cont p le militaiiisme à la prussienne, I '-opin ;< s s'est soulevée. e j EMILE VANDERVELDE î: LETTRE DE HOLLANDE. [lie — —"♦ » ——" ^ Les socialistes allemands ne veulent pas qu'on les excuse. le aS) Le socialiste suédois bien con: ;t; Branting a publié un livre sur "j le classe ouvrière et la situation mondial* ,ec II a essayé, dans de bonnes intentioi de trouver des excuses à la conduite d socialistes allemands, au sujet . de laquelle ceux qui ne sont pas fix cj_ maintenant ne le seront jama le. L'organe de la majorité "consciente ta des tozial-démocrates, 1'" Internations 3ts Korrespondenz," a cité le passage si Ia vant de l'écrit de Branting : L'histoire de l'attaque d'aviateurs sur jS is- renberg, lors de la déclaration de guerre, a jc un effet formidable, spécialement au sein la fraction eoc.-dém. du Eeichôtag. lorsqu'on sait comment il en va des circoi 'Ce tances de l'espèce, lorsque les esprits sont et ('moi, lorsque l'on entend raconter des cho: d,;. et se les représente avec une vivacité te ,js qu'il semblerait qu'on les a vues, on compre ' ' qu'il a pu se faire qu'un de nos compagnc du parti, un syndicaliste sérieux et considé :'s> métallurgiste, habitant Nurenberg, circul: >U- et provoquait l'impression qu'il avait vu ;es chose lui-même. On s'informait et il coni aj5 mait. 11 est évident qu'il l'avait appris d' y|r ami quelconque. Il y croyait aveuglément ? après coup, on continua à y croire. Ainsi, JS* réussit à provoquer une suggestion des nu ses et des décisions lourdes de conséquenc de qui ne peuvent plus être réparées, rêt Oui, ceci est un exemple de la fa?on dont sc devrait être compréhensif en regardant ce c. se passa en Allemagne et je crois que si 1' iS" veut être équitable et que si l'on veut se m tre à la place des compagnons allemands sir cet instant et se rendre compte de ce qu' ■es éprouvaient, le jugement sefa bien plus ind' !C_ gent. Ils no savaient rien des dernières n sures prises dans l'autre parti pour le ma: tien d© la paix,,il ne savaient rien eîe l'ofl v" de faire régler le conflit austro-serbe par tribunal d'à; bitrage de La Haye, ils igi les raient que, du côté français, on faisait te up jouis encore des efforts énergiques pour é ■rs *-er ' un l'autre petit épisode <iui rendri la ruptujp inévitable. Ils ignoraient que "France retira tout le long <io la frontière, ûs 10 kilomètres du front, ses troupes et q :nt cette mesure fut exécutée avec tant de rigue m- qu'on abandonna sur la crête des Vosges r :n* positions favorables et qu'on descendit da les vallées, malgré les protestations de l'éti major, qui tenait pour chose insensée le que l'on donnait ainsi à l'ennemi des po tions plus favorables que celles qu'il occup: -re précédemment — et malgré cela on pèrséve île dans l'exécution de la mesure parce qu' m- voulait, de ce côté, montrer que ia volonté çje paix était évidente et ne pouvait être mise •ar doute. Mais on ne savait rien de cela, ni-beaucoup d'autres choses en Allemagne 1S" l'opinion publique en général ne comprit p 'e1' combien sérieuses et loyales étaient les proj L à sitions faites, suffisamment eu temps, par ;e, ministre des affaires étrangères anglais, []e vue de réunir une conférence des quatre Pu sances qui auraient à régler le conflit eut l'Autriche et la Russie et que c'est en réal lu* la seule résistance de l'Allemagne, résistai] m- qui, en dépit de demandes instantes, ne f de pas suivie d'autres propositions, qui fi» q ■nt cet ultime espoir en la paix échoua... îu Et voici le commentaire cynique < .a 1' " Internationale Korrespondenz' : , » Il est à peine nécessaire de dire que 1 expc IS> do Branting est absolument faux. Le pubî es allemand était pour le moins aussi bien re ie seigné sur les événements que celui de li il és porte quel autre pays, la Suède y compr ;c Cela se démontre facilement H l'aide des joï " Baux de cette période. Pour ce qui eoncer: lo cours des négociations diplomatiques, . 'e Allemagne on tint en premier lieu les clic li- des fractions a,u Reiehstag au courant, eu • cond lieu la presse allemande fut informée •u façon singulièrement bonne par lo Bure, pÛ Wolff et, enfin, le 3 août, on remit au Iieicl (]0 tag un livre blanc provisoire qui contient u jjjj. série de documents arrêtés le 2 août a midi. ls_ Il esl dit. page 6: en Le 26 (juillet) sir Edward Grey proixaait ies soumettre le différend austrb-èerbc à une co ■ je férence des ambassadeurs d'Allemagne. luj France et d'Italie, présidée par lui. Nous i 1H pondions à cette proposition que nous ne po vions, tout en approuvant là tendant prendre part à une semblable conférence, v ja que nous ne pouvions citer l'Autriche dans si it._ différend avec la Serbie, devant un tribun ln européen. La France a adhéré à la propof ej tion de sir Edward Grey, mais celle-ci a fin □il lement échoué parce que l'Autriche, comi. ,s. c'était à prévoir, refusait de s'y prêter, ag Cinq jours auparavant , le Bureau Wolff av, répandu un rapport détaillé sur la séance on la Chambre des Communes, où Grey expliqi ui se^ propositions de médiation. Le " \ c on waerts" publia ce compte rendu, en gros c st. ractère, le 28 juillet. Il occupe presqu'u: à colonne entière de ce journal. ils Ainsi l'affirmation de Branting, selon _1 il- quelle nous n'avons rien su do la propositù lc- anglaise et avons commencé la politique du n- août aveuglément et poussés par notre ét re d'esprit, est démenti.. le :0- Donc, c'est bien entendu, les soci; n- listes de.Berlin se sont bien mis au se '"i- vice d^ leur Kaiser en pleine conscieni li,: de. leur action; Alors que signifient ci affirmations colportées par leurs e: Ug voyés en pays neutres et suivant le nr quelles ils auraient été laissés dans Fis es norance de ce cjui -se passait jusqu s '«>3 7 août? '!'t" .Duplicité,,et perfidie... il n'y a pas aj. sortir de là. lit Et ce sont ces gens-là à qui l'on devra ra ,se préparer à .serrer îa main en cam: :>" rades? Et ce sont ces gens-là qu'il fai 'll drait ménager sous prétexte que que ques-uns se sont prononcés contre l'ai et nexion de notre pays? Nous n'attendor as rien des Allemands et ne voulons rie '°- attendre d'eux. ^ Notre pays nous sera rendu, malgi jo. eux et la honte lui sera épargnée c re devoir quoi que ce soit à des Allemand: té fussent-ils sozial - démocrates à ' cc trente-sixième puissance. "e D. TERWAGNE, député socialiste belee. BILLET PARISIEN. - î LE RAÏD DU ZEPPELIN. Il y avait dix mois que les Zeppi cs n'étaient pas venus à Paris, et, a dire, nous ne le» attendions plus. 0 disait qu'il y a aux environs de la < taie des camps d'aviation où des ns taines d'aviateurs sont toujours pr< monter dans les airs pour cha les pirates de l'air. Puis à peuvent bien servir à l'ennemi 1 pronienadescriminelies con-ibtant à j" quelques passants inoffensifs, ,l' femmes et de pauvres enfants!-.. sont là jeux de bandits et crimes t tiles. Si c'estpour terroriser lapopula ''n c'est vraiment du temps perdu ; les r breux espions allernands qui sonten dans Paris devraient bien le faire sa a ces bandits. Ah '. on aurait pu : sauter une fabrique de muniti " ' endommager une de nos se ur ,. . detruire une caserne, nous comp ; drions cette lamentable manière faire la guerre. Mais s'en pre! à quelques pauvres masures, à L'~ hôtel meublé habite par des miséreu: une maison ouvrière, et mitrailler c vieillards qui dorment, des femmes L" moment où elles endorment leurs "'r fants avec les chansons lentes et ( ,e loiueuses des iieures lo'ntaines ot avait le cœur aux tendres affections '1 loyer, c'est vraiment misérable, en d e; des principes de Bernhardi et at: lc commentateurs de la cruauté d'Ot a Rhin. c"' Le hasard avait voulu que, céda: es l'aimable insistance de M. Funck-B tano. je sois allé présider le dîner d société artistique et littéraire, ' !L' T rai t-d' Union,' qui n'avait pas v< >n interrompre ses réunions, en dépit événements et en dépit de Ja gue C?s peintres, ces sculpteurs, ces arti îlins estiment que c'est encore une maniéi vrai de rendre hommage 'aux camarade n se qui sont dans les tranchées qv :api- de rappeler leur souvenir dans ce cen- dîners simples, oit les discours soi :ts a courts et où on marque la place de ceu sser que nous attendons avec impatieno quoi pour le mo/nent où ils reviendront, aprè ces la Victoire, sans même envisager con tuer bien de ces vaillants manqueront des l'appel. , Ce Suivant leur habitude, les membre inu- du "Trait-d'Union " s'étaient réuni :ion, au Café Voltaire, place de l'Odéoi om- Les dames étaient venues en co; cort tûmes simples, comme des voyageuse vosr qui ne sont pas sûres de trouve aire des vo:tures à la sortie, et ainsi exposée ons, à rentrer à pied ; mais elles en ont bie .rés,' vu d'autres depuis dix-huit mois d ren- guerre. Au café, on avait porté hâtiv« de ment quelques toasts, on avait admit îdre les beaux dessins de Pierre Chatilloi un le vaillant dessinateur suisse qui a stij i ! à rnatisé la férocité de Guillaume lï, dan des cette suite de cartes postales représer . au tant le Kaiser en boucher, ce qui vah en- au caricaturiste d'être condamné à 1 lou- prison par les tribunaux de Neuchât- on —vous devinez si nous lui avons fa du fête ! épit M. l'unck-Brentano nous avait i très quelques-unes des belles poésies Serbf itre- qu'il vient de traduire, et après que ques derniers propos d'art et.de Jittér, .it à ture, nous avions écourté la soirée pot ren- ne pas être obligés de rentrer trop tare une H allait être dix heures. La grand Le place de l'Odéon était plongée dans un >u!u obscurité complète; on n'apèreeva: des cju'line masse faisant tâche dans l'oir ire. bre, c'était it monument d'Emil stes Augi' r. Au fond, 1e théâtre laissa.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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