L'indépendance belge

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s.n. 1918, 29 Mars. L'indépendance belge. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6t0gt5gd56/
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89e année * Mo 76 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO i CONTINENT. , 15 CENTIMES , HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION TFDOr HOUSE, TUDOR ST., E.C. TELEPHONE: CITY 3930 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURÊ TÉL.: 311-57 et 23S-75 VENDREDI et SAMEDI 29 et 30 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. !e jeudi 23 mars MOIS 9 SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. Ainsi que nous le prévoyions hier, la situation générale s'est sensiblement améliorée en faveur des Alliés sur presque l'entièreté du front de 'bataille. Cela tient à divers facteurs. Le principal est dû au fait qui» l'ennemi, opérant à quelque dis-• tance de ses têtes de ligne, éprouve de réellls difficultés à faire avancer ses divisions de réserve à travers un champ de bataille surabondamment congestionné et labouré par les obus. Pour peu que le temps, qui favorise singulièrement l'adversaire en restant sec, se mette à la pluie, les obstacles à surmonter seraient encore plus considérables. D'autre part, nos alliés ont e'u le temps d'amener sur leurs nouvelles lignes de défense des quantités d'unités qui, renforcées d'heure en heure, leur ont permis de résister plus résolument, s'il est possible, aux avalanches teutonnes. Il semble bien qu'au nord de la Somme l'ennemi soit définitivement tenu en échec, mais de nouvelles attaques étaient menaçantes dans les environs d'Albert, qui se trouve aux mains des Allemands. A la suite des attaques ennemies de mardi après-midi et dans la soirée du même jour, les troupes britanniques combattant des deux côtés de la Somme ont été forcées de se replier sur une courte distance dans le voisinage de Bray. Une violente attaque livrée au début de la nuit contre la nouvelle ligne britannique au sud de la Somme, a été repoussée après une lutte sévère. A un point dans le voisinage immédiat du fleuve l'ennemi, qui s'était introduit dans les positions de«nos amis, en a été rejeté par une contre-attaque déoisive. D'autres entreprises locales oui été tentées par les Allemands au nord et au-uord-est d'Albert, mais sur. cette partie du front la situation resta inchangée.Plus au sud du fleuve, de nouvelles attaques étaient également attendues dans le voisinage de Roye et de Noyon. Toutefois, de ce côté, les réserves françaises fugmentent sans cesse et le bulletin de Paris de mercredi après-midi assurait que mardi soir et la nuit suivante l'ennemi avait été contenu partout, et qu'affaibli par l'abondance de ses pertes il avait été contraint de limiter ses efforts. Le? troupes françaises tenaient à oe moment la ligne de Lechelle à l'Oise (rive gauche), en passant par Saint-Aurin, BeauVraignes, le nord de Lassigny et les approches méridionales de Noyon. Mercredi matin, la bataille s'est renouvelée avec une grande violence au nord et au sud de la Somme, .et d'âpres combats ont eu lieu peitdant la journée, du sud de Rosières au nord d'Ablainze-ville, au nord-est de Bucquoy. Les tentatives infructueuses des hordes teutonnes pour chasser nos alliés britanniques de leur ligne au sud de la Soirai© ont été suivies, dans la matinée, d'uneisérie d'assauts furieux dans le voisinage de Rosières et au nord de cette localité. A Rosières, la ruée allemande s'est constamment brisée contre l'admirable défense des troupes de sir D. Haig, qui ont inflige des pertes énormes aux assaillants. Plus au nord, la ligne britannique a également été tenue intacte an début de la bataille, malgré la pvession fcrmidable de l'et'remi. Plus tard, de nouvelles attaque? livrées par des divisions fraîches ont forcé les Britons à reculer su: une courte distince vers l'ouest, mais une réaction ne tarda pas à être déclanchée et nos amis parvinrent à restaurer leur ligne. Cependant, dans l'après-midi, une nouvelle et puissante attaque permit à l'ennemi de prendre pied dans Ablainzeville. Les Allemands ont encore livré une série d'attaques déterminées contre les positions britanniques entre la Somme et !'Ancre, ainsi qu'au nord et au sud d'Albert et parvinrent à progresser le long de la vallée de l'Ancre, atteignant un point situé à 19 kilomètres d'Amiens. Ils gagnèrent de même une bonne partie de terrain dans la vallée de la Somme. Toutefois, nos amis lancèrent ici aussi plusieurs contre-attaques qui leur rendirent une partie du terrain perdu. Un saillant formé dans l'angle entre l'Ancre et la Somme fut réduit et les villages de Morlancourt et de Chipilly furent recapturés de vive force. Les Teutons 'furent également rejetés de Proyart, au sud de la Somme. Dans le secteur défendu par les troupes françaises, l'ennemi, lançant dans la bataille de puissantes troupes fraîches, a attaqué mercredi avec une violence redoublée à l'est de Montdidier. Nos alliés s>-« ont arrêté plusieurs fois, avec une admirable ténacité, les assauts de l'adversaire, qui ne parvint à faire des progrès que grâce à sa supériorité numérique marquée. Dans les régions de Lassigny et de Noyon, des attaque^ non moins puissantes subirent un échec complet et se brisèrent devant la résistance héroïque des régiments français. On ne saurait assez magnifier la part brillante prise par les aviateurs, tant français que britanniques, à toutes les opérations de la défense. Lundi et mardi encore, les pilotes britanniques ont lancé 54 tonnes de bombes et ont vidé des milliers de cartouches sur les troupes, les batteries et les transports ennemis. De plus, ils ont détruit 22 aéroplanes allemands, ne perdant eux-mêmes que 12 appareils. De leur côtéi les aviateurs français ont jeté 15,000 kilogrammes d'explosifs et ont tiré des milliers de balles sur les Allemands, descendant parfois jusqu'au niveau du sol. Ils ont mis ainsi le feu à de très importants parcs de munitions et forcé des trains en marche à s'arrêter. Eux aussi ont abattu un grand nombre d'appareils ennemis, déconcertant les pilotes allemands par la rapidité de leurs oontre-attaques. En somme, les Allemands continuent leur offensive avec le maximum de leurs forces disponibles : 100 divisions combattant oontre les Alliés pour obtenir une décision qui, cependant, semble loin d'être atteinte. Comme nous le constations plus haut, l'avanoe ennemie a été ralentie et l'on peut prévoir à présent le moment où les Allemands auront atteint un point d'arrêt, causé d'une part par l'inévitable épuisement qui suit une course trop rapide, et d'autre part par la ué-aessité d'attendre le transport de son artillerie lourde sur ïes positions nouvellement conquises. Pour autant qu'on puisse juger, le mouvement actuel de l'ennemi converge principalement sur Amiens. Les colonnes allemandes, sous les ordres des généraux von Below et von der Marwitz, marchent dans la direction de cette ville par la route d'Albert à Bapaume et par la vallée de la Somme. Le général Hesacker, qui a traversé le fleuve immédiatement au nord de Péronne en face de La Maisonnette, avance via Biaches vers le même but. L'armée du gén. Hutier, près de Chaulnes et de Noyon, s'efforce de passer à travers la vallée de l'Oise, sur la rive gauche de laquelle les troupes françaises, établies sur les hauteur;; surplombant, Noyon, sont puissamment retranchées. Il est certain qu'un combat d'une telle envergure est sujet à de nombreuses fluctuations suivant l'entrée en lice de réserves fraîches plus ou moins importantes. Mais, alors que les réserves allemandes sont amenées hâtivement et sans répit pour être lancées dans la fournaise, où elles fondent rapidement, les réserves alliées, au contraire, ne font qu'arriver, et leur intervention no commence qu'à se faire sentir. Comme le dit 1' "Echo de Paris," "chaque heure qui passe sans une nouvelle avance allemande sur Amiens est une heure gagnée pour les Alliés." La nouvelle bataille qui s'annonce se développera, c'est notre conviction, favorablement pour les 'armées alliées, et il ne serait pas surprenant de voir sur la Somme se renouveler la bataille de la Marne. Et c'est pourquoi, dans certains milieux militaires, loin de redouter l'avance de l'ennemi, on semble le désirer, quelle que «oit la perte de terrain qu'elle coûte, afin qu'une bonne fois les armées en présence puissent se mesurer en pleine campagne, comme au temps où la guerre se faisait à découvert, noblement, et qu'une décision intervienne, définitive, en faveur des plus valeureux.Mais n'anticipons pas; il est encore des heures graves à vivre avant le moment où le dernier combat sera livré pour la paix du monde. La fermeture des frontières allemandes annoncée hier nous signale de nouveaux mouvements de troupes ennemies. Suivant un télégramme de Dvinsk, un grand conseil de guerre aurait été tenu par les généraux allemands et présidé par le maréohal von Hindenburg, au cours duquel il aurait été décidé de réduire les opérations en Ukraine à un strict minimum, afin de pouvoir jeter contre le front franco-britannique toute l'artillerie actuellement employée sur le front oriental. Il fa,ut croire que cette décision a déjà reçu un commencement d'exécution, puisqu'un télégramme de Moscou annonçait hier la prise de Nicolaïeff et qu'aujourd'hui on nous apprend de même source que les troupes maxima-listes ont remporté des succès contre les Allemands et que le port et la ville d'Odessa ont été récccupés par les maxima-listes russes. LA GUERRE MONDIALE — ^ « SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Bombardement de nos lignes Le communiqué du G.Q.G. belge du 27 mars dit. Au cours de ces deux derniers jours l'ennemi nous a violemment tanonné, à l'aide de son artillerie à longue portée. Nous lui avons répondu, efficacement et nous avons bombardé ses cantonnements. Sous le couvert d'un feu d'artillerie local intense, l'ennemi a tenté quelques raids contre nos postes d'observation dans les régions de Nieu-port et de Merckem. Dans fces opérations les Allemands furent arrêtés sur le champ ou rejetës de nos positions- par une contre-attaque immédiate. Nous avons fait quelques prisonniers. Un aéroplane ennemi a été abattu dans nos lignes à la suite d'un combat. SUR LE FRONT MERIDIONAL Vives actiong <I'avant=garde Le communiqué de Rome dit que les avant-postes italiens dans la Vallarsa ont repoussé des détachements ennemis par un feu nourri d'infanterie; des rencontres de patrouilles ont eu lieu le long de la Piave jusqu'à-l'est de Montello. Sur le~rc:;te'du îroM, dès actions d'artillerie intermittentes sont, signalées, étant plus intenses' par intervalles, dans la région côtière. SUR LE FRONT MACEDONIEN Double échec bulgare Entre les lacs Prespa et Ochrida, l'ennemi, après une violente préparation d'artillerie, a attaqué un saillant des positions françaises. Il a été complètement repoussé et un grand nombre de cadavres ont été abandonnés sur le terrain par l'ennemi. Une attaque-surprise tentée au même moment contre un avant-poste français à trois kilomètres plus à l'ouest a également échoué complètement. EN PALESTINE L'avance britannique Les troupes du général Allenby, qui ont traversé le Jourdain et marchent vers l'est, ont pris Es Sait dans la soirée de lundi, atteignant ainsi un point à mi-chemin entre le fleuve et la voie ferrée d'Hedjaz. Les troupes montées britanniques approchent de la dite voie ferrée, à Amman. Quelques prisonniers turcs et allemands ont été capturés. OPÉRATIONS NAVALES Les pertes sur mer , Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux locaux et de pêche), dans les ports du Royaume-Uni pour la semaine finissant le 23 mars 1918 à minuit: Arrivées, 2471; départs, 2,488, contre 2,098 et 2,317 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par sous-marins ou par mines: de plus de 1,600 tonnes, 16; de moins de 1,600 tonnes, 12, contre 11 et 6 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès : 19 contre 11 la semaine précédente. Un bateau de pêche britannique a été coulé, contre deux la semaine précédente. * ♦ * Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 23 mars 1918 donnent 925 entrées et 961 sorties, contie 975 et 920 la semaine précédente. Un navire marchand français de plus de 1,600 tonnes et cinq de moins de 1,600 tonnes ont été coulés, contre deux et deux la semaine précédente. Deux navires marchands français ont. été attaqués sans succès, contre aucun la semaine précédente. Aucun bateau de pêche français n'a été coulé. * • * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 23 mars 1918, à minuit, 443 entrées et 412 sorties, contre 467 c-t 422 ia semaine précédente. Trois navires marchands italiens de plus de 1,500 tonnes ont'été coulés, contre un la semaine précédente. Un navire marchand italien a été attaqué sans succès. Deux bateaux à voiles italiens de plus de 100 tonnes et trois de moins de 100 tonnes ont été coulés, oontre deux et un la semaine précédente. —H——agCTWWI»1"1 ' 1 -■!» LES EMPRUNTS RUSSES Le gouvernement britannique avait fourni les fonds permettant le paiement jusqu'au 31 mars 1918 des coupons, payables à Londres, de la- Dette de l'Etat russe et des obligations ayant la garantie de cet Etat. En présence de la situation actuelle de la Russie, le gouvernement britannique n'assumera pas au-delà du 31 mars le paiement de ces coupons. Le gouvernement publie en même temps la note suivante, sur laquelle la Grande-Bretagne et la France se sont mises d'accord, et qui sera publiée également par le gouvernement français a Paris. Le gouvernement impérial russe, au moment où il contracta des obligations, était, sans nul doute, le représentant de la Russie, et il engageait ce pays d'une manière formelle ; ces engagements ne peuvent être répudiés par les autorités quelles qu'elles soient, qui détiennent ou peuvent' détenir Te pouvoir en Russie, sans que les fondations mêmes du droit international ne soit ébranlées. Sinon, il n'y aurait plus jamais de sécurité dans les relations entre Etats et il deviendrait impossible de contracter aucune obligation à long terme, si cette obligation pouvait un jour être mise en doute. ' Cela entraînerait la ruine du crédit des Etats, ^politiquement aussi bien que financièrement. Un pays ne pourrait plus jamais emprunter à des conditions normales si les prêteurs devaient trouver leur unique garantie dans le maintien de la Constitution, en vertu de laquelle le gouvernement emprunteur, comme représentant du pays, aurait fait la demande de crédit. Aucun principe n'est mieux établi que celui par lequel une nation est responsable des actes de son gouvernement et aucun changement dans le gouvernement ne peut affecter les obligations antérieurement contractées. Les obligations de la Russie continuent, elles lient et continueront à lier le nouvel Etat, ou groupe d'Etats, par lesquels la Russie est, ou sera représentée. ■n^MMMi PACIFISTES EN PANNE MM. C. Huysmans, Longuet et Stswart'Bunning devaient partir mardi matin pour l'Amérique, en délégation pacifiste. Us devaient prendre à Liver-pool le navire "New-York," mais l'équipage refusa de partir s'ils venaient à bord. Les travailleurs des docks refusèrent même de coopérer à la mise à bord de ces trois passagers, tandis que les cuisiniers et les stewards du navire ont décidé qu'ils feraient grève s'ils mettaient les pieds sur le navire. Les dirigeants de l'Union des Marins à Liverpool montent la garde jour et nuit; on dit que quel que soit le navire sur lequel les délégués tentent de partir, l'équipage fera grève et gagnera la terre. LES MEMOIRES DU PRINCE LICHNOWSKY <r>- i Certains journaux allemands parvenus à Londres contiennent la plus grande partie des mémoires du prince Lich-nowsky, ancien ambassadeur d'Allemagne à Londres. On sait que tandis que le prince Lichnowsky poursuivait de bonne foi à Londres une politique dè conciliation, on lui cachait les vraies intentions de l'Allemagne : celle-ci poursuivait d'autre part des buts entièrement opposés. Le prince n'a cas le moindre doute quant à la responsabilité de l'Allemagne pour la guerre actuelle. Les militaristes allemands furent "inexorables." Ils ne permirent pas au comte Berchtold, ministre des affaires étrangères d'Autriche, de céder. Lorsque celui-ci au dernier moment hésita à déchaiiler la guerre, ils lui forcèrent la main. Us envoyèrent un ultimatum à la Russie et, le jour suivant,ils lui déclarèrent la guerre, bien que le Tsar eût donné sa parole qu'aussi longtemps que les négociations continueraient pas un homme ne marcherait. "Nous avons délibérément détruit toute possibilité d'une solution pacifique," déclare l'ancien ambassadeur. Le premier avertissement qui vint troubler la quiétude de celui-ci semble avoir été le refus de Bethmann-Hollweg de partager son optimisme lorsqu'il visita la Wilhelmstrasse au début de juillet 1914. Le chancelier se plaignit des armements russes, et Herr Zimmei-man, sous-secrétaire d'état aux affaii -s étrangères, déclara que la Russie était» partout sur le chemin de l'Allemagne. Le prince apprit en même temps que von Tschirschky, ambassadeur d'Allemagne à Vienne, avait été blâmé pour avoir conseillé la modération vis-à-vis de la Serbie. Mais ce n'est que plus tard qu'il entendit parler de "la conversation décisive à Potsdam du 5 juillet 1914" et du "consentement absolu" que "tous les personnages autorisés" donnèrent en réponse à la demande de l'Autriche; qu'il apprit que le général von Moltke, chef de l'état-major général, "insistait pour la guerre" et qu'il fut informé de la déclaration faite dans le protocole de la réunion de Potsdam, envoyé au comte Mensdorff (ambassadeur d'Autriche à Londres), disant que les "personnages" en question étaient d'avis "qu'il n'y aurait pas de mal si une guerre avec la Russie devait en résulter." Le ministre des affaires . étrangères, von. JagoW, en réponse à l'avis que lui donnait le prince au sujet de la mauvaise impression que causerait en Angleterre une politique agressive, déclara que la Russie n'était pas prête, et que l'Allemagne "devait courir ce risque." Cette croyance dans le manque de prépa ration de la Russie "nous amena à pousser le comte Berchtold à la plus grande énergie possible." Entretemps la Grande-Bretagne restait absolument pacifique. Bien qu'on y comprit que l'ultimatum de l'Autriche à la Serbie visait à la guerre, sir E. Grey ne désespéra pas et le prince Lichnowsky reconnaît que sir Grey fit jusqu'au dernier moment tous ses efforts pour éviter une guerre dont les Allemands ont essayé de lui endosser la responsabilité. Le prinçs déclare "qu'il aurait été facile de trouver une solution acceptable" et que "tout aurait pu être réglé en une ou deux séances" de la commission proposée par sir E. Grey. "Un simple signe de Berlin" aurait amené le comte Berchtold à se contentir d'un succès diplomatique. Mais "ce signe ne fut pas donné." Au1 contraire, nous insistâmes pour la guerre." ■ Sir Edward Grey demanda à l'Allemagne de faire une proposition. "Nous insistâmes pour la guerre." Le ministre des affaires étrangères de Russie fit des appels urgents et des déclarations nettes et plus tard le Tsar envoya des "télégrammes réellement humbles." En vain. "Berlin continua à insister pour que la Serbie soit massacrée." Finalement Berchtold lui-même hésita. Il "avait jusqu'alors joué l'homme fort sur des instructions de Berlin." Il "décida de changer d'attitude." Alors l'Allemagne elle-même coupa court à tout espoir de paix en déclarant elle-même la guerre. Et le prince Lichnowsky parle de la "perfidie" de la politique qu'il fut employé à dissimuler. La"Gerniania" annonce qu'il va être poursuivi. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 52. Des combats sévères ont repris de nouveau hier soir et au cours de la nuit des deux côtés de la Somme et au Nord, d'Albert à Poyelles. Des attaques répétées ont été faites par l'ennemi le long de la vallée de la Somme et dans le voisinage de Beaumont Hamel, Puisieux, Moyenneville, elles ont été repoussées. Nous avons capturé un certain nombre de prisonniers et de mitrailleuses. La lutte continue avec violence sur les deux rives de la Somme. Ce matin l'ennemi a commencé un bombardement intense sur nos défenses à l'est d'Arras et une attaque se développe dans ce secteur.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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