L'indépendance belge

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s.n. 1917, 05 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416tx2q/
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g&*ate No 287 L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION: IUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. TELEPHONE: CITY 1811, 1812 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 5 DECEMBRE 1917 En vente à Londres a 3 h. le mardi 4 décembre f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS - 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES» I ■( V "\T 70 OtITT T TATnCJ LA SITUATION Mardi, midi. La lutte se poursuit., plus acharnée qu jamais, dans le secteur de Cambrai. L'en jemi y amène sans cesse des division [nouvelles et ses troupes se battent ave l®e bravoure à laquelle nos alliés ren dent un chevaleresque hommage. On : vu, paraît-il, des officiers allemands, oer nés, préférer se faire sauter la cervelle et jdéfaut de revolver, faire harakiri (s'ou [ jrir le ventre) plutôt que de se rendre ! I Les troupes britanniques, de leur côté I préfèrent mourir sur place plutôt que d' [céder, et on sent que, des deux côtés J'orgueil national est en jeu. Les pertes allemandes ont été très sé hères et sur de nombreux points di l&amp de bataille les cadavres ennemis [entassés les uns sur les autres, formen monceau. L'étendue des sacrifices consentis pa l'étafc-ma-jor allemand indique l'impor [ Un» qu'il attache à la bataille de Cam | brai. En regard de ces sacrifices, les avan (âges obtenus par l'ennemi sont relative ment peu considérables, quoiqu'il pré tende avoir capturé, depuis le 30 novem lire, six mille prisonniers et cent ca [nous. Le gain territorial, hier, a été mi mjne, et le maréchal Haig annonce que sauf à La Yacquerie et à l'est de Mar coing, où ses troupes ont dû rétrogra der légèrement, toutes leurs positions on été maintenues. Au snd de Marooing, uni brêclie pratiquée dans les lignes britanni ques a été rapidement réparée, et dans h région de Bourlon nos alliés ont fait de prisouniers et capturé douze mitrail leuses. [ Sur la Meuse, les Français, attaqués ai i nord de Flirey, ont repoussé leurs assail liants, leur infligeant des pertes sévères ei 'hlit faisant un certain nombre de pri ! Sur la Piave, la situation de nos allié: 'italiens s'est améliorée à tel point qu'oi estime généralement que Venise est, mo mentanément, hors de danger. Mais noi [amis savent que l'adversaire n's nullement abandonné ses projets e! [qu'il concentre des divisions fraîche; [(provenant du front russe) en vu( ■'un nouvel effort. L'ennemi prati [que le camouflage des routes sur un< grande'échelle, il prépare des, barrages [d'avions qui doivent nous empêcher d< lïoir ce qui se passe derrière ses lignes, ef Ion affirme que les plans du général Hoet lïendorff ayant trait à l'invasion de 1s [Lombardie yont être exécutés. I L'opinion publique en Italie attend ur [changement général de la situation à la Imite de la Conférence de Paris, et 1s ■question économique préoccupe nos allié,1 ■du sud autant que la question militaire. ■L'Italie demande une répartition plus ■juste des charges économiques et réclame ■avec insistanoe un approvisionnement ■plus équitable de sa population en blé. j I\ est certain que la situation en Ita-Bhe a fait l'objet d'un examen appro: ■fondi à la Conférence de Paris et que les ■ Alliés feront tout ce qui est en leur pou-Ivoirpour améliorer le sort de leurs amis [du sud. ! En attendant une déclaration plus cir-■«onstanciée sur les résultats de cette réu-■nion, bornons-nous à enregistrer les pa roles du colonel House, chef de la mission 3 américaine en Europe, qui affirme l'exis-. tence d'une coordination et d'une unité s de but, garantes de résultats importants 3 pour l'avenir. C'est l'avenir que, de part et d'autre, i nous escomptons le plus en oe moment. Le maréchal Hindenburg, au cours , d'une interview avec la "Neue Freie . Presse" de Vienne, dit ne pas s'attendre à voir les Américains jeter d'emblée le gros de leurs forces sur le continent, "de j peur d'une surprise japonaise," et le général Ludendorff réaffirme sa foi dans le succès ultime des sous-marins. L'amiral Tirpitz cependant commence , à discerner le spectre de la guerreN économique, et il constate avec mélancolie j. qu'il faut reconnaître que la Grande-Bretagne, jusqu'à oe jour, a gagné plus qu'elle n'a perdu dans cette guerre. Cela ne fait aucun doute, et l'amiral aurait pu ajouter que la Grande-Breta-gne est devenue, avec le temps, l'ennemi le plus irréductible de l'Allemagne. Elle constitue en ce moment avec les Etats-Unis le centre de résistance, et comme l'a dit le "Morning Post" l'autre jour, les Anglais font rarement de guerre,mais celles qu'ils font sont généralement lon-' gues. Lente à se mettre en mouvement, la Grande-Bretagne ne perd pas vite haleine, et on peut dire que si tout le monde , abandonnait la lutte, la Grande-Breta-' gne, elle, tiendrait jusqu'à ce qu'elle ait t atteint son but. 3 II n'y a que peu de chose à signaler des autres fronts. Dans le secteur d'Ypres, les troupes , britanniques ont légèrement avancé leurs lignes au sud-est du Bois du Polygone. En Palestine, des combats d'avant-. gardes ont lieu à proximité de Jérusalem, que les Turcs font évacuer rapide-, ment par les habitants juifs. i Dans l'Est Africain, la dernière co-. lonne allemande a évacué la colonie et • s'est réfugiée sur territoire portugais, , abandonnant la dernière colonie alle-■ mande aux vaillantes troupes bri banni-j ques et belges, à qui revient le mérite de , sa conquête. Les pourparlers de paix russo-alle-' mands se poursuivent. L'armistice est en ; vigueur sur la plus grande partie du : front, les armées fraternisent un peu par-, tout et les soldats de l'Ukraine ont abandonné, paraît-il, le front pour rentrer , chez eux ! Quant aux élections, elles donnent, jusqu'à présent, la majorité aux Bolsliévistes , et aux Juifs, les cadets ne venant qu'en troisième place ! A Moscou, las fnaxima-: listes se sont emparés des réserves en or de la Banque d'Etat (un milliard et demi de francs) et le gouvernement léniniste a rappelé l'ambassadeur de Russie, M. Ma-klakoff, qui assistait à la Conférence de Paris. D'autre part il a nommé comme ambassadeur à Londres M. Tchicherin, actuellement enfermé dans un camp d'internement anglais ! Ajoutons, mais sous les plus expresses réserves, que, selon le "Dusseldorfer General Anzeiger," le gouvernement roumain aurait sondé Vienne et Berlin en vue de la conclusion d'un armistioe et de l'ouverture de pourparlers de paix. LETTRE D'ITALIE (De notre correspondant.) Rome, le 28 novembre. I La résistance italienne s'affirme et se [Maintient avec une vigueur admirable. [Les poussées de l'ennemi, quoique soutenues avec des moyens formidables et tentées par des troupes supérieures en nombre, se brisent contre les forces que ' Italie oppose à l'envahisseur. Le gros [des forces que l'Autriche et l'Allemagne jont pu distraire du front russe a été por-presqu'en entier sur la Piave et sur [ks Alpes, où la Mittel-Europa joue une Ipartie qui peut être décisive. Les procédés employés par les soldats des deux l'vusers sont ici, quoiqu'en aient voulu ■ dire certains socialistes, les mêmes que ■ttux employés en Belgique et en Rou-■Wânie.1 L'autorité militaire a imposé im-■jnediatement la conscription aux populations du Grioul ; les villages occupés ■ ont été pillés et saccagés sans miséri-■corde; les régiments bosniaques, tirés ■ -•> populations qui devraient faire par tie de la Yougoslavie, se sont distingués par leurs actes de cruauté. Partout, sur leur passage, ils sèment la terreur et la mort. Les lieux où ils ont passé sont aujourd'hui dévastés. On a trouvé sur le cadavre d'un officier autrichien un cornet contenant, si je puis dire, le code de la guerre telle que l'entendent nos ennemis et dans lequel le vol, le pillage et l'assassinat sont considérés comme des moyens légitimes de combat. Enfin, de la rive droite de la Piave on a très distinctement entendu les cris de désespoir de femmes qu'on maltraitait et qu'on martyrisait sur l'autre rive. L'effort italien tend maintenant a défendre les quatre provinces directement menacées par l'invasion : Venise, Tré-vise, Vicence et Padoue. Dieu veuille que cet effort aboutisse. Mais le nombre des agresseurs augmente chaque jour. Le point le plus menacé est celui que domine le massif du Grappa, entre la t Piave et la Brenta, par où l'ennemi tente visiblement, selon sa tactique cou-tumière, l'enveloppement de notre aile gauche, tandis que, vers l'embouchure de la Piave, il tente l'encerclement de l'aile droite. Réussira-t-il? Espérons que non. En tout cas, nous savons que, en deçà de la Piave, une nouvelle ligne de défense, complète et définitive, celle-ci, a été organisée où l'armée italienne pourra, le cas. échéant, opérer sa conjonction avec les Alliés et barrer la route aux impériaux. Cependant, la résistance sur la Piave s'est prolongée au delà des limites qu'on avait prévues, grâce à l'héroïque attitude des régiments italiens, et rien ne prouve qu'elle ne puisse pas se prolonger davantage. La vaillance avec laquelle les troupes italiennes est allée au delà des prévisions formées par les états-majors est d'un très bon augure et semble prouver que, quelles que soient les péripéties que nous réservent les hasards de la guerre, le plan austro-allemand, qui consistait à imposer à l'Italie, par la trahison et par les armes, a complètement échoué. Quand on pourra publier l'histoire des derniers événements, on saura qu'il n'y a pas eu de trahison, à proprement parler, mais que les avantages foudroyants obtenus par les troupes ennemies sur l'Isonzo ne sont dus exclusivement hi n leur supériorité numérique, ni à leur bravoure, que dépasse sans contredits — comme ils l'ont démontré dans toutes les batailles précédentes et comme ils continuent à le démontrer sur les bords Je la Brenta et de la Piave — celle des soldats italiens. Dans nos hautes sphères, on a fini par comprendre que l'espionnage est un des ressorts essentiels des états-majo; s austro-allemands et que contre cette force ennemie, qui nous attaque à l'intérieur et qui agit à l'arrière du front, on n'avait peut-être pas procédé, jusqu'ici, avec assez d'énergie et de perspicacité. La vigilance des autorités s'était un peu relâchée et les sujets allemands et autrichiens, déguisés en sujets helvétiques, circulaient en assez grand nombre dans le royaume et surtout dans les zones où il est plus facile de recueillir des renseignements militaires. Ce n'est pas tout : on a fini par s'apercevoir que ces hôtes tout à fait indésirables portaient volontiers l'uniforme d'officiers italiens et qu'à la faveur de ces déguisements ils pouvaient facilement pénétrer dans les lieux que les règlements ferment aux regards profanes. Je sais que des mesures très sévères ont été prises pour empêcher le renouvellement de ces abus et qu'au surplus une œuvre d'assainissement a été accomplie par l'autorité dans les milieux où les agents ennemis qui s'étaient attardés parmi nous, pouvaient poursuivre leur œuvre. Au nombre des mesures à prendre pour assurer la défense à l'intérieur, figurent celles qui ont pour objet d'assurer l'alimentation du pays et d'éviter une crise annonaire. Ici, le gouvernement se heurte à des difficultés très graves et surtout à la mauvaise volonté des intéressés et des spéculateurs, contre lesquels on a ordonné, jusqu'ici, que des prescriptions anodines,' ou peu s'en faut. Le meilleur moyen d'éviter cette crise et d'assurer plus ou moins complètement la nourriture de la population, consisterait surtout dans l'intensification de la culture des denrées alimentaires et surtout des céréales. Les terres incultes ne manquent pas, non seulement celles qui étaient restées incultes jusqu'ici pour des raisons spéciales, mais celles dont la culture a été abandonnée intentionellement dans un but de spéculation. M. Canepa, député li-gurian, qui a été le chef du commissariat de l'alimentation, raconte, dans un journal du matin, qu'il a mis un jour, à la porte, un grand propriétaire qui lui déclarait qu'il laisserait des terres en friche tant que le prix du blé n'aurait pas atteint le chiffre de cent francs le quintal. Le journal dit avec raison qu'il a eu tort de ne pas le jeter par la fenêtre. Le nouveau ministre de l'agriculture vient de jeter un cri d'alarme et vient de sommer les détenteurs du sol de se soumettre aux décrets qui ont été publiés depuis l'ouverture des hostilités et qui les obligent à cultiver leurs terres faute de quoi les peines édictées par ces décrets seront appliquées sans réserve et sans miséricorde. Le malheur est que le texte de ces décrets est tellement élastique et même nébuleux — une fois donnéé la matière qui exigerait une. grande clarté et une grande précisi in — qu'ils ont pu, jusqu'ici, demeurer à peu près lettre morte. La campagne romaine pourrait certainement donner un fort appoint à l'alimentation, et la culture des céréales y réussit à merveille sur les points où on l'a pratiqué. Mais les gros propriétaires préfèrent généralement cultiver le cheptel, qui leur assure des rentes assez rondes sans les soucis et les risques que comporte la grande culture. Cela fait qu'on sortant des portes de Rome on entre en plein désert et que la capitale du royaume est entourée d'une plaine presque toute inculte et où les longues cornes de bœufs et les troupeaux de brebis révèlent un système de culture tout à fait primitif, quoique peu patriarcal. Les circonstances présentes autoriseraient certainement le gouvernement à promulguer des prescriptions rendant obligatoire le défrichement des térres aux endroits où elles se prêtent à la culture des blés et des autre céréales. La production nationale des denrées alimentaires, dans les limites où elle est possible, contribuerait considérablement à améliorer la situation générale, non seulement au point de vue de l'alimentation, mais aussi au point de vue économique, car la nécessité de s'approvisionner en partie à l'étranger comporte des inconvénients d'une gravité exceptionnelle. Elle a engendré la crise du tonnage, que la grève sous-marine exacerbe, et elle provoque la crise du change, dont les oscillations dans le sens ascendant sont, pour le pays, une cause d'appauvrissement et d'embarras. Mais, jusqu'à présent, le gouvernement ne semble pas avoir envisagé cette question avec tout l'intérêt qu'elle mériterait, car il s'en tient toujours aux décrets lieutenanciers qui n'ont pas ajouté-un bien grand nombre d'hectares" à l'étendue du sol cultivé en céréales. SILYIO. NOTES D'UNE PARISIENNE Paris, le 28 novembre 1917. Une "Jeanne d'Arc" à l'Opéra, c'est-à-dire un de nos plus poétiques symboles patriotiques et une Jeanne d'Arc due, scénario et musique, à un compositeur anglais, constituait, en pleine guerre, mieux qu'une attraction. C'était presque un maillon de plus à ajouter à notre chaîne d'alliance, d'autant que oette glorification artistique de notre puoelle nationale arrivait à Paris après avoir passé par l'Opéra royal de Covent-Garden, où la présence du roi George et de la reine Mary valut en somme une manifestation française. L'auteur, M. B.aymond Roze, qui est presque de chez nous, puisque sa mère, Marie Roze, une cantatrice célèbre du second Empire, a laissé aux Parisiens le souvenir ému de son dévouement près des blessés de 1870, organisa en Angleterre, le 31 juillet 1914, un corps de volontaires, le "Bataillon des Arts unis," qui groupa peintres, sculpteurs, architectes, acteurs et chanteurs, c'est dire que la venue du compositeur anglais à notre Académie Nationale de Musique était un petit événement parisien. La première représentation de "Jeanne d'Aro" fut donnée pour les Croix Rouges britannique et française; des infirmières en blouses blanches, drapées dans le long manteau classique, le petit bonnet étoilé de la croix rouge et le grand voile sombre discrètement posé sur leurs cheveux et qui rend charmantes les moins jolies, vendaient de superbes programmes au profit de leurs oeuvres. Le public était accouru en nombre, mais le coup d'œil de la salle était un désenchantement plutôt qu'une fête des yeux. Ah ! c'était bien la vision d'un théâtre de guerre : une lumière parcimonieuse, quasi blafarde, éclairait les toilettes sombres et sans recherche des femmes, les jaquettes et même le complet veston des hommes. Ah ! belle corbeille de l'Opéra que nous vîmes si resplendissante de belles chairs, si rutilante de perles et de diamants, qu'êtes-vous devenue ?... Les ors des cintres, la pourpre de velours et la majesté imposante de la magnifique nef qui forment la salle de l'ouéra, soulignaient encore la néçjli- gence de la tenue. Ces simples costumes^ de ville, à peine de mise dans un théâtre) des boulevards, prenaient une allur# pauvre à s'étaler sous la luxueuse cou-* pôle qui vit tant de'prestigieux galas. Le livret un peu touffu et rendu plu£ long par les tableaux vivants qui s'y trouvent intercalés, avait obligé de fixer1 à sept heures moins le quart, le lever du rideau. En Angleterre, où le souper esfc d'usage quotidien, c'est sans importance, mais à Paris cela contrarie un peu le^ habitudes du bon bourgeois forcé ds dîner à cinq heures ou d'attendre minuit pour souper chez lui à sa rentrée du théâtre, les restaurants depuis la guerre fermant dès neuf heures. Ces petits détails paraissent puérils, mais ils comptent tout de même et je suis sûre qu'ils ont un peu nui à l'œuvre de M. Roze qui n'a peut-être pas recueilli à l'Opéra de Paris, les mêmes applaudissements qu'à l'Opér.a de Covent Gardent Le public a été un peu surpris par la série de tableaux assez peu reliés qu'on a fait défiler sous ses yeux, et si le compositeur eut été un français, je crois qu'il se serait montré assez froid ; mais un an* glais mettant à la scène pour la glorifier notre Jeanne d'Arc nationale, ne pouvait que recueillir des bravos,et on ne les lui a pas ménagés. MARIE-LOUISE NERON. LA GUE EUROPEENNE EH AFRIQUE ORIENTALE — La fin de !a résistance allemande Londres, lundi soir. — Télégraphiant le ' 1er1 décembre,' le général Van Deven-ter signale que des reconnaissances ont établi d'une façon définitive le fait que l'Afrique Orientale allemande a été complètement déblayée de l'ennemi. Ainsi, l'entièreté des possessions allemandes d'outre mer ont passé entre nos mains et entre celles de nos alliés belges. Seule une petite force allemande subsiste encore. Celle-ci s'est réfugiée sur le territoire portugais adjacent et des mesures sont prises pour la capturer. Le nombre total d'ennemi tués ou capturé pendant le mois de novembre seulement a été définitivement établi comme suit : 1,115 Allemands (blancs) et 3,382 soldats indigènes (combattants et porteurs exclusivement). Le butin (pris ou détruit dans la même période comprend deux canons de marine de 10 cm., un canon de campagne de 10 cm., un canon de 70 mm., un de 60 mm., un de 37 mm., 73 mitrailleuses et plusieurs milliers de fusils. OPERATIONS NAVALES Un torpilleur russe coulé Le 27 novembre le torpilleur russe Bditelnyi " (350 tonnes) a heurté une rnine et a coulé dans la Balticiue. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les élections à la constituante Nous avons publié, d'autre part, les! résultats du scrutin de Pétrograd, où les bolshevistes ont obtenu une forte ma-» jorité sur l'opposition. Ce succès extrémiste n'a heureusement pas été semblable partout et dans certaines conscrip-i tions électorales les cadets ont pris une revanche éclatante sur les usurpateurs de Pétrograd. Voici quelque chiffres suggestifs : Dans la province de Rostoff-sur-Don les bolshevistes ont obtenu 20,000 \oix, les Cosaques 14,000, les Cadets 13,000, les Socialistes 7,000, les autres parties 4,000, soit une majorité anti-extrémiste de 18,000 voix. Dans la pro\ince de S a m ara les Bolshevistes ont obtenu 27,000 voix, les Socialistes 17,000 et les Cadets 9,000, soit une majorité extrémiste de 1,000 voix. Dans la province de Kherson : coalition jui\c, 5,500 voix; Socialistes, 4,600; Bolshevistes, 4,000; Cadets, 3,200, soit une majorité anti-extrémiste de 9,300 voix. Ville d'Elsabethgrade : Juifs, 8,000 voix; Cadets, 3,700; Ukrainiens, 3,600; Bolshevistes, 1,500, soit une majorité anti-extrémiste de 13,800 voix. Ville de Nijni Novgorod : Cadets, 3,500

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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