L'Indépendant

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06 juillet 1916
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s.n. 1916, 06 Juillet. L'Indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sb3ws8jc2h/
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L'INDEPENDANT A la suite des incidents auxquels ont donné lieu le* départs de réservistes, le général Callaris, ministre de la guerre a dû adresser une circulaire aux of icisrs pour leur ordonner de cesser des pratiques plus que regrettables. Il a, de plus, mandé le commandant du 1er corps d'armée, général Débgrammaticas et lui a prêché à nouveau que les officiîrs doivent se limiter a leurs devoirs strictement militaires et éviter toute maaiîestation d'opinion po litique , ainsi que tout acte étran ger à l'œuvre et au bnt de l'armée.L'intervention des officiera dans les questions électorales est, en effet l'indice, d'un état d'espiit inquiétant, et uae preuve de p'us que le mécani me coastitctiounel de « Grèce est faussi. L* grande autorité morale dont l'armée jouit dans presque tous les p&ys vient de ce qu'elle se tisat en dehors de tous les partis, que, an dessus de toutes les flcctaations de la |S»;I * viU ar v xacrée qui lui incombe. Do. jeu : où «île de ceud dans la mêlée, c'est, fatalement, l'ère des désordres et des violences, c'sst l'intervention de la force là où le seul j>;u des idées devait fonctionner, c'est le ravalement à uae lâche n'eet pas la sienne d'eue institution dont la raison d'être est d'emj êcher les troubles et non de les fomenter. Notre confrère d'Âtl ènes, 1' « Écropol s», signale l'intervention de ce nouveau facteur » et s'en iUicite: «Dapuis plus d'un an, nous noua efforçons de coavaia cre les classes ia truites d'un nouveau facteur qui est venu, après nos deux guerres, se joindre, inaperçu, mais réel, à l'action de notre régime constitutionnel. Nous voulons parler du fîcteur mil!;a'-re. Ce nouveau facîeur n'a pts seulement donné la vie et uns vitalité spéciale au Facteur royal que Mr Ven zslo-s a voulu annihiler eu reetrtindre dans les langes asphyxiantes de la Constitution.,. Il a créé une force morale, il est vrai, mais effeciive qui e&t '* à intervenir automatique* î-i. P°a* juin si dirc,-..tnrijîAi,u^s sauts à protéger le pzyi contre un suicide politique.» Oa ne saurait; à notre avi? émettre de theorie plus dangereuse et, d'ailler r-, plus fausse que celle 'à. L'histoire nous apprend que. à Joutes les fois que l'armée est in-terveùue dans la poliiique, ce n' est pas une œuvre de libération mais d'oppression qu'elle a faite, ce n'est pas un régime de grand air, maia un régime d'oligarchie et de Coup d'Etat qu'elle a institué. Meme lorsque, au débu*, elle a paru servir la liberté son action li a pas tarde a se convertir en despotisme, l'exemple de la révolution jeune turque ea est un des derniers exemples, mais ce n'est qu'un cas entre mille. Et qu'on n'inveque pas l'exemple de la Ligne milita re grecque en 19^9, car, ainsi qne le montre très justement le « Messager d'Athène », un de ses buts essentiels fut précisément d'enlever au facteur militaire toute possibilité d'intervenir dms l'action des facteurs légat,x ! «La Constitution de 1864 n'avait pas fait les séparations nécessaires entre les attributions de la politique et les devoirs exclusifs du soldat. 1909 fut la révolte contre cette funeste tolérance, et par la main même de l'armée. L'armée reconnut avec une «xt. êaie f aachiss que l'impuissance matérielle et la déconsidérât on mo aie où se trouvait la Grèce vis-à-vis des autres E* tats, rr ênae des plus pstits, était en très grande partie imputable à la part trop large qui avait été faite dans la politique à l'année. La Ligue militaire inscrivit en sê sion de l'Art. 71 de la Charte," qui autorisait les officiers de l'armée isz ive à sîéger au Parlement. Es h'a v.ctoircs des detx guerres balkaniques eurent pour point de départ cette premières victoire». L'entrés en ligne de <e«nouv&au facteur» est à la fois funeste au ' prestige et à l'unité de l'armée ! et attentatoire s la dignité du cjrps électoral. La politique sur tout en des temps* comme ceux là J s'alimente de passions et parle un j langage d'où îa modération esï généralement exclue. Impliquer l'armé î d«w ce tumulte, ce n'est pas seulement lai enlever la géré- \ nité qui doit ê;re sa parure, c'est f intro luire parmi elle les di se i«jio:,s et lés haines, c'est briser cette unanimité de sentiment qui serait la sienne si elle se confisait d&ns l'exercice de sa haute mission patriotique. Et c'est &ussi faite injure sux électeurs que de ne pas les croire capables de se dé iier par les seules lumières de leur j rshon. Quel gage dMmpsrtii li é vent bien présenter A"- opinio s imnn ** crainte, ca tivées ™ i»Tiuospv^0 tjèi spéciale des casernes ? Comment jager trop sévèrement des officiers qai [ trsf'qaent du prestige de leur grade, des exigences de la di ci-pline, de l'esprit d'ebéifsauce et de passivité de leurs soldats, pou? les «cuisiner» en vue des prêchai-nés élections ? Q ae dire de cei aumônier qui, le* bras levés aq ciaî, proféré l'aaatLème contre ceux ' qui voteraient pour les candidat vtn z» Ltes ? Q te dire de cîs of- \ fieiers de Sa'onique, qui se me?-tent à dix ou plu?, revolver et sabre au poing —geste sans ils que mais sans gloire— pour em- ■iirirrwmiTBiriiiwraiTiin^^—ni pêcher un journaliste d'exprimer librement ta pensé* ? L'«Acro polis» a raison de noter l'importance du facteur nouveau, mais l'apologie qa'd en fait ne peut-êtie inspirée que par l'intérêt politique qu'il y tïonveen ce moment. Si noire confsère veut bien négliger Unie considération utilitaire, il ne pourra pas nier que la pente où s'engage l'armée est extrêmement dangereuse, pour elle et pour le p: y , dargsreux même pour ceux août elle est actuellement le soutien le plus passionné. L'INDEPENDI NT LE PETIT CINÉMA « La police a donné ordre à nu officier de getidasixseiie, à Ja tête de gendarmes à cheval, de protéger tes ïonneanx faisant la distribution d tau dans les quartiers éloignés, contre les porteurs de gourdins, appartenant à ia faction t'échtsv, qns tentent d'em pêcher cette diatribsution d'e&c. » Le do-isx pays cù se passent ces choses, c'est, vo«s l'avez deviné, Athènes et sa banlieue. La faction déchue, ce sont, rtebons amis les Gounato-Scoykiudc-ScheJikiïîe?, qui ont trouvé la solution élégante povir ssccoitrles i^z p<-Î ":T^ de flotte, comme dît Son Eïceliencf i ■)ivi a des accointances dan» tons l'es mondes etqni parle ter-tes les langues. C'est le tonneau de Co!on.',b ! Ii fallait y p mr. La méthode est d'une simplicité douÊ la Bible ne nous olfje i' pas d'txetnp e. A Saio .iqs.w, «otani -j ment, cù Peau cocJe moins abondam' ménfe qiie la pi ose jousnalistique, les : 1 prcchâinss éiecHons serofct extrême-| me«,t simp; fiées. j Tous les suspects se verront îropi toyablement f :»mer lecîs compteurs et devront reroacc-r aux douces joi>s Ide voir coalpf de Scmps eu temps nn filet d'eaii gros comme un cheveu d' académicien. Après avoir claqué du bec pendant quelques jours, i.'s cia-queronfc pour tout de bon et le goa versement remportera aux é cctk>ns im succèî triomphal. C'est déJdèment, toujours d'AS'hè nés que nous vient la lumière. Salo-nique doit en pfcnire, «te fois pour toutes, son pern ! I *re.*i>ïsi l.0 C0NSQ1ATÛ D'IîâilA IN SALONICCO Àvviso Seconde gli ordirsi em&nti da'l Ro. Ministco deiU Gin rra sono chiamati «lie arfiii j militari di 3. a categoria nats »«g;i aKèi 1883 e 1883, Iso tre s ïsforn?ati na»i ne-gii anni dal 3 882 ai 1885 e gli aïtri sôt-toposti r visita di revisâone, giKsfa Decretu Luogo tenerziaîe 30 iïatzo No. 368 i quali siaao riconoscinti idotei, debano pïesentarsi a ie armi entro dae mesi deJia datta d'arreo-lamento preSso i RR, Consoiati e non il Io. Dkembre p v. CM DëMAPDZ On désire acheter les mystères de Ncw-Yoïk S'adreeser è l'«Indépendant. > iiœ&mïi&mwiï^ l__j \ljujh l * Les prisonniers er Allemagne Tjer, violer, b: û er des popu'atioBr» inofienisjver, assassiner dfs swldat-i blessés et sans défense sont des acte;-! éputivantabler, mais qoà ne diis^r, q e e temps du martyre. ls mort -/ met an terme. au contraire, tentr en soa poi-.Toî de noble» soldats qw i'alra des ho tailles a fait prisonniers, et, ces bon* mes, que toutes Je» convenbooa jatsv nationales pro'è jeffit, ces hommes qua l'auréole du maiiietes' devrait »o* s lemeut faite respecter, irais r,.èn,< honorer; sar ces hommes exerce tout es qu'une iubnciré Si-iiqup-, ton?: ce qu'une haine féroœ peuvetit sv»-venter de tortures mon es et ph^sî ques; sotxraoisement, â la dérobée h clair regard humain les humilier . k 1 anémier, i*vent;r pous eux de nc-w veaux sappices, s'e» servir soa'-rae bêtes de souinje, ks forer r dans ii? cachots-sêpuicr« s et soss a piïvaiioit de noumtuse, à ' travailler ci.-*tte leu» patrie; ca'cuier avec u'«e seisoce e» * p:rte, e tant jioor ce»t de dêche que ce régime infâme peut foire subir, au nombre d'un ersnfjœÉ loyal tombr entre ses maies, voilà ce que la làoheti' la p us abjecte peut seule Et cette nausée, ce vomis sera enJ je L'expectore suit ces fauves i iw d homme, sp-èi a\ojr J« le jécit <k tortutes morales et physiques it-f.i ■ gées aux oificiera frat ça:s prigo*»i«jj fc» Alternasse. Abreuvé* d'ra io^se*- to»te ' SV' fin de f e rérst, s'éc ?aire è Hjjeé é i ioa santé lumière. Se stttfet*. \ xaari tes_ a 3 les autres, dn moins ce«:> qui on1- pu soi'.-re, ncs vher* cÔnt pfttrfofès encore pics aimé s e* ad-r > rés, ajoutent : « Nons gardons le s'f-orire.. > Oh 1 ce sourire à Ja faar.?aife«, » qu'i! confient d'orgueil , Abie de mépris inesi krisb:,- ' t Jeu bourteani; ce sourire ' yc&i '* , l'âme de dou'enr admttr, , ' / r<A. se qua tes sanglots vons«^ n cœar à ia gor^e. Degraerts bitfiés ai^gisiis, on t\ va« mexéa i ia {• o%- îére stsiiss pov-y être échangés, navrai pt» i'êir p»éfêrêre»t ?e tuer qae retoinb^'i: r -vire es m air;» d-.sAUfm z*3& Q^el'-o i é ê&tioh 1 Q-ae ecttx qui parlent rV paix f' d'owb i. se reptengsnt dàne :a n«i infernale t u tontes les £a*'nstamosite.i ont été accomplie» et qu'iin gara.en ; la surabondance de letu lé éa-osit-'. p?mr la tombe des crdfoaireî spachen qui, vraiment, n'ofet pas encor e srt atteindre i un paieiL segîé â& té'»«> cité et d'abaissement. Poar Dieu, pour, qai ça,-, vont r» y- z, souvf-14 z vo?îs i ÀD SiSÀvm■ Le plus j jute cûev&lier as F/mc; On vient de décerner fa Croix d3 In Légion d'honneur au Jeune Marseil lais Fernand Fille, â peine âgé de (9 ans Engagé volontaire au débui de-hostilité», comme aspirant au 59e, i!l donna un bel exemple de bravoure, en se maintenant seul dans une trait chée allemande attaquée fl perdit 1» bras gauche it im œiJ Ce bravc; qui est le plus jeune chevalier d« France, était déjà titulaire de ia Médaille militaire et de la Crois de guerra. cm DS RAPISâTICN hatickaif, DJF SnECE lie S;S « Vassilev» Coftsta&tjutyai paîtira le n 14 Juillet îrecîprcpttvi pin# Ntw York Le SfS «loamica» pastira te 5 18 Juillet directemcttt pç^ar New Yo*i-Pour engager des p'-sk-es s'adrc-w-ev à l'agent Mr Aristidès Menexèf- Jeudi 6 Juillet 1916 L» partetit 10 ceatim»* *s anuêe— 420e aêrle— No s 86

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Cet article est une édition du titre L'Indépendant appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à - du 1894 au 1916.

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