L'indépendance belge

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s.n. 1916, 24 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 29 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cz3222s60v/
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ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: ® CENTS) ADMINISTRATION ET HEDACTION : BUREAU A PARIS : rUDOP HOUSE, TUDOR ST.. LONDON, E.C. u- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: i 238-75. J o 1 1-5 7 et VENDREDI Î24 NOVEMBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 23 nov. 13 MOTS. 9 SHILLINGS.) _ , ABONNEMENTS : ] 6 MOIS. 17 SHILLINGS. J- CONSERVATION PAR LE PROGRES, 11 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Jeud/, midi. Le règne de la terreur continue en Belgique et les Allemands, nonobstant les observations, timides il est \rai, des gouvernements des E.tats-Unis et des Pays-Bas, auxquelles est venue s'ajouter, nous dit-on, celle du gouvernement espagnol, poursuivent la déportation en: masse de la population civile. Les Allemands, qui ont toutes les raisons de croire1 qu'ils peuvent impunément braver le monde,, ne se servent même plus du prétexte qu'ils faisaient valoir au début: contraindre les sans-travail à une occupation quelconque et diminuer les charges qui incombaient de ce fait aux administrations publiques. Ils déportent maintenant des gens de toute profession et de toutes classes, qu'ils soient ou qu'ils ne soient pas occupés, et l'âgfe même ne. semble pas une protection contre cette mesure barbare. Des scènes lamentables se produisent dans les gares,"dans-^e^rues -et en route pour la terre d'exil, mais la brute teutonne n'est pas accessible à la pitié. C'est la guerre, la guerre telle que la conçoit la Kultur allemande, le règne absolu de la Force. Nos ennemis ont besoin de bras pour activer leur production de munitions : ils les prennent en Belgique où ils comptent trouver 400,000 esclaves mâles -en attendant qu'ils aient besoin d'esclaves de l'autre sexe. Aux dernières nouvelles, les autorités de différentes villes belges, y compris Bruxelles (c'est le correspondant havrais du " Daily Telegraph " qui l'affirme), ont reçu l'ordre des autorités allemandes de préparer les habitants à des déportations en masse. Le " Belgisch Dagblad " apprend que des. mitrailleuses ont déjà été placées le long des principales artères et sur ;les places publiques, et dans Certains quartiers (rue Haute) le trafic aurait été complètement arrêté ! L' " Echu Belge ' assure que les .personnes 'déportées qui ont refusé de travailler ont été condamnées à deux mois de prison et envoyées à Coblence ou à Dussëldorf. A Lessin,cs (Hainaut) la'population se serait soulevée, la vote ferrée aurait été endommagée, etc. Et contre toutes ces atrocités, contre tous ces crimes, nous ne voyons s'élever que des "notes de protestation." Celles venant de Washington, de La Haye, et de Madrid sont, paraît-il, spontanées, mais le Roi Albert a du écrire personnellement au Pape polir faire pénétrer jusqu'au Vatican les plaintes de la Belgique trois fois martyre.Les esclaves du continent noir ont trouvé un Lavigerie pour les défendre ; les Belges ne trouveront-ils personne pour plaider leur cause devant le tribunal de l'Humanité? L'ajMmatum adressé, par lés Alliés aux représentants diplomatiques d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie, de Turquie et de Bulgarie a prod.uitl'efiet,attendu. Les quatre ministres ont quitté la Grèce à bor'd du vapeur " Mykali," battant le pavil-lon des quatre Puissances ennemies, et ont été débarqués à Kavalla. —mmmmmmm Dans une Note semi-officielle publiée à Athènes, les diplomates expulsés déclarent qu'il; ne considèrent pas le gouvernement hellène comme responsable de la mesure qui les frappe et que celle-ci ne sera pas interprétée comme étant un acte hostile à l'égard de leurs gouvernements.Le gouvernement d'Athènes partage évidemment cette manière de voir puisqu'il maintient à leurs postes respectifs les ministres de Grèce accrédités auprès des cours de Berlin, de Vienne, de Cons-tantinople et de Sofia. Les mesures prises à ' l'égard des ministres—qui sont motivées par des faits indéniables d'espionnage mis à leur charge suscitent la fureur de la presse austro-allemande qui accuse les Alliés de vouloir forcer la Grèce à déclarer la guerre aux Puissances Centrales. 4 Mais les gouvernants actuels de la Grèce ont fait preuv e jusqu'ici, à l'égard de nos ennemis, d'une telle souplesse d'échiné, qu'on est autorisé de croire que le roi Constantin et son gouvernement sont préparés à subir toutes les humiliations sans même protester. La Grèce du roi Constantin, qu'il ne faut pas confondre avec celle de M. Vénizélos, a trahi 'a Serbie et elle a con-! tinué de la trahir en abandonnant i ses forteresses sans .combattre, en encourageant la désertion d'une division entière passée à nos ennemis avec armes et bagages, en laissant torpiller sans protestation des navires grecs, en laissant corrompre ses fonctionnaires et sa presse, en assistant, impassible, à la saisie par un sous-marin allemand, du Courier que transportait à Marseille Je vapeur grec "Elysios." Le gouvernement d'Athènes et le roi Constantin restent suspect-s parce que tous ileurs" actes trahissent le désir de .^-.■vir nos ennemis et de paralyser les Alliés.' Les " nationalistes " (vénizélis-tes) continuent d'être terrorisés par les royalistes et les officiers germanophiles •grecs continuent d'organiser des bandes de réservistes dont le but est nettement antinational et anti-alliés. Dès lors on comprend que l'amiral du Fournet ait résolu de faire preuve de plus de fermeté et inombreux sont ceux qui estiment que les mesures actuelles ne sont pas suffisantes pour donner aux Alliés les garanties qu'ils sont en droit d'exiger dans les circonstances présentes d'un pays dont le souverain, appuyé sur une minorité, pactise ouvertement avec leurs ennemis. L'occupation par les troupes -alliées de la -/one neutre établie entre les deux Gièces a commencé lundi, mais les troupes du roi Constantin ne se montrent pas empressées de leur céder la place et il a fallu leur notifier d'avoir à évacuer les villages occupés endéans les 24 heures. D'autre part, ,1c général Sarrail a notifié au gouvernement provisoire grec qu'une zone neutre avait été établie et qu'ainsi tout danger de conflit entre les troupes royalistes et l'armée nationaliste avait disparu. LA MEILLEURE UTILISATION DES EFFECTIFS. Utiliser au mieux les hommes et les moyens de production est le but principal que poursuit l'économie industrielle et dont la division du travail n'est qu'un des modes de réalisation. Elle consiste, comme on le sait, à répartir dans la société les tâches et les fonctions d'après les aptitudes et les capacités individuelles. "The right man in the right place" est la formule pratique qu'en ont donnée les Anglais et dont la vérité, évidente comme, un- axiome, n'est plus à démontrer. I' semble cependant qu'elle soit méconnue par de bons esprits dans la conduite actuelle de la guerre, en ce qui concerne l'utilisation des effectifs. Deux années d'une expérience chèrement acquise — au prix de combien de ^ang, de larmes et de souffrantes ! — tous ont appris que l'un des traits caractéristiques de la guerre, de 1914 jusqu'à ïe jour, est la nécessité impérieuse de Produire-, sans relâche, sans répit, de our et de nuit, encore et encore du ma-eriel, des munitions, des obus de tous "alibres, des canons de toutes dimensions depuis le léger 75 jusqu'au mous-re de 400, des mitrailleuses de tous mo-lè'es depuis le type le plus simple jusqu'à la récente "Crème de Menthe," le tank ' de nos amis anglais qui n'est 4u une métamorohosc moderne-des fa- meux béliers antiques employés comme machines de guerre au cours des sièges célèbres dont .l'histoire gréco-romaine nous a laissé le récit. Le rôle des usines de guerre est donc devenu prépondérant, essc-tiel, décisif, car c'est d'un matériel Sans cesse renouvelé, accru, perfectionné que dépendra l'issue de la lutte dont le Destin n'a pas encore fixé le sort. L'offensive de la Somme et les récents combats de la Dobroudja ont révélé une fois de plus que les effectifs mis en iigne ont moins d'importance que la supériorité du-matériel engagé dans l'action. Il est à peine besoin de dire que cette énorme production d'engins de guerre de tout gerire nécessite l'emploi d'une main-d'œuvre nombreuse et habile, formée en grande partie de techniciens et de spécialistes. Ces armées ouvrières, qui besognent fébrilement dans les ateliers et les usines, fournissent aux combattants les moyens mécaniques de vaincre et, quand elles produisent en quantité non-seulement suffisante, mais surabondante les canons et les munitions, les obusiers et les mortiers, elles épargnent des milliers de vies humaines exposées au feu des premières -lignes. Il n'y a pas que dans les tranchées qu'on puisse servir la. Patrie. L'effort héroïque des poilus du front doit être soutenu et appuyé par tout le travail de l'arrière. C'est en m'ia- spirant de ces considérations que, dans , un article sur "l'Application de la' loi militaire" dans les manufactures d'ex- 2 plosifs et de matériel de combat, des cé- - libataires de 18 a 30 ans qui, à raison - de leur âge, ne sç trouvent pas- dans les 3 conditions requises pour obtenir un sur-i sis d'appel. Un de mes correspondants î occasionnels qui signe "Un groupe" - me reproche à ce propos de plaider pour une application minimum de la loi sur le î recrutement, dont il fait vouloir la né- - cessité en l'appu; ant de raisons que je s suis tout prêt à faire miennes. "Je n'ou-s blie rien, m'écrit-il, de ce que la Belgi- - que -a fait depuis août 1914; je n'oublie pas le sang versé à Liège, à Anvers, à s l'Yser. Je tiens compte qu«j 7 millions s d'hommes, de femmes et d'enfants sont i prisonniers et înenacés de la famine, i Mais les pertes subies par nos Alliés s sont énormes aussi. Spécialement dans - les journaux locaux qui publient des - biograph'es de soldats anglais tués, on peut voir en quelle grande proportion i sont, parmi eux, les pères de famille. 1 Dans une conférence donnée il y a î quelque mois par le vice-chancelier de - l'Université de Sneffield, cet historien " déclarait, d'après les renseignements 3 recueillis dans un voyage récent en » France, que les pertes des, Français, en s tués, avant la bataille de Verdun, atte:- • gnaient 900,000! Il me semble donc - juste que les Belges, disséminés en An-t g'eterre et en France, partagent, et im-1 médiatement, les derniers sacrifices exi-1 gés par cette guerre qui se prolonge au-s delà de toute prévision. Mais, à moins s que je n'aie mal lu votre article, non " seulement vous semblez regretter que i l'interprétation de la loi ne permette pas - • de placer tous les hommes mariés dans " le 7e groupe, mais vous allez jusqu'à in- e viter le gouvernement à laisser les céli- j bâtâmes en dessous de 30 ans, utilisés : i dans, les usines de guerre, aussi long- i ' temps que possible dans leur emploi." : - C'est ici qu'apn,M'ait le malentendu J qui nous sépare, eï je reconnais volon- ' tiers que ma pensée, exprimée sous une ' ' forme un peu sommaire dans mon article J ' précédent, a besoin de quelques préci-1 siens. Les célibataires qu'if s'agit éven-L tuellement de conserver dans les usines : de guerre ne sont pas de simples ma-1 nœuvres, mais des ouvriers qualifiés, 5 rompus à la technique de leur métier, ! comme les tourneurs, les monteurs, les 1 'u ajusteurs, dont le maintien est reconnu 11 ? indispensable par le contrôle militaire de la main-d'œuvre soit anglaise, soit fran- 1 1 çaise : ce sont les hommes dont le départ causerait une perturbation ou un ' - ralentissement dans la production du ' matériel de g'uej're qu'il faut à tout prix 1 : intensifier toujours davantage'; ce sont : ; les techniciens qui ne sont pas rempla- 1 çables par des pères de famille se trou- 1 ; vant au front ou par la main-d'eeuvre ' 1 féminine. J'insiste sur ce qu'il n'est pas ' question d'obtenir un régime de faveur 1 pour nos compatriotes ; nous demandons A - simplement que ceux-ci soient soumis : au même traitement que les ouvriers an- ' l: glais et français dont la présence dans ( 3 les ateliers est jugée nécessaire à la dé- ' - fense nationale. Sous quelqu'aspect qu'on l'envisage, ( le problème de l'utilisation des effectifs ' • se ramène invariablement à l'applicà- ' tion pratique de ce principe dominant : ' chaque homme affecté à l'emploi dont il ■ peut tirer le maximum de rendement ' pour le salut public. C'est en ayant ' égard à cette considération supérieure qu'il serait désirable de voir distraire, - soit du service armé, soit des services - auxiliaires, certains agents, choisis par- j - mi les meilleurs, de notre expansion éco- 5 nomique à l'étranger ; car nous devons ' , nous préparer à la paix au plus fort de la ]-1 guerre pour recouvrer notre place au so- * - leil dans l'économie internationale qu'é-t laborera le traité remaniant la carte po-. litique de l'Europe. La même raison ^ d'intérêt général me pousse à signaler 1 l'étrange anomalie en vertu de laquelle : le Département de la Guerre maintient - aux centres d'instruction dans l'inaction 1 forcée et sans utilité militaire, certains - hommes reconnus définitivement inaptes 1 : à tous les services même auxiliaires, - alors que leur présence est itérativement 1 t réclamée dans les usines de guerre, ou ■' • que leurs aptitudes trouveraient à s'ex- J • ercer dans l'une ou l'autre branche de '< l'industrie ou la commerce. < Pénétrons-nous une bonne fois de ce ; , principe que chacun doit être à la place 1 ■ que lui assignent sa compétence et ses ( : capacités particulières, A défaut d'oc- 1 ; cuper un poste de combat, tout Belge ■ appelé au service" de la .patrie peut occu- [ per un poste'de devoir; c'est celui au- t ■ quel le destine sa vocation, son métier, 1 i. sa profession habituelle. Seul le respect < i absolu de cette règle est de nature à « assurer l'utilisation la plus judicieuse t ■ des effectifs. JULES COUCKE. i QUESTIONS POSÉES AU GOUVERNEMENT et Réponses de MM. les Ministres. .. ' t.. Questions posées à M. le Ministre des Chemins de Fer, Marine, Postes et Télégraphes et à M. le Ministre des Finances. Le " Lloyd Royal belge." 14 octobre 1916—Question. A deux questions précédentes, concernant la création du " Lloyd Royal Belge," il a été répondu par un renvoi à la publication des statuts de cette société. Cette réponse n'était pas adéquate à la demande qui visait "les accords intervenus entre le gouvernement et MM. Brys et Gy'Isen, avant même la création du Lloyd, en ce qui concerne la cession de leur flotte." 11 est à remarquer, en. effet, que ces statuts ne comportent aucun apport de navires. Il est cependant certain qu'antérieurement à îa constitution de &a société, cette cession avait été négociée et réalisée. La question est celle-ci : A quelle date et dans quelles conditions de composition de cette flotte, de sa valeur marchande spécialement, appliquée au but poursuivi, de son prix d'expertise préalable (effectué par qui?) et de son prix réel d'acquisition, cette cession s'est-elle faite? Ces navires battent-ils tous pavillon belge ? 20 octobre 1916.—Réponse de MM. les ministres : La flotte, au moment de la constitution de jla société, comprenait quinze navires sous pavillon belge et vingt sous pavillon anglais. Elle s'est augmentée, en outre, de quatre navires sous pavillon britannique, sur lesquels les fondateurs du Lloyd Belge avaient option au moment des pourparlers <$e la fondation. La flotte comptait donc 39 navires. En ce qui concerne la date d'acquisition par le Lloyd il y a lieu de distinguer entre les deux ' catégories . de vapeurs. Les navires belges ont été vendus et transférés à la nouvelle société immédiatement après sa constitution. Les autres sont mis au service de la société, en attendant que le gouvernement britannique en permette le transfert. La valeur marchandise de la flotte lit l'objet de deux expertises indépendantes l'une de l'autre et confiées à des firmes réputés de Londres. De plus, une troisième expertise de contrôle fut confiée à une firme dont les conclusions sont admises sans discussion par les services de l'Amirauté britannique. Enfin, l'administration de la Marine procéda, de son côté, à une expertise d'état des navires. Le prix d'acquisition de la flotte par le Lloyd Royal Belge représente les quatre cinquièmes environ de la valeur expertisée. Nous n'ignorons pas qu'on a essayé de représenter l'affaire du Lloyd comme une acquisition de navires faite par l'Etat à un prix qui dépasserait la valeur normale de ces vapeurs. Cette façon de présenter l'opération est en tous points inexacts. Ces navires ont été achetés non pas par l'Etat, mais par le Lloyd, au moyen des fonds versés par les actionnaires de la nouvelle société. L'Etat, n'étant pas actionnaire, n'a eu à intervenir, que pour le contrôle de l'opération. Il est important de remarquer que pas un centime n'a.été décaissé par l'Etat pour l'acquisition de ces 39 unités. Le Conseil supérieur de la marine. 14 octobre 1916. — Question. Au sujet de la constitution du Lloyd Belge, le Conseil Supérieur de la Marine a-t-il été consulté? Sinon, pourquoi ne l'a-t-il pas été? 30 octobre 1916. — Réponse de MM. les Ministres. Le Conseil Supérieur de la Marine n'a pas été consulté. Le siège du Conseil est à Bruxelles. Ses membres sont actuellement dispersés. L'un d'entre eux est décédé. Un autre est en service commandé ou navigue. Six membres sont restés en Belgique occupée. Un membre est retenu en Belgique non-occupée. L'n membre est en France. Deux sont en Hollande, quatre en Allemagne.Il est inutile d'insister sur les difficultés qu'il y aurait eu à réunir pareil collège, et sur l'impossibilité, à un moment où les tergiversations auraient fait échouer le projet, de recourir aux lenteurs d'une semblable procédure. Nous n'avons. Lqulcfoiii» maiiaué d'avoir. à titre personnel, des échanges de vues avec ceux, des membres que nous avons pu rencontrer. Nous croyons _ pouvoir affirmer que la majorité des membres, se trouvant en ce moment hors de Belgique, est favorable à la création - du Lloyd. Il y a lieu de remarquer, enfin, que le recours aux lumières du Conseil n'est en aucun cas obligatoire. Une atteinte portée à la légalité. 14 octobre 1916.—Question. Avant de prendre la mesure de la création du "Lloyd Royal Belge." qui, à première vue, porte une atteinte grave à l'égalité des Belges de* vant la loi et devant l'impôt, le gouvernement avait-il envisagé d'autres, mesures de nature à réaliser le but poursuivi qui, d'ailleurs, ne peut être qu'approuvé en principe? 30 octobre 1916.—Réponse de MM-, les ministres : Oui, d'autres mesures ont été envisagées, notamment : (1) la création d'un organisme destiné à venir en aide à la Commission for Relief in Belgium et dont la non-réalisation est due à des circonstances indépendantes de la volonté^ du gouvernement. (2) Une proposition émanée de particuliers qui dut, après mûr examen, être écartée parce qu'elle comportait des modalités jugées trop onéreuses pour le trésor public. , Le principe de l'intervention de l'Etat par voie d'avances a été admis par le parlement belge en 1907, lorsqu'une somme de cinq millions de francs fut souscrite à titre de prêt dans trois sociétés belges de navigation- Il n'a pas paru alors porter .atteinte; à l'égalité des Belges devant la loi-et devant l'impôt. Une commission de réquisition. 14 octobre 1916—Question à M. le ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes. Au début de l'année, par arrêté royal, il a été institué à Londres une commission officielle de réquisition des navires belges. Combien de fois cette commission' s'est-elle réunie? Quel a été l'objet de ses délibérations et notamment a-t-elle été à même de constater que l'égalité dans les réquisitions des navires battant pavii' ion belge a été observée? 30 octobre 1916—Réponse de M. le ministre : L'arrête-loi, et non '.l'arrété-royal, dont il est question ci-dessus, est celui du 2 février 1916 (" Moniteur dû 5 février, No 36), qui, dans son article II, créa le comité des réquisitions maritimes. Un arrêté-loi subséquent (28 avril 1916), modifia légèrement la composition de ce comité et de cinq porta à six le nombre de ses 'membres. Jusqu'à ce jour, ce comité ne s'est pas réuni faute d'objet de délibération. Il ne doit, en effet, se réunir que : (1) Lorsqu'il est saisi d'une contestation au sujet des indemnités ou dcS conditions de la réquisition, et (2) Lorsque le ministre des chemins de fer, marine, postes et télégraphes lui soumet des questions relatives à la gestion des navires belges affectés aux transports de l'Etat ou réquisitionnés (art. 11 et 13). Or, jusqu'ici, aucune cdntestation n'a été portée devant lui. Le département de la marine tient la main à ce que l'égalité de réquisition des navires sous pavillon belge soit maintenue aussi strictement que faire se peut. Pas plus que dans les pays alliés, i'arrêté-loi visé ci-dessus ne fixe la quotité à prélever par armement. Mais l'administration de la marine répartit les charges aussi équi-tablement que possible entre les armements, bien qu'il soit parfois difficile, en raison de l'état de notre flotte marchande nationale, de ne pas réquisitionner un navire qui devient disponible, alors qu'il est urgent de l'affecter à nos transports militaires. * Un conseil de discipline. 22 octobre 1916—Question à M. le ministre de la Justice. • On prête au gouvernement l'intcr-tion de créer un " Conseil de discipline " pour les avocats plaidant près des conseils de guerre. Dans l'affirmative, M. le ir;inistre de la Justice ne croit-il pas que la première règle qui s'impose est le libre choix des membres de ce conseil, par les intéressés, conformément aux règles eiscatieilcj S7ènie année. No 279 H-.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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