L'indépendance belge

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s.n. 1914, 10 Mai. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20sq0p/
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d 33° ANNÉE iO Centimes EN SEb.Q/Q(jB ST A PARii s» îao Dimanche 10 mai iïHi ADMINISTRATION. ET RÉDACTION ' Y rue «les Subie», Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE ÎEIGIOUE. Un an 20 fr. 6 nais lOIr. 3 mois, 5 fr. iUXEMSOUflCISr.-OJ » 28 It. » 5 fr » 3 Ir. ilBAKGEfl ■- « ir. » 22 fr. » Hit ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Outre-men X) PAGES, PARAISSANT LE MKRCREBI *Jn "" SS rranci SI* moi» lît franc* L'INDÉPENDENCE Dimanche 10 mal 1914 Les annonces sont reçues* A BRUXELLES : aux bureaux du jou* <W« A PARIS : ii, place de la Bourse, A LONDRES : chez MiL John-F. Jones & Çflt n» |J Snow Hiii, E, C.; à /Agence Havas, n° 113» Cheapsiue E, CL; et chez Neyroud <£ Fils, LfaL »•» 14-18, Queen Victoria Street, et T* B. BrowS Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. > AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ûitmar, Rokia, & A ROTTERDAM : même Ârme, Wynhaven, 413, Ift ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E£| SUISSE, aux Agences de Ja Maison Rudoif Mosst^ 'fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler. à Miior» Turin et Rome. " i^îiEW<iïûBK : T.B, Browne. Ltd. I. East 42ad Streafa BELGE SEOIS ÊOTTIOIiâ BAS JOVK. — STX PAGES COSSEaVATIOIÎ SAS ££ PEOGBÉ» Édition du matin Aujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UrJIS. -Les succès des ccnstitutionnaiistes. — Prise <:e San-Luis-de-Potosi. — Renforts américains. — Armes pour le général Huerta. — Nouvelles diverses. En Albanie. — La .situation jugée en,Grèce, — Les derniers engagements. Ën Autriche. — La santé de l'Empereur. — A ia Délégation autrichienne. — Déclarations du comte Berchtold. En Serbie. — Bruits de crise. 2n Russie. — Les crédits pour la défense nationale. îîn Angleterre. — Nouveaux incidents suf- fragistes. aettre de Russie. 2n France. — L'affaire Caillaux-Calmette. Les ballottages. — Incidents et bagarres.2n Belgique. — Les assurances sociales, îhronique mondaine. jettre sur la Mode. .ulormations financières et industrielles. — Nouvelles diverses d^ nos correspon dants. Les dépêches suivies de la lettre A ont celles qui ont paru d'abord dans lotre première édition, publiée à 4 heu-es de l'après-midi; les dépêches suivies ie la lettre B sont celles qui ont paru l'abord dans notre deuxième édition, 'Ubliée à 6 heures du soir; les dépêches uivies de la lettre C sont celles qui ont aru d'abord dans notre troisième édi-ion, publiée le matin. BRUXELLES, 9 mai Revue Politique 11 y a quelques jours nous"-avons dit cette place que ues efforts étaient laits e différents côtés pour déterminer une utente pntre le gouvernement de lJu-izzo.et les Epirotes sur la base de ga-iflties sérieuses à accorder pour la sau-egarcle «les droits et des intérêts dès irecs d'Epire. Le caractère extrême? îent aigu pris oes jours derniers par i lutte armée entre lés deux éléments il présence taisait craindre que cette intative de conciliation ne se produisit ■op tard et que l'Albanie allait payer lèrement la taute commise par le gou-srnement de Durazzo en suspenuant ne première lois, il y a un peu plus un inois, les pourparlers qui avaient Lé engagés avec le gouvernement pro-isoire de l'Epire. En lait-, la guerre ci-ile s'est développée en Epire avec une rande rapidité. Les bataillons sacrés Mes se sont organisés avec des élé-lents très aguerris par la dernière cam-agne contre les Turcs; d'autre part, le ouvernement albanais, qui ne dispose 3nime l'orce régulière que d'une gen-armerie insuffisante et qui est aux pri-is avec d'innombrables difficultés in-irieures, a dû constituer en hâte une nuée de fortune dont les partisans d'Es-id paelia constituent le noyau princi-al. Dans ces conditions, la répression e la révolte, de l'Epire est l'épreuve la lus sérieuse que puisse subir le jeune tut albanais, et les succès remportés ar les Epirotes, aussi bien dans la ré-ion de lvoritza que dans la région d'Ar-yrocastro, permettaient de douter de issue prochaine de cette lutte. Le gou-ernement de Durazzo risquaM. donc de revoir convenir de son impuissance à éduire les Epirotes à la soumission et .© devoir faire appel à l'intervention trangère pour empêcher la constitution 'une Epire autonome. Le prince Guillaume a compris que le meilleur parti à prendre, dans ces confions, c'était de négocier avec le chef .u gouvernement provisoire d'Epire, M. ;ç>graphos, d'autant plus que celui-ci n'a essé d'être disposé à la conciliation et [u'il avait t'ait valoir des revendications [ui n'avaient rien d'exagéré. C'est la lommission internationale de contrôle lui a servi d'intermédiaire entre les leux parties et qui a préparé le terrain iux négociations à engager. Celles-ci au-ont lieu à Santi-Quaranli. Le gouver-lemeJit albanais communiquera aux dé-égués épi rotes les concessions qu'il, est lisposé à faire, mais, pendant les négo-liationç, les hostilités .devront être sus-jeiidue® de part, et d'autre. M. Zogra->hos a répondu immédiatement qu'il ivait donné 1 ordre aux Grecs d'Epire le suspendre les hostilités et d'arrêter a marché en avant. Les combats signa-és hier sont donc antérieurs à cette décision et. se sont produits sur des points issez éloignés ou les ordres du gouver-îement de Durazzo et ceux du gouvernement provisoire d Epire n'avaient pu mcore parvenir. En quoi consistent, exactement les çon cessions du cabinet de Durazzo ? On n'est pas fixé sur ce point, mais elles ne font certainement pas jusqu'à la formule de l'autonomie locale qui fuj mise sn avant par les Epirotes, tnais elles tendent évidemment au système de décentralisation administrative que nou3 avons exposé ici et qui t-l considéré par les puissances com:mie capable de taire régner la paix parmi les différents éléments de l'Albanie, ^es garanties au point de vue de leur représentation- 8il)J cère dans les conseils locaux du mail) tien de leurs écoles et de- inc°rr>orfttion dans la gendarmerie d'éléments recrutés au sein même, dé la population, ce sont là des points essentiels sur lesquels l'entente pourra certainement se faire. Quoi qu'il en soit, un pas sérieux vient d'être t'ait dans la voie de l'apaisement, et il faut espérer que le prince Guillaume saura résister à l'inlluence personnelle d'Essad pacha, qui fit rompre une première fois les négociations et qui rêve d'étouffer la révolte épirote dans te sang. La question des chemins de 1er orientaux ne semble guère mûrir et l'on se heurte toujours aux mêmes difficultés que celles qui se posèrent au lendemain de la guerre balkanique. La Serbie voulut d'abord nationaliser les chemins de fer passant par les territoires annexes, mais i'Autriche-Honj; ie, spécialement intéressée dans la voie qui mène à Salo-nique, s'opposa à cette solution pourtant fort logique, puisque toutes les voies ferrées sont nationalisées en Serbie.C'est alors que surgit la proposition soutenue par la France'et qui consista dans une formulé d'internationalisation des chemins de fer orientaux. La Serbie s'y rallia en principe, bien qu'avec une certaine répugnance, mais elle posa des conditions par lesquelles elle se réservait. le contrôle de l'exploitation et la fixation des tarifs, les lignes étant soumises, au surplus, à la législation des chemins de 1er serbes. En présence de ces exigences, l'Autriche-Hongrie fit échouer lés négociations, et voici que !a presse viennoise indique une tendance à porter la question sur le terrain juridique et à réclamer purement et-simplement la restitution des lignes aux compagnies qui les exploitaient avant la guerre. Les Serbes ne l'entendent pas ainsi, et un article consacré l'autre jour par l'officieuse « Samouprava » à cette question fait comprendre que l'on serait assez disposé à porter la question devant la commission financière qui doit se réunir à Paris pour régler tous les problèmes financiers se rattachant à la situation nouvelle dans les Balkans.Si les Serbes n'obtenaient pas satisfaction, ils au-n'obtenaiént pas satisfaction, ils auraient une autre ressource : laisser l'exploitation de la voie existante vers Sa-lonique à la société qui l'exploite actuellement aux mêmes conditions de. loca-iion qu'elle avait, avec la Turquie et construire une nouvelle voie, uniquement serbe, faisant concurrence à l'ancienne. C'est une solution, sans doute, mais encore qu'ev ; serait fort coûteuse, elle ne fer,ail pas disparaître pour là Serbie les inconvénients d'ordre divers qu'il y a pour elle à ce que l'exploitation de la voie, existante échappe à son contrôle. ■i—aaa—e——a——wh———i—— - Le Mexique et les Etats-Unis Les succès des constitutionnalistss Washington, vendredi, S mai. Le représentant du général Çarranza est venu, informer M. Bryan que tes constitu-tiaruiialistés comptaient être maîtres de Tampico dans très peu de jours et que le personnel des exploitations d'huile de la région.peut être sûr qu'il sera protégé par tes constitutionnalistes. (a) Prise de San-Luis de Potosi Washington, vendredi, S mai. .\L Bryan a appris que les constitution-naiistes s'étaient empaiés de San-Luis de fotosi. (a) Renforts américains Washington, vendredi, S mai. On apprend de suiirce autorisée que te département de la guerre a étudié aujourd'hui le moyen de renforcer immédiatement les troupes du général l'unston à la Vera-Cruz, de façon à permettre à oe dernier d'avancer dans l'intérieur du Mexique s'il le jugeait nécessaire. Il1 est également question de concentrer à la Vera-Gr.uz des (uroes suffisantes pour défendre ce port contre toute attaque ou pour opérer une marche en avant sur Mexico. (a) Arrivée de réfugiés Washington, vendredi, 8 mai. Un Américain, le docteur Rvan, qui avait été condamné à mort comme espion à Za-catocas et qui fut relâché, vient d'arriver à Puebèrto Mexico avec six cents réfugiés venant de Mexico. Ces réfugiés seront transportés immédiatement à la Nouvelle-Orleans à bord de 1' « Esperanza ». (a) Anglais mis en liberté La Veru-Cruz, vendredi, 8 niai. Le général Maas a remis en liberté l'Anglais Goxon, directeur des tramways de la Vera-Cruz, détenu par lui comme prisonnier, Coxon vient d'arriver. (a) L'armistice n'a pas été violé Washington, vendredi, 8 mai. Répondant au général Huer ta qui s'est u'.m. de. ce que usa opérations des Etats-Unis à la Vera-Cruz violent l'esprit, de l'armistice proposé par les médiateurs de l'A. B. C., le gouvernement de Washington déclara qu'il n'a pris aucune mesure agressive et que rien n'a été fait qui soit contraire à la suspension des hostilités. (a) Armes pour le président Huerta Washington, vendredi, 8 mai. Le ministre de la marine a appris que doux navires allemands, portant des armes et des munitions polir les partisans du générai Huerta, se dirigent vers Coatzaccal-cos,;oii œ se. trouvent pus de.navires américains. Le déparlement d'Etat va prier .'Allemagne d'am^êcher le débarquement. L'attitude des constitutionnalistes Washington, vendredi, 8 mai Le représentant des eonstitutionnalLstes, qui dit avoir du général Carranza l'autorisation de le déclarer, assure que les actes du général Huerta ne représentent pas la volonté du peuple américain et qu'ils n'altéreront en rien tes relations paisibles et amicales qu'entretiennent avec les Etats-Unis non seulement les constitutionnalistes, mais la nation mexicaine. (a) L'intervention du Vatican Rome, vendredi, 8 mai. L'archevêque de Mexico a répondu à Mgr Merrv del Val : « Les catholiques du Mexique sont profondément touchés de l'affection paternelle du Souverain pontife, fis accueillent avec respect les instructions du Saint Père. Le délégué du gouvernement imploré humblement la bénédiction apostolique. I^e télégramme ayant été communiqué au président, celui-ci rn'a dit : Je vous prie de vouloir bien répondre à S. S. Pie X que la- République par mon intermédiaire apprécie toute la valeur et agrée comme se doit ses prières et vœux ardents, u (a) taveiSes de FÈtraoger ALBANIE La question épirote L u Atrienes Ath'enes, venureuL, '6 mai.: j-a nouvelle de.ut suspension'des'hostilités et ie sérieux espoir u'aooutir à un arrangement dêiïr.itu sont . accueillis avec joie et soulagement pur. ia pressé et l'opinion qui -e iei'icitefrt <ie voir kt lutte patriotique epirote couionnée de succès.. Le « Kairi » ait que ia résistance héroïque produit ses premiers -fruits. Il ajoute que tes puissances, notamment cehes de l'Adriatique qui n'ont pas été touchées par ie sacniice de soi-même fait par.un peuple jjLuttunt pour son existence, sont forcées maintenant, de s'inciiner devant la marche des événements: i.e fait que des délégués de Ja commission international vont à. Santi-Quaranta ■ s'entendre avec M. Zogra-phos prouve biexi- qu'il ne s'agit pas de menaces albanaises pour gagnçr .du niifiis constitue la garantie d'un arrangement définitif. Pour la » Nea Emera », la fin des hostilités me<t un-terme à la lutte sacrée qui sera, dans l'avenir,. l'honneur des populations-épirotes passant à l'Albanie. Le journal ajoute : Les dispositions pacifiques connues du prince Guillaume et la démarche des puissances ont contribué à mettre fin à la îuûe mais le grand mérite en revient surtout à M. Zographos qui, grâce ii son habilité diplomatique, devient une figure de premier plan dans-le monde politique grec. Le « . ea Hella » dit que lorsque la paix sera définitivement étaï>Lie, les Albanais qui connaîtront mieux Les Grecs constateront que les dangers qui les menaçaient de la part de leurs pseu''o-protecte>urs disparaîtront par une entente avec les pays 'i-mitrophes et avec la Roumanie. Les Albanais éviteront le danger d'une intervention dans leurs affaires intérieures dont ils sont menacés de la part de l'Autriche et de l'Italie. L' « Embros » estime que le résultat heureux qui est intervenu est dû surtout à l'indépendîmce de La Roumanie. (a) L'armistice Nouveaux combats, Durazzo, vendredi, 8 mai. Avant l'armistice, une bande d'environ deux mi'ie Epirotes, brûlant et massacrant tout ce qui se trouvait.sur son passage, a pénétré jusqu'à huit heures au sud de Be-rat.Hier, Asis pacha Vrioni, ministre de l'agriculture et du commerce, a été chargé par le gouvernement de.se rendre à Bérat afin d'y organiser ia résistance pour le cas où les négociations en vue d'une entente échoueraient. Dans ies environs d'Argyrocastro,. on a combattu avec des chances variables. A Coritza, qui tient bon, il y a eu hier, malgré l'armistice, un combat acharné au cours duquel cent cinquante soldats grecs sont tombés et beaucoup d'uniformes grecs ont été recueillis. . La situation est là-bas si favorable pour les Albanais qu'ils ne veulent pas interrompre le cornbat. Il n'est pas question d'une menace contre Durazzo. (a) Durazzo, samedi, 9 mai. Les derniers combats contre les Epirotes Dnt amené la défaite des Epirotes dans le vilayet d'Argyrocastro. Les troupes de Zo-^raphos ont été complètement battues et se sont enfuies prises de panique. Le général îr-sc Papoula a envoyé des troupes régu-ières grecques au secours de Zographos. (a) ALLEMAGNE Le couple impérial à Brunswick Brunswick, samedi, 9 mai. L'Empereur et l'Impératrice sont arrivés ici dans la matinée pour assister au baptême de leur petit-fils, le prince héritier du Brunswick, fis ont été reçus îi La gare par le duc et la duchesse. (a) Les étrangers et la contribution de guerre Refus de payer Carlsruhe, vendredi, 3 mai. Une société anonyme russe qui fait le commerce en Allemagne -et qui a une importante succursale dans le duché de Bade s'est refusée à payer l'impôt, de guerre voté ?ar ie Reichstag pour sa fortune foncière ;t les capitaux d'exgloitation qu'elle pos sède en Allemagne. Elle appuie son refus soi- les articles 1 et 3 du traité de commerce u-sso-aiternand suivant lesquels les sujets de l'un ou de l'autre pays sont exemptés des impôts de guerre. (a) Berlin, samedi, 9 mai. A la séance de la commission du budget du Reichstag, M. Krieger, directeur au ministère des affaires étrangères, a donné des indications sur l'examen des demandes et réclamations qui ont été adressées successivement par ies ministres plénipotentiaires de Hollande et de Belgique et les ambassadeurs de Russie et de France au ministre des affaires étrangères pour l'exemption des étrangers de t« contribution de guerre. Il ressort de ces déclarations que ies. départements intéressés vont hâter le règlement de Ja question. (a) L'opinion allemande De Berlin a ia « Presse Associée » : Tandis que les pangermanistes, parti bruyant mais peu nombreux, poursuivent ■1 agitation que l'on sait, la résistance à leurs menées s'organise vigoureusement et ne peut manquer de les discréditer en peu de temps auprès des masses profondes de là population allemande calmes et travailleuses.11 y a peu de mois, le professeur Xippold, de Francfort, démasquait et flagellait ces excitations dans un volume intitulé « Le Chauvinisme allemand». Ces jours derniers, c'est-lé pasteur Umfrid, de Stuttgart, qui publiait une brochure courageusement intitidée y Un danger pour le peupie allemand : La Ligue militaire » et composée d'articles de plusieurs auteurs, parmi lesquels M. Gothein, député de Breslau au Reichstag. M. Umfrid est le vice-président de la Société allemande de la Paix, à l'appel de laquelle le septième congrès allemand de la paix.se tiendra le 24 et le 25 de ce mois à Kaiserslautern II est .intéressant pour nous de constater que, parmi les membres du comité de patronage de ce congrès, on trouve quatre députés au Reichstag; plusieurs rnaitres de la.pensée allemande comme le célèbre biologiste Ernest Haeckel; le savant chimiste et philosophe Ostwald; le littérateur Richard Delimel; puis le premier bourgmestre de Stuttgart, M. von Gauss, et un dignitaire de l'Eglise cailioli-. que, le chanoine Giçsswein, camérier apostolique.Les Français, à qui il est facile, d'atteindre la villa de Kaiserslautern, sont cordialement. invités à ce Congrès,auquel plusietrs ont déjà promis d'assister. (b) AU REICHSTAG A la commission des finances Beriin, samedi, 9 mai. Au. cours, de la séance tenue samedi matin par la commission du budget du Reichstag, on s'est occupé de l'affaire du Duala. Le président a donné connaissance d'un .é-légramtne du gouvernement du Kamerun, suivant lequel le frère de Duala Manga (Rudolf Bell) aurait tenté d'entraîner le Chef bien connu de Banun, nommé Jojo,ain- ' si que d'autres chefs à délaisser la domination allemande pour la domination anglaise, Jojo déclina cette proposition et avertit le gouvernement du Kamerun par l'intermédiaire de missionnaires. Le. rapporteur a déclaré que cette affaire était très caractéristique et proposa qu'au cas ou rien n'aurait encore été fait contre 1 le frère de Diiakx Manga de l'arrêter sur-le-champ pour éviter une révolte et une 1 effusion de sang. ' Un député du centre a exprimé l'opinion que le gouvernement est responsable de ces événements, provoqués par sa maladresse. Comme le télégramme indique qu'on se trouve en face de graves dangers, il se range à l'avis du rapporteur en ce qui concerne l'arrestation des meneurs de 1 la révolte. (a) ANGLETERRE < Les suffragettes 1 Londres, vendredi, 8 mai. i Des désordres sérieux causés pur les siuf- ,i fragettes ont éclaté ce soir au oours d'une £ réunion politique à Creyon dans la ban- j lieue de Londres dans laquelle le principal j orateur était M. Mac-N'amara, secrétaire r général de l'Amirauté. Vingt hommes et i femmes ont été expulsés et plusieurs bancs de la salle ont du être enlevés avec les I femmes t,ui s'y étaient, attachées avec des u cadenas Un sac de farine a été jeté à la r tète de l'orateur, mais le sac manqua son c but et vint s'écraser sur le banc des reportes. (a) AUTRICHE-HQNGRiE La santé de François-Joseph Vienne, vendredi, B m'ai. s L'état focal de l'Empereur demeure e h même. La toux fut moindre dans la jour- v née. L'Empereur séjourna une heure dans d la petite galerie avec les fenêtres ouvertes, r. Il reçut longuement le prince de Bavière. (a) U Vienne, samedi, 9 mai. d Bulletin du matin : La nuit a été bonne. Ç- Le catarrhe est plus faible. L'état général fi de l'Empereur est excellent. (a) ci le A LA DELECATION AUTRICHIENNE Commission des affaires étrangères . Répondant aux orateurs qui lui avaient v. reproché son optimisme non fondé, le com- ci te Berchtold assu'x; que, malgré tout son tt optimisme, il ne ferme pas les yeux devant les dangers que la situation actuelle d. contient, mais il croit pourtant qu'il n'y a ci aucun motif de s'abandonner à un pessl- L misme qui ne pourrait qu'être malsain. Le ir ministre, revenant sur les explications de son exposé relatives à l'Albanie, déclare pl au sujet de l'organisation de l'administra- st tion de l'Albanie que déjà avant et pen- vi dont les réunions de Lon 'res un échange bi de vues confidentiel ayoit eu lieu eafrç ce l'Autriche et le gouvernement italien sur ies chances de l'établissement pratique et l'organisation de l'Etat que l'on ne pouvait coosidéreu- comme défavorables. Au sujet des troubles de. i'Epire le ministre déclare que dans le fait que -M. Zographos a consenti, à négocier avec la commission de contrôle il veut voir un pas fait vers la pacification du pays. .Nous poursuivons avec attention la suite des événements et nous accommoderons d'accord avec le gouvernement italien notre conduite aux fait ultérieurs. Le ministre constate de nouveau la grande importance de la politique albanaise autrichienne entraînant, le ministre ne le conteste pas, beaucou/p de.contrariétés d'un Côté pour le maintien de l'équilibre dans l'Adriatique, pour la liberté de la position maritime autrichienne et, d'un autre côté, pour les relations de l'Autriche avec l'Italie, et pour la p<dx européenne. Les contrariétés sont petites si on les compare aux résultats que nous avons obtenus, dit le ministre. Parlant ensuite des rapports austro-hongrois avec la Roumanie, le ministre s'élève contre certaines élucuhrations d'une presse irresponsable. Elles ne doivent pas être confondues avec les vues des hommes politiques sérieux de Roumanie.Je n'ai pas besoin d'insister, dit-il, pour vous convaincre que nous entretenons des relations pleines de confiance et d'amitié avec la Roumanie. Une des tâches les plus sérieuses de l'avenir sera de surveiller les agitations qui peuvent être dirigées contre l'Au-taiche-Hongrie au delà de la fiontière et surtout en Galicie. Le gouvernement de 'a Russie, dit M. Berchtold, nous a déclaré de nouveau qu'il n'y avait, pas à tenir compte de pareilles agitations. En terminant, .\L Berchtold se déclare heureux de voir que l'Asie-Mineure vient d'entrer dans la voie de l'exploitation économique grâce aux accords récents conclus par la Turquie avec l'Allemagne, la France et l'Angleterre. On peut attendre de cet événement un essor économique et la consolidation politique de la Turquie. Le ministre est prêt' à donner son appui aux sujets austro-hongrois ,ui voudraient participer ii cette exploitation. (a) BULGARIE Prétendus incidents militaires Sofia, vendredi, 8 mai. Une bagarre se serait produite à Risto-watz. .entre ies troupes serbes et les re :rues macédoniennes, dont 18 auraient été tuées. Les recrues refusaient de prêter le serment militaire. Le bruit court que d'autres recrues auraient également refusé de ïrèfer le serment et auraient été malmenées par les soldats serbes. (a) COLOMBIE On maiiue ue ijogom : i-e gouverneur de la province de l'Atlantique a promulgué un décret contre les immigrants indésirables.— I.e Congrès discute le projet créant me subvention annuelle de 10,000 dollars [>our uir.e troupe qui viendrait en Colombie jouer des drames d'opéra et la oomédie populaire. (a) CHILI — On mançle de Santiago-du-Chili : Le ninistre des finances a déclaré à la Charnue des députés que. l'exercice financier de 911- se terminera sans déficit car il es» jère que le parlement votera les lois créant le nouvelies ressources. (a) ESPAGNE .a grève dans la marine marchande iViaurid, vendredi, y mai. Une délégation des. officiers et inécani-•iens de jii manne marchanue est vanue à idadrid pour demander les bons offices du îouvernement pour solutionnai' ie conflit, ^ette délégation a été reçue cet après-midi >ar le président du conseil auquel elle a xposé qu'elle était informée que deux stea-ners espagnols mouillés à Rotterdam au aoment de la déclaration de grève et qui .valent été abandonnés par leurs équipa-es avaient néanmoins pris La mer montés ar des équipages étrangers et. que d'autres avires étaient sur le point d'en faire.au- LLIlt. M. Dato leur a répondu qu'il ignorait les aits, mais qu'il télégraphierait aussitôt ux consuls espagnols intéressés afin qu'ils efusent de laisser partir les navires dans es conditions. (a) A LA CHAMBRE Vils incidents La Chambre discute une interpellation au ■ijel du chemin de fer de Nogueras à 'Pal- ; jresa dont ia construction, déclarent di-ers orateu.s, fut indûment relaixiée afin ( i pouvoir construire le chemin de fer di-îct de Madrid à ia frontière française. Le ministre des travaux publics, M.Ugar->, répond que La consitruetion du chemin î 1er direct de Madrid à La frontière fran-îise est simplement à l'étude et n'avait ,it encore l'objet d'aucun projet, que, par ( mséquent, l'autopsie que venaient de faire J s orateurs était celle d'un cadavre inexis-,n t. I Sur ces mots, M. Castrevido, républicain, 1 recteur-du journal « El Pais », crie avec c olence : « Ici il n'y a d'autre cadavre que | ilui de Ferrer, encore palpitant.. Vive Fer-?r ! » M. Sobriano, républicain, debout et s'a-•essant au ministre des travaux publics, ie à plusieurs reprises : « Vive Ferrer! i coupable;- l'assassin est là, au banc des c inistres ! » <■ Cas mots, Lancés à plusieurs reprises à < eins poumons, provoque d'abord de la t upeur dans toute la Chambre, puis de s ves protestations de la majorité. De nom- f eux députés qui se trouvaient dans les j utoirs pénètrent dans la salie des séan- n ces. Le tumulte devient de pLus en plu* fort, •Le ori répété de : u Canaille » part de» bancs de La majorité. M. Castrovido s'écrie : « Les canailles et les assassins, c'est vous, et surtout cet homme-là », dit-il, en désignant le ministre des travaux publics. M. Ugarto, impassible, reste debout à la tribune, sans opposer la moindre protestation.Le calane s'étant rétabli, le ministre des travaaix publics poursuit son discours et il Le termine en disant : « Ma conduite s'est toujours inspirée de la plus grande impartialité et de la satisfaction de travailler pour le bien public. » Le ministre des travaux publics était procureur général du roi au moment de l'af«< faire Ferrer et i-1 fut chargé' du rapport sur cette affaire. m ITALIE TREMBLEMENT DE TERRE Cataae, vendredi, S mal Hier soir, à 7 heures, on a ressenti une secousse de tremblement de terre dans les régions de Terbati,. de Pennisi et d'Arci-reale. De nombreuses maisons ont été rendues inhabitables.Les autorités se sont, rendues sur les lieux.On va envoyer,des tente» militaires pour loger les familles sans abri. La secousse a été très forte dans les environs de Mangano, où elle lit des dégâts. La secousse a duré dix minutes. On mande d'Arcireale que la secousse a, produit de graves dommages dans le village de Linera. Le préfet de Talanio a envoyé .d'urgence du matériel de la Croix-Rouge avec des médecins et il s'est rendu sur les lieux. La secousse a été ressentie aussi à lin-guagiossa, Viagrando, Biancaviila et Bel-pasiso. Aux environs de Mangano, le train d'Arcireale a été arrêté par le déplacement de la ligne survenu sur une longueur de 700 mètres. (a) Nouveaux détails Catane, samedi, 9 mai. Suivant des nouvelles parvenues de différents endroits éprouvés par le tremblement de terre il y a 30 morts et. 120 blessés qui ont déjà été retirés des décombres et l'on craint que le nombre des .victimes ne dépasse la centaine. La boursade de Linera est en ruines. Or. signale de Bongiardo, village de la commune de Z-afferaho, que le nombre de» morts y est de 10 et que les blesisés sont au nombre de 20. On signale également des morts dans 1* commune de Pisano. Acireale, samedi, 9 mai. A 7 heures du soir la secousse de trem. blement de terre a été ressentie dans les villages de Guardia, Mangano, Pisano et Zafferano. Le bruit court qu'il y a des morts et ds3 blessés. (a) Un village détruit Acireale, samedi, 9 mai. On confirme que la bourgade de Linera est presque complètement détruite.Le nombre des victimes n'est pas jusqu'ici précisée. Sept blessés ont été transportés à l'hôpital d'Acireale. D'autres sont en route, (a) Des dommages auraient été causés dans les bourgades de Santa-Venersna, Santa-Ma, ria, Degfi, Ammaiati, Guardia Santa-Maria, Vergine, Cesentini et Penisi. Les dégâts seraient purement matériels. Il n'y aurait aucune victime. Le chemin de fer d'Acireale à Guardia est interrompu par suite de lézardes qui se sont produites dans le tunnel. (a) Catane, samedi, 9 mai. La bourgade de Bongiardo a été également détruite presque complètement. D» nombreux morts et blessés se trouvent sous les décombres de la bourgade de Line-ra' T " (a) Les incidents de Trieste Rome, "vendredi, 8 mai. Les manifestations corit.mué-nt à travers l'ftalie au sujet des faits de Trieste. Suivant les journaux, des incidents assez graves se sont produits à Milan, où une centaine d'arrestations ont. été opérées. A Messine, un soldat a été blessé. A Vérone, des arrestations ont également été opérées. A Cattanzaro, plusieurs carabiniers et les étudiants ont été blessés. (a) PORTUGAL ^ — Le ministre des colonies présente à la Chambre un projet créant un fonds spécial x>ur les travaux nécessaires au développe-nent économique de La province d'Angola, ^es travaux atteindront 40,000 contos. Le M-ojet comprend la construction, de rail-vays jusqu'aux frontières des possessions voisines pour faciliter le trafic commer-;iaL (a) RUSSIE Le programme naval Saint-Pétersbourg, vendredi, S mai. Le grand programme naval doi ministre le la marine vient d'être approuvé par le :abinet. Cependant, afin de ne pas effrayer a Douma par une demande de crédits de nés que 2 milliards de roubles, le program-ue a été divisé en trois parties de chacune inq années. La première partie de ce programme sera déposée sur le bureau de la )ouma vers la fin de cette année. (a) A LA DOUMA Saint-Pétersbourg, samedi, 9 mai. Le projet de loi relatif à la fixation du hiffre des recrues de la classe de 1914 a té adopté au cours de la séance secrète le la Douma d'Empire du 7 courant. Le exte en a été publié aujourd'hui. On y in-iste sur l'urgence du vote d'une loi modi-iant les obligations militaires des sujets uifs, ainsi que la Douma en a exprimé ie œu à plusieurs reprises.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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