L'indépendance belge

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s.n. 1914, 03 Août. L'indépendance belge. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wd3pv6c890/
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I iO G®33L"ɱ333L©8 EN BELGIQUE ET A PÂfiiS « 83' ANNÉE Lundi 3 août 1914 administration et redaction 17.. rue dea tàitljles9 ISranellct* BUREAUX PARISIEHS . 11 plaça de la Ecurs» abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE [ME Un :n 20 ir. B mais iO fr. 3 Dioit, 5 fr. HïîBOliBElSr.-IIJ » 23 ît " 5 tr. » 3 if. [IMAGES » 40 fr. » 22 !r. » 12 if. ÉDITION HEBDOMADAIRE iifliemalionsis ei fdElre-mer! -o PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Ua an *iïî franc® mois,1 fraiac» L' INDÉPENDANCE BELGE 5soîs iomû?ra pas jgct. ~ six pagw C0X5F.EVATI02Ç £&& IE P&O ffiSÈa 1 (:i x° Lundi 3 août 1914 7J — rfl Les annonces sont reçues. g . A BRUXELLES ; aux bureau* eu jotv J A PARIS : 11, place de la Eoiir.e. EZSSI & LONDRES : ciiez MM. John-F. Jones et O, m $ Snow Hill, E, C.-, à f kpve H:, vas, 1° 1£3, Cheapsûie E. C.; ei suez Noumuu & Fila, Ltd. »«» 14-18, Queon Victoria Street, et i. B. Brownei Ltd. n» 103, Queen Victuna Street. * AMS'l E1LDAM : chez Kijgn & Van hitmttr, Rotin, 3. & ROTTERDA'jï : mémo firir.e, Wvnhaven. 113. iSl'i '"M, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, auï Agences de io Rudolf Mo fi ITALIE : chez JIM. H«asens(ein & Vogler, ù MHaa, Turin et Rome. ,T,',lr.-ïl' WM> i.ï L- d.. ( (,( i P ,=l aOlj Si.j^L - Edition du soin VERS LA GUERRE EUROPE!!! la Îlll 0 là Î - Les Premiers faits de guerre. - Le Frases melsi La Situation Dimanche midi L'irréparable s'accomplit implacah ment. Nous disions iiier que nous hé-sitic encore à écrire le mot « espérer », et i lecteurs ont certainement compris q nos yeux tout espoir devait èlre ab; donné. C'est que nous savions, dès medi midi, comme nous l'avons indic d'ailleurs, qu'à Paris on considérait rupture comme inévitable dans le o ra.it de la soirée. A l'ieure qu'il c cette prévision est pleinement con niée : l'Allemagne a déclaré la guern la Russie, et la France a ordonné la r bilisation générale de ses armées.,. Les événements se dérouleit logiq ment, et les traités produisent autoi tiquement leurs elt'ets. L'Autnche-H grie a pris prétexte de la tragédie de rajevo pour attaquer la Serbie. En i lité, elle a voulu chercher une revam des échecs diplomatiques qu'elle a bis dans les Balkans'depuis quatre a ! 8. P.us?i'e„ proteetric1! de tous les S vés, s'est opposée à L'a prétention a tro-hongroise, exigeant le respect sotu de la souveraineté serbe et de 1 tégrité du territoire serbe. Pour ame: je cabinet de Vienne à composition, i a mobilisé ses quatorze corps d'ara sur la frontière austro-russe- L'Allei gne, considérant que toule défaite plomatique de l'Autriche devant la i nace russe affaiblirait la position gé rade de la Triple-Alliance en Europe obligée, au surplus, de soutenir son liée en vertu des traités, est interven jailors et a mis la Russie en deme d'arrêter sa mobilisation. La Russie pouvait y consentir sans abdiquer : rôle historique en Europe. 11 lui eût aussi impossible de céder à la men allemande qu'il eût été impossible l'Autriche-Hongrie de céder à. la i nace russe. L'Allemagne,- s'en ten rigoureusement à sa thèse première déclaré, samedi soir, à 7 h. 30, la gue à la Russie,. rompant les relations plomatiques entre Berlin et Saint-tersbourg. C'est, donc la première al de l'Autriche-Hongrie qui tire l'épée qui fait le geste tant redouté. Le tri d'alliance franco-russe oblige mair liant la France à entrer en scène Ji tour. L'alliance austro-allemande et ] liance franco-russe ont une mO base : si l'une des puissances alliées en conllit armé avec une autre puiss ce et si un tiers intervient dans ce c Ait, la seconde puissance tenue par engagements doit aussitôt aide et as tance de toutes ses forces à celle est menacée. L'Autriche-Hongrie a la guerre à la Serbie; la Russie est. lervenue — devait intervenir — d ce conflit; l'Allemagne a pris auss fait et cause pour l'Autiiche-IIonj contre la Russie; la France mainlen doit prendre fait et cause pour la 11 siij contre l'Allemagne. Telle est la tual'on exacte à. l'heure présente, e iriipoite qu'elle, soit clairement éla pour la saine compréhension des évi menr- c,i.ii vont suivre, pour bien fi la resDonsabilité de cette guerre ei psïanc qui va amonceler les cadu\ et les raines dans celte partie du ni de. La responsabilité première, nul peut contester qu'elle remonte à 1 triche-Hongrie, inconsolable de la ] te de sa prépondérance dans les J kans et qui a joué son vu-tout sou: prétexte (le la nécessité de châtier le f pie serbe tout entier pour le double ci-commis par deux individus sujets ; tro-hongrois, mais d'origine serbe Serajevo. Peut-être faut-il regretter les circonstances n'aient pas permi t'AUeniafrne d'exercer sur son ail une pression suffisante pour assu tant, bien que mal la solution diplom q\vo du conflit. On ne clouté'pas l'Empereur allemand ait sincèrem oésiré le maintien de la paix; mai ,onl déplorer que, en raison sans de de sa situation particulière envers 1' inchc Hongrie, la diplomatie allema n'ait pas été en mesure.de soutenir licacemenl les efforts des gouvei munis de Londres, du l'a ris et de R( en laveur du inainlici) de la paix. L'attitude prise par l'Allemagne l'Autriche-Hongrie, d'une pari, pai Russie et la France, d'autre part, donc très nette. Reste à savoir qu sera l'attitude de l'Italie, troisième ment de la Triple-Alliance, et de 1' gleterre, troisième élément de la pie-Entente. En ce qui concerne l'IU dont les traités avec l'Allemagne l'Autriche sont très différents des Ir tés conclus entre Berlin et Vienne, a jusqu'ici l'impression qu'elle rester neutre dans une guerre de l'Alternas contre la Russie et la France. Du moi est-il acquis jusqu'ici qu'elle n'a p aucune mesure cie mobilisation. L1 lie a été contrainte à l'alliance .ai l'Autriche, qui est, en réalité, son t nemie héréditaire et sa plus dangen se rivale dans la Méditerranée oentr le- et orientale; l'Italie a l'ait, et fait enco de lourds sacrifices en hommes en I ms politainè; l'Italie, enfin, est essentiel îos ment une puissance méditerranéen u'à et, par là, elle doit compter avec IV n- gleterre et la France qui détiennent sa- maîtrise dans la Méditerranée. 11 y [ué là de multiples raisons pour que le g< la verneru.ent de Rome fasse preuve de >u- plus grande prudence, sans compt st, qu'il ne déplairait pas aux Italie] Ir- peuple latin, franchement orien î à aujourd'hui vers l'impérialisme, que io- ambitions austro-hongroises fussent nues en échec .en Albanie et dans ie- Balkans. A cotte heure décisive, les i □a- clarations officielles et otiicieuses t; de lois répétées quand il s'agissait Se- renouvellement dus traités de la Trip éa- Alliance et suivant lesquelles l'IUi ;he n'est pas tenue de sacrifier ses amit su- avec la France et l'Angleterre à ses ns. liances avec l'Allemagne et l'AutricI ,îu- Hongrie prennent lerr pleine va'eur. us- l'Italie esi ohligée par sa signature d( ob- née d'intervenir à un moment von in- ce ne sera que très taiîlivement, eli. 1er des circonstances déterminées et d'i ;lle façon qui ne pourrait modifier notât îée ment les conditions de la guerre aust na- gerinano-russo-irançaise. Pour s'en ci di- vaincre, il n'y a qu'à considérer la c ne- position des forces italiennes : il y né- quatre corps d'armée du côté de la fn et lière française, mais aussi quatre coi al- d'armée du côté de la frontière au ue chienne- ire En ce qui concerne l'Angleterre, s ne attitude est très simple et très net ■on L'Angleterre a conclu avec la Frai été et la Russie non pas des alliances, m ace des ententes, il faut comprendre par à que .diplomatiquement elle soutient ne- solument la France et la Russie s; int être tenue par la lettre des traités à i , a intervention militaire ou navale. Sei rre ment, la position même prise par l'i di- gleterre dans la Triple-Entente ira] fé- que que le maintien de ''équilibre ■ iée ropéen est la base de toute son act: et extérieure. Le maintien de l'équilil lité en Europe, donc la résistance à l'hé te- monie allemande, c'est pour l'Anglet son re une question de vie ou de me 'al- L'Angleterre fera donc avancer ses pi me santés escadres pour paralyser l'act: est allemande sur iner. Tandis que la lie an française maîtresse de 'a Méditerrai on- opérera contre les forces triplicieni ses clans 'a grande mer latine, la flotte ; sis- glaise s'opposera à toute descente de qui flotte allemande dans la mer du Ni fait et sur la côte française de l'AUahtiq in- Le rôle, de l'Angleterre au début de ans campagne sera donc un rôle d'obser ilôt tion et de sauvegardé. Mais si les, 'rit' niées allemandes parvenaient à pénét ant en France et. à rompre les premières us- gnea françaises; ou encore si l'Aller si- gne, contrainte par les nécessités de I j' mise en marche de ses forces — ce < Wie n'est pas à prévoir actuellement — \ II e- lait la neutralité de la Belgique ou . xer Pays-Bas,- l'Angleterre prendrait irai iro- diatement. l'offensive, sur ijier et int 'res viendrait' militairement sur le Cor on' nent. En résumé, l'Angleterre — et c ne résulte clairement de toutes les déi ^u" rations faites au Parlement et dans )er- organes les plus autorisés de la pre ^al" — ne tolérera aucune humiliation de ; le France. |eu^ Voilà la position précise de chaci im,° êtes six grandes puissances qui vont LU!T trouver aux prises dans un conflit d a les effets se feront cruellement sei d'un bout à l'autre de l'Europe. ? ' monstrueuse machine de mort et lte deslruction, patiemment construite p étant quarante années par les natio :i1!" parce que les hommes eu sont enc LIU.L' à devoir s'entretuer les uns les aut en, pour défendre leur droit de vivre et s iravàiller, va se mettre en marche. S; 'Jll,e doute, à l'heure où nous écrivons, ' , contact diplomatique existe encore, 1' !1 .e lion des chancelleries n'est pas tôt; nient éteinte, mais déjà les canons r lent par les chemins des empires, >ine royaumes et des républiques, des r , lions d'hommes s'apprêtent au coml 1 l'horizon immense s'ouvre sur le sp ! taclè horrible de la plus furieuse n ^ iiumaine de l'Histoire... An". ROLAND DE MARÈS r'ri- tlie, -, et ' La Guerre russo-allemand île 2 L'yitlmaUim eHe^and le- Berlin, dimanche, 2 août ne Ch. 10 matin. — Dôs qu>e la nouvelle fa mobilisation générale russe est arrr la ici, l'ambassadeur allemand à Saint-Péte ■d bourg a reçu l'ordre de demander au g m_ vernement russe de cesser immédiatem. la toute mobilisation contre l'Allemagne er contre l'Autriche-Hongrie. 11 a demar is, ime réponse formelle endéans les 12 h ;és res.. les D'après des nouvelles reçues du con te- Paurtaiôs, cet ordre fut exécuté .dans [es nuit du 31 juillet a,u 1er août, Jx miniiut. lé- Si la réponse du gouvernement russe n Lnt tait pas satisfaisante, l'ambassadeur, a! du mand avait, .en outre, : l'ordre de dédia: le- au gouvernement russe que l'Allemag lie considérait se trouver alors avec la Pvus lés en état de guerre. al- Des nouvelles de notre ambassadeur s ie- la réponse du -gouvernement russe à no Si r.ititrîatum w\ sonf pas par^'cnu )n- lnen qu'on ait pu constater que les comn lu, ni cations télégraphiques aveo la Rus lis fonctionnent encore. "e Remise officielle ,.'0[ de la déclaration de guerre m- Saint-Pétersbourg, vià Calais, 1"' aoeU is- samedi, 10 h. 28 a L'ambassactsur d'Allemagne, au nom >n- son gouvernement, a remis au ministre c PS affaires étrangères, à 7 h. 30 du soir, u n- déclaration do guerre. (c Oïl L'ETAT DE GUERRE . le. Saint-Pêlerstiourg, samedi, 1" août ice Saint-Pétersbourg et ses environs ont . ais déclarés en état de guerre. là ré. L'ORGANISATION DES SECOURS ns Moscou, samedi, .1" août ne I.e conseil municipal consacre un n le- lion de roubles pour organiser, des lî|- cours sanitaires destinés non seulement di- l'armée et à la flotte russes, mais enc< îu" h l'armée et à'ta flotte des auissani en amies. (b ire It Les premières spératisni Tt. LES PREMIERS COUPS DE FEU lis- SONT ÉCHANGÉS j"1 Berlin, dimanche, 2 août , Une palrouilie allemande se trouvant pi de Preshen, à trois cents mètres de la fc< tière .i'insse, a eu à subir cet après-midi feu d'uine patrouille de la frontière russe )r^ Les AHi-mands ont répondu. '1C On ne signale aucune porte du c6té a; mand ni du côté russe. «>■- Les Russes fraoohissent [ker >i- la fr,0iièi'e alseman :ia- la T.es nouvelles suivantes sont arrivées j |Ui qu'à 't heures du matin aii grnnd état-r: io- F* : les Cette nuit des patrouilles russes ont aé- taqué le pont de chemin d-e fer sur la W er- the, près d-e Eichcnried, situé-sur la li^ (j. Jal'otschin-\Vrescl 1 mi. L'a.ttaque a été-e>la poussée. Les Allemands ont eu deux bl la- sés peu- grièvement* Les pertes russes n'i les pu être constatées. sse Les Russes ont ensuite attaqué 1a gi : la de Mileslaw, mais cette entreprise n'a ] réussi. me UNE COLONNE RUSSE se DANS LA PRUSSE ORIENTA Le dief de gare de Johannisburg et 1' llir ministration des forêts à BiaMa annonc que dans la nuit du 1er au 2 août une fo c^e colonne russe, avec de l'artillerie, a fran en" la frontière do Sehwidden,qui est situé dt la direction sud-est de "3ialla et que d( -)re escadrons de cosaques se dirigent vers r®s hannisburg. c'e Le téléphone entre Lyck et Bialla est nJs ter rompu. D'après ces nouvelles la Russie a al ^c" qué le territoire allemand et par ce fait e~ guerre a commencé. I La neutralité S du O.-D.iie Luxembouro viol On annonce que la gare frontière Grand-Daclié, u'ois-Vierges, est occu par des soldats allemands. De nouvelles par enues dans la soi de samedi, il îsuUerait que des trou allemandes seraient entrées dans le Gra —« Duché de Luxembourg. On suppose que p Luxembourg et Metz elles-se dirigent ve la frontière franco-allemande. N. d. 1. R. — Ces informations, de sovn privée, publiées par certains journaux, doivent, vu leur gravité extrême, être t eceptées que sous les plus expresses rés vos. LES TROUPES ALLEMANDES OCCUPENT LE GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Luxembourg, dimanche, 2 août. Les Allemands sont entrés dans le Grar de Duché de Luxembourg et se sont empai ,ée de l'iiûtel du gouvernement. rs. Toutes lés communications téléphorriqu 3U. ont été coupées. ;nj Luxembourg, dimanche, 2 aoi et Cette nuit est arrivé en gare de Luxei idé bourg un train de soldats allemands. Ils su- sont eînpaK's de la gare et des ponts t; commandent les lignes de Trêves et lté Trois-Vierges pour assurer' le passage i la gulier des trains militaires allemands à ti vers le Grand-Duché. Ils se sont présent 'ê- ensuite à la caserne de Luxembourg, le- Le major commandant le. détachement •er volontaires luxembourgeois a parlemei ne avec eux et a protesté contre la violati aie de Ja ncuratité. Les Allemands s esont re rés et leurs officiers se sent rendus au î ,ur lais du gouvernemen Ils ont tait appe [re les fweUonnaires de la Cour, qui parlemt p»„ te;■'. -v.r ce. moménî avei; eux. Les Al lu- manris disent que le» ligues de chemin 5ie fer-leur appartiennent .et qu'ils ont je dr (a) de faire ce qu'Os veulent ici fis ne veille pas se retirer. (a; ALLEMAGNE LA MOBILISATION GENERALE EST DECRETÉE Beplin,'samedi, 1" août. ,es A à h. 15, l'Empereur a ordonné la moi ne âisation générale de toutes les forces al 1 mandes. . ( CONVOCATION DU REICHSTAG Berlin, samedi, 1er août, ité, ordonnance impériale convoque (a) Reichstag pour le 1 août. ; L'ENTOUSIASME A BERLIN Berlin, samedi, 1er août. iil- Le Luetgarten a été occupé tout l'apri se- midi par une 'ouie immense. à Vers S b. 1/2, le publie a été informé p >re des adjudants, des officiers, des serger :es de ville et des marécha.ux-dos-logis de ) mobilisation, ce qui a provoqué un enlhc siasme indescriptible. j A G heures a eu lieu à la cathédrale service divin. (a; ORDRE AUX VAPEURS DE SE REFUGIER EN PORT NEUTI Y'meuidan, samedi, 1" août. Un particulier ayant à domicile une : stallation de télégraphie sans fil a sa par hasard un marconigramme de la s tion de Norddeich, que l'Allemagne télé g i phie à tous les vafpUrg allemands tenant Je" mer de se rendre avec la plus grande ra (a), dité au port neutre le plus proche. FRANCE t La France mobilis Paris, samedi 1er août, at- La France mobilise, ar- Paris, 1er août (5 h. 20 soir), "ne (Reçu à Bruxelles, à li h. 1/2 diu soi T*e- On a. apposé les afiiehes décrétant es- mobi'isation générale dont ;le promier jo >nt commence èe 2 août ii minuit 1 pour expii à 22 h. 59. ire )QS LES POURPARLERS CONTINUENT (a) MALGRE LA MOBILISATION - Londres, dimanche, 2 août. LE On mande de Paris : M. de Schoon c jd- resté pondant un quart d'heure avec M. 1 vnt viani et s'est retiré ù 5 h. 45. V[Q Malgré l'état de mobilisivtion les convi çTû sations se poursuivent partout notamme ^ns entre la Russie et l'Autriche et entre l'Ai ,ux magne et la France. . i j0" LES COMMUNICATIONS COUPEES ENTRE METZ ET LA FRONTIEI xn- Nous croyons savoir que les Allemar |a_ ont tait sauter, hier, la vole ferrée en a Metz e' la frontière, du côté de Verdun *a) Le maréchal de Haeseler, ancien co mandant du 10° corps d'armée, est arrivt Metz pour diriger et surveiller en persi ne tous les préparatifs militaires. , Hier et les jours précédents, on pouv j£Q voir an grand jour les soldats aiguis; les sabr s dans les ca-;crnes de Mot;:, du La population civile de Metz est al'fol pée Tout le monde fait ses provisions en p vision d'une guerre. Il a fallu fermer rée épiceries. Le prix du sel qui, il y a qi pes ques jours seulement, était de dix pl'enn ad- la livre, est monté à trente-cioa pfenni ar Défense formelle a été faite à tous 1 rs journaux d'Alsace-1.orrai ne de publier a cune information militaire. (1 ce REmARiErVâEMT MISTÉBiEL ^r- Nous croyons savoir de source sérieux que ie ministère français subira cerlair remaniements au moment où la mobilis; tion générale sera décrétée. Dans la combinaison qu'on préconisa cet après-midi à Paris, M. M viani, rest rait président du conseil; M. Cl-smencea d- prendrait l'intérieur, et M Delcassé ira aux affaires étrangères. De toutes manières, la nouvelle combina es son aurait l'appui sans réserve de tous 1; 'a) républicains. ( APPEL  LA NATION U:i G Paris, samedi, 1er août. G h. 31 soir. — Lé président de la Réip 'é- blique et les membres du gouvernement o! 'a- décidé d'adresser l'appel suivant à la n és tion française : » Depuis quelques jours l'état de l'Euro] de s'est considérablement aggravé et en déj ité des efforts de la diplomatie, l'horizon s'e an assombri. A l'heure présente, la plupart d. li- nations ont mobilisé leurs forces et mên .a- des pays protégés par leur neutralité o er cru devoir prendre celte, mesure à titre < n- précaution. Des ;uisSa.ncès dont la législ le- tion . consUtutit.nneHe o-u militaire, ne ,re de semble jflp à la'notre ont, saris avoir pr. >it un décret de mobilisation, commencé nt poursuivi des préparatifs équivalent à mobilisation 'et qui n'en sont nue l'exéc tion anticipée. La France qui affirma si volontés pacifiques et qui dans ces jou tragiques donna à l'Europe des conseils i modération est lin vivant exemple de s gesse et qui multiplia ses efforts pour mail tenir la paix du monde, s'est préparée à to ji" tes les éventualités. Elle a l'ris dés mail e_ tenant les premières dispositions indispei a) sables pour sauvegarder son territoire,ma notre législation ne permet pas de rend ce.; préparatifs complets, s'il n'intervie: , pas un décret do mobilisation. 'e' » Soucieux de sa responsabilité et sentai a' qu'il manquerait a vii devoir sacré s'il lai sait les choses en l'état, le gouvernemea vient de prendre le décret qu'impose la s tuation. La mobilisation n'est, pas la gue s~ re. Dans les circonstances présentes, el apparait au contraire comme le meiltei "|r moyen d'assurer la paix dans l'honneu ,s Fort de son ardent désir d'aboutir a eu a solution pacifique de la crise, le gouvern ment, ù l'abri de ces précautions nécessa .res, continuera ses efforts diplomatiques, espèr encore réussir . « Il compte sur le sang-froid ele cettenobl nation pour qu'elle ne se laisse pas all< IE à une émotion injustifiée et il compte si le patriotisme de tous les Français. 11 sa n. qu'il n'en est pas un seul qui r.e soit pr. isi a faire son devoir. a- » A cotte heure, il n'y a plus de partis, ■a- y a la France éternelle, la France pacifiqi )a et résolue. Il y a la Patrie du droit et de i pi- justice tout entière unie dans le ca'.me, . (c) vigilence et la dignité, n DANS LE NORD (De notre correspondant particulier.) Liile, stuneui, 1" août. ® Les événements grave qui menacent d'..-i y sanglante:- l'Europe n'avaient pas jusqu'i proiondément remué les populations J noret de la Franco. La volonté calme et r fléchie du gouvernement répubiicain .. maintenir la paix avait donné à ce peup r.) îaborierax pleine' confiance dans l'issus en la difficultés présentes. ur Toutefois, cette altitude s'est brusqua er mçnt modifiée à la suite de la publicuiio |a) d'une dépèche venue de Paris et annoi çant le double ultimatum adressé par l'A iemagne a la Russie eit à la France. Celi fois, la situation alarme tous ces palri;>l( pour qui l'honneur de la France est sac ,'é, st A Lille, la plus grande effervescence r ,:i- gne aux abords des bureaux des journau: Les dépêches sont affichées dès leur ari »r- vée et les commentaires les plus pessimi: nt mes sont faits par le public consterné, le- Néanmoins, la ville rdste calme. On a a) tend d'un moment à l'autre l'affichage t la mobilisation générale. On ne doute pt un instant que c'est là la seule réponse qt 'E puisse faire le gouvernement a l'ultimatu) ds allemand.. ire Plusieurs hommco de la classe n'attei dent pas leur convocation et revêtus c m- leur uniforme de campagne se promènei : a en ville,dès les premières heures de l'aprè, >n- midi. L'éventualité d'une guerre meurtrière r att semble pas être en jeu, tant ceux qui pei tut vent en être les premières victimes soi calmes. 11 n'en faut pas conclure que Se. guerre est attendue ici avec joie. Nul r ré- "conteste qu'elle sera terrible mais, la coi les science de devoir détendre la patrie menac el- parle plus haut que tout autre sentimen frs Par ci, par là, toutefois, on rencontre ur js. inèrej une èj«asel «ne sœur, les j;eux roi is gis par les pleurs versés. Mais c'est l'«x« i- ception. >) A la gare de Lille, un eneâifebrament rè< gns depuis le mutin; ce. sont les hommes des classes rappelées en Belgique qui, a tout instant, viennent se masser sur les ie quais attendant le départ du train qui les s mènera à Jîb's dépôts respectifs. Et riea t- n'est plus étrange que ele voir on terre fran^ çaise ces soldats belges dont l'uniforme esl il si différent de celui du soldat français. Ils î- ont d'ailleurs uii très gros succès de cetrio-u sité. Bien qu'Us seront —demain peut-être it — astreints, .ù défendre la frontière belge contre toute teniative d'envahissement, ils i- sont l'objet de la plus sympathique attends tion. c) Dans de nombreuses gares toutes les dispositions ont élé prises pour le transport de$ IroUpes, et. l'on s'attend d'un moment à l'autre a la fermeture des guichets pour les voyageurs à destination de la a- Belgique. it Sur le trajet qui nous sépare de la fron* a- tière, nous admirons les belles moissons qui occupent actuellement des milliers du bras. Que sera-ce demain lorsque tous lea it hommes valides seront rappelés.Ces beaux blés d'or font rêver à la paix sereine et l'on ■s oublie un instant l'heure trouble lorsque, ie tout à coup, deux cavaliers se dessinent 11 en silhouette a l'horizon. Ce sont deux lan-tiers de l'année belge qui se trouvent en ;l". vigie à nos frontière». 3" Kt ce spectacle nous rappelle a la triste s® réalité... ^ Nous sommes à présent en Belgique, j»r« j1 tout' règne la fièvre, de la mobilisation. Les / gares sont gardées militairement et 'es ; Voyageurs anxieux se demandent quelles ie pénibles nouvelles ils apprendront en ren-i î: LÀ GUERRE S AUSTRO-SERBE u ECHEC DES AUTRICHIENS '* De Niatsh, 31 juillet, 10 ti. 40, au «Temps») ^ On annonce que êtes engagement se^ l" rieux ont eu lieu cette nuit sur plusieurs pointe de la frontière. Pour la troisième 'e fois, les troupes autrichiennes ont essayé u" de passer la Save et le Danube, près de r- Belgrade, par les fies sitiiées à l'aval du pont du chemin de fer et à l'aval du vit-lage d'Ichnitza. Mais toutéis leurs tenta-J" tives ont, échoué; le tir des batteries serbesl J- placées sur les hauteurs de la Banitza, si< tuées entre la brasserie Weifert et Topti< 0 tiers et entre Toptidens et la fabrique de sucre, ainsi que sur la colline qui domine !'• Vinchn-itza et Pantsoa, a été si efficace que J: les Autrichiens ont été contraints de sa re-; tirer hors d'atteinte des canons après avoir subi des pertes énormes. Les bords de là Save et- du Danube sont jonchés de e cadavre; autrichiens. 1 Furioux ele leurs insuccès, ils ont re-a commencé a diriger le tir de leur canons cachés derrière les hauteurs dominant la ville d, Semlin, sur la Ville de Belgrade abandonnée par les troupes et mise sous la protection de la Croix-Rouge. Ce troi-. sienie bombardement a commencé vers Il heures et a duré plus d'une heure, cau-' sar.t beaucoup de dommage?. u Lors de l'engagement qui a eu liea en aval tle Belgrade, le génie serbe a réussi à c détruire complètement le pont du chemin c de fer.. s Les déserteurs aulrichiens, parmi lesquels se trouvent plusieurs officiers de na-tionalit' serbe et roumaine, racontent que 11 plusieurs cas de révolte .sont . ignalés dans les différentes garnisons du banat. Les 1- Magya rs manifestent leur m^cgnlentement e d'avoir été miis en première Ligne et d'a-3 voir essuyé les portes le.s plus grandes. On mande de Valievo que les autorités -• militaires de la division n la Drina ont reçu plus de 5,000 demande^ émanant des paysannes serbes demandant à- être enrù-'• îéès comme volontaires. On mande d'Oujitsé que les volontaires t- serbes ont réussi à passer la frontière de e ia Bosnie sur trois points différente. (a) s e LES POISSÂMES NEUTRES t- e NORVÈGE it .. DECLARATION DE NEUTRALITE Christiania, samedi, 1" août, e . Le gouvernement norvégien a publié une i- déclaration de neutralité à l'o.'casion ele la . it guerre a i tro-serbe. Le gouvernement a a pris les dispositions nécessaires pour assn- e rer la neutralité. i- Le fortifications de la côte ont été mises e en état. La plus grande partie îles navires t. qui ne se trouvent pas sous-comtnan:! e ment ont été équipés pour la défense de la i- neutralité,. .ta)

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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