L'indépendance belge

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s.n. 1914, 23 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5t3fx74r2p/
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lO 0®22/el.l33.0&! ca BELGIQUë ET A PARIS <C 85' ANNÉE Vendredi 23 janvier 1914 administration et rédaction 17v rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de (a Bcursf abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BElGICliî. Un an 20 fr. 6 mois. tO fr. 3 mois, 5 ff, l»XEKBtHBG(St.-D.l » 28 fr » .5 fr. » 8lr. JTRM » 40 fr. » 22 fr. » 12 ft ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale ti d'Outrg-merl ® PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an....... 9S franc! Slîmoi» 13 fraiica L'INDÉPENDANCE BELGE Î20ÏS ÉDT330HS PAE. JOTIR, -« SU EAÔEa C0S5E£VAHûa TAS. LE PROSEfiS X° M Vendredi 23 janvier 1914 Les annonces sont reçues $ A BRUXELLES ! aux bureaux du jou' -isi» A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, Jchn-F Jones & g3, qo ^ Sno\7 flill, Et ti à l'Agence frjvas, n° 1AS« Cheapside E, G. ; et chez Neyx-oud & Fiiâ, LfcL 14-48, Queen Victoria Street, et T. B. BrowiKfc Ltd. no 463, Queen Victoria Street. Ii AMSTERDAM : chez Nijgh&Vao Ditmar, Rokia, £ & ROTTERDAM même lirme, Wynhaven. 413, 0 ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de Ja Maison Rudoll Moss^ H ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milaryt Turin et Rome. tà£i$EW-YOR£ : T,B, Browne, Ltd, /, East42nd Stree2> Édition du matin Aujourd'hui : Revue politique. |ja mission allemande en Turquie. — Uns note officieuse. — Commentaires. En Angleterre. — La politique navale, — Le buuget de la marine. — La grève dans l'Afrique du Sud. *— La perte du sous-marin u A 7 ». En Turquie. — Les relations turco-grec-ques. - Bruit de débarquement turc à Chio et à Mitylène. — Pour la flotte. Au Portugal. — Le conflit entre le gouvernement et le Parlement. Lettre de Londres. Notes du Jour, par J.-B. En France. — Le3 obsèques du général Hcquart. En Belgique. — Le Congo et les missions. La réforme coloniale. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.fisnw. » ■ 1^.-1—' IIII ■ 1—p—m...—...I.agp Les dépêches suivies de la let're A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures. de l'après-midi ; les dépêches suivies de la lettre E sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 22 janvier Revue politique Nous avons signalé les très graves difficultés qui ont, surgi au sein au cabinet anglais entre M. i-loyd ueorge, cuan-ceiier de l'Echiquier, et M. Winston Churchill, premier lord de l'Amirauté, au sujet du budget naval. On dément que ces dilliculles soient telles qu une crise ministérielle doive s'ensuivre et lça àoavnaujp publiant clés coniiiiuuiques d'après lesquels ni M. Winston Churchill ni M. Lloyd ueorge Sauraient l'intention de se retirer. Que la querelle personnelle entre les deux ministries, dont, on a beaucoup parlé ces jours derniers, soit apaisée, c'est fort possible., mais l'opposition entre leurs vues politiques subsiste totalement et c'est là qu'est le fait grave qui caractérise la situation : M- Winston Churchill veut maintenir à la flotte anglaise ne supériorité de 60 p. c. sur la flotte allemande; M. Lloyd George et les radicaux considèrent que des économies peuvent être faites sans inconvénient sur le budget de la marine, l'amélioratten des rela-tions anglo-allemandes écartant tout péril de ce côté. Le problème ro pose pour l'Angleterre de façon angoissante : d'une part-, il est certain que des ressources considérables sont nécessaires pour la réalisation du vaste programme social et agraire du cabinet libéral ; d'autre part, l'Angleterre ne peut renoncer à la maîtrise de la mer, garantie suprême de sa sécurité, de sa prospérité, d_ développement normal de son influence dans-le monde. Le programme naval tel qu'il est actuellement établi par l'Amira 'j an .'aise est-il excessif ? Ce programme peut se résumer ainsi : maintien d'une supériorité en dreadnoughts de 00 p. c. dans la mer du Nord sur la flotte allemande;. maintien d'une supériorité proportionnellement plus forte en ce qui concerne les navires d'ordre inférieur ; augmentation de la marge de 60 p. c. à mesure que les dreadnoughts anglais perdront leur valeur de combat; enfin, maintien dans la mer Méditerranée d u-ne flotte égale à la plus forte flotte étrangère. Ce programme est évidemment considérable et comporte^ des charges fort lourdes, mais il constitue un minimum indispensable si l'Angleterre veut maintenir son absolue maîtrise de la mer. La question n'est pas de savoir si l'amélioration des relations anglo-allemandes — qui est dans les vœux de tous les pacifistes — atténue le péril qui peut surgir de ce côté pour l'Angleterre;^ la question est de savoir si, d'une manière générale, l'Angleterre restera maîtresse des grandes routes maritimes menant à ses possessions; si elle pourra continuer ù asseoir sa puissance sur le fait d'être une île inaccessible pour tout adversaire, d'où qu'il puisse surgir. Son organisation militaire étant insuffisante pour assurer sa défense territoriale et surtout pour soutenir efficacement sa politique mondiale, l'Angleterre va-t-elle renoncer délibérément à l'instrument de sa puis sance. navale ? Tout est là et les considérations d'ordre sentimental, les arguments tirés des circonstances du moment que l'on peut invoquer contre la politique, de M. Winston Churchill ne prévalent pas contre une situation de fait qui s'impose impérieusement à tout esprit conscient des destinées d'un grand peuple. Cela est si vrai que les partisans de M. Uoyd George,. et M. Lloyd George lui-même, ne songent nullement à contester la nécessité du maintien de la supériorité de 60 p. c. sur la marine allemande en fait de dreadnoughts. Ils ad-mettp-Qt que l'Angleterre devra disposer de cinquante-six dreadnoughts quand l'Allemagne en disposera, de trente, mais ils semblent vouloir que l'on abandonne la thèse de Ja gupério- | rit-é plus forte en ce qui concerne les bâtiments de guerre d ordre inférieur ' et, surtout, ils semblent désirer l'aban-aon de la tne^e qui tend au maintien dans la Mediterranee d'une flotte anglaise égale à la plus forte flotte étrangère. Il est assez etrange de devoir constater que its mêmes etéments qui réagissent contre la raison li-op Vl.vl0c vu Ja politique française et de la politique anglaise s'appuient précisément sur le fait de la concentration de la flotte française dans la Méditerranée. Ces éléments comptent donc sur les. forets navales de la Erance pour deiendre effi-. caeement les intérêts anglais dans fa Méditerranée, mais ils se refusent, d'autre part, on le sait de reste, a envisager un seul instant l'éventualité d un appui militaire a assurer par l'Angleterre a la Erance. mn réalité, ils veulent tirer argument de l'amélioration des. relations anglu-allemanues pour réduire les dépenses navales de l'Angleterre; mais, en même temps,-us tirent argument de 1 intente coruiale et de la presence de la Hotte française dans la Méditerranée pour affirmer que les intérêts anglais sont là suiiisaminent protégée. *jeia est assez ineonerent et ne résiste pas a l'examen. Ue doux choses l'une: ou ijien l'Angleterre don pouvoir compter éventuellement sur l'appui de la hotte française, et aiors la Erance doit pouvoir compter sur l'ap-pui militaire de la Grande-Bretagne; ou bien l'Angleterre ne veut pas modifier le caractere de l'intente cordiale, ne veut, pas la transformer par crainte des charges militaires en alliance formelle, et alors elle doit être à même de se dé-lenure- partout par propres ... dans la mer Méditerranée comme dans la mer du Nord, elle doit s appiiquetr à maintenir son absolue supériorité sur mer. En dehors de cela il n'y aurait que duperie. Les divergences de vues qui ont surgi entre M. Lloyd George et M. Wms-toi Churchill ont ainsi une portée beaucoup plus grave que celle qu'on veut leur prêter quand on parle d'une simple opposition entre deux hommes politiques, entre deux ministres. C'est une question vitale pour la puissance anglaise dans le monde qui se trouve posée, et il sera hautement intéressant, à un point de vue général, de. voir la solution' que le gouvernement libéral anglais lui donnera. LA Mission alluiMflde en Turquie, Une note oliieieusa Cologne, mercredi, 21 janvier. Dans un article aaté de Berliâ, la u Gazette de Cologne » s'occupant de la question de la mission militaire allemande lait d'abord ressortir que cette mission ne répond pas à une pensée de la politique allemande, mais à un désir du gouvernement ottoman, ta question des pouvoirs à attribuer au général von Sanders a été discutée avec un vif intérêt par les milieux turcs dirigeants, tandis qu'à Berlin, dès le début, on a envisagé cette question non pas com-mc une question dé prestige . •> d'influence politique, mais au point de vue de son utilité militaire technique pour la Turquie. A cet égard, on n'a pas oublié du côté allemand que la.situation politique de l'Allemagne à. Constantinople ne saurait être affectée par le succès ou iïnauccès de cette mission. LÀ Turquie a eu par la suite l'initiative d\ihe' autre idée, celle <. melttre un corps d'armée sous ie3 ordres du général von Sondera. En raiso. do certaines considérations on n'a pas été particulièrement enthousiasmé par cette idée du côté russe. Pendant le séjour du président du conseil .russe à Berlin, en novembre dernier, la question de la mission militaire a été discutée en détail entre M et les hommes d'Etat allemand. Il a été promis qu'on étudierait minutieusement les. désirs exprimés par la Russie, à savoir que le général ne fût pas investi d'un coipmandament ou bien que le siège de son commandement fût une autre ville que Conslantinople. Au cours de ces pourparlers, le gouvernement allemand a informé le gouvernement russe qu'il n'était plus possible de modifier les conditions dans lesquelles la mission exercerait son activité, mais que le chef de celle-ci examinerait sur les lieux s'il serait, possible de transporter à Andrinople ou à Smyrne le siège de 1a mission, mais après l'examen auquel on s'est livré jusqu'ici cela ne semble pas possible poar des raisons techniques. Dès le début, le général von Sanders a fait abstraction de toute considération politique et s'est placé uniquement au point de vue militaire technique. Le rajeunissement du haut commandement a rendu si sensible la différence d'ûge et de rang que le maintien du génral von Sanders dans sa situation de commandant de corps suscitait de fortes objections. La question du rang a été tranchée par la nomination du général von Sanders. En môme temps il lui était attribué les pouvoirs d'inspecteur, non pas seulement à cause de son avancement comme rang, mais aussi parce qu'on a jugé à propos de lui conférer de larges pouvoirs d'inspection. L'article se termine en ces termes : De l'examen historique de toute cette affaire, il ressort qu'il n'y a jamais eu là pour l'Allemagne une question de prestige, mais bien d'utilité pratique au point de vue intérieur turc. U en résulte d'abord que la naissance de, sentiments d'irritation entre nous et la Russie à la suite de celte affaire eût été quelque chose d'incompréhensible, et ensuite qu'il est complètement faux de parler d'un fiasco qu'aurai} subi la politi-que alteinacde.: (a) Commentaires Berlin, mercredi, »1 janvier. Les journaux commentent les explications officieuses de la « Gazette de Cologne » au sujet de la mission du général von Sanders. Les organes libéraux constatent que l'on Ue peut pas refuser une certain© valeur à ce. explications, .mais pensent que si le gouvernement n'était pas décidé à pousser les choses jusqu'a/u bout et à triompher de la résistance de la Russie, on aurait .dtl ie prévoir et que, si l'ambassadeur d'Allemagne ne pouvait pas garantir d'une manière certaine aue le général recevrait effectivement les pouvoirs promis, il aurait été plus simple de s'abstenir dès le début» Le ci Berliner Tageblatt » dit : Si nous ne pouvions pas affronter un désaccord avec la Russie, M.de Bethmann-Hollweg n'avait pas besoin d'imposer au peuple allemand un nouveau fardeau militaire d'un milliard. Les organes conservateurs sont plus sévères et se demandent si au cours des conversations îi ce sujet avec la Triple-Entente cette question n'est pas devenue une question de prestige. Le « Berliner Tageblatt i> constate que les explications officieuses ne permettent pas de répondre ù ce sujet et que le souci de ne pas contrarier la Russie a décidé l'Allemagne à céder. (a) tavelles de l'Etranger ALBANIE L'attitude —> x ibcuxc ci ue l'Autriche Kuiiie, jeuai, fi janvier, t ut:3 altitudes respçcuvea ue ilume et de | . Adthciie ucoid iu question aibankise' l'ont, u.u.11 s les initie u a poutiques, i' oojet de coin-tueiutùres varies. L'uicerutude qui règne u ce sujet ' se traduit par aes comment; ies de presse. CeiUiuis journaux aUlrment ious tes jours l'union étroite 'entre l'Italie ei i'At-triche en ce qu» concerne ia signification •il ies elausèj» deis décisions relatives aux cumins, alignais, 1 emprunt albanais et i:in-oiauaUon du prince ae Wted. D autres journaux l'ont appel à cette mê-'Ue union et relèvent la nécessité d'une par-uite entente entre l'Italie' et -l'Autriche. î-e <1 Corrier'e detlle' Sera'», au contraire, :ans une note fort commentée, signale lés divergences italo-autriehiennes,' notamment en ce qui concerne une petite bande lu territoire de l'Kpire que l'Italie consentirait à laisser à la Grèce. Ce journal reproche à l'Autriche sa ten I Jance générale à l'intransigeance. (b) 'ALLEMAGNE LES INCiUiiWTd Dil SAVEBNE Crise ajournée Mulhouse, ' mercredi, 21 janvier. La n Gazette régionale de ia Haute-Alsace», orgafle catholique, s'exprime en ces . ternies : Le conseil des ministres a tenu une seance daus la matinée, sous la. présidence du conne.de' Wedei, retour de Berlin, lequel a rendu compte de son voyage.. t e journal exprimé i'avis que le gouvernement ne stinira aucune ihodiliçaiion poui le moment. Cependant la solution de la crise n'est qu'ajournée. On veut éviter-que ie3 démissions ne se produisent à un moment 'Où l'affaire de Saverae et ses suites ne sont pas encore calmées. (a) L'emploi de la force arraée BerliUj mercredi, 21 janvier. Lés Polonais et les Alsaciens-Lorrains ont déposé sur Je bureau jdu Reichstag une motion invitant le Chancelier à présenter au plus tôt un projet de loi réglant d'une manière uniforme dans tout l'Empire l'emploi de la.force armée et autorisant l'usage des troupes dans les opérations de police seulement sur réquisition des autorités civiles. (a) Changement de gouvernement en Alsace-Lorraine Strasbourg, jeudi, 22 janvier. Certaines feuilles annonçaient hier un changement de gouvernement en Alsace-Lorrainc. Ce bruit a été démenti par une note officieuse. La « -Neue Zeitung » croit pouvoir annoncer çe matin que le nouveau gouvernement sera composé des personnalités suivantes : Le général von Hoiningen, dit von Hue-ne, commandant le 14e corps, comme statt-haiter; 19 générai Puttkamer, secrétaire d'Etat; M. Paul Gemmingen, président actuel de la Lorraine, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur; M. Molitor, sénateur et président de la cour d'appel, sous-secrétaire d'Etat à la justice. (b) Revirement autrichien Vienne, jeudi, 22 décembre. Un certain revire- :ent semble commencer £t se manifester dans l'opinion austro-hongroise au sujet des événements balkaniques. Jusqu'ici les journaux affirmaient que l'agitation en Albanie n'était que superficielle et.accueillaient en toute confiance les protestations- loyalistes d'Essad pacha envers le prince de Wied, et l'on croyait sincèrement qué la seule présence de ce dernier en Albanie rétablirait l'ordre. Aujourd'hui, au contraire, le « Deutsche . Volksblatt », généralement bien informé, . estime 'a situation comme très grave. L'activité d'iinver paclia, qui a réussi à rapprocher Kssad pacha et Ismaïl pacha, apparaît sous un jour très inquiétant. Essad pac-ha, qui est actuellement le seul à dis-pr ,er en Albanie de troupes relativement considérables, est prêt it attaquer la Grèce et l'Epire, tandis que la flotte turque les attaquerait de l'autre ..ôté. Le journal estime, en -outre, qu'Enver pacha a roussi à assurer la neutralité de l'Allemagne, gr&ee à la nomination de la mission militaire allemande en Turquie, et. celle de la Russie en faisant droit à ses ré-, clamations lorsqu'elle exigea que le général Liman von Sanders soit pourvu d'autres attributions que celles qui lui avaient été primitivement dévolues. Le journal ajoute que ces événements n'ont pour l'Autriclie-Hongrie, et particulièrement pour l'Italie, qu'une signification anodine, l'effort de ces deux pays étant concentré sur l'amélioration de la situation de l'Albanie. Le journal. termine en disant que dans quelques jours un pas décisif sera fait dans cette voie, lorsque le prince de Wied sera parti pour Dur-azzo. (b) ANGLETERRE LA POLITIQUE NAVALE Le budget de la marine Londres, jeudi, 22 janvier. Le «Daily Chronicle» signale que MM. Llôyd George et Churchill ont eu hier une conrérence au sujet du budget de la marine.Les informations d'après lesquelles des différends d'un caractère personnel se seraient édevés entre les deux ministres sont ' de pure fantaisie, mais il faut avouer que j M. Churchill, pendant sa direction de i'A- i mirauté, a dépensé l'argent «de façon du- i caie» en dehors des prévisions. M. Lloyd ; George devra trouver pour la marine une somme de huit millions de livres sterling et pour ia première l'ois qu'il est Chancelier de l'Echiquier il se trouvera en face d'un budget général en déficit. (a) Le voyage de M. Venizelos Londres* mercredi, 'il janvier. Une note ujiumuniquée à ia presse dit qué M. Yenizeuotf quittera Londres ven-urèdi sulr pour i-aris. Ue là il ira à Beriin. li ne fera aucun© déclaration au sujet de sa mission, mais on a des raisons de croire que e président du conseil de Grèce est sat^iait des ent. étions qu'il a eus avec les différents hommes d'iitat auxque's il a r ^iidu visite. Au cours de ces entretiens, il ex demandé qu'un petit territoire habité exclusivement par des Grecs, dans le village d'Argyrocastro, fût déJaié territoire grec. Cette proposition est à l'étude. M. Ve-nizelos serait absolument convaincu qu'il ne se produira rien dans la voisinage de la frontière de l'Epire qui puisse soulever des difficultés internationaies.Le Grèce n'a pas encore pris officiellement connaissance de la décisjoa des puissances au sujet des Irontlôr-es, mais elle s'y conformera certainement. Elle n'a encore pris aucune mesure pour le retrait de ses troupes. Quant h la date du 18 janvier, c'est une dr.te fixée exclusivement entre les puissances et dont la Grèce n'a pas connaissant II y a tout lieu de'croire que les ambassadeurs n'ont pâs, entendu indiquer le 31 ■ janvier (vieux style). ;. ' (a) Ouverture du Parlement égyptien Le Caire, jeudi, 22 janvier. L'inauguration cle l'assemblée législative a eu lieu aujourd'hui en grande pompe, en présence du corps diplomatique, de lord Kitcliener et des ministres égyptiens. Le tChédivt a prononcé un discours. Les journaux célèbrent cet événement, qoi ouvre une phase nouvelle de la vie poétique de l'Egypte. (b) iOUVEMENT GREVISTE DANS LE SUD DE L'AFRIQUE Johannesburg, mercredi, 21 janvier. La grève générale est déclarée terminée à partir de demain. A Prétoria, les ateliers des chemins de fer rouvriront leurs portes le 26 janvier. ta) BRESIL L'affaire ae i' « îxicorporadora :> Il a été l'ait assez grand nruit dans la presse, de la faillite à bâo Paulo de 1a So-ciéié Incorporadora et de ses quarante-six succursales bancaires. La dépéche qui l'annonçait -signalait, il est vrai, que plusieurs banques étrangères étaient victimes de cet- i te faillite. En fait, dit le «Financial Times», le j Stock Exchange s'est très vite remis de 1 l'émotion causee par les journaux du soir qui avaient annoncé tout simplement la chute simultanée de quarante-sept banques' brésiliennes. On s'enquit de l'importance ; de l'établissement en cause et on app?it ; que cette banque n'en avait guère que le titre, de même que ses succursales d'ailleurs.Dans les cercles financiers de Londres, ajoute notre confrère « on s'est beaucoup indigné du tapage fait autour d'un incident sans importance». L'affaire de l'« Incorporadora » n'est pas une faillite de banque, mais une faillite commerciale, qui n'avait rien à, voir avec Ja situation monétaire générale du pays. L' « Incorporadora » n'avait qu'un petit capital de 2 1/2 millions de francs environ. Il y a eu des • faillites bien plus importan- ; tes a/u Brésil depuis le commencement des difficultés actuelles et dont il a été a peine question au Brésil même. Si on a parlé de 1' « Incorporadora », c'est parce que cette société s'occupait d'affaires de banques, en oc sens qu'elle faisait des avances d'argent sur gages; elle prêtait de l'argent aux petits consommateurs dont le crédit n'était pas suffisant pour obtenir les facilités accordées par les grosses banques de Sûo Paulo, qui sont des institutions absolument saines. Ces clients étaient surtout de petits planteurs de café de l'ouest de Sûo Paulo, et c'est pour les atteindre que 1' « Incorporadora» avait créé, des succursales dans toutes les petites villes et villages, auxquels elles confiait les capitaux nécessaires pour rencontrer les menus besoins locaux. Avec son capital de 2 1/2 millions, la banque ne pouvait guère donner beaucoup d'argent à ces quarante-sept filiales': entrant en difficultés elle-même, infailliblement toutes ces filiales devaient suivre. Si c'est cela que i'gn appellg de§ « banques! ». ^ , CHINE La circulation monétaire d'argent On mande de Pékin, le 81 janvier, au i Daily Telc-graph » : Un mandat présidentiel va être publié ;ou3 peu, sanctionnant ie projet de loi éta-)lissant une circulation monétaire d'ar-;ant. L'unité aura à peu près le même >oids et la même valeur que le dollar me-deain actuel. Les banquiers du groupe des ;inq puissances ont tenu des réunions au ;ujet de l'emprunt nécessaire pour effec-uer cette réforme; mais, dans tes cercles ihidois, on déclare que les banquiers in-ernationaux font des propositions impossi->les afin de faire traîner les négociations usqu'en été, époque à laquelle les marchés nonétaires seront plus favorables, (a) ESPAGNE La grève Cj Rio-Tinto soumise à l'arbitraçje Madrid, jeudi, 22 janvier. Le président du conseil a conféré avec es administrateurs de la Compagnie du tio-iinto. Ceux-ci ont accepté que les cau-;es fondamentales du conllit soient sou-nises à l'arbitrage. Les ouvriers se mon. rent satisfaits de cette acceptation, (b) ETAÏS-UiNHS Le canal cie Panama Panama, mercredi, 21 janvier. On a l'intention de faire traverser le ca-lai, probablement en avril, par un vapeur ie la compagnie du chemin de fer de Pa-ïama. 11 y a aujourd'hui trente pieds d'eau lans la tranchée de la Cuiehra, au point )ù s'était produit un ébouaement et qui itait ia seule section du canal demeurée nachevée. Un grand navire pourrait désormais passer à travers le canaL (a) GRECE LA QUiiaTXOiSt DBS ILES Rome, jeudi, 22 janvier. L'article du « Tanine » sur le Dodéca-lèse donne lieu dans la presse à de vifs xjmmentaires. Après la note officieuse lans laquelle la « l'ribuna » affirmait hier soir l'immuabifité du point de vue italien es journaux de ce matin, à leur tour, r&-jrochent à ta lurquie son brusque chan {enient d'attitude. Le « Me.ssaggero » estime que la légit. ne propagande de l'Italie en Asie-Mineure t dû fournir aux enneiîûs de l'Italie l'occa don de dire à Constantinople que le cabi-let de Rome pourrait recommencer là-bas e coup de la TripOlitaine. Or, l'Italie est lécidée à aider vivement à la consolida-ion de la l urquie en Asie. Le . Corriere d'Italia » .tient à en appe-er dans cette affaire à l'opinion des puissances de la Triplice et reproche ù la presse française de soutenir la Turquie contre 'Italie après avoir soutenu la Grèce contre a Turquie. Le « Popolo Romano » insiste sur l'im-lornnqe du. service que l'Italie a rendu à a Turquie en continuant à occuper les îles lu Dodéoanèse durant la guerre balkani-iue. (b) HAÏTI La situation Port-au-Pi ince, mercredi, 21 janvier. Les insurgés se sont emparés du Gap-ilaïtien, où ils ont organisé un comité lui assure le maintien de l'ordre. Un bûtiment de guerre américain doit irriver incessamment dans ce port. Le doyen du corps diplomatique a reçu lu président de la République l'assurance lue toutes les mesures seront prises pour sauvegarder la sécurité publique à Port-tu-Prince.La nouvelle Chambre doit se réunir le . anvier en session extraordinaire. (b) MEXIQUE Travaux publics Lcndres, mercredi, 21 janvier. Une dépêche de Mexico au « Daily Mail » lit que le gouvernement mexicain vient le signer un contrat avec un établissement rançais pour la construction d'ouvrages le porta pour une valeur de dix millions le liv. st. On négocie Washington, mercredi, 21 janvier. M. Bryan, secrétaire d'Etat, confirme lue M. Lind, représentant "Ht président iVilson, a eu à la Yera-Cruz un entretien tvec M. Magon, ancien ministre des finances agissant au nom du général Huerta. (a) Grave défaite des rebelles New-York, jeudi, 22 janvier. Une dépêche de Mexico au ministère de a guerre annonce que les rebelles, qui essayaient de' s'emparer de Cuernavaca, ont >té battus par les fédéraux. Les rebelles auraient perdu 7,000 liom-nes. (b) PAYS-BAS La visite ,de la grande-duchesse de Luxembourg Le départ La Haye, jeudi, 22 janvier. Aprè avoir fait une promenade en voi tare à Scheveningue, la reine W'ilbelmine ?t la grande-duchesse de Luxembourg ont visité le Palais de la Paix, dont toutes les salles étaient brillamment illuminées. A 3 h 30, la grande-duchesse a quitté La Haye. Elle a été conduite par la Reine à la îare,où elle fut saluée au nom de la Reine-mère par le jonkheer de Ranitz, son grand-naltre des cérémonies, qui lui a offert des leurs. Devant la gare, line compagnie du régiment des chasseurs rendait les honneurs. La Grande-Duchesse paraissait visiblement émue de la brillante réception qui lui i été faite en Hollande. êî ia feçnne humeur ^e la jetme , grande-duchesse n'ont pas laissé de faire sur la population de La Haye l'impression ta pius agréable. " (bj PERSE Courrier russe attaqué Tabriz, mercredi, _1 janvier. Suivant des nouvelles reçues de Saoudj-Poulac 16 courrier du consulat russe a été attaqué et blessé par un sujet turc. L'auteur de cet attentat n'a pu encore être arrêté. (a) PORTUGAL Le conflit entre le gouvernement et ie Parlement Lisbonne, mercredi, 21 janvier. Le Sénat a voté une motion invitant 6on bureau à s'adtesser au chef de l'Etat afin qu'il oblige les ministres à observer, la Constitution. M Darriaga recevra demain dans l'après-midi le bureau du Sénat, qui lui communiquera la motion votée aujourd'hui et ainsi conçue : « Considérant que le gouvernement, en n'assistant pas systématiquement aux séances dtu Sénat, viole tout droit parlementaire, vicie le régime politique et fait un grave affront ù cette assemblée, celle-ci a résolu de porter à la connaissance du chef de l'Etat le conflit qui s'est élevé ear tre le gouvernement et le Parlement. » Aucun journal n'a paru ce soir. (aj SERBÎt La frontière serbo-bulgare Belgrade, mercredi, 21 janvier. On annonce officiellement que le géné« ral Holmsen a rendu son jugement arbitral dans le différend de frontière serbo-bulgare. Le territoire contesté sera partagé en deux parties égales revenant à chacun des deux pays. Cet incident est donc clos. Ce matin est partie pour Saint-Pétersbourg une mission serbe se rendant à) l'inauguration du monument élevé au grand-duc Nicolas-Nieolaïevitelt (aj TURQUIE Remaniement ministériel Constantinople, jeudi, 22 janvier.] On parle d'un nouveau remaniement ministériel Djemal paella passerait des travaux publics à la marine et serait rem--placé par Fethi bey, ministre plénipotentiaire à Sofia. Oskan bey, ministre des postes, serait remplacé par Haiadjian. Lesi ministres de l'instruction publique et de lai justice démissionneraient. Leurs succeô" seurs ne sont pas encore désignés, (b) Pour la flotte La dette publique et la régie des tabacâ font don au comité pour la flotte ottomans d'une somme prise sur les fonds de réserve et représentant la valeur des appointements de leurs employés de tous grades» (a). Les relations gréco-turques Bruit de débarquement turc à ChÎQ -et Mitylène Bucharest, mercredi, 21 janvier. La « Pieichspost » signale le bruit venant d'Athènes que les Turcs auraient débarqué à Chio et Mitylène. Les milieux turcs de Paris déclarent cette nouvelle invraisemblable. (a) Le nouveau ministre de Grèce à Constantinople Constantinople, mercredi, 21 janvier.. M. Panas, le nouveau ministre de Grèce à Constantinople, a été reçu aujourd'hui par le grand-vézir, à qui il a remis ses lettres de créance et la copie du discours qu'il prononcera lors de sa réception solennelle par le Sultan. (a) Lettre de Londres (De notru correspondant.) Les pouvoirs du cabinet. — Les radicaux les trouvent excessifs et demandent l'émancipation du Parlement, — Un discours de lord Curzon. — M. Clemenceau et M. Lloyd George. — Les querelles da l'Ulster et des , armements. LONDRES, le 21 janvier. Il vient de se produire en Angleterre .m fait qui projette une intéressante lumière sur le fonctionnement interne de .'imposante et puissante machine du gouvernement britannique- Le comité de .'Association libérale de Coventry a of-iciellement informé M. D. M. Mason, Aéputé de cette ville à la Chambre des jommunes, qu' « en raison de son attitude à l'égard des ministres », il ne serait pas le candidat du parti libéral aux prochaines- élections. Quels crimes, a iionc commis M. Mason pour encourir jette excommunication majeure? Il a i'oté contre les ministres mis en cause ians l'affaire Marconi; il a écrit à un journal radical que le gouvernement libéral serait probablement renversé par an vota de la Chambre des communes ?ontre l'accroissement exagéré des dépenses publiques; il a parlé, à la Gham-ore des communes et dans divers meetings, en faveur de la réduction du budget de la marine, etc. Le,« Daily News md Leader » se prononce contre la sentence dont M. Mason est frappé. Il en fait remonter toute la responsabilité au gouvernement, qui, au moyen des < Whips » (fonctionnaires parlementaires chargés du maintien d la discipline ians le parti et de la gestion de son trésor de guerre), tient toutes les assortions locales semblables à l'Association libérale de Coventry entièrement dans sa main, choisit les candidats, les l'évoque et dispose, en riante, i,u ai\,it de vie ou de mort politique sur tous les membres du parti. Ces pratiques sont réprouvées par l'organe radical. Il n'admet pas que, pour être libéral, il faille néçsësâiremenî approuver leg ministres

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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