L'indépendance belge

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s.n. 1914, 10 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44js6g/
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L'INDÉPENDANGE ■ ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction. Tudor House. Tudor Street, E.C. LONDRES, MARDI, 10 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. La FÊTE du ROI ALBER1 LE TELEGRAMME. Les signatures pour 1< Telegramme patriotique s adresser au Roi Albert, ; l'occasion de sa Fete, af fluent. ... , Nos lecteurs savent qui nos bureaux sont ouvert: aujourd'hui mardi, mercred et jeudi pour la receptioi de ces signatures, lisible ment ecrites, sous enve loppe—et accompagnées d< DEUX pence. Nous recevons egalemen les souscriptions pou l'envoi des fleurs a la Reine POUR LE JUGEMENT DE L'HISTOIRE. A l' "Indépendance'Belge." Belgique ! Tous ceux qui sentent e comprennent, depuis les vieillards qi avant de s'éteindre, auront vu cette tei rible guerre, jusqu'aux petits enfanl auxquels on enseignera son histoire, n comprennent, depuis les vieillanrs qu éveille en eux un sentiment profon fait à la fois d'admiration, de gratitud et de douleur, au souvenir de la sublirr attitude du peuple belge, de sa vaillanc que rien ne peut abattre, et aussi, hélas dr tout CC qu'il- a souffert pour n'avo; pas consenti à ce qu'on violât en li cette chose sacrée : le droit. Et, si 1 reconnaissance, si des affinités de rac< de langue et de pensée ne nous att; chaient d'une manière indissoluble l'héroïque nation qui éleva la premièi digue pour arrêter le flot des barbare: cclle-ci se confondrait .désormais ave la nôtre pour avoir à nos côtés pris 1 défense du droit, règle supérieur de relations internationales et des rappor sociaux que ceux-là qui ne savent p£ la respecter sont indignes de se réclami de la civilisation. On cherchera vainement dans les p; ges célèbres où les historiens ont raj pelé les plus beaux traits de courag et d'abnégation, un exemple comparab à celui qu'elle a donné. La Belgique d sant à l'Allemagne: si vous ignorez qu' existe un droit des peuples je ne ser; pas votre complice en vous laissant fouler aux pieds et consommer la vit lation d'une neutralité que vous avez g; rantie, n'a pas seulement retardé l'ii vasion de notre pays, elle a donné a monde le plus noble des enseignemenl et ce geste superbe dans sa simplicil aura une incalculable portée. Les goi vernements ne pourront plus, même l'abri de la force, manquer inpunémei à leur parole, et il est vraiment émoi vant de constater que c'est l'une de plus modestes parmi les nations qui, : première, flétrit les parjures. L'Allemagr a ri dédaigneusement de la protestatioi elle a franchi la frontière belge, apre avoir prononcé ces mots où se révèlei tout le cynisme et toute l'hyjsocrisie ge maniques: j'y suis contrainte par des n cessités militaires. Allait-elle, au moin observer là plus qu'ailleurs les lois c la guerre, et en présence d'une attituc qui aurait dû forcer son respect, limiti son action à ces nécessités même? L< brigands de grands chemins, autrefo avaient quelques égards pour les voy; geurs qu'ils voulaient détrousser quar | , ceux-ci faisaient montre de courag Mais la fière réponse du roi Albert don 1/ en France la belle figure est deveni si rapidement populaire, mit le comb à la fureur teutonne : la Belgique a coi nu toutes les souffrances, toutes les atri cités, et c'est un tableau d'horreur qi chaque jour fait passer devant nos yeu: 11 semble que les troupes du Kaiser se ent atteintes d'une sorte de folie sai guinaire, tirant sur la population civi inoffensive, éventrant les femmes, ma sacrant les enfants, transformant e I ruines fumantes les plus admirables mi numents, brûlant Louvain et ses mervei les, détruisant tout pour le plaisir de d truire. Chacun de ces attentats eut dans cœur de tous les Français un douloureu retentissement. Nous, dont l'idéal e surtout fait d'humanité, et qui lutton | sans trêve pour le réaliser, nous qu étions les admirateurs passionnés de chefs-d'œuvre que la Belgique a si réunir avec tant d'art et de goût et qu-les Vandales ont réduits en cendres, nou S avons d'autant plus souffert, au récit d' 3. ces malheurs, que les mêmes scènes di j carnage ont désolé notre patrie. Uni dans la défense du droit, Belges et l'ran çais le sont restés dans l'affliction com mune. S Mais déjà un cri s'élève de toute 5 parts : nous ne voulons pas souffrir ei j silence, et la voie du canon, dût-elle si ^ faire entendre longtemps encore, n'é touffera pas celle des victimes. Nous ins truirons froidement le procès des Bar " bares et porterons notre cause devan - le tribunal de l'Histoire. La France e la Belgique feront défiler à sa barre ç d'impitoyables accusateurs, les témoin véridiques des scènes sanglantes don leurs territoires ont été le théâtre ; elle '• évoqueront toutes les tortures qu'un en ~ nemi maudit leur a fait subir, et ce for midable dossier fera le tour du monde. " Nos troupes et nous-mêmes, s'é criait hier dans un mouvement de rag un général allemand, ne devons des ex ,t plications à personne. Nous n'avons riei ^ à justifier, rien à excuser. Nous n'avon pas du tout à nous occuper des autre pays." Les autres pays, pourtant, s'oc cuperont de vous et les deux peuple j amis leur feront partager le dégoû ^ qu'inspireront toujours l'Allemagne ; tout ce qui a l'horreur de la duplicité du mensonge et de la perfidie suivant le fortes paroles d'un écrivain belge, M , Roland de Marès, la haine qu'elle a al lumée ne s'éteindra jamais. Elle s'affir ■ niera tout le lontr des siècles comme 1; 11 . . seule chose qui ne peut mourir et, s î devait abandonner définitivement soi ' pays qui ne serait plus le sien, le peupf . belge s'en irait de par le monde, claman sa douleur et éveillant au cœur de toute g les nations, de toutes les races, la hain> des barbares qui finiront bien par étouffe sous cette haine jusqu'au dernier." Se trouvera-t-il des âmes faibles e 's ^ pusillanimes pour atténuer leurs forfait " et plaider l'oubli? Oublier ce serait tra ls hir les pauvres martyrs et la cause mêm de l'humanité; perpétuellement se dres seront les témoignages accablants e > vengeurs. Pour de semblables crimes i n'est pas de prescription. Tandis que l'Allemagne s'effondra ._ sous l'universel mépris, nous apercevon •j déjà la Belgique reconquise par les siens . devenue une des plus hautes puissance morales du globe, l'image vivante e radieuse de la justice des nations. RAOL'L PERET, Député, ancien ministre du Commerce. é NOTES DU JOUR. i- à 3 novembre 1914. it Guillaume II est-il fou, comme 1 i- prétendait son oncle Edouard VII :s C'est possible. Nous en pourrons cause a un de ces jours. Mais ce qu'il y a d e certain, c'est qu'il est très superstitieux i, Il croit au nombre 13 et au mauvai 's œil ; il craint de passer sur un trottoi it quand il a devant lui un nombre impai r- de personnes. -- Ceux qui ont visité son cabinet d s, travail savent que sur son bureau s le trouve une collection complète d'où le vrages sur la chiromancie et les pré :r tendues sciences occultes. :s Toutes les prophéties le troublent, e is le Kronprinz lui-même, qui pourtan i- n'est pas mystique, comme son père, e: d est parfois impressionné. A ce sujet, u diplomate étranger, qui a longtemp t pénétré dans les milieux princiers aile ie mands. me donnait ces jours dernier le des détails intéressants sur des scène i- qui se sont passées à la fin de novembr > 1912, à Kreuth, chez la duchess ie Charles-Théodore. {. C'est à Kreuth que se réunissaien i- plusieurs princes au moment des grande 1- chasses. Quant à la duchesse Charles le Théodore de Bavière, elle est la mère d s- la reine des Belges et la belle-sœur d n l'empereur d'Autriche, François-Joseph 3- elle est, en outre, en termrs de grand l- amitié avec la Kaiserin qui fréquent -- souvent chez elle. Les habitutés de Kreuth éiaient 1 le roi Albert de Belgique, le Kronprinz, 1 x prince héritier de Bavière, le du st d'Urach et le prince de Monaco. 3 Ce mois de novembre 1912, la neigi 1 tombait en abondance et les hôtes de 1; 3 duchesse Charles Théodore étaien J réunis dans le salon. î ,, Oh ! un salon bien modeste, me di 5 mon interlocuteur, et qui n'a rien di î royal, je vous assure ; les petit: ; bourgeois de province s'en conten s feraient à peine. A propos de la tensioi - permanente des relations franco-alle - mandes, le duc d'Urach et le princ Albert vinrent à parler de la prophetii ' du moine allemand Lehnin qui préoc i cupe tant Guillaume II et d'aprè: î laquelle le Kaiser serait le dernier prino - régnant des Hohenzollern et que soi - trône doit disparaître à l'occasion d'uni - grande guerre. t •—Et moi, donc? dit le Kronprin; t qui parut fort ému. , Le prince Albert et le duc d'Urach si ; regardèrent sans répondre. La duchessi t Théodore détourna la conversation, mai: 3 quand le Kronprinz fut parti, elle dit ; - ses gendres : — J'ai le pressentiment qu'il ni régnera pas ; d'ailleurs il se fait troj " d'ennemis. - La duchesse ne se doutait pas qui " moins de deux ans après, ce mêmi 1 Kronprinz envahirait le royaume de soi 3 gendre et obligerait sa fille et ses petits 3 fils à chercher un refuge en Angleterri " et en France, après avoir incendii 3 Louvain et tant d'autres villes belges. 1 Une autre fois, comme on parlait dan: * ce même milieu de cette prophétie, qu j obsède les familiers de Guillaume, li 3 Kronprinz interrompit avec humeur * disant : —Après tout, ce n'est qu'une pro - phétie. 1 La duchesse croit 'l ces prédictions 1 aussi a-t-elle fait longtemps des effort: 1 pour rendre le Kronprinz moins bel * liqueux afin de maintenir le plus long 1 temps possible la paix qu'elle savai 5 menacée. Mais le Kronprinz es ? toujours demeuré l'instrument di ' militarisme prussien qui a voulu cctti guerre quand même. 1 Ces simples détails nous permetten 5 de juger la tournure d'esprit du prince " et si cela n'a pas une importance con - sidérable, au point de vue pittoresque " ce n'est pas à dédaigner. 1 JEAN-BERNARD. 1 • , LETTRE DE GRECE. 3 La reoccupation de l'Epire du Nord. S 1 (De notre correspondant particulier.) 28 octobre 1914. Malgré les sacrifices en hommes et ei argent de la campagne d'Epire, et le vœux des populations de l'Epire di Nord, la Grèce, pour se conformer au décisions prises par les Grandes Puissan ces à Londres, avait, en février-mar dernier, effectué l'évacuation de la par » tie de l'Epire adjudgée, par la Conft ? rence des Ambassadeurs, à l'état d'A: r banie. » L'accord de Corfou Conclu le 3 iru suivant, entre les délégués épirotes e 3 les représentants des Puissances, men - bres de la Commission Internationale d [• Contrôle, accordait aux habitants d l'Epire du Nord des garanties ethnique E et religieuses qui leur auraient permis d e vivre en paix sous le nouveau régime _ Malheureusement, des raisons politique . aussi bien que les événements qui sui vinrent dans l'entre-temps, rendirent irr t possible le rétablissement de l'ordre e t de la sécurité indispensables au bier i être de ces populations déjà éprouvée; ^ Comme l'a très bien expliqué M. Yén s zélos au cours des déclarations qu'il , faites hier à la Chambre, l'insécurit c. croissante prévalant dans l'Epire septer s trionale et résultant de l'éloignement d e Prince de Wied, ainsi que les attaque e fréquentes des bandes albanaises contr les troupes de l'Epire autonome et le t combats sanglants qui en furent la cor s séquence, empêchèrent la population d - vivre paisiblement, et la maintinrent de e mois dans un état perpétuel d'anxiété s tandis que de nombreux habitants mi ; sulmans de ces régions abandonnaier e leurs foyers pour se réfugier à Valons e et que des milliers de chrétiens chercha ent asile en territoire hellénique. A pli e sieurs reprises, les Puissances intére; e sées demandèrent au gouvernemer c royal d'user de son influence auprès d M. G. Christak.x-Zographes afin qu' ; garantît le retour des musulmans réfu-i giés à Valona. Mais les faibles moyens t dont disposait le gouvernement provisoire ne lui permettaient pas de prendre t la responsabilité d'accéder au retour des susdits réfugiés, retour impossible faute de la présence de troupes internationales . ou grecques, et d'assurer efficacement i l'ordre, la sécurité, et le bien-être des . provinces administrées par lui. ; Dans ces conditions, devant l'état pro-; gressif d'anarchie qui en résultait et . l'imminente expatriation en masse des 3 mussulmans d'Argyrocastro, qui lui fut ; signalée par le représentant d'une Gran-! de Puissance, le gouvernement grec, in-> spiré des sentiments purement humanitaires et se rendant aux instances des ; habitants de l'Epire du Nord — tant chrétiens que musulmans—qui, à main-; tes reprises, avaient demandé au gou-; vernement hellénique d'assurer la res-^ ponsabilité de l'ordre et de la sécurité ! dans ces districts, deida de faire avancer ses troupes, d'abord dans les districts ; d'Argyrocastro et de Préméti, puis en-j suite dans ceux de Corytza et de Chi-marra. En agissant ainsi, le gouverne-„ ment hellénique, qui ne pouvait plus a faire la sourde oreille aux appels réitérés j des chrétiens et des musulmans, ni demeurer plus longtemps spectateur im-a passible de l'anarchie qui menaçait de ; gagner la Grèce, n'a en vue que el'assu-rer l'ordre légal dans ces régions en . proie à l'anarchie, de faciliter le retour j dans leurs foyers aux habitants qui ont » dû quitter l'Epire du Nord; de garantir la vie et les biens de tous les Epirotes ' sans distinction de religion ; de maintenir aux confins du Royaume l'ordre indispensable à la sécurité de l'Etat grec . et de permettre, cr temps utile, l'appll-^ cation normale de l'arrangement de Corfou si, à l'issue de la guerre actuelle, les Puissances peuvent régler les condi-t tions auxquelles cette application est soumise. Il était d'autant plus nécessaire que cette action eût lieu au plus tôt, que l'époque des semailles approchait et qu'il fallait que les familles émi-t grées pussent à temps réintégrer leurs propriétés pour y procéder en toute ' tranquillité. La Grèce, en ordonnant la réoccupation de l'Epire septentrionale, réoccupation que viennent de ratifier toutes les Puissances et qui n'implique aucune idée de conquête, mais doit être considérée comme une simple mesure de police, d'un caractère tout provisoire, analogue à celle prise par les Italiens à Valona, entend se conformer strictement aux décisions de la Conférence de Londres et rester fidèle aux engagements pris par elle dans sa note du 8-21 février. 1 S. P. S ' ■■■ -I- I ! n J LETTRE DE CARDIFF. S La résurrection, à Londres, de " l'In- - dépendance Belge," où nos compatrio- - tes réfugiés sur le littoral avaient. - pendant des semaines, puisé tant d'encouragements et qu'ils avaient vue, i avec tant de regret, obligée de cesseï t sa vaillante campagne, a été saluée pai - tous les Belges dispersés sur le sol an-e glais avec un réel enthousiasme. e Elle a, en effet, constitué immédiate-s ment un trait d'union entre tous ceu> e que les malheurs de la guerre avaienl :. forcés de quitter leur chère patrie. Ceu> s des Belges qui habitent Londres soni - restés en communication constante avec i- des amis de tous les coins de la Belgi-t que et cependant, nous le savons, ils - trouvent déjà un grand réconfort dans i. la lecture de "l'Indépendance Belge.' - Que l'on juge de ce que doit être l'ar-a rivée de ce journal chez ceux de nos com é patriotes qui, dispersés dans toutes le; parties de l'Angleterre, se voyaient, pai u suite de leur ignorance de la langue s sevrés de nouvelles, et ressentaient dou e blement le poids de l'exil malgré le; s soins si attentifs et la générosité avec la i- quelle ils ont été partout accueillis. Riei e que le titre du journal, que l'habitude s avait rendu indifférent, sonnait mainte -, nant comme un appel de clairon à no? [- oreilles : " l'Indépendance Belge," c'es it à dire le plus ardent de nos vœux, le plu: t, profond de nos espoirs, et, disons-le, h i. plus absolue de nos certitudes. Tous le: i- jours ce titre vient réveiller notre con i- fiance, et nous certifier que, contraire t ment à la nSte désespérée du journa e d'un réfugié belge, publiée par 1< ilWelsh Outlook (septembre 1914), h U *■!-IMaMMETt No. 209 Nous voulons faire savoir à nos clients qu'à cause des demandes faites sur nôtre flotte d'autobus par la guerre nous avons été forcés de retirer entièrement les services suivants : — service n? service n? 9a 85a 1 H Cours ouvrables ÛA ' ^ seulement) 20s 89 23 90 33a 98 107 Cours Ouvrables 1 Vf seulement) 39a 108 41 112 44 115 44a 157 48 159 AÇ) a (jours ouvrables 1 f. A 'S™ seulement) 1 u ' 51 167 52 | 168 57 169 58s 171 61 172 62 173 63 174 67 175 67a 176 68a 177 80 179 The London General Omnibus Co., Ltd. Electric Railway House, I Broadway, Westminster, S.W. aa 1 V..I.I.III.I ■■■!■ ■■ | | * Belgique n'est pas morte " avec la chûte d'Anvers " ! Aussi croyons-nous que tout ce qui concerne la vie des Belges en Angleterre sera suivi avec intérêt par les lecteurs de "l'Indépendance." Nous comptons dire dans une prochaine lettre ce qui a été fait pour les Belges dans le pays de Galles. Mais nous ne voulons pas tarder à renseigner nos amis sur la présence, dans cette partie d'Angleterre, d'un certain nombre des plus connus d'entre eux. La tâche nous a été rendue facile par ■ l'heureuse idée qu'ont eue Mme Milli-cent Mackenzie, présidente de la Fédération of University Women, et M. Griffith, principal de l'Université, de réunir mercredi dernier dans le vaste hall du nouvel Institut Universitaire de Cardiff, où un thé magnifique leur était offert, les membres les plus en vue de la colonie belge, et les autorités de la ville et dç l'Université de Cardiff. A 5 heures une foule nombreuse se pressait autour des tables et bientôt se renouaient les liens rompus par la guerre, et des poignées de main s'échangeaient entre des Belges qui s'ignoraient hier et que leur commun malheur rapprochait fraternellement, tandis que nos hôtes s'empressaient, par leur accueil toujours si i simplement cordial, de nous persuader : que nous étions chez nous (amon nos - autes, comme on dit en Wallonie). Nous citerons parmi ceux que nous t avons reconnus, tout d'abord notre il-s lustre poète, Emile Verhaeren, qui a i trouvé chez M. H. Webb, membre du > parlement, un accueil charmant ; notre - grand peintre, Emile Clause, à qui un - artiste anglais qui est à la guerre a cédé I sa maison ; un artiste bruxellois, Mv ; Laoureux, deux professeurs de l'Univer-t sité de Liège, MM. Herman Hubert et SSème anné No. 303

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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