L'indépendance belge

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s.n. 1918, 26 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn6042f/
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L INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : bureau a paris: SAMEDI 26 JANVIER 1918 ("3 mois,.9 shillings. tudor house. tudor st.. e.c. 4. 11, place de la bourse. , . abonnements : 4 6 mois. 17 shillings. conservation par le progres. TELEPHONE- CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 E" Vente à Londres à 3 h. le vendredi 25 janvier 11 an, 32 shillings. LA SITUATION w Vendredi midi. Le Chancelier de l'Empire s'est enfin décidé à parler. Deux fois le lancement de son discours a été ajourné,'sans doute pour subir des retouches rendues nécessaires par les événements de ces derniers jours. Finalement, un "conseil de guerre" présidé par l'Empereur en personne, a discuté et sanctionné le texte qui, à l'heure où nous écrivons, ne nous est pas encore connu "in extenso.." Il résulte du compte-rendu que nous avons sous les yeux que M. von Hertling a exprimé l'espoir de pouvoir conclure bientôt un arrangement, satisfaisant pour les deux parties, au point de vue économique notamment, avec l'Ukraine, mais le Chancelier n'est pas trop affirmatif sur ce chapitre, pour la bonne raison que l'Ukraine, comme nous l'avons exposé hier, est, momentanément, un facteur d'une stabilité plus que douteuse. Le chancelier a certainement espéré pouvoir annoncer dans son discours que la paix avec la Russie était signée, et il y a gros à parier qu'il aurait ajourné encore sa réponse aux discours de MM. Lloyd George et Wilson s'il n'avait craint que la situation politique, d'ici quelques jours, ne fût moins favorable v qu'elle ne l'est actuellement. Car l'Allemagne se voit menacée, le "Vor-waerts" le dit ouvertement, d'une désagrégation du bloc central, et d'un isolement complet dans le monde, et s'il est vrai, comme l'annoncent les dépêches de ce matin, que le comte Czernin a déclaré à la Chambre autrichienne "qu'il n'a pas l'intention de demander à la Russie un seul mètre carré de territoire, ou un seul centime d'indemnité," la menace pour l'Allemagne d'être carrément lâchée par la monarchie dualiste est plus sérieux que nous n'avons osé l'espérer. En réalité, si le ministre des affaires étrangères austro-hongrois a déclaré cela, nous pouvons dire que la scission est faite entre les deux alliés centraux en ce qui concerne leurs buts de guerre. Car l'Allemagne, et par la nous entendons l'Allemagne officielle, responsable, et au pouvoir, n'abandonne pas encore la politique annexionniste malgré le triple danger : russe, austro-hongrois et intérieur, qui la menace. Aujourd'hui encore, l'Allemagne du Kaiser, des hobereaux, des gros industriels et des gros propriétaires, tous pan-germanistes, c'est-à-dire impérialistes et annexionnistes, rêve d'agrandissements territoriaux, d'une politique de proie, du triomphe de la force sur le droit. Annexionniste, l'Allemagne d'aujourd'hui, affamée, abhorrée dans le monde, elle l'est toujours, plus encore en fait qu'en paroles.- Elle l'est surtout pour des raisons matérielles, et la brochure Thyssen, publiée récemment en Allemagne (mais retirée de la circulation) les expose dans toute leur crudité. Pa~ elle, nous apprenons comment le Kaisêr, dès 1Q12, a convoqué les gros industriels de l'Empire à une conférence, (à laquelle l'auteur de la brochure ' a assisté), pour leur faire part de la nécessité d'une guerre, afin de préserver le système militariste dans l'Empire, et assurfcr à l'Europe une paix de 50 aus; comment il les intéressa — moyennant des promesses formelles, de vastes concessions, dans les colonies britannique:-notamment — dans la réussite de cette guerre d'agression, et comment, la guefre déclarée, il les fit chanter, en les menaçant de ruine, s'ils ne souscrivaient pas, dans la proportion exigée d'eux, aux emprunts de guerre dont le succès était compromis ! Nous saurons peut-être un jour comment, et dans quelle mesure, le. socialisme allemand a été "gagné" par la trahison et la complaisance de certains de ses chefs, à la politique impérialiste que la majorité socialiste, aujourd'hui encore, soutient plus ou moins ouvertement, quoiqu'avec un enthousiasme refroidi et qui décline rapidement. Pour le moment, et c'est là ce qui importe, -Jes socialistes minoritaires en Al lemagne, bénéficiant des événements de Bi est-Litovsk et d'Autriche, ainsi que l'influence politique croissante du mouvement ouvrier dans les pays alliés, constituent la seule fraction, en Allemagne, avec laquelle un rapprochement soit possible, du fait d'une similitude d'idées et de buts. C'est par la minorité socialiste d'Allemagne que les Alliés parviendront à détruire le colosse militariste qui barre la route au progrès humain, et c'est uniquement en cela qu'en ce moment les socialistes allemands nous intéressent. Les catholiques auraient pu jouer le rôle que jouent en ce moment les socialistes si le Pape^au lieu d'écouter ce qu'il croyait sans doute être de la prudence politique, ne se fût renfermé dans une neutralité qui, non seulement a mis une barrière infranchissable entre la catholicité des deux camps, mais a causé à l'Eglise catholique un préjudice moral dont celle-ci ne se relèvera jamais. Mais, pour en revenir à l'Allemagne et au discours du Chancelier, il ressort clairement de l'imprécision de ses paroles sur les chapitres essentiels, que l'Allemagne entend avoir recours, une fois encore, au sort des armes avant d'entrer résolument dans la voie des négociations et... des concessions. S'il faut en croire le colonel Reping-ton, qui écrit maintenant dans le "Mor-ning Post," l'Allemagne concentrerait actuellement de 200 à 220 divisions devant le front franco-britannique et un matériel qui lui assure, croit-il, une supériorité en artillerie lourde. En présence de ce danger, l'éminent critique militaire estime que l'appel sous lès drapeaux de quelque 400,000 hommes en Grande-Bretagne (le projet de loi a passé hier aux Communes en troisième lecture) n'est pas suffisant et qu'il faudrait #70,000 hommes en plus de ce chiffre si l'on veut réellement faire face aux nécessités et aux éventualités à envisager. A cet effet, le colonel préconise une plus grande sévérité à l'égard des jeunes gens occupés dans les usines (en quoi il tombe d'accord avec tous les esprits impartiaux) ce dont il attend 320,000 hommes supplémentaires; le rappel de 100,000 hommes retenus dans les théâtres éloignés de la guerre (le colonel n'est pas partisan des expéditions de Salonique, de Palestine et de Mésopotamie), et un contingent irlandais de 200,000 hommes ! Comme on le voit, le colonel tranche dans le vif, ce qui ne serait pas pour nous déplaire, mais il oublie de nous dire avec quels moyens il compterait^ éventuellement faire face, nous ne dirons pas à un mouvement révolutionnaire éventuel, mais aux "difficultés intérieures" que pourrait susciter l'application de son programme. Le colonel voit et juge en militaire et néglige trop, nous semble-t-ij, le côté politique de certaines questions. Or, plus la1- guerre avance et plus la politique prime, ce qui n'est d'ailleurs que logique, puisque la gudrre n'est pas un but, mais un moyen. Le seul fait militaire à signaler est 'a perte de deux — d'autres rapports disent trois — contre-torpilleurs allemands coulés par des mines dans la Mer du Nord. Avec les deux croiseurs turcs perdus l'autre jour, le bilan de la semaine des pertes navales pour nos ennemis est" plutôt lourd. Quant à leurs pertes en sous-marins, elles sont, nous dit-on, si importantes (une vingtaine ne sont pas rentrés 1e mois dernier), qu'il devient difficile en Allemagne de trouver *des équipages prêts à affronter les périls de la navigation sous-marine. Ajoutons encore qu'au Congrès des Soviets, qui remplace l'Assemblée Constituante, M. Trotsk.y a annoncé "que les négociations de Brest-Litovsk ont échoué," et qu'au cours de la dernièrè conférence russo-allemande à Pétrograd, le général Hoffmann a déclaré qu'en cas de refus des termes de paix de l'Allemagne, celle=ci occuperait Reval endéans une semaine. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Coup de main français Des détachements français ont exécuté un heureux coup de main à l'est d'Au- >erive, au cours duquel ils ont fait des jrisonniers. Il y a eu de très vives ac-ions d'artillerie dans la région de Maisons de Champagne et dans le secteur i'Avocourt (rive gauche de la Meuse). Activité d'artillerie L'artillerie allemande a de nouveau montré une certaine activité à différents points du front britannique au sud de la Scarpe, particulièrement dans le voisinage de Noreuil, ainsi quç dans les environs de Passchendaele. SUR LE FRONT MERIDIONAL é f Vives actions d'artillerie Le calme relatif qui régnait sur 1© front méridional a été rompu par de vives actions d'artillerie dans la région des montagnes, des deux côtés de la Chiese (Giudicaria), et de l'Adige, sur le= versants du Montello (secteur britannique), le long de la Piave et vers la côte, ainsi que par des engagements de patrouilles sur la crête orientale du plateau d'Asiago et 'dans le voisinage de Cavazuccherina (sur le canal reliant l'ancienne à la nouvelle Piave). A Capo File, un petit détachement italien a occupé par surprise un avant-poste ennemi, refoulant sa garnison et capturant une bonne quantité d'armes et de munitions. OPERATIONS NAVALES Deux destroyers allemands coulés Une barque contenant 17 marins allemands, y compris Un officier de marine est arrivée à Honvig, sur la.côte ouest du Jutland. Ces hqnimes avaient navigué dans cette barque pendant quatre jours, D'après les détails >dûnnés par eux, cinq destroyers allemands partirent dimanche matin de Héligoland. A environ 111 kilomètres (60 milles) de l'île, le destroyer A 77 heurte une mine et coula. Le destroyer A 73 se précipita à son secours, mais heurta' également uîie mine et coula. Les trois autres destroyers craignant de subir le même sort, rebroussèrent chemin et se dirigèrent vers le sud. Suivant le récit des marins allemands tout l'équipage de l'A 73 périt, tandis que'les 17 hommes qui ont atteint la côte danoise sont les seuls survivants de l'A 77. Au début ils étaient 19, mais deux sont morts en cours de route. OPERATIONS AERIENNES >•> L'activité des aviateurs britanniques Dans la nuit du 23 au 24 janvier, les aviateurs britanniques ont de nouveau bombardé les aérodromes ennemis dans les environs de Courtrai ainsi qu'au nord de Gand, ces derniers servant de bases aux aviateurs allemands faisant des expéditions nocturnes. Des logements ennemis autour de Roulers ont également été bombardé. Tous les appareils britanniques sont rentrés. En Mésopotamie les pilotes britanniques ont attaqué, le 21 janvier, un aérodrome turc à Kifri, à 160 k. au nord-est de Bagdad, sur la route de Mosul. Un appareil britannique a été abattu au cours de cette attaque. Le même jour un aéroplane ennemi a été abattu dans les lignes britanniques près de Feluga, sur l'Euphrate. Le message du Président Wilson " semé " en Belgique On annonce de Hollande que des exemplaires du "programme de paix mondiale du Président Wilson, réclamant, entre autres, la restauration et l'indépendance complète de la Belgique, furent jetés à profusion, le 10 janvier 1918, par des aviateurs de l'Entente, en Belgique envahie. Des milliers, notamment, tombèrent à Liège. • Les nouveaux aérodromes allemands A l'aérodrome de Kiewit les Allemands ont construit des hangars bétonnés souterrains d'une énorme superficie et d'une grande profondeur. Les avions, prennent leur élan sous terre, sortent en plein vol des abris, dont l'entrée est précédée d'un long plan incliné. Ils y rentrent de même. L'appareil towche terre en face de l'abri et y descend en vitesse. Des abris semblables sont en construction au champ d'aviation d'Evere. ■■wwwhmbwwbk——gag—wnasŒ—E——B—n———— LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le Congrès des Soviets Le Congrès des Soviets s'est ouvert mercredi à 5 h. du soir, au Palais Tauris, et un nombre considérable de délégués y ont pris part, bien qu'il ait été primitive-, ment annoncé q^e l'çuverture de cette assemblée serait probablement retardée de quelques heures. . Le 'Pravda,' journal du Soviet de Pétrograd, décrit le congrès comme étant l'assemblée constituante de la République des Soviets, et dit qu'"elle proclamera la Russie en République du Travail et des Soviets, et qu'elle lui donnera ses lois constitutionnelles... L'Assemblé© constituante "bourgeoise" est morte!" Les menaces du général Hoffmann Suivant les journaux de Pétrograd, lorsqu'on demanda au général Hoffmann de spécifier les conditions de paix allemandes en ce qui concerne les territoires occupés en Russie, déplia un© carte ©t traça du doigt une ligne partant d© la côte du golfe de Finlande à l'est du Moon Sound, allant à Volk, Dvinsk,- et Brest-Litovsk. Lorsque les Russes remandèrent ce qui adviendrait des territoires occupés en Russie méridionale, 1© général Hoffmann répondit: "Nous parlerons de cela à la République Ukranienne." M. Kameneff demanda: "Et si nous n'acceptons pas ces conditions? " "Dans cette éventualité, répliqua 1© général allemand, nous occuperons R©val dans une semaine." Les Allemands ont déclaré péremptoirement qu'ils ne consentiraient plus à de nouveaux ajournements des "pourparlers." Les gardes-rouges en Finlande De1 nouvelles informations reçues i par les journaux d© Stockholm semblent confirmer les bruits de guerre civil© en Finlande. Des conflits ont eu lieu à Viborg entre un corps d© "bourgéois" formé pour la sécurité publique et des ga "des rouges, ceux-ci ayant eu 1© dessus après avoir obtenu des renforts de marins. Deux trains d© troupes venant de Russie sont arrivés dans la province de Bothnie orientale et ©n Finlande septentrionale.La saisie des banques Les maximalistes ont saisi la succursale de la banque russo-néerlandaise à Moscou. Arrestations en masse Plus d© 20 socialistes-révolutionnaires, membres de la ci-devant Assemblée constituante, ont été arrêtés dans les locaux du parti socialiste révolutionnaire à Pétrograd . * D'autre part, un "bataillon d© la mort," qui était prêt à défendre les membres à l'Assemblée constituante du parti socialiste-révolutionnaire, a été arrêté dans ses casernes. Des armes, une grande quantité de bombes et des papiers compromettants auraient été trouvés dans les locaux. Les maximalistes enterrent leurs victimes Les huit victimes qui sont tombées sous le feu des maximalistes le jour de l'ouverture de l'Assemblée Constituante, ont été enterrées mardi dernier, on en a fait l'objet d'une cérémonie publique. Les cercueils rouges étaient portés de telle sorte que le visage des morts était visibles pour les spectateurs. LE PROBLEME ALIMENTAIRE Cartes de viande Lord Rhondda a demandé, hier, aux représentants des Comités d'alimenta-tioir d© Londres et des comtés de comprendre la viande, aussi bien que la beurre et la margarine, dans le plan de rationnement qui entre en vigueur le 25 février. Lord Rhondda insista sur la gravité d© la situation, spécialement au point d© vu© d© la viande. Voici quelques extraits d© son discours: "Je considère que la rationnement obligatoire est inévitable et urgent. "Je m© propose de fixer immédiatement pour chaque district sa juste part en viande, margarine et thé. "Je désire que vous commenciez le 25 féyri©r, non seulement avec le beurre c-t la margarine, mais aussi avec la viand©. "Il faudra fixer une ration uniforme de viande pour les adultes et une demi-ration pour les enfants ©n dessous de 6 ans. "Je désire vous mettre en garde contre les espérances exagérées que vous pourriez fonder sur l'application du rationnement forcé à son début. Les tickets n'ont pas de valeur s'il n'y a pas de nourriture à vendre. "Je ne me reposerai pas avant d'être à même d'envoyer dans chaque district la proportion de denrées à laquelle il a droit, laissant aux Comités locaux 1© soin d© les distribuer suivant leur propre estimation des besoins locaux." ALLEMAGNE — Le transatlantique "Hindenburg," en construction à Dantzi^, aurait été partiellement détruit, il y a quelque temps, par un incendie. Les dégâts s'é-leveraient à un million de mark. ARGENTINE — Le président Trigoyen a fait publier le texte de l'accord conclu entre le gouvernement argentin et les gouverne-rnnts français et britannique pour l'achat des récoltes. ESPAGNE — Le premier ministre d'Espagne a annoncé, au cours d'un Conseil de cabinet présidé par le Roi, que les désordres de Barcelon© ne sont pas terminés, #de nouvelles émeutes s'y étant produites. Il a ajouté que le gouvernement était fermement décidé à réprimer l'agitation, et à empêcher les désordres actuels de s'étendre. GRANDE-BRETAGNE — Signor Orlando, le premier ministre d'Italie, a eu hier un long entretien avec M. Lloyd George. Cette visite sera mise à profit pour dissiper les malentendus qui se sont produits en Italie au sujet d© l'interprétation du dernier discours de M. Lloyd George en ce qui concerne les buts de guerre de l'Italie. — Au congrès du Parti du Travail de Nottingham, une résolution demandant que les membres du parti se retirent du gouvernement n^a pas été adopté,, la question préalable ayant été opposée. Une motion demandant que les membres du parti actuellement ministres quittent le comité exécutif du parti, a également été repoussée. — La trente-sixième réunion de la Convention irlandaise a été tenue jeudi à Dublin. Le président a lu une lettre du Premier Ministre disanf ' qu'avant qu'une décision ne soit prise sur certains points en discussion, lui et ses collègues du cabinet seraient heureux de conférer avec des membres « représentant différentes sections de la Convention, au cas où celle-ci désirerait entrer dans cette voie. La Convention a aussitôt désigné des délégués. DERNIERE HEURE Le discours de Hertling Dans 1© discours du chancelier allemand au comité central du Reichstag, le comte Hertling parlant du discours du Président Wilson, reconnut que le ton de ce discours était différent de oelui des discours précédents. Il passa en revue les 14 points de ce discours. Sur les 4 premiers points, dit-il, l'accord pourrait se faire sans difficulté. Point 5.—La solution de la question coloniale rencontrera quelques difficultés Point 6.—L'évacuation du territoire ' russe est un© question qui n© concerne que la Russie et les Puissances Centrales. Point 7.—La question de la Belgique ne peut être réglée que par le règlement d<> paix, mais l'Allemagne n'a jamais demandé l'incorporation de la Belgique par l'a violence. Point 8.—En ce qui concerne le nord de la France, l'Allemagne ne désire pas d'annexions par la violence, mais c'est une question qui ne peut être discutée que par la France et l'Allemagne. Il ne peut être question de la restitution d© l'Alsace-Lorrain©, dont 87 p.c. de la population parlent l'allemand. Point 9. — En ce qui concerne les réajustements italiens et le développement, autonome des peuples d'Autriohe-Hon-grie, l'Allemagne restera fermement aux côtés de l'Autriche-Hongrie. Le sort #de la Pologne ne sera décidé que par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Le gouvernement impérial est prêt, lorsque toutes ces questions auront été réglées, à discuter la base d'une ligue des nations. En conclusion, le chancelier demanda que les gouvernements ennemis' fassent de nouvelles propositions. Celles de M. Wilson ©t de M. Lloj>d George contiennent certains principes acceptables, mais les propositions concrètes faites ne sont pas satisfaisantes. I No 23

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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