L'indépendance belge

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s.n. 1917, 28 Juin. L'indépendance belge. Accès à 09 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7w6736mx5q/
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L INDÉPENDANCE ANGLETERRE : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES ^^^dministration^^Rédaction^Tudo^Iouse^Tudo^Street^E^j^^^^^^LONDRES, JEUDI 28 JUIN 1917 Conservation par le Progrès. Ce numéro manquait à la collection et a été réimprimé à Bruxelles. La Situation Mercredi, midi. La journée d'hier a été mauvaise pour les Allemands, qui ont perdu du terrain tant sur le front français que sur le front britannique. Au nord de l'Aisne, les Français,après une courte préparation d'artillerie, dé-clanchè'rent une offensive foudroyante contre les positons allemandes au nord-ouest d'Hurtebise, qui donna d'excellents résultats. En quelques minutes, les Français avaient enlevé toute la première ligne ennemie et capturé 300 prisonniers, dont 10 officiers. Revenus de leur surprise, les Allemands contre-attaquèrent à droite et à gauche de la position perdue, mais nos anws maintinrent solidement leurs gains. Le communiqué de Berlin avoue le succès français, mais le présente comme ayant été acheté au prix de pertes très sévères, ce qui est manifestement faux. L'activité des troupes britanniques, du côté de Lens, ne s'est pas ralentie et les Tommies ont élargi très sérieusement, dans la journée d'hier, leurs gains de la veille. Le général Sir D. Haig annonce dans son dernier bulletin que «les positions de l'ennemi le long de la Souchez et sur un front de trois kilomètres et demi et sur une profondeur d'un kilomètre, ont passé en notre possession », et que «ses troupes ont occupé le village de La Cou-lotte, au sud de Lens ». L'intérêt du communiqué de ce jour et de celui d'hier réside dans le fait que les Allemands semblent évacuer les rives» de la Souchez sans opposer une résistance sérieuse. L'ennemi, depuis la dernière avance de nos Alliés, il y a près de deux mois, n'a cessé de piller et de dévaster une contrée qu'il savait devoir abandonner, et les correspondants attachés à l'état-major britannique nous apprennent que les Allemands ont non seulement complètement détruit les faubourgs de Lens, mais qu'ils ont fait sauter les routes afin de paralyser la poursuite. Toute la Cité Saint-Antoine, où se trouvait jadis un grand garage de chemin de fer, est transformée par les inondations, provoquées par l'ennemi, en un immense lac artificiel, et on peut s'attendre d'un jour à l'autre à voir les Allemands abandonner Lens et peut-être toute la région. L'attention de l'état-major allemand est momentanément accaparée par les événements qui se préparent dans les Flandres, et le correspondant du «Tele-graaf» à la frontière annonce que les Allemands font évacuer toutes les villes et les villages des Flandres qui se trou vent à proximité du front. C'est ains: que la population civile de Menin et d< Verwicq aurait déjà été évacuée et cell( d'Halluin serait sur le point de l'être. D'autre part, les Allemands envoyen de nombreuses troupes dans la directioi de Courtrai et de l'Yser. A Courtra même, les Allemands réquisitonnen quantité de maisons, sans doute en vu> d'y loger des troupes, et dans toute li Flandre les Allemands travaillent d'ar rache-pied à la construction de nouvelle tranchées. L'état-major, qui était établ jusqu'à présent à Courtrai, aurait 4t ramené en arrière et se trouverait étab. à proximité de Gand. De tout cela, il résulte clairement que les Allemands s'attendent à une reprise des opérations dans cette région et qu'ils se préparent en vue de toutes les éventualités.Le communiqué de Rome signale une série de tentatives autrichiennes sur le plateau d'Asiago, où l'ennemi s'efforce vainement de reprendre les positions perdues l'autre jour dans le secteur de l'Ortigara. La situation en Eussie est inchangée, c'est-à-dire que l'armée reste en état de paralysation comme avant. Il en sera probablement ainsi jusqu'à ce que la Conférence interalliée dont il est question, et qui se réunira sur la demande de la Russie, ait statué solennellement sur les buts de guerre des Alliés. Jusqu'à présent, aucun communiqué officiel n'a été publié au sujet de cette conférence. La tension des rapports entre la Norvège et l'Allemagne s'est accrue d'une façon inquiétante à la suite de l'incident du courrier diplomatique allemand saisi par les autorités norvégiennes. L'Allemagne, furieuse d'avoir été prise une fois de plus la main dans le sac,demande «des explications», mais la Norvège a exigé le rappel immédiat de ce singulier diplomate, dont les valises contenaient des machines infernales et tout un attirail d'anarchiste. On possède maintenant la clé du mystère de la disparition inquiétante de navires norvégiens et nous ne sommes nullement surpris d'apprendre qu'une rupture diplomatique entre les deux pays est imminente. L'incident norvégien est à rapprocher des incidents pro-germains en Suisse, en Grèce et en Espagne, car tous ces faits font partie d'un seul et même complot dont la trame est tissée à Berlin. Nos ennemis travaillent fiévreusement dans tous les pays neutres et probablement aussi dans les pays alliés, et le «Matin» de Paris affirme que la propagande germanique à l'étranger absorbe annuellement quatre cents millions de francs, dont deux millions par mois sont dépensés en Espagne. Attendons-nous à découvrir la main de nos ennemis dans la nouvelle crise politique qui est signalée de Madrid et qui doit être grave, puisqu'elle a motivé la proclamation de l'état de siège dans tout le royaume. On nous affirme que la crise est purement domestique et la note publiée pai le gouvernement explique que les garanties constitutionnelles ont été suspendues en vue de mettre fin à l'agitation provoquée par certaines personnalités bien connues et de mettre fin également -aux excitations provenant de certains secteurs de la presse. Le document officiel ne parle ni d« l'attitude révolutionnaire des officiers n . du mouvement gréviste, qui constituent des symptômes significatifs. Les nouvelles de Grèce sont bonnes M. Vénizélos est arrivé à Athènes et sert reçu par le roi Alexandre, qui le char géra de former un nouveau cabinet. Li premier acte de celui-ci consistera à dis soudre la Chambre actuelle et à convo quer celle élue le 31 mai 1915, qui, vrai semblablement, ouvrira une enquête su les événements politiques des dernier t mois et exigera la punition de tous ceu; 3 qui ont trahi la cause grecque. Les res i ponsabilités de l'ex-roi Constantin y se t ront également établies et le peupl e pourra se rendre compte quels sont le a, éléments qui ont causé la crise grecquf L'occupation d'Athènes par les Allié s a été motivée par un incident au coui [i duquel le portrait de Tino a été pre é mené dans les rues de la capitale au li cris de «Vive l'Allemagne! Vive Mat kensen !» Dans le Péloponèse, on signale également quelques incidents dus aux réservistes, et il est question de décréter le blocus de cette province. Cette mesure aurait pour résultat d'empêcher l'exportation de la récolte des corint.hes, et le mécontentement des paysans ruinés se tournerait probablement contre les royalistes.<t> Les opérations navales Le « Breslau » de nouveau en course. Le croiseur « Breslau », qui a reparu dans la Mer Noire après onze mois de repos, a bombardé, le 25 juin dernier, le poste de T.S.F. et le phare de l'Ile de Fidonisi et débarqué un détachement armé qui a détruit quelques bâtiments dans l'île. Ayant terminé cette opération, le « Breslau » a disparu dans le Bosphore, poursuivi par des navires russes. Les opérations aériennes Trois contre dix. L'Amirauté signale qu'au cours d'uue patrouille exécutée le 25 juin, trois appareils du Royal Naval Air Service ont rencontré et attaqué dix aéroplanes en - ' nemis dans le voisinage de Roulers (à environ 16 kilomètres derrière les lignes allemandes en Belgique). Après seize minutes de combat, un des aéroplant-s enneftiis fut mis hors d'action, tombant en flammes. On croit que deux autràs appareils ont été abattus, mais les nuages empêchèrent de vérifier leur chute. Nos trois appareils ont terminé leur patrouille et sont rentrés indemnes. — —— LA GUERRE MODERNE Les obus à gaz De Charles Nordmann, dans !e « Matin » : Le même jour qu'ils inauguraient dans la région d'Ypres l'envoi de nappes de gaz, le 22 avril 1915, les Allemands envoyaient simultanément, pour la première fois, sur les positions e, vant Bœsinghe, des obus dégageant ces gaz suffocants. Nous savons officiellement que les Anglais n'ont pas tardé à les imiter dans l'emploi des obus à gs,z, comme dans celui des nappes, et puisque, d'après l'Evangile nouveau, nous n'avons le droit de savoir que ce ju'enseignent les communiqués, auguste et seule orthodoxe Révélation tombée île l'Olympe moderne sur les humbles assoiffés de vérité, je jure, par le Diable, que je n'en sais pas d'avantage sur ies , ripostes des Alliés à ces initiatives chi [ mico-belliqueuses des Boches. Aussi bien, est-ce uniquement ots ' obus à gaz employés par ceux-ci que je veux parler aujourd'hui, et qui sont le corrolaire et le complément des nappes i délétères. Les nappes émises à l'air libre ont un > grand inconvénient : c'est que, si j'ose employer cette expression postale, eues font souvent retour à l'expéditeur. Ctir, " arrive chaque fois qu'il y a une saute - de vent ou un tourbillon aérien, et <;ha-r cun sait que l'atmosphère est, au même titre que les opinions des organismes bipèdes qu'elle oxyde, le symbole même s de l'instabilité. Les émetteurs de nap-" pes asphyxiantes sont donc tenus à de - multiples précautions, pas toujours effi e caces, et notamment à l'emploi des mas ques. En outre, les nappes sont sur tout dangereuses près de leurs point: de départ; leur nocivité diminue à me s sure qu'elles s'en éloignent, par diffu s sion de l'atmosphère, absorption ; a: lg sol et décomposition. Or, il y a granc intérêt à pouvoir atteindre chimique ment certains objectifs en arrière de: lignés, et surtout les batteries. De tou cela est né l'emploi par les Boches puis par... taisons-nous, méfions-nous... d'obus à gaz, qui permettent de produire soit en un point donné une concentration, soit sur une ligne donnée un barrage de gaz nocifs. Les Teutons utilisent dans leurs obus de ce type soit des corps suffocants et toxiques, soit des produits lacrymogènes. Parmi les premiers il faut ranger d'abord l'oxy chlorure de carbone, dont j'ai déjà indiqué les propriétés, et le chlorofor-miate de méthyle chloré, dont les Allemands emploient de grosses quantités. Chose curieuse, ce corps, à un indice près et bien qu'il en soit très différent, a la même formule que l'oxyclorure de carbone. Mais tandis que celui-ci bout à environ 7 deg. il ne bout qu'à 128 deg., ce qui fait que la plupart de ces obus à gaz sont en réalité des obus à liquides, dégageant très lentement des vapeurs lorsqu'ils ont dispersé sur le sol leur contenu. Pour que cette dispersion ne soit pas exagérée, ces obus sont d'ailleurs construits de façon à n'éclater qu'avec peu de violence et de force projective. Mêmes remarques pour les obus lacrymogènes des Boches, qui contiennent des corps connus depuis longtemps et qui ont la propriété de rendre la vision impossible en provoquant des larmes abondantes accompagnées bientôt de violentes céphalalgies, comme disent les gens très forts, c'est-à-dire, de maux de tête. Parmi ces corps lacrymogènes boches, on nous envoie surtout de la bromacétone, du bromure et de l'iodure de benzyle et de la chloropicrine (acide pienque chloré). Tous ces corps sont liquides, ont une température d'ébullition élevée et dégagent leurs vapeurs avec lenteur et ténacité. Quand un obus à iodure de benzyle,par exemple, tombe en un point, celui-ci devient intenable pendant des heures. Tous les rats de laboratoire ♦'^naissaient ces corps, qui, depuis longtemps, parmi les cornues insensibles et dans l'assemblée peu sentimentale des matras et des éprouvettes—dans le milieu où les agitateurs eux-mêmes ne sont qu'en verre — leur avaient mis parfois la larme à l'œil. Mais il a fallu les Boches pour avoir l'idée de s'en servir afin de faire pleurer les guerriers au cœur farouche. Etrange prostitution des pleurs dans cette guerre qui a causé tant d'autres larmes. Quant aux obus toxiques, l'éminent historien G. Lenôtre nous a narré naguère qu'au XVe siècle et plus avant encore les artilleurs allemands devaient comme ceux des autres pays, jurer « de ne construire aucun globe empoisonné et de ne s'en servir jamais pour la ruine et la destruction des adversaires, estimant ces actions injustes autant qu'indignes d'un homme de cœur et d'un véritable soldat ». Que peu de temps suffit à changer toute chose, comme dit l'autre; car enfin cinq petits siècles, ça n'est rien du tout. Donc en ces temps barbares qui confinent au sombre moyen-âge, les Allemands eux-mêmes eussent considéré comme deshonorantes les méthodes de guerre qui sont leur règle ce jourd'hui. Comment nier après cela les progrès de ce peuple élu ? Il est vrai qu'en ces temps-là les soldats allemands servaient surtout comme mercenaires chez leurs voisins qui les obligeaient, comme on fait des domestiques bien stylés, à une certaine tenue. Où sont-ils, Vierge souveraine 1 Mais où sont les Boches d'antan ? ■»**- EN ALLEMAGNE Envoyons Sa choiera à nos ennemis — Le professeur Georg Friedrich Ni colaï, ancien médecin de la famille im périale allemande et professeur de phy siologie à l'Université royale de Berlin vient d'être condamné à la détentioi dans une forteresse et ses biens ont ét< confisqués. Cette mesure a été prise à la suite d' la publication d'un livre intitulé « Bio logie de la Guerre », où le professeur Ni , colaï montraient quelles déformations on subi les conceptions des milieux intellectuels et milîïïaires allemands au cours des hostilités. Le professeur Nicolaï relate le fait suivant : « Une personnalité militaire qui compte parmi les plus considérables, mais dont je tairai le nom, m'a interrogé sur le fait de savoir s'il ne serait pas possible de lancer à l'arrière du front ennemi des bombes contenant des germes de choléra ou des bacilles de la peste. Comme je lui répondis que je n'estimais pas qu'il y eût intérêt à user de procédés aussi dépourvus d'humanité, il me répondit d'un ton où perçait le mépris : — Dans cette guerre, l'humanité n'a rien à voir et il est loisible à l'Allemagne de faire tout ce qui lui convient ». Le professeur Nicolaï ajoute qu'en Allemagne des millions de personnes raisonnent de la même manière que cet homme, qui a pourtant manifesté, par ailleurs, la supériorité de son caractère. D'autres, assure l'ancien médecin de la cour, ont des pensées plus cruelles encore. Il raconte, en effet, qu'un docteur attaché à l'état-major général lui a demandé s'il ne serait pas possible d'inoculer des bactéies aux Russes en ajoutant : « Avec un pareil bétail, tout est légitime ». Autour de la Guerre ALLEMAGNE — On mande de Stockholm au « Mor-ning Post » que des pêcheurs venant de la mer du Nord, disent avoir remarqué récemment un nouveau type de sous-marin allemand beaucoup plus petit que ceux qui fréquentaient précédemment ces eaux. Ces sous-marins sont peints de façon telle que leur couleur se confond avec celle de la mer. AUTRICHE-HONGRIE « \ • C ' — Une interpellation a eu lieu il y ak quelques jours à la Chambre des députés au sujet d'événements qui se sont passétle à Prossnitz (Bohême). Au cours d'unë'u manifestation, nullement menaçante, » causée par de fausses rumeurs, la troupe6 fit usage de ses armes,tuant 24 personnes'1 et en blessant grièvement quarante. ur 'ar BELGIQUE — Le correspondant bruxellois de la;- fl « Gazette de Cologne » a interviwé let H gouverneur général de la Belgique. Le^ fl général Falkenhausen déclara qu'il sui- ^ vrait la voie de son prédécesseur et qu'il encouragerait sa politique flamande par tous les moyens en son pouvoir. Il prévoit de l'opposition à cette politique, mais cela ne le ferait pas dévier de son chemin. Il dit qu'il ne reconnaissait pas la validité des décrets publiés par le ^ gouvernement belge. — Central News. GRANDE BRETAGNE I — Le rapport de la Commission d'Enquête sur la campagne de Mésopotamie vient d'être déposé. Il s'agit de la première campagne, qui se termina par la retraite, sur Kut, des troupes marchant sur Bagdad, et par la reddition de Kut. Ce rapport ne ménage pas le blâme à diverses autorités gouvernementales, militaires et médicales; il constate notamment que l'opération fat entreprise pour des raisons plus politiques que militaires, et devait, vu les circonstances, aboutir à un désastre. Ce désastre a été réparé depuis par la seconde expédition menée dans de meilleures conditions, et qui s'est terminée par la prise de Bagdad. — La rupture d'un réservoir d'eau a causé des accidents dans une usine de munitions à .Londres. Cinq hommes ont été blessés, dont deux sérieusement. RUSSIE i ' — Un télégramme de Jassv au « Petit Parisien » dit que M. Vandervelde a in-3 formé le correspondant de ce journal - qu'il avait été vivement réconforté par - l'attitude de l'armée russe. Les soldats t comprennent la nécessité de continuer la 88e année. N° 151

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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