L'indépendance belge

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s.n. 1918, 11 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6x264/
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E INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS f ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 16 CENTIMES ( HOLLANDE 5 CENTS 1 89e année h V&\ l .... . ^ ^ i *■40®^No«S66 ^HINISTEAMON lEH1 REDACTION : BtTREAC A PAKIS : LUNDI 11 NOVEMBRE 1918 ("3 MOIS, 9 SHILLINGS TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS <! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3968 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le samedi 9 novembre (l an, 32 SHILLINGS _ . i . ! ! ! ~~ i r—„ ! ! " LA SITUATION —♦«. Samedi midi. La guerre v c Alors que le gouvernement allemand, ^ conscient de la défaite définitive et irré- z médiable, met son dernier espoir dans la conclusion rapide de l'armistice et de la paix pour sauver l'Allemagne de l'anar-chie, le grand quartier général teuton, g dernier refuge du militarisme prussien, ' fait un suprême effort pour sauver les dernières divisions de ses armées en dé- \ route. Sur presque l'entièreté du front occi- c dental, les troupes allemandes exécute c une-course folle vers la. Meuse. Au nord, c le groupe du roi Albert a recommencé sa j. marche en avant. Nos vaillants soldats t ont traversé l'Escaut dans le voisinage A d'Eecke, au sud de Gand, tandis que des r unités du général Dégoutte se transport ç. taient au delà du même fleuve, sur leur droite, entre Eecke et Audenarde. En a représaille de ce nouvel échec, les Boches g ont lancé des obus toxiques sur la ville t ouverte d'Audenarde, restant ainsi jus- (. qu'au bout, fidèles à leurs traditions A barbares. ^ Plus au sud l'ennemi, menacé sur son g flâne gauche par l'avapee britannique sur ^ Mons, a commencé à battre en retraite f dans la région de Tournai. Des éléments f de l'armée du général Birdwood sont en- f très dans la partie occidentale de la ville ^ aux Cinq Clochers, tandis que d'autres ç unités britanniques, ayant traversé le 1 canal de l'Escaut, au sud d'Antoing, € s'emparaient des villages de Laplaigne ^ et de Belloy. * r Sur le front de bataille britannique r principal nos alliés ont encore réalisé des t progrès substantiels, en dépit d'un temps défavorable et des . pluies continuelles. t Sur leur flanc gauche les bataillons dgi e général Horne ont capturé Condé, Mal- ] plaquet, Fayt-le-Franc, Dour et Thulin, ] et poursuivent leur avance le long du c canal, dans la direction de Mons, dont la chute n'est plus à présent qu'une question d'heures. Dans le centre les divisions du général Byng ont définitivement occupé Haut-mont et s'approchent du chemin de fer à l'ouest de Maubeuge. Sur le flanc droit les troupes du général Rawlinson ont capturé Avesnes et dépassé la voie ferrée au nord et au sud de cette ville, qui, elle aussi, ne tardera plus à tomber entre nos mains. Les armées françaises continuent éga- < lement leur poursuite des arrière-gardes t allemandes sur tout leur front, et hier encore elles ont libéré une grande étendue de territoire, ainsi qu'un nombre < considérable de civils. Sur leur gauche les troupes du général Debeney ont ac- j centué leur progression à l'est d.e la route de La Capelle-Avesnes et transporté leur ligne aux limites d'Hirson. Plus à l'est d'autres unités ont atteint en de nombreux points la rive méridionale de la . Thou, entre Origny et Liart, cette der- j nière localité, à 30 kilomètres au nord t de Rethel, étant aux mains de nos alliés. En dépit d'une violente résistance de la part de l'ennemi, plusieurs têtes de pont ( ont été établies sur la rive septentrionale de la Thou. Sur la droite française les troupes du j général Gouraud ont " occupé la rive gauche de la Meuse, de Mezières jusqu'à t un point en face de Bazeilles. Le nom- ^ bre de prisonniers capturé depuis jeudi j matin dépasse les 2,000, et partout l'en-nsmi abandonne ses canons Ht s9.l1 matériel. ' ' j Les divisions franco-américaines com-mandées par le général Liggett ont arra- | ché à l'adversaire les dernières positions qu'il tenait encore sur les hauteurs à l'est de la Meuse, sur le champ de bataille à , jamais fameux depuis la formidable ruée ( teutonne sur Verdun en février 1916, et ont refoulé les hordes allemandes dans les plaines, de la Woevre. Elles ont ( avancé de ce côté sur un front de 14 km. ( sur une profondeur de plus de six kilo-mètres, et libéré Lissey, Ceurcy, Bréhé-ville, Penvillers, Damvillers, Flabers et ^ d'autres villes et villages. Le long de la ligne de la Meuse, de ( Villefranche à Wadelincourt, il y a eu, ( hier, de violents combats d'artillerie et de mitrailleuses. En Woevre, sur le front de la 2e ar-mée américaine, les patrouilles alliées ont encore été très actives et ont capturé de nombreux prisonniers, notamment au ' cours de fructueuses entreprises près du ' lac de La Chaussée» Il se confirme que deux bataillons bavarois ont franchi la frontière austri-. chienne et avancent dans les montagnes du Tyrol, dans la direction de Schwar-zach, de Saint-Veit et d'Innsbruck. Sui-a vant une information de Munich, d'au-a très unités bavaroises doivent suivre ces avant-gardes, qui ont reçu " l'ordre de '' se frayer un chemin par la force des armes," si elles rencontraient de l'oppo-■s sition. Celle-ci, pensons-nous, ne tardera pas à se produire, et ce ne sont pas les troupes démoralisées dont dispose en-core l'Allemagne, qui seront coupables e de tenir tête aux unités victorieuses du général Diaz. D'autre part, il est peu a probable que cette aventure belliqueuse s tentée par le gouvernement royal de Ba-e vière soit poursuivie par le gouvernement :s républicain bavarois, qui va prendre sa " place, si ce n'est déjà fait. ir Un dilemme assez troublant est fait n aux troupes du maréchal von Macken-s sen qui depuis la signature de l'armis-'e tice austro-hongrois se trouvent sans communication avec l'Allemagne. Elles IS voudraient quitter la Roumanie, mais )e gouvernement hongrois ne peut tolérer n son passage à travers la Hongrie sans ir violer la parole donnée. Aussi bien, von :e Mackensen, s'il veut regagner ses :s foyers, devra consentir à déposer les 1_ armes pour .s'y rendre, quitte à les recelé voir en retour, " comme simples baga-:s ges," envoyés après son arrivée. Dans 'e le cas où ce transfert ne se faisait pas »» endéans la période des quinze jours pre-ie vue par l'armistice, les divisions allemandes en Roumanie devront être inter-Ie nées/ si elles traversent la frontière ss hongroise. >s Les troupes serbes ont gagné la rive '• gauche du Danube et de la Save et sont Q-. entrées dans Moldava, Bazias, Ko vin, 1- Danc-evo, Semlin (en face de Belgrade}, Klenak et Mitrovitza. En Bosnie elles u ont fait leur entrée triomphale dans Vise-'a grad et se sont embarquées pour Sera-3- jevo, où elles ont été invitées par le gouvernement provisoire et le conseil natio-al nal yougo-slave, qui a proclamé l'unité t- de la Yougoslavie avec la Serbie. à Sur la rive gauche de Danube et de la it Save nos alliés ont retrouvé une quantité it considérable de butin que les Austro-:e Hongrois avaient emporté de Serbie, où le il va être renvoyé. Les troupes autri->= chiennes et hongroises ont disparu des territoires devant les armées serbes ; seules quelques unités allemandes se îs trouvent encore dans le Banat. La politique v Nous assistons aux dernières convul-c sions. L'Allemagne ne peut pas refuser ,c de signer l'armistice, quelles qu'en soient les conditions. Partout en Allemagne la "c révolution gronde et se propage. Dans tous les ports les marins et sol-S.L dats sont les maitres. Le prince Henri a dû s'enfuir dans une auto, ayant arboré le drapeau des révo-' " lutionnaires. Le frère du Kaiser s'abri-tant sous le drapeau rouge ; voilà bien la j** caractéristique de la situation. 1 A Munich le parti socialiste, sous la direction de Kurt Eisner, a lancé une proclamation réclamant la séparation de la Bavière et ia proclamation de la Répu-lu blique. ,f De tous côtés Ce sont des grèves et des , a soulèvements. On éprouve les plus grandes craintes pour l'alimentation, et L" l'on annonce que les usines Krupp ferme-> rorit leurs portes fin de ce mois. Mais le Kaiser résiste. Les socialistes lui avaient fait parvenir un ultimatum, n" exigeant son abdication. Scheidemann a" le lui avait fait remettre par le ministre ls de l'intérieur, mais le Kaiser a refusé, s5 estimant qu'il était indispensable pour ,a sauver l'Allemagne de la crise qu'elle :e tra\ erse. et A la suite de ce. refus le chancelier, 1S prince Max de Bade, ne pouvant p!u-> compter dans le ministère " impérial-n" démocratique " sur le concours des so-•]' cialistes, a donné s,a démission, ce qui e" n'est pas de nature à éclaircir la situa-et tion. Quel gouvernement représenteront donc les délégués qui devront bien acr u' cepter l'armistice aujourd'hui ou de- et main? Les événements marchent si vite qu'il serait difficile de repondre à cette r" question. nt Un événement mémorable: Les flottes alliées ont franchi le détroit des ju Dardanelles» A Madrid le cabinet Maura est démis sionnaire à la suite de violentes attaques dont il a été l'objet, et qui étaient dirigées surtout par M. Alba. Il est probable .- que le ministère nouveau sera constitué 1- par M. Garcia Prieto et que les régio-s nalistes intransigeants comme M. ■- Campo n'en feront pas partie. i- Il est cependant étonnant de voir que i- la presse anglaise qualifie M. Garcia s Prieto et ses amis de "progermains e enragés. ' ' r SUR LE FRONT OCCIDENTAL S Depuis le 1er novembre, les Britan-s niques ont capturé 18,000 prisonniers et u plusieurs centaines de canons. " LA BONNE FOI ALLEMANDE 1- it a Une Note de M. Lansing M. Robert Lansing, secrétaire d'Etat it aux Etats-Unis, a adressé au ministre de Suisse, chargé des intérêts allemands aux .. Etats-Unis, la note suivante : s "J'ai l'honneur de vous prier d'attirer ;S sur ce qui suit, l'attention du Gouverne-e menfc allemand : ,r "Dans sa note du 20 octobre, le Gou-s vernement allemand a annoncé que le-s n troupes allemandes ont les instructions . les plus strictes d'épargner la propriété privée et de ménager la population. Des informations sont parvenues au Gouver-( nement des Etats-Unis montrant que les autorités' allemandes en Belgique ont mis s en demeure les sociétés charbonnières de faire remonter à la surface les hommes et les bêtes et de remettre aux Allemands toutes les matières premières, les mines devant être c immédiatement détruites. Des actes aussi méchants et aussi malveillants, compor-tant la destruction d'une nécessité vitale ' pour la jnop.ulation civile; belge ainsi que ' des souffrances sui> lq:iént«s ëf\Ia"perfcè" '' de vies humaines, ne peuvent manquer de faire impression sur le Gouvernement et le peuple des Etats-Unis comme étant délibérément cruels et inhumains. "Si des actions ou violations flagrantes de la déclaration du 20 octobre sont per-e pétrées, elles confirmeront la croyance que les assurances solennelles du Gouver-a nement allemand ne sont pas données de bonne foi. Dans ces conditions, le Gou-vernement des Etats-Unis, auquel la dé-ù claration du 20 octobre a été faite, pro-i~ teste énergiquement contre les mesures -S prévues par les autorités allemandes, : ; pour la conduite desquelles le Gditverne-c ment allemand est complètement responsable. " f 1- LEURS DERNIERS EXPLOITS -t* - lt: Les Huns finissent en Belgique comme a ils ont commencé, par le vol et la rapine. Voici quelques précisions sur les faits honteux et odieux qui ont motivé la dernière protestation des Etats-Unis. Mobi-!e liers, bestiaux, etc., les Allemands em-?' portent tout ce qui appartient à nos mal-heureux compatriotes, ne leur lassant a souvent que l'enveloppe Je leurs habitations. On cite de nombreux cas où ils ont H enl.evé les boiseries des fenêtres et les por-tes des maisons. Il est temps que l'on mette fin aux exploits de ce peuple de 1_ proie, de cette bancle d'escarpes. Bestiaux enlevés ■S ,s Sur toutes les lignes de chemin de fer si qui relient Bruxelles et Anvers aux Flan-dres, par Saint-Nicolas, par Terjnonde, par Alost, défilent sans cesse des trains ,. de bestiaux et de chevaux, qu'on évacue sur le nord du pays, sur le Limbourg, sur n Lié?e' C'est le troupeau belge qu emmenent 4 avec eux les Allemands. On peut, sans ' craindre de se tromper, affirmer qu'entre |r le littoral et l'Escaut il ne reste plus ac-c tuellement une seule tète de bétail. Tout a été réquisitionné et emporté, mais 1 ' rien, ne l'oublions pas, n'a été payé. Les ls Allemands, dans ces tout derniers jours, ne donnent même plus à leurs victimes 3~. l'illusion de payer avec des bons sur le JI T|résor de l'Empire, lesquels, d'ailleurs, n'auront après la guerre qu'une valeur toute relative. l!; Il est passé à Alost en cinq jours de temps plus de trois cents wagons de bes-tiaux, venant des Flandres, et que l'on :c dirige sur Liège ou plus loin, et qui 11'au-:e ront coûté à l'ennemi.. que la peine de s'en emparer. ïs Sinistres déménageurs ;si On a pu y voir également des centaines et des centaines de fourgons remplis à s- craquer de meubles en tous genres; des T I ^ i es bois de lits, des pieds de chaises, des coins -i- de matelas, visibles par les portes mal île jointes, faisaient croire à un déménage-jé ment général. Il s'agit tout simplement 0- des mobiliers qu'avant de quitter les /J. Flandre- les Boches raflent consciencieusement dans nos villes et dans nos ae villages et qu'ils emportent chez eux sans ia plus de cérémonie. ns Au dire d'un soldat allemand, qui accompagnait un de ces trains, il ne reste à ■a Thielt et à Ardoie, ainsi que dans toutes les localités environnantes comme Meu-■ lebeke, Ruisselede, etc., pas une maison dont on n'ait déménagé, de la cave au n- grenier, tous lès meubles, quelle qu'en et soit la valeur. Dans certaines demeures de notables habitants, surtout, les escouades spéciales de déménageurs, sous la conduite de gradés, ont emporté des mobiliers anciens d'une grande valeur; nous devons dire que, dans ces cas-là, ils ont procédé à un emballage très soigné de leur butin et qu'ils ont poussé les pré-[Je cautions jusqu'à "capitonner" les four-ix gens où devaient voyager les objets les plus précieux. Le même soldat a ra-er conté à Anvers qu'il a vu mettre sous ses e. yeux, dans des caisses cadenassées, pour plus d'un demi-million de bijoux de u_ toutes espèoes, qui ont été rapines dans es les immeubles abandonnés de force pains leurs habitants ! te A Anvers es Ces derniers jours, il est arrivé d'é-normes quantités de matériaux de Gand et des environs. Tout ce matériel est empilé momentanément dans les en-es virons de la ville dans des baraquements es immenses en attendant qu'on puisse les re expédier en Allemagne, car les chemins es de fer sont fortement encombrés. Des re trains entiers de wagons fermés conte- . -O nant des munitions et une multitude d'objets volés passent continuellement « 1 en destination de l'Allemagne. 1-I^j y ; 1 Les transporta 4e gravier- d'rv uô vers le front pour lesquels les Bodhes employaient des centaines de bateaux V est complètement arrêté, tous les bateliers 011 vu leurs contrats résiliés, les bateaux belges sont amarrés dans le port '' et les nombreux bateaux hollandais qui faisaient ce trafic également ont été au- 00 torisés à rentrer en Hollande. L'ARMISTICE ié- * La série de télégrammes suivants donne des détails intéressants sur la pro-ie' cédure suivie : Des plénipotentiaires allemands au T> Chancelier Impérial et Haut Commandement militaire et naval : "Vendredi matin, au Quartier général, allié, les plénipotentiaires pnt reçu les conditions de l'armistice, ainsi que la de-mande formelle qu'elles soient acceptées 'e- ou refusées dans les 72 heures expirant its lundi matin, à 11 heures (heure fran-ir~ çaise). ")1" "La proposition allemande pour la con-clusion d'une suspension provisoire des *L hostilités a été rejetée par le maréchal nt Foch. ;a_ "Un courrier allemand porteur du ^t texte des conditions de l'armistice a été >r" envoyé à Spa, aucun autre moyen de o'i commmunication n'étant praticable, de "Prière d'accuser réception et de renvoyer le courrier le plus vite possible, avec vos dernières instructions. L'envoi ? de nouveaux délégués n'est pas néces-n saire pour le moment. je (s.) Erzbebger." * * ns * ue Des plénipotent-ia; " allemands àu U1 Haut Commancny " 1) Le oourrier, oa-pitaine Helldorr, 1 traversera les lignes entre 8 et 10 heures nSl du soir (heure française) dans une auto 'e allemande partant de La Capelle et sui- !vant la route Haudray, Roquigny, VU Fourmies, Trelon. Veuillez assurer son 11s passage. "2) U11 officier d'état-major, avec deux iS' traducteurs du code naval allemand, doi-jp vent traverser les lignes en suivant la 6 même route. Veuillez indiquer par sans-' fil le jour et l'heure de leur arrivée aux avant-postes français. Le Haut Comman-dement français prendra les mesures pour gg assurer leur passage. on (s.) VON WlNTEEFELD." * * .U- * Au quartier général allemand : "Le capitaine von Helldorf, dont le passage a été annoncé par le général von les Winterfeld, attend que le feu allemand à cesse afin de rentrer dans les lignes alle-ies mandes par la route La C'apelle-Four- s mies. Le feu français a cessé sur cette il route depuis 6 heures du soir." Sévères conditions Le correspondant du "Times" à Paris dit que les délégués allemands se sônt étonnés de la sévérité des conditions; '® bien qu'ayant les pouvoirs pour traiter, 16 ils ont demandé de pouvoir communiquer avec Berlin. Leur attitude générale sem-hle être qu'ils devront s'incliner devalnt a l'inévitable. s Ils sont arrivés dans les lignes fr-an-çaises jeudi, à 11 heures du soir, et ont a passé la nuit dans une maison préparée u pour eux à Haudroy (environ 2 kilomè-11 très au nord-ouest de La Capelle). Ven-ÎS dredi matin, la délégation, comprenant 10 Allemands, fut conduite à un endroit !S dans le département de l'Aisne indiqué is par le maréchal Foch. Le maréchal, sur ' ■ la demande d'armistice formulée par les ® Allemands, leur lut le texte des condi-,e tions préparées à Versailles. Il n'y eut pas de discussion. Les conditions sont à r" prendre ou à laisser dans les 72 heures. _____________ ï LA REVOLUTION EN ALLEMACHE [r —— le Extension rapide is Suivant des informations venues vià '•r le Danemark et la Hollande, le mouvement révolutionnaire qui a débuté à Kiel dimanche dernier, s'est étendu à ; presque tous les ports de l'empire et a "çj atteint la Westphalie. Des conseils d'ou- .j. vriers, soldats, et marins ont été consti- j tués en de nombreuses localités où ils ont g pris la direction des affaires. Il y a eu " quelques conflits, et à Hambourg, on iS signale que deux navires de guerre ont ^ été détruits par explosion. 3- Les ouvriers étrangers congédiés chez le Krupp it ; • U.w télégramme d'Enschede dit que tous' les ouvriers étrangers qui étaient ta occupés1 par les tu rues Knipo 'à E.iswi, » ont été remerciés pour le 28 novembre x prochain. Communications coupées ^ Les communications télégraphiques ■ entre Amsterdam et Berlin, Lufceck, 11 — • Brème, et Hambourg, ont été interrompues, à la demande des autorités postales de Berlin. Des informations privées signalent que toutes les communications téléphoniques entre les villes de l'Allemagne occidentale et Berlin ont égaîe-ment été arrêtées jeudi à 10 h. du soir. ^ Les communications télégraphiques entre Berlin et Copenhague, qui avaient été un moment interrompues, ont été u rétablies. Une dernière dépêche nous apprend qu'il en est de même pour Ams- • Le cnancelier avoue !a défaite de ^ L'Allemagne 3S Le chancelier a publié une proclama-lj> tion aux Allemands établis à l'étranger a_ dans laquelle il dit : Abandonné par ses alliés au cours de la cinquième année de guerre, le peuple allemand 11e pourrait plus soutenir 1a- lutte contre la supé-riorité croissante de ses ennemis. La victoire que nombre d'entre nous espéraient u ne nous a pas été donnée ; mais le peuple allemand a gagné une plus grande vic-|e toire, car il a remporté une victoire îur lui-même et sur sa croyance dans la jus-j. tice de la force. ——B—B— — Il M il. I !■ I ■MHjWI i AUTOUR de là GUERRE SERBIE -—• D'après un télégramme de Belgrade via Vienne, le roi Pierre de Serbie a fait U » son entrée dans la capitale. mmammBI iii m n I DERNIERE HEURE 1" ae^--. y, Le communiqué britannique II CHUTE DE MAUBEUGE La forteresse de Maubeuge a été cap- lx turée par des divisions de la G; vie et la j1" 62e division. Nos troupes ont fait de bons ' progrès au sud de la ville et sont bien à ' l'est de la route Avesnes-Maubeuge. En- LC tre Maubeuge et: le canal de Mons à 1 - f Conde, notre avance continue. Entre 11 l'Escaut et le canal d'Antoing, non -poussons de l'avant vers Péruwelz. Au nord de Tournai nous - -us sommes établis sur la rive est de l'Escaut aux environs d'Hermignios et de Berghem. Le comte Romanones chargé de forme? ,n un cabinet id La combinaison Garcia Prieto a échoué e- et le Roi a confié au comte l^jmanonefi ia r- tâche de former un cabinet.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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