L'indépendance belge

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s.n. 1917, 03 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20st6c/
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£Scme année No 3 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY ©m £* ISIjIv mS* CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: © CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C TELEPHONE: CÎTY 3960. BUREAU A PARIS 11, PLACE DE LA BOURSE TELEPH : ||^;f MERCREDI 3 JANVIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le mardi 2 janv ABONNEMENTS f g MOll'. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN, 32 SHILLINGS. ] LA SITUATION. Mardi, midi. Les notes diplomatiques sont à l'ordre du jour. La dernière du genre est celle que les trois Puissances protectrices de h < ■ rèce : la France, ila (Grande-Bretagne e' la Russie, ont remise à Athènes aux fin; d'obtenir satisfaction pour les 'événements du 1er décembre dernier. L'Italie a informé le gouvernement grec, pai l'entremise de son représentant diplomatique à Athènes, qu'elle se solidarise entièrement avec les demandes des trois Puissances alliées, sauf en ce qui concerne le paragraphe IV de la note 'ayant trait à des questions d'ordre local au sujet desquelles l'Italie estime n'avoir aucun titre qui puisse justifier soin intervention.Les g-aranties militaires stipulées par ies Puissances comprennent le transfert d'ans lie Péloponèse de toutes les troupes grecques Stationnées dans îles autres provinces, ainsi que de toute l'artillerie et, on général, de toutes munitions et de tout matériel de guerre qui n'est pas absolument indispensable .aux trompes de garnison dont le maintien est autofisé par les Puissances. CeMes-ci exigent, en outre, l'interdiction totale de tous meetings et rassemblements de réservistes dans la (partie de 3a Grèce située au nord1 de l'Isthme de Corinthe ; l'interdiction pour tous les ci-ils de porter des anmes ; le rétablissement du contrôle 'des Alliés, la mise-en liberté immédiate de tous les détenus politiques (Vénizélistes) ; indemnisation de toutes les victimes des événements des 1er et 2 décembre ; 'remplacement du général responsable pour ces incidents; et réparation publique et solennelle pour l'injure 'faite aux trois Puissances dont ies drapeaux devront être salués en présence du ministre de la guerre et de la garnison grecs. Lés Puissances informent en outre îe gouvernement hellène que "des néeessi-U's militaires pourraient des obliger de débarq'uèr prochainement des troupes à Itea (Golfe de Corinthe) pour être translatées à Salonique par la ligne de Larissa," et elles se réservent " pleine et entière liberté d'action pour le cas o.'i son attitude donnerait lieu, subséquem-nient, à d'autres sujets de plainte." En revanche, les Puissances protectrices s'engagent formellement à ne pas permettre l'entrée en Thessalie et en Lpire aux troupes vén,izélistes. La note ajoute, en terminant, qu'aussi longtemps que satisfaction n'aura pas ete obtenue sur tous les points indiqués, le blocus des côtes grecques sera mainte™.! ! Dès le .reçu de cette note, un conseil du cabinet a été tenu sous la présidence du loi Constantin, et un télégramme de Rome à la W ire Je s.s Press annonce, d'après des nouvelles d'Athènes, que la Grèce a accepté "en principe" la note de l'Entente. Cette information n'est pas encore officiellement confirmée, mais il n'y aurait nen de surprenant à ce que îe roi Constantin et son gouvernement se fussent décidés à mettre .les pouces. Xon seulement le blocus se fait sérieusement sentir dans les provinces méridionales grecques, mais le mouvement de désaf-iection se propage rapidement dans les Iles et la reconnaissance officielle du gouvei nement de Salonique par les Puissances (dont plusieurs ont maintenant nommé des agents diplomatiques accrédités auprès du gouvernement national) sont des faits de nature à faire réfléchir les dirigeants d'Athènes. Ceux-ci n'i- gnorent pas que les Alliés, maîtres des : mers, sont qn mesure d'amener sur le : théâtre sud-oriental idie lai guerre des l contingents de troupes suffisants pour rendre vaine toute tentative hostile que ■ l'armée royaliste grecque pourrait méditer» contre les t-oupes alliées. La presse française constate le ton ferme et précis de la note, mais fait ob- ■ server que celle-ci n'a nullement le caractère d'un ultimatum. La réponse des Alliés à la manœuvre de paix allemande a trouvé, comme il fallait s'y attendre, une excellente presse. En France on estime que l'exposé si net et si clair du point de vue dc^ Alliés met en lumière l'hypocrisie de l'Allemagne; en Italie on y voit la preuve de l'union indéfectible des Alliés, et même aux Etats-Unis la presse reconnaît qu'il était impossible aux Alliés de s'avouer vaincus en, acceptant l'offre des Puissances Centrales. A Berlin la réponse est représentée comme " un .refus net de la part eles Alliés de terminer la g-uerre," et nos ennemis versent une 'arme de crocodile au sujet des neutres que la guerre affecte si sérieusement. Mais les neutres ne se laisseront pas prendre à ce jeu hypocrite. L'Allemagne a prouvé son "attachement" aux neutres en \ iolant, dès les premiers jours de la giierre, deux pays neutres, et elle continue d'afficher son mépris pour les droits des neutres en coulant leurs bateaux (quatre signalés coulés hier en même temps que quatre .alliés) et les clameurs annexionnistes de la presse ge-manique ont éclairé depuis longtemps ]a religion des peuples sur la pureté des intentions allemandes. Au reste l'Allemagne, en fait de neutres, ne vise, pour le moment, que les Etats-Unis, qu'elle voudrait amener à supprimer les envois d'argent, de matériel de g-uerre et de vivres aux Alliés et à un compromis quelconque au sujet de la guerre sous-marine, mais s'il faut en croire le correspondant du "Times" à Washington, Tes espoirs de nos ennemis, dans cet ordre d'idées, sont vains. Dans le but d'éviter une trop forte désillusion chez le peuple allemand, le gouvernement impérial laisse entendre que la réponse n'est pas le dernier-mot des Alliés, ce qui est vrai, mais pas dans le sens que voudraient lui donner nos ennemis. Ceux-ci pourraient méditer avec fruit les déclarations de M. Mot ta, ex-président de la République Helvétique qui. au cours d'un banquet, a déclaré, après avoir formulé îe vœu de voir la Belgique rétablie dans son indépendance et dans sa liberté, que l'Histoire condamnera, côte à côte avec ceux directement responsables d'avoir déchaîné la guerre, ceux qui préconisent la théorie de .la force primant le droit; ceux qui nient les obligations morales; ainsi que les champions de l'impérialisme agressif et de la théorie de la supériorité de certaines races ! Sur le front occidental des tentatives allemandes du côte de Verdun et en Champagne ont échoué lamentablement, et sur le froint roumain les Russes ont infligé un échec aux troupes allemandes qui attaquaient la tête de .pont de Braïla par le sud (rive gauche du Danube). Sut-la rive opposée l'cmremi affirme avoir fait 1,000 prisonniers et pris quatre canons, qui faisaient partie vraisemblablement du contingent chargé de couvrir la retraite des troupes opérant en Dobroudja. LES GRANDES ETRENNES. Dans le souvenir. Ce premier jour de l'an, comme ceux qui 1 ont précédé. se passera dans le souvenir et dans l'attente. Ce sera un jouir de méditation, un peu mélancolique certes, mais sans tristesse noire, car si le passé fut plein de dures éprouves, de plaies aftreuses, de souffrances sans nom, endurées avec quel héroïsme, stoïquement par les uns impatiemment par les autres, l'avenir ne s'annonce pas si sombre, et nous avons des raisons dé croire' et d'espérer que notre martyre s'achèvera dans une période plus rapprochée que celle qui nous est prédite dès à présent par quelques prophètes paradoxaux, dont on pourrait dire qu ils sont les sectaires du pessimisme.Donc, on méditera sur le passé et l'on ne verra pas s lns e-peir justifié se dérouler la nouveV.2 î otite où doit briller uin beau matin le soleil ele la paix victorieuse. '• st 1 on pense à ce p.ne fut le passé. Chez nous, dans nos villes'et nos cam- • pagnes, entre les étroites frontières qui, tout en nous conservant nos mœurs simples et familiales, d'une sensualité parfois laïvc, ne nous empêchaient pas cependant d'être mêlés 'à tous les grands courants qui traversent l'Europe, si l'on pense à ce passé-là,à celui des poètes truculents ou puérils, des étrennes tou- -chantes du nouvel an, des Epiphanies colorées, on ne peut se défendre d'un ' sentiment de mélancolie. Tout cela h'est plus qu'en souvenir; tout cela n'existe plus qu'en immatérielles images ! La guerre a soufflé là-dessus ses miasmes destructeurs. Si l'âme de toutes ces choses exquises demeure toujours à sa place, son enveloppe tangible et séduisante n'est plus. Pas dIus pour ceux qui végètent dans e l'exil que pour les autres, dont le dépay- ] sement dans leur propre pays ressemble t à une sorte d éxil latent, ce jour de l'an t n apportera avec les étrennes accoutu- < mées, la bonne odeur de confort et de t famille oui faisait ce iour ^i bon autre- < fois,, malgré qu'il marquât pour tous ut degré de plus vers l'épuisement di sablier fatal. La fête de l'an jadis. Ceux qui connaissent les souffrance morales du déracinement, soit qu'il aient devancé le flot de l'invasion, soi qu'ils aient été balayés par celui-ci ; eeu' qui n'ont souffert e[ué des'priv ations, e fes autres qui ont éprouvé dans Jeu chair même le sanglant coup de faux d' la guerre, se rappellent aujourd'hui leu pays par les images les plus simples e les plus humbles qui leur 'reviennent di passé. Le reflet chatoyant de tradition: exquises, variées de famille en famille sans cesse entretenues par le flux et L reflux de générations, leur apparaît jus que sur :1a terre d'exil. On en cause pa ces froides Journées, au coin du feu, de vant la bûche qui rougeoie, nostalgique On évoque 1" spectacle des étrennes pas sécs ; les vieux se souviennent, les y eu: humides, les enfants se demandent pour quoi tout cela n'est plus... C'était d'une simplicité émouvante Chaque foyer avait sa petite tradition son programme intangible, dont la répé tition annuelle, malgré qu'elle fût pré vue, se manifestait chaque fois commi une nouvelle surprise pour ceux qui l'âge n'avait pas encore blasés ou sim plement accoutumés. Les jeunes, aux quels chaque année nouvelle apportai un surcroît de vie, et dont les yeux, saiv cesse en mouvement, découvraient toujours des sentiers inexplorés pour eux voyaient dans ces touchantes cérémonie: familiales un inconnu plein de sédui santés promesses. Que tout cela semble lointain ! Déjà en temps de paix, cela paraissait s'enveloppe r dans une'brume-légendaire. Au jourd'hui, dans Je recul de ces année; de guerre, ceux qui vivent au miliei d'autres mœurs, dans d'autres paysages, regardent toutes qes choses du passe cotn-Tne ur -vvedcM*; 5H .:>-'tlr-îi::gtK plus^bien les péripéties, mais dont or a retenu les couleurs vives et naturelles. Les produits du tejrroir. Notre race sensuelle, en qui s'est maintenue toute la bonne naïveté, la franchise un peu gourmande, très gourmande même, d'autrefois, avait matérialisé sa sensibilité dans une prodigieuse variété d'objets comestibles de toute forme et de toute saveur, révélant par ce truchement l'abondance de sor imagination et de ses instincts. Pour l'étranger qui parcourait le petit territoire de nôtre pays, du Luxembourg à la mer, avide de folklore, curieux de ses manifestations pittoresques et populaire.'", c'était une surprise- continuelle que de voir, <Je ville en ville, de patelin en patelin, apparaître mille étranges spécialités, produits du génie inventif du terroir, et qui prenaient des apparences si affriolantes, représentaient des traditions, des légendes, se rehaussaient de noms mirifiques, dont la sonorité même faisait leurs délices. Nulle part, on ne remarquait pareille quantité d'images en pâtes et eu sucre, d'un dessin aussi naïf, aussi touchant, aussi appétissant surtout. C'était le bon temps, n'est-ce pas, voisin d'infortune qui partagez notre mélancolie et brûlez de notre impatience? Les grands comme les petits y trouvaient leur compte. Eh ! mon Dieu, le temps des étrennes marquait une date de communes sensations ; et ce jour-là surtout, par un lien invisible, toutes les classes se trouvaient réunies dans une même pensée ; c'était pour tous-la même forme de souhaits, les mêmes paroles, et tarit de souvenirs pareils à évoquer, tant d'espoirs identiques qu'on osait à peine formuler. Te rappelles-tu, voisin d'exil, intellectuel farouche, artiste visionnaire, olabre ascète, comme c'était bon de se laisser aller ce jour-là à la tentation de l'atmosphère alléchante? Ah ! les images enfantines, apporteiises de joies ;t de surprises, les pains d'épices dorés, slix contours imprévus, affectant mille formes précises, décorés de riches ornements de sucre, portant des noms évoca-leurs inscrits à' leur façade ! Les croques de Dinant, les nœuds de Bruges, les masteilles de Lo'uvain, les cramiques de Bruxelles, autant de motifs invariables :lans'leur moule stéréotypé, mais dont un savait enjoliver à l'infini les lignes suggestives ! Et tant d'autres choses encore qui faisaient les frais des étren-ics annuelles et provoquaient des cris ïdmiratifs et des battements de mains înfantins ! Les cités détruites. Oui, nous évoquons tout cela, au coin lu feu, et nous nous rappelons aussi les >éripéties de chaque drame, doux ou errible, dont ces objets sacrés, ces pe-ites idoles confites, tous ces dieux lares l'un jour, furent les témoins et 'es ac-eurs peut-être. Et.alors, ce sont eles :onfid<cucci. attendries, des rappels élo- î quents, un peu du passé qui revit et i semble se raminer dans la flamme inspiratrice qui jaillit dans l'âtre. Et l'on évoque aussi, cette fois avec Line tristesse sombre, ces visages véné-1 râbles d'un passé que l'on n'a pas con-' nu, mais qui demeurait inscrit dans les ' pierres, ceux de Dixmuide, de Eûmes, v d A pres, de Termonde, de Loo, de ; Nieu/port, de toutes ces villes et de ces villages aux silhouettes louchantes, qu'-'n aimait comme de patennels vieil-( lards, et qui se sont écroulés, frappés *'i niort par la dent sauvage des obus. Nous ne les reverrons plus, voisin ; leurs ruines sont si complètes qu'aucun vestige ne nous parlera plu® d'autrefois ! ~ Le souvenir seul nous reste, relique mo-. raie qu'il nous faudra transmettre jalousement à nos enfants. Ah ! vous qui habitez ces chcrs milieux de gloires anciennes et de fastes déchus, et pour qui l'exil est bien plus terrible que le nôtre puisqu'il ne se tempère pas de l'idée élu retour dans le-foyer où l'on, a vécu, ce jour de l'an- doit nous paraître comime une réplique du sombre jour des morts qui ceint le front ele novembre de sa couronne d'immortelles; et cette nouvelle couronne, faite de houx, symbolise à la fois pour vous la souffrance aiguë des pertes lamentables et l'opiniâtreté farouche du souve-n:r. Votre culte pour le passé sera plus puissant encore que le nôtre, parce que vous ne vous agenouillerez plus, en rentrant là-bas, que devant des ruines et des tombes. Leurs espoirs. ht les autres, ceux cjiii sont demeurés derrière le mur de bronze des armées et qui entendent gronder Je tonnerre sans savoir s'il leur annonce la pro-| ohaine victoire, quel sera pour eux ce jour.dç Pan autrefois si consolant? Je ^ ctois qu'il sera fait davantage d'espejir que de souvenirs malheureux. Moins privilégiés que nous, qui' malgré Tëxîl avons la joie de vivre parmi de fraternelles amitiés, dans la sympathie ele mains tendues, ils voient de leurs yeux le.vide qu'a fait: autour d'eux la guerre : ils sentent l'atmosphère pesante de l'occupation, ils regardent 8a place oii . se passait jadis la touchante cérémonie de l'an nouveau, et qui demeure, aujourd'hui, froide et triste, sans rien qui puisse faire revivre un moment l'ancienne coutume charmante. Il ne leur reste que la formule consacrée par l'usage, et ils la répètent, des larmes, dans les yeux, avec tpute 3a force de leurs pauvres cœurs. Ah ! oui, nous autres, nous avons du moins l'accueil de tant d'âmes fraternelles, et nous participons à la fête permise ici par un con- | fort relatif. Mais eux, ils ne voient là- 1 bas que les places vides, ils ne se nour-rissent que d'espoirs. S'il y a des souffrances qui sont corn-; munes aujourd'hui à tous les Belges, s'il est vrai que les exilés et ceux de là-bas ; endurent les mêmes tortures de l'absence, il n'en .reste pas moins qu'ils ont aussi les mêmes motifs de ferme et puissant réconfort moral. Le matin, lorsque nous nous aborderons avec la seule formule traditionnelle des souhaits réciproques, la formule nue et précieuse, cordiale et .sincère, qui ne s'accompagnera d'aucune arrière-pensée mais sera prononcé par des lèvres purifiées pas la souffrance, ceux qui sont restés au pays, et nous les exilés, nous aurons tous la même pensée. Ces mots confiants seront comme la formule de ralliement d'une religion de nitié. de sou- tlillllllllllllllllllHlimiIlllIlllIlllllIlHIlllllllllillIlllllll En traversant les rues. Nous demandons au public, lorsqu'il traverse le soir les artères mouvementées ou lorsqu'il veut arrêter un bus à un endroit très sombre, là où il n'est pas possible de se placer à proximité d'un réverbère, de vouloir bien exposer un objet blanc tel qu'un jour* nal ou un mouchoir. Cela permet aux conducteurs de véhicules de mieux distinguer les personnes. "La sécurité avant tout." The< Lontlon General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 miïiiiii'iiiH fenir de haine, et de juste aspiration» aux bonheurs futurs. La guerre, malgré toutes ses horreurs, ses longueurs obsédantes, son interminable hantise, leur aura donné une sorte de pouvoir magique qui se transmettra de ièvre à lèvre, de cœur à cœur, et hâtera ie dénouement heureux. Cette formule sera comme le mot d'ordre universel de :ette journée, sans quoi nul ne pourra Passer à l'espoir fécond, à la bonne pa-.ieuce, tandis que nos armées héroïques tous préparent avec la sûre garantie de eur courage et de leur belle humeur, le jour final delà victoire, qui sera aussi 'e premier jour des grandes étrennes de lia Daix. FRANZ HELLENS. 1er ianvier 1917. LETTRE DE HOLLANDE - ~ . . ... . (De noire correspondant.) A bon entendeur... Rcventlow ne fait pas la pluie et 'e beau temps en Allemagne, c'est vrai. Mais il est pourtant utile de savoir que quelques jours avant îa grande mascarade de la paix du Kaiser, il écrivait un article au sujet de l'importance et de la valeur maritime de la côte belge. ' En voici la conclusion : " A la fin de novembre, à la Chambre des Communes, on demandait avec inquiétude à M. Balfour, qui était à ce moment Premier Lord de l'Amirauté, pourquoi l'on n'avait pas pris de mesures efficaces pour la destruction, de Zee-brugge. M. Balfour se refusa de répondre et ajouta : "Ce que mon estimable ami nomme exactement un nid pour de petites unités, est également une base pour la flotte, défendue par de puissantes batteries de côte. Elle est située à 72 milles marins de Douvres.'' Cette courte phrase exprime l'importance cx-' Iraordinaire que l'on attache à cette, po sition allemande improvisée, établie sur la côte de Flandre. Si la Belgique était "reconstituée," toutes les soi-disant garanties ne seraient plus que des apparences. Effectivement, la côte belge serait entre les mains de d'Angleterre, quels que soient 'les désirs que .les Belges pourraient avoir. On peut être certain qu'avec sa décision habituelle et sa traditionnelle" ■prévoyance, l'Angleterre tirerait immédiatement le plus grand profit possible d'une évacuation de la Belgique par l'Allemagne. La position de l'Angleterre à la sortie de la Mer du Xord, deviendrait de ce fait pour toute la mer du Nord une position incontestablement dominante; la puissance maritime de l'Allemagne ne pourrait pas être maintenue, et encore moins donc être étendue, de sorte que même de loin, il ne pourrait être question d'une liberté des mers pour l'Allemagne.L'avenir de la côte flamande décide de ia position moneliale de l'Allemagne, et de sa position européenne qui est la base de celle-là. Cette décision est imminente ; puissevt=on' en reconnaître l'im-' sortance " Ur TERWAGNE.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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