L'indépendance belge

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s.n. 1914, 07 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9p2w37mp37/
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L'INDÉPENDANGE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. , TELEPHONE : CITY 3960 LONDRES, LUNDI 7 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. la violation de la neutralite belge. Reponse du gouvernement belge. Le Havre, 3 décembre. Le ministre des Affaires Etrangères nous communique la note suivante : Dans son numéro du 26 novembre la "Gazette de Cologne" écrit: "Nous étions fondés à violer la territoire belge parce que la Belgique n'a pas observé ses devoirs de neutralité. Cette vérité appert avec force dans deux documents inattaquables. Celui publié par la " Gazette de l'Allemagne du Nord " et prouvant qu'il existait entre la Belgique et l'Angleterre un accord secret pour la ! coopération des forces militaires de ces deux pays dans une lutte contre l'Allemagne. D'autre part, ajoute la " Gazette de Cologne," il résulte du rapport sur la conversation confidentielle Jung-bluth-Bridges, que les Anglais avaient [ l'intention de débarquer en Belgique en tout état de cause, même si leur aide | n'était pas sollicitée par la Belgique." La thèse de la presse allemande con-| siste donc à justifier la violation par l'Allemagne de la neutralité belge par la raison que la Belgique aurait elle-même manqué aux devoirs de la neutralité en négociant avec l'Angleterre un accord militaire contre l'Allemagne. C'est une thèse fausse, démentie par les faits et par les documents eux-mêmes ! qu'invoque la presse allemande. Quand, le 14 octobre, la " Gazette de l'Allemagne du Nord " a publié pour la première fois le document secret Bar-nardiston, nous l'avons mise au défi de prouver l'existence d'une entente militaire entre la Belgique et l'Angleterre, (pc défi elle ne l'a pas relevé et les docu-[ ments photographiques qu'elle publie [ n'ont aucune relevance à ce sujet. On chercherait en vain à en déduire que la Belgique n'aurait pas observé les obligations de la plus stricte neutralité. Que s'est-il passé en effet en 1906? Le colonel Barnardiston, attaché militaire à la Légation britannique, s'est rendu à la fin de janvier chez le chef de la Ire direction au ministère de la Guerre, le général Ducarne, et il a eu avec lui un entretien. Le colonel Barnardiston a demandé au général Ducarne si la Belgique était prête à défendre sa neutralité. La réponse a été affirmative. Il s'en-quit ensuite du nombre de jours nécessaires pour la mobilisation de notre armée. — Elle s'opère en quatre jours, a dit le général. — Combien d'hommes pouvez-vous mettre sur pied? a poursuivi l'attaché ( militaire. Le général a confirmé que nous mobiliserions 180,000 hommes. Après avoir reçu ces indications le colonel Barnardiston a déclaré qu'en cas de violation de notre neutralité par l'Allemagne, l'Angleterre enverrait en Belgique 100,000 hommes pour nous dé- : fendre. Il a insisté encore sur la question de 1 savoir si nous étions prêts à résister à une invasion allemande. Le général a répondu que nous étions ! prêts à nous défendre à Liège contre \ l'Allemagne, à Namur contre la France ; et à Anvers contre l'Angleterre. Il y eut ensuite plusieurs entretiens entre le chef de l'état-major et l'attaché militaire sur les mesures que l'Angleterre prendrait en vue d'exécuter la presta-tion de la garantie. En se livrant à cette étude, le chef de , l'état-major n'a accompli que son devoir j le plus élémentaire qui était précisément , d'étudier les dispositions destinées à per- j mettre à la Belgique de repousser seule ou avec l'aide des garants une violation de sa neutralité. Le 10 mai 1906, le général Ducarne adressa au ministre de la Guerre un rapport sur ses entretiens avec l'attaché militaire britannique. Dans ce rapport il est marqué, à deux reprises, que l'envoi de secours anglais en Belgique serait subordonné à la violation de son territoire. Bien plus, une note marginale du ministre—que par un surcroît de perfidie e la " Gazette de l'Allemagne du Nord " z ne traduit pas afin qu'elle échappe à la g majorité des électeurs allemands—éta- r blit indubitablement que l'entrée des l Anglais en Belgique ne se ferait qu'après e la violation de notre neutralité par l'Aile- ! j magne. La suite des événements a suffisamment prouvé que ces prévisions étaient justifiées. Ces entretiens forts naturels entre le chef de l'état-major et l'attaché militaire britannique démontrent simplement les sérieuses appréhensions de l'Angleterre au sujet d'une violation par l'Allemagne de la neutralité de la Belgique.Ces appréhensions étaient-elles légitimes?Il suffit pour s'en convaincre de lire les ouvrages des grands écrivains militaires allemands de l'époque : von Bernhardi, von Schliefenbach, et von der Goltz. Les entretiens du général Ducarne et du colonel Barnardiston ont-ils été suivis d'une convention, d'une entente? L'Allemagne va nous répondre elle-même par le document qu'elle a fait publiéi par la " Gazette de l'Allemagne du Nord" du 25 octobre. Ce document relatif à une entrevue entre le général Jungbluth et le colonel Bridges fournit le témoignage éclatant que l'entretien sur la prestation de la garantie par l'Angleterre en 1912 n'avait eu aucune suite et était au même point où il avait été laissé six ans auparavant, en 1906. Aucun document ne pourrait justifier d'une façon plus claire la loyauté avec laquelle le gouvernement du Roi à rempli ses obligations internationales. Le colonel Bridges aurait dit que, lors des derniers événements, comme nous n'étions pas à même de défendre notre neutralité, le gouvernement britannique aurait débarqué immédiatement chez nous, même si nous n'avions pas demandé de secours. A quoi le général Jungbluth aurait immédiatement répondu : " Mais vous ne pourriez débarquer chez nous qu'avec notre consentement."Y a-t-il lieu d'attacher une importance si grande aux appréciations d'un attaché militaire qui, nous serions à même de le prouver, n'ont jamais été partagées par le Foreign Office? Admettait-il la thèse, fausse d'après nous, bien que défendue par certains auteurs, qu'en cas de violation de la neutralité l'intervention du garant est justifiée même en l'absence d'appel du garanti ? Nous n'en savons rien. Une chose est certaine, c'est que l'attaché militaire n'a pas insisté en présence de l'objection du général. La Belgique était-elle tenue de faire part de ces entretiens à ses garants? Quant au premier, le colonel Barnardiston n'avait pas qualité pour contracter un engagement, pas plus que le général Ducarne n'avait qualité pour prendre acte d'une promesse de secours. Les conversations incriminées avaient d'ailleurs un caractère purement militaire, ne pouvaient avoir aucune portée politique, n'ont jamais fait l'objet d'une délibération du gouvernement et n'ont été connues que beaucoup plus tard au département des Affaires Etrangères.En ce qui concerne l'entretien du général Jungbluth avec le colonel Bridges, fallait-il avertir les Puissahces que celui-ci avait émis un avis, que le gouvernement du Roi, pas plus que le gouvernement britannique, n'admettrait et contre lequel le général Jungbluth avait immédiatement protesté sans que son interlocuteur ait cru devoir insister? La prétendue justification de l'Allemagne se retourne contre elle. Dans son discours du 4 août au Reichs-tag, dans son entretien du lendemain avec l'ambassadeur d'Angleterre, le chancelier de l'Empire a déclaré que l'agression contre la Belgique était uniquement motivée par des nécessités stratégiques.La cause est entendue. notes du jour. Le rôle glorieux de la Belgique. Trois ambassadeurs destitues. (De noire correspondant.) , Bordeaux, le 30 novembre, 1914. Tous ceux qui ont lu les études lourdes et compactes des prétendus speiologues < allemands ont vu que ces savants d'un : genre spécial soutiennent que l'Allemagne est destinée à conquérir ] les pays voisins, mais conquête < ;st pour eux synonyme de dé- 1 population des habitants et leur - remplacement par la belle race alle-3 mande. Nous avons eu un spécimen de ces procédés en Pologne et en Alsace-î Lorraine. La terre, les biens, la for- - tune des pays conquis appartiennent aux - vainqueurs ; telle est la théorie odieuse-î ment mise en pratique partout où pas-r sent les barbares qui, au fond, ne for- - ment qu'une agglomération de régiments ; comme l'écrivait au début du - A,\I siècle l'homme d'Etat hanovrien, Rehbert, " la Prusse n'est pas un pays > qui a une armée, c'est une armée qui a ; un pays. ' ' , Depuis Frédéric II, cette armée, chaque fois qu'elle a remporté la vic-: toire—et heureusement cela ne lui est pas s arrivé toujours—a mis en pratique ce vieux principe prussien, " Tout oser et ■ faire vite." En 1866 elle s'abattit sur : l'Autriche et remporta la bataille de : Sadowa, qui terminait la campagne en trois semaines. C'était le même plan : qu'on avait médité contre la France cette l année. En trois semaines les Allemands : devaient être les maîtres de Paris, nous : écraser avant que notre mobilisation fût : même terminée, puis se retourner : brusquement et aller battre la Russie avant que sa concentration militaire fût ; achevée. Pour que ce projet pût réussir : il fallait traverser la Belgique en courant, l mais la Belgique s'est dressée contre le monstre, elle l'a arrêté pendant trois se-; maines, et quand il a voulu reprendre ; son élan il était trop tard, la France : était sauvée, se repliait sur elle-même et : arc-boutée à son camp retranché de Paris : mis eh état de défense, repoussait peu à peu ces innombrables régiments ; le gigantesque coup militaire du Père-François avait échoué. On ne saurait trop le redire, ce merveilleux résultat est dû à l'héroïque Belgique; la France ne l'oubliera jamais, ni la civilisation non plus. La Belgique a sauvé à la fois son honneur national, le sort de la France, mais aussi son indépendance et celle des petits peuples neutres ; vous pensez bien qu'après avoir vaincu la France, réduit l'Angleterre à n'être plus qu'une puissance de deuxième rang, l'Allemagne, dans un temps plus ou moins long, se serait emparée du Luxembourg, de la Hollande, de la Suisse et de la Scandinavie. C'était médité, préparé et entendu; on n'a qu'à regarder les atlas distribués dans les écoles et où figure une carte spéciale, " La plus Grande Allemagne." L'Ailemagne se conduisait vis-à-vis des petits pays neutres comme le Cy-clope vis-à-vis d'Ulysse; vous vous souvenez que le Cyclope vantait à Ulysse la grande faveur qu'il lui faisait en lui promettant de ne le manger que le dernier. Ainsi la Prusse en agissait-elle avec les petits Etats ; après avoir absorbé tous les royaumes, duchés et villes libres d'Allemagne, elle voulait se débarrasser de la France, qui n'aurait jamais permis toutes ces iniquités—tout son passé l'atteste. La France vaincue, c'eût été le tour des petits Etats européens, pris en force, un à un. C'était le rêve pangermanique et c'était le plan de Guillaume II. Aussi la fière Belgique en se sacrifiant aujourd'hui, en arrêtant pendant trois semaines cette formidable ruée, a-t-elle changé le sort des armes, non seulement pour aujourd'hui mais pour demain. Aujourd'hui cet effort incroyable a donné à la France l,e temps de mobiliser ses forces, à la Russie le temps d'arriver, à l'Angleterre de prendre les décisions nécessaires. Pour demain c'est le salut de tous les petits Etats, dont pas un n'aurait échappé. Quelle reconnaissance mondiale ne doit-on pas à l'admirable nation belge— et disons-le avec sincérité—à son'admirable roi. * * * Vous avez lu cette dépêche d'après laquelle par ordre de Guillaume II les trois ambassadeurs qui représentaient l'Allemagne à Pétrograd, à Londres et à Paris ont été avertis qu'ils peuvent " se considérer comme libres d'embrasser une autre carrière. " C'est le renvoi de trois ambassadeurs qui n'ont pas réussi et qu'on rend responsables des échecs de l'Allemagne. M. de Schoen, ancien ambassadeur à Paris, portera assez philosophiquement cette disgrâce ; il est très riche ; nous l'avons jugé à maintes reprises. Le comte Pourtalès, qui descend de réfugiés français émigrés en Prusse après la révocation de l'Edit de Nantes, est un personnage d'une autre envergure que le baron de Schoen. Sa disgrâce est la preuve du découragement du Kaiser. Il y a à peine un mois, en effet, Guillaume II annonçait à son entourage que le comte Pourtalès aurait à jouer un rôle important au moment où il s'agirait de dicter des conditions aux alliés. C'est lui qui devait dicter les modalités financières de la rançon formidable que l'Allemagne était décidée à exiger des alliés vaincus. Le comte Pourtalès a d'ailleurs toujours négocié en Russie de grosses affaires financières et ce diplomate est doublé d'un agioteur de large envergure. Il avait débuté comme ministre de Prusse à Munich où il revenait souvent et où il se , vantait volontiers de ses exploits financiers. Il avait réussi par ses relations ' avec des personnages influents dans les 1 maisons de crédit à Paris, à faire affluer | les capitaux français en Allemagne et ( c'était une des raisons de la faveur dont il jouissait auprès du Kaiser. Le comte 1 Pourtalès était en relations suivies avec ] la banque berlinoise Delbruck et la j Deutche Bank, dont la succursale était à Paris, place de la Bourse, cette banque ' Allard, qu'il fallait faire garder par des sergents de ville les jours où la Bourse était agitée et qui vient d'être mise pour partie sous séquestre avec les banques allemandes. Ces relations financières et cosmopolites jugent un diplomate. Le prince Lichnowsky est un autre per- * sonnage ; archi-millionnaire et catholique, il avait été envoyé à Londres, où il a de nombreuses relations dans la haute société, à cause de son immense fortune. Son rôle était d'endormir le Foreign Office pendant que le Kaiser préparait depuis l'entrevue de Konopischt et les conciliabules de Corfoa la guerre contre la France et la Russie. C'est le prince Lichnowsky qui avait persuadé à l'empereur que l'Angleterre ne se départirait pas de la neutralité, assurant qu'on ] pouvait violer la Belgique et écraser la France en toute sécurité, la Grande-Bretagne étant bien trop absorbée à surveiller les troubles d'Irlande et ceux du Cap >ù les agents allemands étaient occupés — et il le savait — à préparer l'insurrection des Boers. Quand il reçut ses passeports, le prince Lichnowsky racontait à un de ses collègues à Londres qu'il prévoyait sa disgrâce.— Vous verrez, lui disait-il, que je yais être le bouc émissaire. J'ai eu le tort, il y a deux mois, d'envoyer un rapport à l'empereur au sujet de la situation irlandaise, et je lui ai déclaré que la guerre civite était inévitable en Irlande. Tout le monde peut se tromper. Deux mois avant la guerre, le Kaiser se préparait déjà à la guerre, s'informait pour savoir si l'Angleterre serait suffisamment occupée chez elle pour n'avoir pas à intervenir ailleurs. Son ambassadeur l'entretenait dans cette espérance, qui était une illusion. Malgré la disgrâce d'aujourd'hui, le Drince Lichnowsky n'a pas perdu toute a confiance de l'empereur puisque l'an-:ien ambassadeur à Londres a été chargé d'une mission de confiance auprès du aape, mission dont nous ignorons le résultat, mais qui pourrait ne pas être îtrangère aux sentiments de réserve de Benoît XV, sentiments qui ont changé depuis la mort du cardinal Ferrata et :jui semblent singulièrement pencher du :ôté allemand. Nous en reparlerons. , JEAN-BERNARD. lettre du havre. Pour l'intervention des Japonais. T rt Le Havre, 30 novembre. Il y avait hier un peuple paisaible, tra-'ailleur, riche, de sept millions et demi l'habitants. Ce peuple est en proie à la ourmente la plus affreuse, pour avoir com->attu en l'honneur du droit et de la justice, lu respect de la parole donnée, de tout ce |ue la civilisation nous a donné de plus sacré :t dé plus noble. Ce peuple n'avait qu'une armée peu îomhreuse. Mais cette armée, on a bien ■oulu dire que par sa vaillance, elle avait ►eut-être sauvé l'Europe du despotisme ger-nain, du militarisme prussien. Ce peuple habitait de riches campagnes, t ujourd'hui dévastées; de nobles villes his* 5Sème année* No. 326.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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