L'indépendance belge

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s.n. 1915, 12 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/513tt4gj7s/
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ISème anaéft. Na 37. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 12 FEVRIER 1915. begistered at the g. p.o. as a newspàpeb. Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Un sous=marin allemand essaie de torpil* 1er un vapeur anglais battant pavillon neutre—Un aver= tissement des Etats-Unis—Violents combats en Argonne •—Canonnade sur l'Yser—Progrès allemands en Prusse Orientale—Succès russes dans les Carpathes. Decadence.—Ed. M. Oseront=ils? Lettre de Grèce.—S. P. BiÛet parisien.—Jean Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. La statue de Ferrer. Echos. En Belgique. Un assassinat de plus. La prise de la grande dune. La taxe sur les absents.—Maître Renard. Nos ingénieurs à Londres.—H. H. Correspondance. La reconstruction des villes. Moniteur. — Nécrologie. LA SITUATION. Vendredi, midi. dera sans doute à deux fois avant.de dé- C'est le 18 février, que les Allemands chaîner un conflit avec les Etats-Unis. :vaient mettre en pratique leur nou- Quant à la question de l'achat de na-au mode de guerre maritime et cou- vires qui a menacé de provoquer des • purement et simplement les navires malentendus entre Washington et Lon-archands croisant dans les eaux britan- dres, elle perd de son acuité. Le bill se-ques. Mais le propre des Allemands ra modifié, et on n'insistera plus pour ant de violer leurs engagements, ils son passage immédiat devant le Sénat, ont pas attendu cette date pour inau- y\u point de vue des opérations mili- irer leur tactique de piraterie navale. taires, les dernières dépêches signalent Le vapeur anglais Lœrtes, revenant des eng-agements particulièrement vio- Japon avec un important chargement, lents dans l'Argonne. Des forces alle- t hélé mercredi dans la Mer du Nord mandes évaluées à ufcf, brigade ont es-r un sous-marin allemand qui lui in- sayé de prendre les ouvrages fortifiés na l'ordre de stopper. Au lieu d'obéir, " Marie-Thérèse" dans la région de Ba capitaine força la vapeur. Les Aile- gatelle, mais elles furent repoussées par ands ouvrirent aussitôt le feu sur le le feu combiné de l'artillerie et de l'in- iertes au moyen d'un canon de petit fanterie françaises. libre qui endommagea légèrement s:i Le bulletin français mentionne égale- perstructure. ment un violent bombardement du côté Le capitaine hissa alors le pavillon de Nieuport et sur les bords de l'Yser, Jlandais, mais le sous-marin lança ainsi que dans les Vosges. ie torpille qui passa a quelque mètres Sur le théâtre oriental de la guerre, il i Laertes. Celui-ci arriva sans autre y a toujours la même activité. :ident dans le port hollandais d \ mui- £n pmsse Orientale la vigoureuse con- n' . tre-offensive allemande a obligé les L'attaque ayant eu lieu à proximit-» Russes à repasser la frontière dans la s côtes hollandaises, près de Hook van région au sud des Lacs Masuriens. olland, le gouvernement des Pays-Bas Etant donné l'importance des forces ouvert une enquête pour déterminer si allemandes concentrées dans cette partie sous-marin allemand n'a pas commis du théâtre de la guerre, il y a lieu d'ajou- ie violation des eaux territoriales hol- ter foi aux informations d'après les- îdaises. quelles les Allemands auraient prélevé La question de l'usage du pavillon de nouveaux contingents sur le front utre se trouve ainsi remise à l'ordre occidental pour les envoyer vers l'Est. ; jour. On sait qu'elle préoccupe tous Cela expliquerait les mouvements de ; Etats neutres et le gouvernement ue troupes signalés depuis le 1er février en ashington, prenant texte de l'incident Belgique et dans le nord de la Francc. i Lusitania, vient d'adresser a Londres Dans les Carpathes, les Russes ont à Berlin deux notes. repoussé les attaques austro-allemandes Dans celle adressée au Foreign Office à l'ouest de Mezo-Labore, sur la fron- gouvernement américain fait ressor- tière hongroise, ainsi qu'à l'est des les inconvénients qui peuvent résul- passes d'Uzok et à Koziomoka où eurent " pour les navires marchands améri- lieu les fameuses charges à la baïonnette ins de l'usage fréquent de pavillons mentionnées hier. Les Russes occupent utres par les navires de commerce bri- ies hauteurs à l'est de la passe de Lup- aniques. kow où ils ont fait de nombreux prison- Dans celle adressée à la Wiihelms- niers. "asse, le gouvernement de la républi- On dément qu'ils aient évacué Czer- :e étoilée met le gouvernement aile- nowitz, la capitale de la Bucovine. Nos and en garde contre toute attaque alliés en occuperaient toujours les hîftj- nt serait victime un navire battant pa- teurs dominantes. Ion américain. Une attaque de ce gen- Signalons à propos de l'attitude de la sans que la nationalité du navire ait Bulgarie, une déclaration du Premier i vérifiée préalablement, sera consi- Ministre bulgare, M. Radosiavoff, affir- rée, dit la note, comme un fait grave, mant que le gouvernement a décidé de Dilà l'Allemagne avertie. Elle y regar- maintenir une stricte et loyale neutralité. II ■!! «IIII II MHIIIIMI I1IWH I—1111— Il I M—Ifllllll ■lllll Wl liMII.II Mil TTTWM'TTJTn' ■■«■■III ■■H Ml DECADENCE. Il y a un an, le monde intellectuel tion musicale, le poème subjuguaitcomme tait l'entrée dans le domaine public de une belle page d'Evangile. Parsifal, n'é- dernière couvre de Richard Wagner, tait-ce point, après tout, l'Evangile lie où s'affirme définitivement sa mé- d'une nation formée à l'école de pen- ode dramatico-lyrique, celle aussi qui seurs et de poètes que nul n'y est censé aduit dans toute son ampleur son idéal ignorer, d'une nation chrétienne chan- 'ético-religieux : "Parsifal!" tant en chœur, dans les temples, les En ce mois de janvier 1914, nous re- hymnes de sa Foi? mes presque partout, hors d'Aile- Aussi, Parsifal relevait-il le prestige agne, la chaude et apaisante admoni- des Allemands. De la lance sacrée recon- >n du drame mystique où l'on voit le quise sur le maléficieux Klingsor, le une héros vierge et insouciant éveillé héros triomphant écartait les méfiances la plus ardente compassion par l'âpre qui tendaient à se faire jour, les mau- itresse de celui qui n'a pu résister au vais présages que certains n'hésitaient sché et trouvant dans le renoncement pas à répandre. Sensibilisés et conquis, voie qui mène à la rédemption. Sous sans arrière-pensée. aucune, tous, jaillissement intarissable de l'inspira- croyants et incroyants, nous commu niâmes au temple de Montsalvat, tandis de cette époque ont été réalisés sans que qu'à l'autel rougeoyait le sang précieux jamais ces principes aient été reniés. Il du Graal. a travaillé dans l'isolement le plus com- Amère déception ! Ne voyons-nous pas plet, en dehors de tout contact et de aujourd'hui, par leurs procédés dans une toute compromission. Placé au-dessus et guerre qu'ils ont voulue et préméditée, en dehors de son milieu ethnique (allant qu'entre tous les peuples de la terre, s'installer souvent à l'étranger), Wag-sans en excepter les sauvages, les Al- ner n'a donc cessé de poursuivre son lemands sont les derniers qui puissent se idéal /d'artiste et de penseur dans des réclamer d'une œuvre imprégnée du plus régions inaccessibles aux spéculations pur sentiment chrétien? Ils n'ont avec d'une politique césarienne. celle-ci aucun contact et son symbolisme Plaçons en regard le fait d'une nation moral, si contraire à leur barbarie, doit qui n'a jamais conçu l'idée ou la possi-plutôt leur pàraître odieux. Au surplus, bilité de se donner à elle-même les pou-qu'est-ce à présent, à leurs yeux qu'un voirs absolus qu'elle abandonne au bon chef-d'œuvre comme Parsifal? Qu'est-ce plaisir de ses monarques. C'est là que se que l'art et la religion pour ces abatteurs trouve l'explication. de cathédrales, pour les soldats du Le militarisme, voilà l'ennemi î Entre Kaiser et pour ceux qui déclarent se soli- lui et la morale de Parsifal s'étend un dariser avec eux, les intellectuels aile- abîme qu'il appartiendra au temps de mands? combler. C'est à quoi les Alliés s'em- Mais d'où vient qu'à certain jour l'Ai- ploient dans la lutte sanglante qu'ils sou-lemagne ait pu donner naissance à cette tiennent contre les bandes sans foi ni loi, œuvre de foi, alors que nous la voyons qui obéissent à Guillaume II. Ramener à présent renier tous les principes sur à l'idée chrétienne, de justice et de bon-lesquels repose une civilisation chré- té, des populations infectées de ven-tienne, tout en voulant sauver les ap- geance et de haine, lourde tâche lorsqu'il parences par l'hypocrite et blasphéma- faut remonter un courant d'opinion toire invocation de son empereur à la qu'activent les grands noms de la Divinité? science, de la littérature et de l'art. Les Sans chercher pour le moment à ré- hommes qui se sont solidarisés avec les soudre la question qui soulève plus d'un assassins incendiaires d'Aerschot, d'An-prohlème ne serait-on fondé de croire denne, de Dinant, de Louvain, de Visé, que l'esprit du grand artiste et celui du et d'ailleurs pourront désormais désa-peuple allemand ont suivi des directions vouer d'aussi noirs forfaits.? absolument opposées? Est-il exemple plus frappant de I'a- L'idéal de Wagner s'est formé sous baissement des caractères que de voir au l'influence de la pensée moderne issue de bas du fameux " Appel des intellectuels la Déclaration des Droits de l'Homme, allemands aux nations civilisées " le Il était révolutionnaire en 1848, et les nom de Siegfried Wagner? projets de drames en gestation à dater ED. M. OSERONT-ILS? L'article 50 de la Convention de La pas à rencontre des conventions inter- Haye déclare que l'on ne peut obliger nationales.^ les populations d'un pays à prendre part Reconnaissez-vous système? II . . , , . , _ s aeit de préparer, de justifier autant aux opérations de la guerre contre leur s F ' .J . . . ^ & que possible un mauvais coup, voici, Patne* _ par exemple, comment l'Allemagne Ce texte formel gene beaucoup les pourrait être amenée à prendre la me- Allemands, qui voudraient trouver un sure redoutée. Nous citons toujours la prétexte pour faire de la population note : mâle résidant en Belgique de la chair à " Cependant, prétend-on, l'autorité canon qu'on enverrait au front russe, allemande pourrait menacer d une incor- c- . -,, •. ,, poration des Belges dans l'armée alle- Si horrible que soit cette pratique, la ^ . , ?, . , , «« , , • mande de la frontière orientale, en guise culture allemande ne reculerait pas de pour de graves méfaits devant son application, le cas échéant, contre notre autorité en Belgique. Sous le titre "Démenti" le journal Même cette peine ne serait pas érigée en hollandais "Het Vaderland," du 23 système, mais serait seulement appli-janvier 1915, publie un télégramme de quée sur les hommes valides d'une com-Cologne, dont le texte est reproduit en m^ne déterminée ou ces méfaits se promême temps par tous les journaux hol- fuiront. , . . , . , On ajoute tout de suite que les landais, ce qui montre bien qu il s agit &randesJ réser^es dont diisp0se rAlle- d une note d origine officieuse. magne font considérer la formation de "Les lois de la guerre, dit cette note, troupes belges comme superflue. La défendent de forcer la population d'un jnenace, puis là parole rassurante, puis territoire occupé à participer à des ja menace encore. Le sentiment le plus opérations de guerre contre son propre net perce—in cauda venenum—dans le pays et comme toujours (sic) l'Aile- dernier paragraphe. magne se tiendra strictement aux pre- " Cependant, l'autorité militaire en scriptions reconnues. ' ' Belgique se réserve toujours le droit ab- Très bien. Mais attendez un instant solu de faire exécuter des travaux mili- et vous allez voir ce que signifie le mot taires par des civils." "strictement" en Allemagne. La note De là au reste il n'y a qu'un pas. Et continue en effet, ainsi : cela même, d'ailleurs, n'est-il pas stric-" D'autre part, nous avons appris que tement interdit par la Convention de La la crainte existe que l'Allemagne for- Haye? Que l'autorité militaire alternerait des troupes auxiliaires contre la mande se réserve ce droit, cela prouve Russie. Nous estimons que l'Aile- que l'Allemagne renie, une fois de plus, magne, par une mesure pareille, n'irait sa signature. LBTTRE DE GRilCE. (4) de 3 régiments de cavalerie, soit 15 escadrons ; La situation militaire actuelle de la k (5\,de 2 régiments du génie- soit 5 Grccc bataillons î (6) de 4 compagnies de traii} ; . . (7) de 4 comp ignies d'infirmiers. {De notre correspondant particulier?) Cette arméCi dont l'effectif total au L'armée grecque, en temps- de paix ier septembre était de 29,469 hommes, avant la guerre de 1912, était com- donna, par la mobilisation du 17 sep- posée (1) de 4 divisions, soit 12 régi- tembre 1912 au commencement de la ments ou 36 bataillons d infanterie, 6 guerre turco-balkanique : bataillons d'evzones : en tout 42 batail- (]_) pour ie théâtre de la guerre en Ions dont les 36 à tro s compagnies et Macédoine : 7 divisions et 2 corps de les 6 à quatre compagnies, soit en tout troupes mixtes, soit 61 bataillons ; 144 132 compagnies d'infanterie ; bouches à feu de campagne ou de mon- (2) de 4 régiments d'artill rie de cam- taSne 5 escadrons de cavalerie. pagne, soit 26 batteries ou 104 bouches ^°ur ,'e. théâtre, de la guerre en ^ , _ Epire: 1 division, soi1 8 bataillons; 24 el^ ' . . bouches à feu de campagne ou de mon- (3) de 2 régiments d artillerie de {agne j j escadron de cavalerie, soit en montagne, soit 8 batteries ou 32 bouches tout sur les deux fronts : 69 bataillons à feu ; d'infanterie ; 168 bouches à feu de cam pagne ou de montagne; 13 escadrons de cavalerie. Tioupes de génie, un bataillon de pontonniers et les services auxiliaires, ce qui représentait en tout, à la date du 5 octobre 1912, un effectif de 110,000 hommes. Toutes ces troupes furent mobilisées sans bruit et sans entraves ; leur concevra tion se termina un jour avant l'expiration du délai prévu par l'Etat-Major général de l'armée. Le jour de la déclaration de la guerre, toutes les troupes mobilisées envahirent la Macédoine, ayant leurs services auxiliaires (sanitaire, intendance, ravitaillement, munitions, etc.) complets et parfaitement organisés, ce qui permit à l'armée grecque de commencer de suite les opérations et de les poursuivre avec succès jusqu'à la fin. . • » L'armée hellénique, après la signature de la paix à Bucarest, ne se reposa point sur ses lauriers. Un travail systématique d'organisation conforme aux enseignements et à l'expérience des deux guerres fut entrepris. Les recrues des populations des nouvelles provinces furent de suite exercées le lendemain même de la signature de la paix et l'armée fut organisée en temps de paix en 15 divisions comprenant 45 régiments ou 90 bataillons ou 360 compagnies ; 5 régiments d'artillerie de campagne ou 40 batteries, soit 160 canons ; 15 groupes d'artillei ie de montagne ou 60 batteries, soit 120 canons ; 1 groupe d'artillerie montée ou 2 batteries, soit 8 canons ; soit en tout, 288 canons: 5 régiments de sapeurs ; 5 régiments de cavalerie, escadrons 15; 1 brigade de cavalerie, Sscadrons '3 ; soit )S3 f 5 bâtaîiionr r1 i train ; 5 compagnies d'ambulancif rs ; 1 régiment dé télégraphistes (optique, électrique, sans fil) ; 1 régiment de chemins de fer ; 1 régiment automobile s ; 1 régiment pontonniers ; 1 compagnie d'aviation ; 3 commandements de places fortes (Salonique, Cavalla, Jannina) ; 3 régiments d'artillerie de forteresse ; 3 régiments d artillerie de génie. En vue de cette réorganisation, un travail assidu commença dans le but d'assurer la défense des nouvelles provinces par la construction de forts et d'autres ouvrages fortifiés, la formation de nouveaux cadres pour les nouvelles unités, l'application de nouvelles mesures suggérées par les dernières guerres pour l'enseignement des nouveaux cadres, l'éducation des jeunes recrues des nouvelles provinces et l'approvisionne-de tout 1e nécessaire pour l'armée Ce travail énorme eut comme résultat qu'aujourd'hui la Grèce, après un an à peine d'une guerre épuisante, se trouve dans l'agréable situation de pouvoir mettre sur pied de guerre plus de 20 divisions au lieu de 8 qu'elle mobilisait an commencement de la guerre turco-balkanique avec tout le service auxiliaire complet, tes munitions de mobilisation nécessaires, sans excepter tes nouveaux moyens modernes tels qu'automobiles blindées, aéroplanes, etc., ainsi que tes bêtes de somme et approvisionnements fournis abondamment par les nouvelles provinces. L'armée que la Grèce peut présenter aujourd'hui n'est pas celle qu'elle préconçoit finalement. Son programme militaire consiste en ce que dans l'espace de quatre ans à partir d'aujourd'hui elle soit en état de disposer d'une armée relativement supérieure en nombre à celle de la Bulgarie. Ceci sera certainement accompli, étant donné que la population homogène du pays, la population grecque, destinée au recrutement, est de 500 mille hommes plus élevée que celte purement bulgare de la Bulgarie et que toutes tes mesures ont été prises pour tes approvisionnements nécessaires à cette armée. 11 ne reste plus qu'à augmenter tes cadres des officiers et à préparer tes réserves des nouvelles provinces, ce qui est en train de se faire rapidement. Si à cette armée de terre on ajoute la marine grecque qui, organisée par la mission anglaise, a fait des progrès inconcevables, la force guerrière de la Grèce atteindra un point auquel la Bulgarie pourra difficilement arriver. Poui montrer plus clairement la situation militaire de la Grèce en ce moment, il suffira de consulter 1e tableau ci-dessous, lequel comprend seulement l'effec» tif de l'infanterie, de la cavalerie et de

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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