L'indépendance belge

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s.n. 1918, 11 Juin. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wd3pv6cb87/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UN!: 1 PENNV LE NUMERO continent. . 15 centimes hollande...... 5 gents ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU-, T.J'ÎIS.Î SV8ÂRBÎ 11 <J SJ ! N 1918 ' [3 MOIS. 9 SHILLINGS ÏUEOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 ' il. PLACE Di . . OURSE . . . ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311 -57 et ^S-75 En vente à Londres à 3 h. le lundi 10 juin 11 AN. 33 SHILLINGS LA SITUATION Lundi, midi. Ainsi que nous le prévoyions dans notre dernier bulletin, les Allemands ont lancé de nouvelles et violentes attaques sur il n front de 35 kilomètres, entre Noyon, eb Montdidier, ayant pour objectif immédiat Compiègne, un de? deux principaux postes avancés du camp retranché de Paris. Cette manœuvre fut précédée, dans la liait de dimanche, d'une préparation j'artillerie au cours de laquelle l'ennemi fit un emploi presque unique d'obus toxiques. Les batteries françaises ouvrirent sur-le-champ un feu de contre-préparation d'une intensité égale à celui de l'adversaire.Dimanche, à 4 h. 30 du matin, l'infanterie teutonne entrait en action. Son avance fut côntestée sur tout le front par les troupes françaises, qui déployèrent une admirable vaillance dans la défense de leurs positions. Fidèles à leur méthode, les Allemands employèrent une fois de plus des masses • d'hommes importantes qu'ils sacrifièrent sans compter pour accélérer leurs progrès. Partout les troupes françaises résistèrent au choc, et tout le long de la ligne de bataille se développèrent des combats obstinés qui arrêtèrent ou ralentirent sérieusement l'avance de l'ennemi. Sur la gauche, les "Allemands ne parvinrent pas à traverser la zone de couverture et furent fermement accrochés sur la ligne Rubescourt-Le Fretay-Mor-t.emer, qu'ils étaient parvenus à atteindre. Dans le centre, leurs progrès furent plus accentués. Après des assauts successifs, qui furent particulièrement meurtriers .pour leurs troupes, les Germains réussirent à prendre pied dans les villages de ResScms-sur-Matz et de Ma-r^uillee, >où les unités de -première lignw françaises continuent leur défense, contestant chaque pouce de terrain dans des corps-à-corps sanglante. Sur la droite, les Teutons ont rencontré une résistance non moins vigoureuse, et en dépit de leurs efforts répétés, nos Alliés les ont maintenus sur le front de Belval-Connectancourt-Ville. Il est trop tôt pour donner une appréciation circonstanciée sur ce nouveau mouvement ennemi. Il semble toutefois que la surprise dont les Allemands ont tiré un si grand parti le 27 mai au Chemin des Dames ne s'est pas produite cette fois et que la défense a gagné en énergie. Le seul point où l'ennemi ait pu progresser assez sérieusement, c'est dans la boucle qui contournait Roye-sur-Matz, et de oe côté il est paryenu à avancer sur une profondeur d'environ 8 kilomètres, occupant cette dernière localit^ 3t emportant la colline de Gury, située au sud de celle-ci: La reprise de l'offensive remet Amiens et tout le front qui s'étend vers le nord en activité. Les Allemands ont, en effet, multiplié leurs actions d'artillerie entre Montdidier et le Canal de La Bassée, ouvrant des bombardements violents notamment dans les régions de Hangard-en-Santerre, de Villers-Bretonneux, d'Albert et au sud d'Arras. Les troupes franco-britanniques ne laissèrent toutefois pas à l'ennemi l'occasion de prendre une initiative quelconque tant en Picardie qu'en Flandre, et exécutèrent .me série d'attaques locales qui, pour a plupart, furent couronnées de succès. Parmi celles-ci les plus brillantes furent an coup de main audacieux effectué par :les détachements anglais au sud de Beaumont-Hamel, et une opération secondaire, au cours de laquelle les Français améliorèrent sensiblement leurs positions à l'est du lac de Dickebusch. Sur le front d'attaque des arînées du Kronprinz, la réaction des troupes alliées continue à se faire durement sentir et en aucun point l'ennemi n'est plus parvenu à réaliser le moindre progrès; partout l'initiative est restée de'notre côté. Au sud de l'Aisne les Français ont encore amélioré leurs positions au sud-est d'Ambleny. Au sud de l'Ourcq ils ont continué leur pression et fait de nouveaux progrès. Ils ont porté leur ligne jusqu'aux confins occidentaux de Dam-mard, à l'est de Chezy et à plus d'un kilomètre au nord de Veuilly-la-Poterie, faisant, ici, une cinquantaine de prisonniers. Plus au sud, eu conjonction avec les Américains, nos alliés ont brisé de violentes attaques ennemies sur le front de Bouresches-Le Thiolet, infligeant à l'ennemi des pertes terribles, sans lui permettre de prendre le moindre avantage. Sur le front de Château-Thierry à Reims, un calme relatif continue à régner. Cependant, à l'ouest de Reims, les Allemands, à la suite d'un vif bombardement, ont livré une attaque dans la région de Vrigny et ont subi des pertes sérieus^.jsans obtenir aucun résultat. • De cev côté la ruée sur Paris semble dç»tjp complètement arrêtée et le Kron-prins; prù-ssien est obligé de passer à la défensive. Entretemps, la menace directe dirigée contre la capitale française a fait l'objet d'une mesure militaire prise à l'initiative de M. Clemenceau, dont l'admirable énergie a fini par imposer même à ses ennemis politiques les plus résolus. Sous la'directiôn d'une commission technique présidée par le général Dubail, commandant du camp retranché de Paris. des dispositions ont été prises pour la défense de ce camp. Dans une interview accordée par M. Clemenceau, lé président du conseil a affirmé que si les événements l'exigeaient, Paris serait défendu avee une déterminatiou au moins égale à celle montrée par le général Gal-Héni, en septembre 1914, et constituerait le pivot de la résistance française. .11 faut- se garder de conclure que le gouvernement français, en prenant ces mesures de précaution, est inspiré par un doute dans l'issue viotôrieuse de la guerre. Il s'en faut. Bien que l'ennemi -se ïéjoafr et «s succès et "qu'il dispose encore de foroes considérables, le Gouvernement français reste confiant dans la résistance des armées alliées, qui briseront, il en est convaincu, tdtite ruée sauvage des hordes germaniques sur la capitale. En Italie, nos alliés restent toujours dans l'expectative d'une manœuvre de grand style de la part des Austro-Hongrois. Jusqu'à présent, ou n'est pas parvenu à identifier une seule unité allemande parmi les divisions groupées dans la région des montagnes, lieu probable de la prochaine attaque ennemie. Ceci ^implique évidemment pas que ce mouvement sera exécuté sa.ns le concours des Allemands. L'on sait que Ludendorff joue de ses forces avec habileté et qu'il ne les déplace qu'au dernier moment, de nuit et sots le couvert de ruses multiples pour bénéficier de la surprise. Entretemps, les luttes d'artillerie, violentes par intermittence, continuent à prévaloir de la frontière suisse à l'Adriatique, constituant, avec des opérations de re-'connaissance, dues le plus souvent à l'initiative des Alliés, la seule activité combattive sur le front méridional. En Macédoine également, un calme relatif s'est rétabli. Ces derniers jours, ce-' pendant, les troupes britanniques ont fait avorter des tentatives bulgares près du lac Butkovo et les .Serbes ont repoussé une attaque ennemie dans la région de Kravitza. La situation des troupes du colonel Se-menoff, eu Sibérie, semble devenir critique, celles-ci ayant dû battre en retraite devant un adversaire supérieur en nombre et surtout en armement. Celui-ci, qui tient actuellement la rivière Onon, groupe trois mille Allemand^ et Autrichiens, disposant de pièces d'artillerie lourde et de campagne. Une autre force, composée de prisonniers allemands et commandée par des officiers teutons, est signalée à Chita, pendant que dix escadrons de cavalerie menacent le chemin de fer d'Alexandrovski. Dans tout ceci les Gardes Rouges jouent un très petit rôle, et il semble bien que la campagne menée sous son nom en Sibérie est exécutée à l'instigation plus ou moins directe de Berlin. Les Alliés continueront-ils encore longtemps à tolérer ces manœuvres? SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT - BELGE Grand quartier=général belge Communiqué hebdomadaire du 1er au 7 juin 1918: Le 5 juin au matin, après violente préparation, un détachement d'assaut a pénétré dans nos postes avancés di Beverdyk. Les postes ont été aussitô réoccupés et des prisonniers sont resté entre nos mains. Des combats de patrouilles ont eu lier devant Nieuport et Dixmude. Nos feu: ont dispersé des rassemblements em'ccii sur la route de Middelkerke à Westende De fréquentes luttes de bombes et di grenades se sont livrées vers Nieuport Dixmude, Kippe et Weidendreft. L'activité des artilleries a été grandi sur la-Zone des cantonnements et des communications. Les Allemands ont fait un grand usage d'obus à gaz, princpaiement dans la région de Nieuport Nos batteries ont dirigé de nombreux t.rs de destruction et de neutralisation sur les batteries . adverses. Nos ballons ont donné un£ large coopération à l'observation de ces tirs. Notre aviation5" a été très active dans ses diverses missions. "Un ballon ennemi ' a été abattu en flammes et* plusieurs avions contraints d'atterrir. Double échec allemand Le communiqué du G.Q.G. de samedi dernier signale que jeudi et vendredi les actions d'artillerie ont été particulièrement vives dans les régions de Dixmude et de Nieuport. Dans la soirée de ven-! dredi l'ennemi tenta de pénétrer dans * nos lignes près de Pt-Georges, mais il fut pris sous notre feu. de barrage et ne parvint pas à s'approcher de nos tranchées. Le sous-lieutenant Coppens a abattu son sixième ballon captif, portant ainsi à sept le nombre d^ ses victoires aériennes én un mois. Le corps belge des autos=canons Le détachement belge des autos-■ canons dont ou connaît l'héroïque cou > duite à l'armée russe pendant les ; batailles de 1916 et de 1917, et qui a ré-- eemment travers^' toute la Russie et la 3 Sibérie pour arriver enfin aux Etais-Unis, ne tarder,? plus ^ à rentrer jen Europe et à reprë ,dre sa place au front belge. >'<J < ' Le 5 juin, le drUmliornent a été pas-é » eu revue dans l'iui',des'plus importantes 1 artère? de New-York, le 5e avenue, par 1« maire de Ijs- \aile. Un public im-| tueuse a assisté % "tfcfi cérémonie. L'at-1 t-uude martiale Ses Vaillants soldais 5 belges a provoqué l'admiration do la t foule et d'enthousiastes démonstrations 1 de sympathie. s I 270,000 réfugiés français 270,000 réfugiés français des districts ^ envahis et menacés ont passé par les centrales établies près de Paris pour leur répartition vers divers centres. Correspondant américain blessé * M. W. Gibbons, de la "Chicago Tri-? huue," est actuellement dans un hôpital do Neuilly près Paris. 11 a perdit l'œiJ gauche et a été grièvement blessé au bras J par un feu de mitrailleuses. Il a été atteint tandis qu'il suivait une charge franco-américaine près de Torcy. m ARABIE s *• Combat près de Médine Dans l'Hedjaz méridional les t-rou-" pes des shérifs Abdulla et Ali ont exé-t t-uté des raids fréquents contre le chemin e de fer entre El Ula et Medine, au cours du mois dernier. Des travaux de démolition particulièrement importants ont été j effectués près de Mudarij et au sud de ' Bowat (respectivement à 200 et à 48 ki-h lotrHres au nord-oue^t de Medine). Dans les deuy cas, les ponts ont été détruits et les voies perma/nentes ont été sérieusement endommagées. Au cours du mois de mki 162 prisonniers ont été faits et doux grands convois comprenant respectivement 500 et 300 chameaux, ont été II capturés par les patrouilles du shérif- Ali, à l'est de Medine. e ' OPERATIONS NAVALES e 0 s La perte du "Koningin Regentes " £ On croit de plus en plus en Hollande t que le "Koningin Regentes" a été tor- s pillé et non miné. Des témoignages de n marins qui se trouvaient à bord, du a navire semblent confirmer cette thèse. Les sous=marins en Amérique U Les sous-marins opérant au large de la côte américaine ont détruit la plupart 6 de, leurs victimes à coups de canon et au moyen de bombes; dans deux cas seule- ~~ ment ils ont fait usage de torpilles; ils u ont également lâché des mines et au it moins Un des navires perdus a été miné, jg On signale deux autres steamers détruits, un pétrolier et le "Vinland" (Norvégien), de 1,143 tonnes. L'effet de ces crimes est d'augmenter x dans de fortes proportions les enrôle-l~ ments volontaires, de stimuler la cons-î truction des navires et de rendre plus in-e teuse l'enthousiasme Dour la guerre. OPÉRATIONS AÉRIENNES -o L'activité alliée Vendredi et samedi les aviateurs britanniques ont détruit 16 appareils 'ennemis et ont forcé 9 à descendre désemparés-; ils ont de leur côté perdu trois machines. Sur le front italien les aviateurs' alliés ont détruit 15 machines samedi et dimanche et bombardé un camp d'aviation, un dépôt de munitions et des stations de chemin de fer. Un Gotha abattu au front belge Front belge, 7 juin. Dans la nuit du 6 au 7 juin un Gotha qûi se d igeait vers Dunkerque fut découvert par les projecteurs et immédiatement canonné par les batteries antiaériennes belges. L'appareil atteint par un projectile fut obligé d'atterrir désemparé derrière nos lignes. Les aviateurs ennemis tentèrent de fuir en profitant de l'obscurité, mais ils furent capturés par des soldats belges. L'avion qui transportait trois passagers, dont un capitaine, avait pris feu en touchant terre. C'est un Gotha du type Friedrichshafen, à moteur de 260 h.p. et armé de trois mitrailleuses. La poste aérienne Paris=Londres Les aviateurs Heraldy et Lorgnât ont fait, le 71 courant, une nouvelle tentative pour établir un service postal entre Pans es Londres: elle a parfaitement réussi. Les aviateurs ont quitté Bezons, près Paris, a 1 h. 5 de l'après-midi transportant 660 livres de correspondances, et sont arrivés à Londres à 3 h. 50. " Ils sont repartis à 4 h. 5 atteignant Bezons a 6 h. 40 du soir. i»mm m ——g—zbb—W UNE CONFÉRENCE A LA HAYE r ' *' * La première réunion de la conférence britanno-germanique qui doit traiter de la question des prisonniers de guerre, s'est réunie samedi à La Haye, sous la présidence de M. Loudon, ministre des affaires étrangères des Pays-Bas. r COMPLOTS GERMANO- IRLANDAIS .Jeremiah O'Leary, Irlandais aux Etats-Unis, est inculpé d'avoir recueilli et transmis des informations au sujet de la conduite de la guerre ; d'avoir pris part à la destruction, en Amérique de piers, docks et de transports de troupes au moyen de bonSbes, ainsi qu'à la destruction de mines de mercure; d'avoir entravé la fabrication de munitions ; d'avoir assisté l'Allemagne pour le débarquement d'une expédition armée en Irlande; d'avoir recueilli des fonds pour subventionner ces opérations. O'Leary est en fuite. D'autres individus sont arrêtés comme complices. LA KGUVELLEQUADRUPIICE D'après la "Deutsche Tageszeitung," l'entrée de la Bulgarie et de la Turquie dans l'alliance germano-autrichienne est un fait accompli. La nouvelle convention militaire entre l'Autriche-Hongrie, l'Allemagne, la Bulgarie çt la Turquie serait contenue en six articles, dont le troisième prévoit l'organisation commune et l'uniformité des armées, et le droit pour le commandement suprême de transférer des troupes d'une armée dans l'autre, tout en maintenant, les'traditions nationales et les caractéristiques de chaque armée. La clause 6 dit que tous les préparatifs militaires seront entrepris à la suite d'une consultation intime et d'une coopération permanente entre l'état-major et les ministres de la guerre, et que les bureaux créés en temps de guerre se-rout maintenus en temps de paix. US INDOMPTABLE VETERAN Le "Times" trace de M. Clemenceau le portrait suivant: "Aux yeux des Alliés, comme aux yeux de l'ennemi, M. Clemenceau est devenu l'incarnation de l'esprit immortel de la France. Le bombardement préparatoire à une nouvelle offensive allemande avait commencé vendredi soir; le lendemain trouva le vieil homme d'Etat infatigable dans un des secteurs les plus actifs du front. U en rapporta, dit-on, une excellente impression. Sans aucun doute sa visite doit avoir sur les troupes une excellente impression. To feu in extinguible et l'énergie indomptable de ce vétéran de soixante-dix-sept ans constituent un exemple pour nous. U a le sentiment très profond du danger qui menace la France; son récent discours le montre. U a d'innombrables décisions à prendre, qui peuvent avoir des consé-qùences vitales. Tout le poids du gouvernement repose sur ses épaules, alors que les Allfemands ne sont qu'à. 63 kilomètres de Paris. U a beaucoup d'ennemis: ceux qui ne peuvent pas pardonner d'anciens coups de griffe du vieux "tigre'-'; des politiciens rivaux chez qui les ambitions personnelles obcurcissent le sens du bien public; les tartufes du patriotisme qui, dans leur propre intérêt vendraient la France pour un plat de lentilles, et. signeraient une "paix par arrangement" ; les disciples avoués et secrets du Bolshévisme et de l'anarch:0, ceux-là habilement soutenus par les agents allemands désirant vivement sa chute. U le sait; mais puisant sa foïoe dans sa foi en la France qu'il prêcha avec une conviction brûlante à ses fil.-. et à ses filles, et dans la confiance que 'a nation partage'cette foi au même desré que lui, il n'a qu'un souci et qu'un but'. Il va droit devant lui, les yeu\ fixés' sur 'ce but. L'esprit de la France l'anime, cet esprit intrépide qui l'a toujours rendue invincible lorsqu'elle est restée fidèle à ses traditions. Le premier ministre de la France en ce jour d'épreuve suprême partage la gloire des. héros qui sont morts pour elle. k Lui aussi "a fait grande l'histoire de la France." AU TOUR de la GUEftlI ; ALLEMAGNE ; ' — Herr Fehrenbach a été élu président du Reichstag par 217 voix sur 280 • votants, en' rèftipi acement 'du' dofcteur \ .Ka,eropf. C'est un membre du parti du centre. — Un compromis entre le Reichstag i et le gouvernement allemand prévoit de nouvelles taxes sur les profits de guerre : 1. Sur l'accroissement «des revenus comparés à ceux du temps de paix ; 2. Sur la propriété au-dessus de Fr. 62,500. — Les nappes et les serviettes seront bientôt un lu^e inconnu dans les resta-u- : rants, les hôtels, les clubs, etc , aile-1 i mands. Suivant la 'Kôlnische Zeituug,' ï leur emploi sera entièrement défendu à s partir du 1er juillet, alors que jusqu'à 3 présent certaines exceptions avaient été s tolérées. —Des neutres ayant récemment quitté l" l'Allemagne disent que la situation y est • dure, mais que l'esprit guerrier du peu-" pie reste fort. L'un d'eux a assisté au 1 raid sur Cologne ; il dit que faute d'aver-r tissement les rues étaient remplies de 7 monde, mais elles se vidèrent rapide-" ment. Une autre, qui a visité Essen, dit qu'une forme maligne de variole, que la peuple appelle la peste, a éclaté. Les prévisions des récoltes dans l'ensemble de l'Allemagne sont bonnes. ' ESPAGNE e — Le Dr Ruiz Fal'co, de l'Institut t national d'hygiène, annonce dans le i journal "Sol" que l'étude de la maladie - qui règne actuellement en Espagne, a t révélé la présence du bacille ordinaire e de l'influenza, dent elle est prob?blement - 11119 "forme. L'épidémie est d'ailleurs en e déclin. r ETATS-UNIS ' — Le gouvernement allemand ayant menacé d'user de représailles envers des Américains si le gouvernement des Etats-Unis 11e relâchait pas Rintelen, l'espion allemand actuellement en prison, le gouvernement américain a informé l'Allemagne de ce que toutes représailles amèneraient inévitablement une action semblable contre les sujets allemands aux Etats-Unis. U y a dans ce pays 600,000 Allemands réservistes de l'armée et de la marine allemande qui n'ont pas été lj Suite à la 4e page, 2e colonne 11 ... i *t DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique 1- Lundi, 10 h. 8 matin, e Nous avons réussi hier un raid contre k un poste allemand dans le secteur du s nord-est de Béthune. Une attaque enne- n mie faite au cours de la soirée contre un s de nos postes du bois d'Aveluy a été re- 1- poussée. 69e année

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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