L'indépendance belge

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s.n. 1917, 16 Juin. L'indépendance belge. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gm81j98c8r/
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m* »»«*«< No 141 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION; ' BURÉAU A PARIS : 5. PANE STB., HÎGH HOLBORN. W.C.l, "■ l i'ACh , 3, -, 57 et TtL£PHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH. : j 2 38_"7 5. _£ SAMEDI 16 JUIN 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 15 juin. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï 8 MOIS, 17 SHILLINGS. [-Conservation par le Progiîès. 1 AN, 52 SHILLINGS. J .LA SITUATION Vendredi, midi, j Le succès de nos Alliés britanniques au sud d'Y près se précise et s'étend. La pression des troupes du général Sir D. Haig se fait plus forte tous les jours et le Iront allemand, de.ce côté, acquiert-une'"flexibilité" dont Hindenburg et le Kaiser doivent suivre avec inquiétude les fttanifeâtations. Dans la journée d'hier, l'ennemi, qui 11e songe même plus à réagir, a abandonné des sections importantes de la première ligue de son système défensif entre la Lys et Saint-Yves, c'est-à-dire à l'est du Bois de Ploegsteert, ainsi que du côté deGapaard, au nord-est de Messines, où nos Alliés ont pu avancer considérablement leurs lignes. Il est probable que ce n'est là encore que le début d'une retraite allemande de plus grande envergure, car la grosse artillerie ennemie a déjà été portée en arrière et tire actuellement à sa plus 1 grande portée. C'est la preuve que l'ennemi s'attend à une avance nouvelle de l'adversaire et qu'il sait dès présent que cette avance ne pourra être arrêtée. Xos Alliés, d'ailleurs, ne lui laissent aucun répit; l'artillerie britannique cori-timie de bombarder sans discontinuer, les positions de repli que les Allemands ont occupées après la perte de la crête de Messines, et ce tir de destruction ne s'arrête que pour permettre à nos amis d'exécuter des raids dans les tranchées ennemies afin de se rendre compte de l'effet produit par le bombardement. Le secteur que les Allemands sont occupés à évacuer est, en temps ordinaire, marécageux et, par temps pluvieux, il est sujet aux inondations, mais '•le beau temps fixe dont nous jouissons actuellement a desséché le terrain et n'offre aucun obstacle à l'avance de nos Alliés. En somme, et c'est là l'impression des correspondants de guerre qui suivent les opérations sur place, la situation stratégique est pleine de possibilités intéressantes.Le coup porté aux Allemands au sud d'Ypres est des plus sérieux ef met eu danger toute l'aile droite allemande qui s'appuie sur la mer. Comme le fait très justement remarquer le critique militaire de la "Westminster Gazette," la passivité des Allemands en présence de l'échec de Messines .prouve que l'ennemi est maintenant en état d'infériorité t,ant au point de vue moral qu'au point de vue technique çt militaire. L'affaire de Messines lui a coûté non seulement plusieurs divisions et des centaines de canons capturés, détruits ou ensevelis, mais elle a rendu dangereux pour lui un point qu'il considérait auparavant comme un bastion invulnérable 'de sa ligne défensive. Le fait qu'il n'a rien entrepris de sérieux pour reprendre la position vitale dont il a été expulsé de force indique qu'il ne dispose plus des réserves nécessaires pour tenter le coup, et comme ses attaques sur le front français se sont épuisées à leur'tour, il faut bien en conclure que nos adversaires doivent être arrivés au point où ils n'ont que le choix entre la retraite ou la défaite. La campagne d'été qui va s'ouvrir voit donc les Allemands en très mauvaise posture, et ce 11e sont pas les discours du Kaiser qui y changeront quelque chose. Si nos ennemis, faisaat crédit aux paroles impériales, s'imaginent que l'offensive des Alliés est brisée et que le mur allemand n'est pas ébrêché, ils se préparent d'amères désillusions. Lés affaires des Alliés vont bien, beaucoup mieux qu'on ne s'en doute généralement,s • Dans le secteur d'Arras, les troupes britanniques ont également progressé, et l le communiqué publié jeudi après-midi annonçait l'occupation d'une hauteur appelée "Infantry Hill" par les-Tom-mies et qui se trouve à l'est de Monchy-le-Preux. C'est une position dominante que les deux adversaires se disputent âprement depuis des semaines. Elle est maintenant aux mains de nos amis, qui y ont fait 175 prisonniers. Au nord de Craonne, au nord-est de * ... Corbénv, au nord-ouest de Reims ainsi que sur la rive gauche de la Meuse, le bombardement est très sévère. Rien en fait d'opérations d'infanterie, sauf quelques coups de main allemands tentés sans sugcès dans différents secteurs, et un raid français à l'est d'Au-berive.Une attaque-surprise autrichienne sur le plateau d'Asiago (Trentin) a échoué, . de même celles tentées par l'ennemi dans les Alpes Juliennes et sur le Cargo. Du front oriental on signale un ;aid russe au nord-est de Smorgon (secteur de Vilna) et des raids ennemis dans les Carpathes. Il se confirme que c'est le général De-nikin, ex-chef d'état-major général, qui prend le c<mi 111 a 11 de ment des armées russes sur le front austro-allemand, en remplacement du général Gourko. Il est question de créer une armée polonaise indépendante qui serait constituée par les soldats et officiers polonais répartis un peu partout dans les différentes unités russes. Cette armée atteindra, croit-on, 1111 effectif total de 500,000 hommes qui, on peut en être sûr, se battront avec d'autant plus de bravoure qu'ils sauront que o'est pour une Pologne complètement libre et indépendante qu'ils verseront désormais leur sang. Quant à la situation politique en Russie, elle change tous les jours, et à peine une question est-elle liquidée qu'une autre, menaçante, se présente. 1 Il y a lieu de suivre attentivement, mais sans trop d'impatience, le développement des événements et faire crédit encore aux hommes nouveaux qui se trouvent aux prises avec des difficultés énormes. Contentons-nous de l'affirmation-tjue ces hommes sont intelligents autant qu'intègres et attendons que le ciel se soit éclairci. Un télégramme du commandant en chef des Indes Orientales annonce l'occupation, après Ttne résistance de trois heures, du fort turc de Saliff, sur la rive orientale de la Mer Roùge, au nord de Perim. Au coufs d'un engagement dans la Mer du Nord, les Allemands ont perdu un Zeppelin, le "L 43," tombé en flammes dans, la mer, et sur la côte d'Irlande ils ont eu un sous-mariy coulé par le "Kronland," un des grands croiseurs auxiliaires de la marine américaine. En Grèce, le nouveau régime est instauré. L'ex-roi Constantin s'est embarqué à bord d'un contre-torpilleur français avec toute la famille royale et sera amené, dit-on, à bord d'une navire britannique, au Danemark. Avant de quitter la Grèce, le roi destitué a adressé une proclamation au peuple grec dans laquelle il déclare qu' "il obéit à une nécessité et remplit son devoir envers la Grèce." Il demande d'accepter sa décision avec calme; ^-'Ie moindre incident pouvant provoquer une catastrophe."Le' Dr Streit l'accompagne en qualité de secrétaire, et 011 croit que les autres germanophiles notoires seront obligés de quitter la Grèce. Les troupes françaises ont débarqué au Pirée sans incident. Des chasseurs occupent Yolo et l'ordre n'a plus été troublé nulle part. Seul le Kaiser n'est pas content de la tournure que les événements ont prise, et il a envoyé un télégramme de sympathie à son "malheureux" beau-frère, qui doit regretter aujourd'hui d'avoir eu une foi aveugle dans le triomphe, du Kaiser et de sa bande. 0PESST13HS RAVALES Un sous-marîn coulé On mande de New-York que le steamer "Kroonland" qui est rentré dans port, signale qu'il a abordé et coulé un grand sous-marin au large de la côte irlandaise, le 15 mai dernier. OPEBimeMg AEfftENWES L'ATTAQUE SUR LGNDfiES 104 tués — 423 blessés Il est officiellement annoncé que le nombre total de^ victimes du raid de mercredi sur Londres, s'élève à 104 tués, 154 blessés grièvement, et 269 blessés légèrement, soit à 527, y compris 120 infants tués ou blessés. Le communiqué allemand signale que "le raid a été accompli par de grands aéroplanes, qui ont jeté des bombes sur le "fort" de Londres. En dépit d'un puissant feu défensif et de nombreux engagements aériens au cours desquels un aviateur britannique a été abattu au-dessus de la Tamise, tous les appareils allemands sont rentrés indemnes." LE GENERAL PERSHEN3 ftU PARLEMENT FRANÇAIS Mercredi, le peuple de Paris avait fait au général Pershing, ainsi qu'au maréchal Joffre et M". Yiviani revenus d'Amérique, une réception enthousiaste. Hier jeudi, a eu lien à la Chambre française une séance historique, à laquelle assistèrent M. Paf_•>, l'ambassadeur de Etats-Unis, et le ' général , Pershing Presque tous lei députés étaient,, présents, les tribunes étaient combles. Lu séance débuta pa une interminable avation au générai Pershing qui, pen dant six ou sept minutes, dut rester de bout pour répondre aux acclamations. M. Ribot monta alors à la tribune pour faire une déclaration au sujet des é\V-nements de Grèce qu'il qualifia de réconfortants. Un autre confort, ajouta-t-il, nous vient de l'Amérique. M. Wilson, s'est écrié M. Ribot, a dit que nous devions vaincre ou nous soumettre. Nous serons tous d'acèord pour dire que nous ne nous soumettrons pas et que nous serons victoriuix. Des applaudisse! >ents prolongés montrèrent que telle est bien la-détermination de la France. M. Yiviitni s<Keée3fc à M. Ribot à la Tribune et dans 1111 discours d'une belle éloquence il rendit compte de Paccueil que la mission française reçut _ aus Etats-Unis et des espoirs qui peuvent être fondés sur le concours de l'Amérique."Contrairement, a-t-il dit, au scep ticisme qui prévaut généralement, ls France généreuse qui a donné tan1 d'elle-même au monde, la France de h Révolution n'a pas perdu son temps er poursuivant un idéal: son œuvre n'e pas été vaine. Si grande fut la valeui de l'acte de la France, que 140 ans après il a suffi à ses enfants de se baisser pour cueillir la moisson de l'immor telle semence jetée par elle dans les sillons. Ce n'est pas seulement le courage français qu'on admire en Amérique car ce courage y est connu depuis- des siècles, Ce qu'on y admire par dessus tout est le calme serein avec lequel la France reçoit et rend les coups les plus cruels. '"L'Amérique, qui coopérera avec nous jusqu'au bout, est entrée en guerre, résolue à ce qu'il n'y ait pas de paix sans victoire. Que cela reste aussi notre devise. Comme vient de le dire M. Ribot, nous devons vaincre ou nous soumettre. Notre elevoir aujourd'hui est simple et tragique. Nous devons lutter jusqu'au bout ; car en acceptant une paix précaire, nous livrerions les fils de nos fils à une prochaine hécatombe. Nous irons jusqu'au'bout, pûur que d'autres, plus fortunés et qui ne connaîtront pas nos angoisses, puissent irons succéder. Nos vœux les accompagneront. Quant à nous; nous léguerons à l'humanité le plus magnifique héritage." Au milieu du plus grand enthousiasme la Chambre a unanimement demande l'affichage des discours de MM. Ribot e1 Viv.iani. . L'ITA SE PROCLAME L'INDEPEBSD - NGE D'ALBANIE Voici le texte de la proclamation d< l'unité et de l'indépendance de l'Alba nie : "A toutes les populations albanaises Aujourd'hui 3 juin 1917, jgur heu reux de l'anniversaire des libertés sta tutaires italiennes, nous, lieutenant-gé néral Giacinto Serrero, commandant dt corps italien d'occupation en Albanie par ordre du gouvernement du ro Victor-Emmanitel III, nous proclamon solennellement l'unité et l'indépendanc de toute l'Albanie, sous l'égide et h protection du royaume d'Italie. Par cet acte, vous, Albanais, vous au rez de libres institutions, des milices des tribunaux, des écoles dirigées pai des citoyens albanais, vous pourrez ad ministrer vous-mêmes vos propriétés, e-le produit de votre travail à votre pro fit et pour le bien-être toujours plus grand de votre pays. Albanais, partout où vous vous trou vez, ou libres déjà dans vos terres, or fugitifs dans le monde, ou encore assu jettis à des dominations étrangères lar ges de promesses, mais en réalité vio lentes et pillardes. Vous qui, appartenant à une raci très noble et très ancienne, avez de: souvenirs et des traditions séculaire; qûi vous rallient à la civilisation ro mai ne et vénitienne, vous qui connaisse: la communauté des intérêts italo-al'ba nais, ce qui nous sépare, comme aussi ci qui nous unit, vous tous qui êtes de: hommes de bonne volonté et qui avez fo dans les destinées de votre bien-aiméi patrie, accourez tous à l'omlbre eles dra peaux italiens et albanais pour jure: une foi éternelle à l'État proclamé :: 11 jourd'hui, au nom du gouvernement ita lien, l'Albanie indépendante, avei l'ami té et la protection de l'Italie." La proclamation de l'unité et de l'in dépendance de l'Albanie, aveo l'amitii et la protection de l'Italie, promulgué' au milieu d'un grand concours de po pulation, a provoqué un enthousiaste sincère qui s'est manifesté en ehaleu reuses déclarations de patriotisme et di vive gratitude. La foule a acclamé 1 roi Victor-Emmanuel d'Italie. Ei même temps la proclamation a été pu bliée dans toutes les autres localités au: mains de l'armée italienne, pendant qui des aviateurs allaient la- jeter élans 1 , territoire au delà de la Vojussa. Par tout les populations albanaises ont ac cueilli la proclamation avec le pftis vi enthousiasme. • • * A la Chambre des Communes, répon dant à une question posée, lord R. Ceci a déclaré: "D'après mes informations ' la proclamation a été publiée pour de: ' raisons _ purement militaires, et c'es pourquoi il n'a pas été jugé nécessaire de çonsulter d'autres gouvernements | La proclamation n'affecte pas, et ni saurait préjuger du règlement qui s< ' fera à la conclusion de la pai^" AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — Le Dr Karl Wolff, membre de II Chambre des Magnats hongroise et che des Saxons transylvains, écrit dans L "Pester Lloyd" que la Roumanie doi être effacée de la carte de l'Eurbpe. "L; garde du Dahube inférieur, dit-il, doi se trouver en mains sûres, et la fron tière hongroise, qui est dangereusemen exposée, ainsi que l'ont prouvé les in cursions roumaines, doit être modifiée.' ETATS-UNIS — Le Président Wilsoh, dans ui grand discours prononcé à l'occasion di Flag Day, a passé en revue les événe ments qui oni forcé les Etats-Unis à 11 guerre. Il a parlé spécialement du dan ger des intrigues allemandes, notam ment en ce qui concerne son desseii d'arriver à une paix qui lui assure 1 bénéfice de son agression. GRANDE-BRETAGNE -—Le,roi et la reine visitent en c moment une série de villes industrielle et de chantiers de construction navale. — Des interpellations ont eu lieu à 1 Ohamlbre des Communes au sujet du dei - nier raid. On a demandé d'une part qu la population soit avertie à l'.appreiçh d'un raid, et d'autre part, que eles re présailles soient éxeroées, En ce qu concerne la première partie, sir Georg Cave, répondant pour le gouvernement ? a fait observer que la question était trè complexe. Dans le cas des deux dei niers raids, on n'a pu donner d'averti' ! sèment parce que les forces attaquante - ne furent pas aperçues et, à cinq re - prises différentes, ou avait auparavan - donné un avertissement, alors que le 1 raids n'eurent pas lieu. Au sujet de , représailles, le gouvernement ne s'es i pas prononcé. 3 — Le ministre des munitions a reç e des délégués de l'Amalgamated Societ . of Engineers et leur a soumis les modifications qu'il se propose d'apporter au projet de loi additionnel relatif aux munitions de guerre. Ce projet de loi, qui • est une des causes de la récente agita- ■ t-ion ouvrière, a pour objçt d'étendre "à : des industries privées la dilution du ■ travail afin de rendre disponibles un s certain nombre d'ouvriers "skîlled." Parmi les concessions faites aux ouvriers . figure le droit" de grève dans ces ineîus-1 tries privées, droit que n'ont pas les . ouvriers' travaillant dans les usines à . munitions. Il sera entendu aussi que . lorsqu'on se proposera d'introduire élans une de ces usines privées la dliution ; du travail, les ouvriers en seront avisés s trois semaines d'avance, et l'employeur . discutera la chose avec eles délégués des ouvriers. Il est question aussi de la s suppression du certificat de décharge. — La Cour des Prises a ordonné la ; confiscation d'une grande quantité d'un 5 produit expédié des Etats-Unis à Got-i henburg comme "engrais" et qui n'é-? tait en réalité qu'un produit contenant - une très forte proportion d'huile do • coton, facilement séparable, et manT- - festement destinée à l'ennemi. RUSSIE e — L'organe officiel élu Conseil eles - ouvriers èt soldats a adopté, un ton ca- ■ tégorique et hostile au sujet des notes du 3 Président Wilson et eles Gouvernements français et britannique. Il déclare que les idées préconisées par le Président Wilson, dans un langage nébuleux, 11e 3 touchent pas le cœur du peuple révolu- ' j tionnaire de Russie, et il prétend que les - Notes française et britannique, tout en £ reconnaissant le principe de "'pas d'an-? nçxions et pas d'indemnités," compren-? nent d'anciennes visées eu contradiction - avec ce principe. M. Ribot est l'objet - d'une attaque spéciale dans l'organe en f question, qui proclame qu'il faudra céder pas à pas au mouvement anti-impérialiste auquel la révolution russe a - dpnné un si puissant élan. 1 Le journal continue à passer sous si-> lence la détermination patriotiejue dé-5 ployée par les ouvriers des pays alliés et t n'a pas publié un mot .au sujet de l'ac-1 tion des marins britanniques dans le cas • de M. Ramsay Macdonald. — Reuter. 3 — Le Conseil des délégués ouvriers et ' soldats de Pétrograd considère comme , inutile la conférence des socialistes k alliés pour arriver .à un accord. Il es-1 time qu'une conférence ne peut1 donner de résultats que si les socialistes 11e se considèrent pas comme des représen-t tants de belligérants, mais comme les E délégués des classes ouvrières faisant un î effort vers la paix générale*. ^ t -— Le Comité exécutif du Conseil des 1 délégués ouvriers et soldats de Pétrograd, en réponse à la lettre lui adressée par j MM. Albert Thomas, Emile Vandervelde _ et Henderson, publie une déclaration ' dans 'laquelle il explique le programme de la conférence internationale socia-1 liste projetée, et la part prise par le 1 Conseil dans la préparation de la confé- - renee. La déclaration développe les 1 points suivants : La révolution russe est ■ une révolution.du peuple, non seulement - contre la tyrannie du tsarisme, mais 1 aussi contre les horreurs ele la guerre î mondiale. Ayant reconnu le droit des nations de disposer de leur propre destinée, les membres ele la conférence ar-e riveront sans difficultés à une entente au s sujet de l'avenir ele l'Alsace-Lorraine et d'autres régions. Les classes laborieuses l de tous les pays peuvent facilement arriver à un accord rapide et durable, si elles , ne sont inspirées que par le'ùrs propres g intérêts et si elles repoussent les aspirations des impérialistes et eles militaristes ; qui, souvent, cachent leur visage réel e dans un masque séducteur. Les classes ouvrières, délivrées de la mutuelle mé-g fiance que les impérialistes enveniment, se mettront d'accord §.ur les moyens de donner des compensations aux pays dé-„ vastes par la guerre, telles la Belgique, la Pologne, la Galicie et la Serbie, t — Un conseil ele cabinet a discuté s jeudi soir les termes ele la note qui doit s être envoyée immédiatement aux Puis-t sances Alliées, et qui traite notamment de la question d'une conférence inter-u alliée pour l'examen en cc/mmun eles eli-y vers traités inter-alliés.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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