L'indépendance belge

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s.n. 1915, 24 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5t3fx74r77/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. » mmniwe -vri?i>r«i>i?r>T oa wwvptttp 101 k cbegistered as a „ „ telephone* city 3960 LuîsDRESj NIERCREE)! 24 rE\ RIER 1915 newspaper] Conservation par le Progrès* SOMMAIRE. LA SITUATION : Le blocus allemand — Navires torpillés —-Sons-marin allemand coulé—Les Allemands ont perdu cent mille hommes en Prusse-Orientale—Violents combats à Ypres, à La Bassée, et en Champagne. Les crimes allemands.—Emile Royer. La guerre en Extrême-Orient.—Henry Segaert. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. Deux lettres de M. Max. Echos. L'office du soir. Un général belge, valeureux Liégeois.—Ch. D. Courrier de Belgique.—L. H. Fédération des notaires belges. Théâtres. Mariage. Nécrologie. LA SITUATION. —<3 Mercredi midi. La guerre de piraterie sur mer, inaugurée par les Teutons, a décidé l'Ami-: rauté britannique à prendre des mesures destinées à restreindre le champ d'acti-I vite des sous-marins ennemis et à faciliter la surveillance des routes maritimes les plus fréquentées. Le canal du nord qui relie la Mer d'Ir-| lande à l'Atlantique, à l'exception d'un étroit chenal, est interdit à la navigation, et le chenal laissé ouvert ne peut lui-même être utilisé qu'entre le lever et le coucher du soleil. D'autres .mesures sont étudiées et entreront en vigueur in-, ctssamment. i Entretemps les Allemands continuent ' Omettre en pratique leurs théories barbares.Lundi soir, un de leurs sous-marins a essayé de torpiller une des malles faisant le service des passagers entre Boulogne etFolkestone. La torpille a passé à quelques mètres seulement: de la proue du va-I peur, qui transportait 92 voyageurs de I toutes nationalités ! D'autre part, le vapeur norvégien Re-jirc, chargé de charbon, a été torpillé dans La Manche, et a coulé en quelques minutes. L'équipage, fort heureusement, a pu se sauver dans ses bateaux. Le Branksome Chine, un steamer au service du gouvernement britannique, a subi le même sort et son équipage a été débarqué à Newhavên. Par contre, un sous-marin allemand, découvert par l'escadrille française à hauteur de Boulog-ne, a été touché par plusieurs obus et semble avoir été coulé. Les opérations navales des Alliés dans les Dardanelles ont dû être interrompues provisoirement par suite du mauvais état de la mer et des conditions cli-raatériques défavorables. Sur le front russe, la situation, depuis hier, n'a subi aucun changement essentiel.La contre-offensive russe au nord de Varsovie, soutenue par les forts d'Oso-wiec, se développe favorablement depuis I-oriua, sur le Bobr, jusqu'au-delà de Jedwabno et menace les communications de l'ennemi. Dans la région de Przanyz les Russes ont rencontré une viVe résistance de la part des détachements chargés de défendre les lignes de communications allemandes. Entre Plonsk et Raciaz, dans la direction sud-ouest, les Russes sont parvenus à percer. L'état-major russe est convaincu que les Allemands opérant en Prusse-Orientale étaient renforcés par des contingents amenés du front occidental. Le correspondant du "Times'-' à Pétrograd évalue à 160,000 hommes ces renforts, soit au moins quatre corps. Avec les dix corps amenés précédemment pour compléter les effectifs du général von Hindenburg, le correspondant estime que le total des forces allemandes sur le front russe se chiffre à environ 35 corps d'armée, auquel il faut ajouter vingt corps d'armée autrichiens, soit 55 corps, dont cinq opèrent contre les Serbes. Quant à la "grande victoire" que les Allemands se targuent d'avoir Remportée en Prusse-Orientale, elle est considérée par la plupart des critiques neutres — italiens, entre autres — comme une victoire à la Pyrrhus. Cette impression ne saurait être mieux illustrée que par le fait qu'elle a coûté aux Allemands eux-mêmes plus de 100,000 hommes. Si l'on considère que la ligne fortifiée russe sur le Niemen, le Bobr et le Narew n'est aucunement entamée, on peut se demander si les avantages obtenus : retraite des Russes sur leur ligne défensive, sont proportionnés aux sacrifices consentis. L'heureuse contre-offensive des Russes qui se poursuit favorablement, prouve le contraire. Dans les Carpathes, l'avance autrichienne vers Halicz a échoué et les Russes qui ont passé le Pruth pour éviter le danger que pouvait présenter le fleuve, grossi par suite du dégel, sont maîtres de la situation. Sur le front occidental, on signale des opérations importantes du côté d'Ypres, de la Bassée et en Champagne. Les Alliés ont continué et confirmé leurs succès dans la région d'Ypres et de La Bassée, et les Allemands se sont vengés de leurs insuccès en Champagne en bombardant Reims et plus particulièrement la cathédrale. Pas moins de 1,500 obus ont été lancés sur cette ville infortunée. LES CRIMES ALLEMANDS. La mer y passerait sans laver la souUlure. —Alfred De Musset Infatigablement, sans craindre de nous répéter, nous redirons leurs crimes, aussi longtemps qu'il se trouvera encore des gens pour en douter. "L'Indépendance" a reproduit l'auto jour d'incroyables lignes parues dans la " Voix de l'Humanité " sous la %nature de M. Ramsay Macdonald, où 'éminent parlementaire conteste que des atrocités aient été commises en Bel-S'Çue par les Allemands, et trouve " re-Prêhensible et diabolique " qu'on se d'un pareil mot pour qualifier leurs actes de guerre. Pour nous, Belges, qui savons ce qui | s «t passé dans notre pays, qui avons étendu des parents ou des amis nous raconter les cruautés dont ils Avaient, été les victimes ou les témoins, des propos comme ceux de M. Maodonald—encore qu'y soit mêlée l'expression d'une pitié que, pionniers de la résistance pour le Droit, nous n'avons jamais sollicitée— renferment tant d'iniquité que nous serions tentés ou bien de nous indigner, ou bien de hausser les épaules, sans essayer de démontrer pour qui ne veut pas l'apercevoir, la réalité de faits criminels indubitablement et irrémissi-siblement acquis à l'histoire. Mais telle ne doit pas etre notre attitude. Avec la patience et la sérénité que nous donneront la conscience de servir une juste cause et la certitude de la voir triompher dans un temps plus ou moins prochain, inlassablement, nous égrènerons en exil, pèlerins venus du pays crucifié, le chapelet des atrocités, n'en déplaise à M. Macdonald, dont, pour l'honneur du monde civilisé, il faut que "ses camarades allemands" soient châtiés en même temps que leur Kaiser. Pour parler comme il l'a fait, le citoyen Macdonald a-t-il lu les douze rapports que la Commission belge d'enquête sur la violation du Droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre, a jusqu'ici publiés? Les meurtres, les incendies, les viols, les exécutions en masse, les raffinements d'inutile cruauté dorjf furent victimes les civils en Belgique, sont innombrables à ce point que la relation en devient fastidieuse et que la volonté de se documenter peut seule faire supporter jusqu'au bout la lecture d'aussi pénibles récits. Et pourtant la Commission nous avertit qu'elle n'a mentionné que des faits mis, par l'accumulation des preuves, à l'abri de toute discussion. Bien des choses d'ailleurs sont encore ignorées, et "ce n'est, nous dit la Commission, que lorsque l'occupation allemande aura pris fin, que l'on pourra dresser, commune par commune, ville par ville, le funèbre bilan des atrocités allemandes."Mais, diront les bonnes gens dont l'apparente impartialité inflige à nos cœurs meurtris toute l'injustice d'un scepticisme pro-allemand, que signifie une enquête non-contradictoire que seuls ont conduite les intéressés, et dont " les conditions sont telles qu'une Cour de Justice ne les accepterait pas "? Cette enquête est péremptoire pour nous, Belges, parce que nous connaissons les membres de la Commission et notamment son président, M. Cooreman, qui jadis, dirigeant nos débats de la Chambre des Représentants de Belgique, était l'élu des dép< ■' - de *ous les partis à raison de sa courtoisie, de son esprit d'à propos, de sa modération en toutes circonstances, et de son constant souci d'équité. Les Allemands, nés menteurs, et les . pro-Alk;març,ds se figurent qu'un rapport d'enquête ne peut être conforme à la vérité que dans la mesure de l'intérêt de ses rédacteurs. Soit ! Pour une fois les Allemands sont dans leur droit "en pensant ainsi. Seulement, dès son troisième rapport, la Commission écrivait : Si une enquête internationale comme celle qui a été conduite dans les Balkans par la Commission Carnegie, pouvait se poursuivre dans notre pays, noua sommes convaincus qu'elle établirait , la vérité de nos assertions. Et son douzième rapport qui vient de paraître, se termine ainsi : Il convient de faire observer que les faits sur lesquels s'appuyent nos conclusions sont attestés par des témoins honorables; ceux-ci ont vu par eux-mêmes et ont signé leur déposition. Comme nombre d-'entre eux habitent des territoires en-• core occupés par l'envahisseur, on comprendra ■ que nous ne livrions point prématurément leurs noms à la publicité. Mais nous ne craignons ' pas, et même nous appelons de tous nos vœux la : constitution d'-uné Commission internationale qui reprendrait notre enquête sur dos bases plus larges, en offrant aux témoins toutes les garanties » de sécurité personnelle. On verra alors ce que les Belges ont souffert pour avoir voulu rester fidèles à leurs engagements. Peut-être oes souffrances serviront-elles la cause de la paix, du > droit et de l'humanité, en amenant les peuples horrifiés par ces abominations à établir un régime ' international qui en rende impossible le retour. L'on ne saurait mieux dire. Au surplus, dès maintenant, et sans ; attendre le résultat de l'enquête internationale que la Commission belge, "appelle de tous ses vœux," il n'est pas permis à un homme disposant de quelque sens critique, de n'être pas encore édifié. Le sort affreux que les armées du Kaiser ont réservé aux populations civiles des campagnes et de la plupart des petites ' villes de Belgique, n'est que trop cer-' tainement prouvé par l'identification de plusieurs milliers de leurs victimes innocentes. Des listes en ont été publiées où ' sont confondus dans l'évocation de la : même infortune, avec les mâles, exter-" minés de préférence, des vieillards, des 1 femmes et des enfants. : Et puis, Messieurs les défenseurs des ' "camarades allemands," quand vous consentirez à lire les rapports de la Commission belge d'enquête—car je ne puis - croire que vous les ayez lus—vous trou- - verez dans le cinquième de ces rapports : "quelques-unes des proclamations éma-: nant des chefs de l'armée envahissante, ; dont l'inconscience semble égaler la , cruauté." ; Tout cela, n'est-il pas conforme d'ail- - leurs aux théories qu'ont développées les , écrivains militaires de l'Allemagne? , Mais voici que de nouvelles pxettves des atrocités dont se sont rendues coupables les armées allemandes, surgissent autour de nous et enveloppent de leur évidence l'incrédulité germanophile. Dans son intéressante collection d'études et de documents sur la guerre, la librairie Armand Colin vient de publier " Les Crimes allemands, d'après des témoignages, allemands, par Joseph Bé-dier, professeur au Collège de France." Les témoignages que j'invoquerai, écrit M. Bédicr, je les ai voulus tels que pas un homme vivant en ce monde, même en Allemagne, ne puisse essayer seulement de les récuser: les crimes allemands, je les établirai par des documents allemands. Je les emprunterai principalement à ce3 " journaux de guerre " que l'article 75 du " Règlement de service en campagne de l'armée allemande " recommande aux soldats de rédiger en cours de route, et qui ont été saisis par nous, à titre de papiers militaires, sur des prisonniers. Le nombre, il va sans dire, s'en accroît sans cesse. Te souhaite qu'un jour, pour l'édification de chacun, ia collection complète en soit déposée au tonds germanique des manuscrits de la Biblio-tsque nationale. En attendant, M. le marquis de Dampierre, ancien élève de l'Ecole des chartes, archiviste-paléographe, prépare et publiera bientôt un livre où la plupart de ces carnets de route seront minutieusement décrits, transcrits, mis en belle lumière. Pour ma part, je n'en ai parcouru qu'une quarantaine. Ils suffiront à ma tâche. J'en ferai quelques extraits, en veillant à ce que chaque citation porte avec elle des indices suffisants de ton authenticité. La brochure de M. Bédier indique les noms et qualités des militaires allemands qui ont écrit ces " journaux de guerre," et en donne des extraits en fac-similés. Ce passage du carnet d'un soldat de la garde prussienne, le Gefreite Paul Spielmann (1 Kompagnie, Ersatz Bataillon, 1 Garde Infanterie Brigade) illustre de façon saisissante la méthode allemande : Les habitants ont fui par le village. Ce fut horrible Du sang est collé contre toutes les maisons; et, quant aux visages des morts, ils étaient hideux. On les a enterrés tous aussitôt, au nombre de soixante. Parmi eux, beauooup de vieilles ferauies, des vieux et une femme enceinte, le tout affreux à voir, et trois enfants qui s'étaient serrés les uns contre les autres et sont morts ainsi. L'autel et les voûtes de l'église sont effondrés. C'est qu'on avait le téléphone avec l'ennemi. Ét, ce matin, 2 septembre tous le3 survivants ont été expulsés, et j'ai vu quatre petits garçons emporter sur deux bâtons un berceau où était un enfant de cinq à six mois. Tout cela est affreux à regarder. Coup pour coup»! Tonnerre contre tonnerre! Tout est livré au pillage. . Et j'ai vu aussi une maman avec ses deux petits : et l'un avait une grande blessure à la tête et un œil crevé. Ce passage d'un autre carnet, non signé, celui-ci, est non moins caractéristique : C'est de la sorte que nous avons détruit huit maisons, avec leurs habitants. Dans une 6eule d'entre elles, furent passés à la baïonnette deux hommes avec leurs femmes et une jeune fille de dix-huit ans La petite a failli m'attendrir, son regard était si plein d'innocence! Mais on ne pouvait plus maîtriser la bande excitée, car en de tels moments, on n'est plus des hommes, on est des bêtes. Ces brutes éprouvent le besoin de mêler Dieu à leurs forfaits. " Gott mit uns " portent leurs armes et leurs ceinturons. Et après avoir dépeint le sac de Dinant, le soldat Moritz Grosse, du 177me d'infanterie écrit cette phrase : Lancement de grenades incendiaires dans les maisons. Le soir, choral militaire : " Nun dan-ket alte Gott! (Maintenant, remerciez tous Dieu)." Le sous-officier Klemt (1 Komp., Infanterie—Rt. 154), avec l'approbation de ses\ supérieurs, fait pour un journal de Silésie, la " Jauersches Tageblatt," qui le publie dans son numéro du 18 octobre 1914, le récit " d'un jour de gloire pour son régiment." Il dit notamment : Les hommes (les soldats allemajida) à Pâme particulièrement sensible font la graoe aux blessés français de les achever d'une balle, mais lea autres distribuent tant qu'ils peuvent dos coupa d'estoc et de taille.. Mais qu'ils soient blessés légèrement ou grièvement, les braves fusiliers économisent à la patrie les soins coûteux qu'il lui faudrait donner à de nombreux ennemis. Cette prose sauvage, telle qu'elle s'étale au journal de Jauer, ramassé dans une tranchée allemande, est reproduite en fac-similé de la mêane façon que les carnets de guerre. Le récit du sous-officier Klemt se ter. mine par ces mots : Le soir venu, une prière d'action de grâce sur les lèvres, nous nous endormîmes dans l'attente du jour suivant. Bien qu'essentiellement objective, la brochure de M. Bédier renferme cependant des pages éloquentes,' celle par exemple qui flétrit le stratagème auquel les Allemands ont eu fréquemment recours, consistant à placer des civils, hommes, femmeà- et enfants, devant leurs troupes pour qu'ils servent à celles-ci de boucliers vivants. Les esprits forts nous diront : " La1 guerre est la guerre ! " Oui, elle est toujours horrible, et pour en faire l'apologie, il faut avoir une âme de criminel. Mais dans tous les cas les conventions de La Haye, qui furent signées au nom de l'Empereur d'Allemagne par le baron Marschall von Biber-stein, portent : Il est interdit de livrer au pillage une villa ou localité, même prise d'assaut (Article 28). Il est interdit.. c) De tuer ou de blesser un ermami qui, ayant mis bas les armes ou n'ayant plu«> 1-os moyens de se défendre, s'est rendu à discrétion (Article 24). Aucune peine collective pécuniaire ou autre no pourra être édictée contre les popula-tions à raison de £aits individuels dont elles ne pourraient être considérées comme solidairement responsables (Article 50). Ceux qui trouvent qu'au XXe siècle ces règles ne s'imposent pas d'elles-mêmes aux belligérants, reconnaîtront du moins que dans les relations internationales, aussi bien que dans les relations privées, il est nécessaire de tenir ses engagements. Qu'ils cessent donc de cuisiner d'amphigouriques plaidoyers en faveur du Kaiser ou de son peuple, que rien ne permet jusqu'ici de désolidariser. Dans les circonstances actuelles, après les crimes que les Allemands ont commis, on a le choix d'être contre eux, nettement, sans ambages, sans réserves subtiles qui tendent à les excuser, ou d'être leur complice. EMILE ROYER, Député d 'Ath-Touraai à la Chambre des Représentants de Belgique. P. S. — Un autre livre probant, "Les Barbares en Belgique," de notre compatriote M. Pierre Nothomb, vient aussi de paraître. Précisément hier, M. Henri Davignon en a fait ici même un émou- ■ vant compte-rendu. E. R. LA GUERRE EN EXTREME-ORIENT. Le couronnement de l'Empereur du Japon. — L'augmentation de l'armee.- -Le Japon admire notre roi.—Comment " j'Emden " entra en campagne. — Provocations allemandes en Chine.— Le canal de Panama. On se rappelle que le couronnement de l'Empereur du Japon, qui devrait avoir lieu eu novembre dernier, fut remis a une date ultérieure lors du décès de l'Impératrice douairière. Nonobstant 1 état de guerre, la cour impériale vient de fixer cette cérémonie nationale au 12 novembre prochain. Le couronnement aura lieu à Kioto, la ville sainte du Japon... espérons que nos alliés d'Orient pourront profiter de l'occasion pour fêter la victoire définitive sur l'ennemi commun. * » * Depuis la prise de Tsing-Tao, l'activité militaire du Japon s'est considérablement ralentie. La grande préoccupation des dirigeants s'est tournée vers la situation politique intérieure, d'ailleurs intimement liée à l'intervention active de nos alliés sur l'un des théâtres de la guerre. Les Chambres récemment dissoutes doivent être réunies à nouveau le mois prochain, et les élections générales sont toutes proches. Aussi, les propagandistes du gouvernement se répandent-ils en meetings nombreux dans tout le pays pour convaincre le peuple de la nécessité de l'augmentation de l'armée. Si la Diète nouvelle se montre moins rétive que les Chambres dissoutes à l'adoption d'un budget permettant la mise sur pieds de deux corps d'armée nouveaux, peut-être ne serait-il pas impossible de voir bientôt les régiments nippons rele- < ver à la garde du Canal de Suez les contingents britanniques et australiens, immobilisés en Egypte. » En attendant les témoignages de sympathie du Japon pour notre cause héroïque ne font pas défaut. Les journaux nippons sont remplis d'éloges et d'admiration pour notre vaillante armée, et la remise récente et quasi-nationale d'un sabre précieux au roi Al bel n'a été que la matérialisation des sentiments ani- No. 47.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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