L'indépendance belge

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s.n. 1914, 05 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/930ns0mr80/
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ifxo Centime! EN BELGIQUE ET A PARIS & S5« ANNEE Lundi 5 janvier 1914 administration et rédaction 1 2 rue des eàabies, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE 8EISI0UE. Un an 20 fr. fi mois. iOfr. 3 mois, 5 fr lUXEHB0URBlGr.-O.j » 28 fr » 5 fr. » 8fr ETBU6EB » 40 fr. » 22 fr. » 12 fi ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Gutre-meri 10 pages, paraissant le mercredi EJn au SB l'ranoi Six uiois ISS trauci L'INDÉPENDANCE » i^undi 5 janvier 1914 Les annonces sont reçuesi A BRUXELLES : aux bureaux du jou'oai. A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, Jonn-F. Jones & G®, ijo ^ Snow Hill, E. G.-, à ïAgence Havas, n° 1£8* Cheapside E, C. ; ei chez Neyroud de Fils, LfeL jQos 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browne* Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM : chez Hijgh&Van Ditmar, Rokin, 2, â ROTTERDAM ; même Arme, Wynhaven. 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, aux Agences de la Maison Rudol£ Mos&e^ ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milnrç Turin et Rome. iftiiEW-YORK : T.B. Browne, Ltd, it East42nd Streew ïbois Émnœs ear jour. — six eag BELGE CÛNSEE.VAHQZS VAS, LE EROGBÈ . Édition du soir A.ujourà'hui : LES ARMEMENTS, par Roland De Marès En Turquie. — Le nouveau ministre de 1 guerre. — La France et le danger d'à conflit gréco-turc. En Roumanie. — La discussion de 1 réponse à l'adresse du trône. En Serbie. — Le nouveau ministère. En Grèce. — L'emprunt. Au Brésil. — La cession du «Rio-de-Ja neiro. — Vice-amiral arrêté. En Allemagne. — L'attentat de Saverne. Au Mexique. — Les fugitifs d'Oynaga. - La situation à Nuevo Laredo. Lettre du Vatican. Notes du Jour, par J.-B. En France. — Grave accident au Maroc — Nombreuses victimes. En Belgique. — Le danger national. Chronique mondaine. Lettres de la reine Marie-Antoinette. La Moravie et les Slovaques. Pour la langue internationale. Quelques notices archéologiques su: l'Epire du nord-ouest. Vient de paraître. Informations financières et industrielles. -Nouvelles diverses de nos correspor dants. Bulletin hebdomadaire de la Bourse d Bruxelles (G" page). Les dépêches suivies de la lettre . sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 hei res de l'après-midi ; les dépêches -,uivie lie la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans notre deuxième éditioi publiée à 6 heures du soir ; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui or paru d'abord dans notre troisième éd lion, publiée le matin. 'UJ—y—!!JILL!L-!!!1J—Ei liiliïmj-H BRUXELLES, 4 janvier LES ARMEMENTS Les déclarations de m- Lloyd Gôca'g chancelier de l'Echiquier, au sujet di armements méritent de retenir l'attei tion. C'est la troisième fois, en effet, t moins d'un an, qu'un membre du go vemement anglais fait des déclaration très précises sur cette grave question affirme ainsi la bonne volonté de 1A gleterre pour chercher la solution d i problème qui se pose de façon angoissa: te pour toutes les nations .e la vieille E rope. Le principe de la limitation d' armements était à la base de l'initiatr du Tsar nuand il provoqua la premiè réunion de la Conférence de la Paix La Haye, en 1899, mais on sait comme: le programme de cette Conférence fi peu à peu réduit et comment tout espo de voir se réaliser une entente dut êt abandonné. A la seconde Conférence c La Haye, en 1907, l'Angleterre posa ne tement le principe, mais on s'en tint un démonstration purement plator que, l'attitude de certaines pm-ssanc-ne permettant pas de supposer un se instant qu'un débat approfondi eût ï i^e produire utilement et qu'une sol tion pratique eût pu être trouvé. C eut à ce moment l'impression que to les les puissances comprenaient la n "essité d'alléger les charges formidabl nui pèsent sur les nations civilisées c fait de l'incessant accroissement de leu moyens de défense, mais que la co fiance générale dans une politique pac fique faisait défaut au point qu'aucu-i nation dirigeante n'eût osé se risquer prendre, l'initiative d'une réduction c simplement d'un ralentissement dans s armements.Le fait est que l'histoire d cinq dernières années fut absolume décevante à ce point de vue. Non seul ment ie principe de la réduction pr gressive des armements n'a pas pi valu, mais encore le principe beaucoi plus modeste de la limitation des arm ments pour une période donnée s'« trouvé assez brutalement écarté du d maine des discussions international immédiates. En effet, au cours de c cinq années, l'Allemagne et la Fran ont par deux fois augmenté leurs 8 mé-=> dans des proportions considér bles; la Russie et l'Angleterre elle-mêr ont fait des efforts sérieux pour u: meilleure organisation de leur défen: l'Autriche-Hcngrie a suivi le courant les nations de second ordre, obligées 1 tenir compte des risques que courr: leur indépendance en cas de conflit ê néral. ont dû suivre l'exemple don par les nations dirigeantes et consen à d'importants sacrifices pour la ré< ganisation et le développement de lev armées- Ainsi la vio politique de l'E rope a réagi constamment clans son e semble contre le principe de la limi tion des armements et ce haut idéal c pacifistes, cette cause généreuse q te les hommes de bonne volonté pc vent défendre sans que leur patriotisi puisse être suspecté se trouve délibé ment sacrifiée. L'Angleterre, il faut le souligner l'honneur du gouvernement libéral, été seule jusqu'ici parmi toutes grande-: puissances à prendre nettem< attitude dans cette question, mais doit reconnaître que ses efforts ont caractère assez égoïste, en co sens qu portent essentiellement sur la limi tion des constructions navales. Cola conçoit, certes, quand on constate c la défense du Royaume-Uni repose u qivemênt sur l'efficacité de l'action 1$ 8<?.Me britannique et que la mar de guerre représente pour la nation ai glaise un instrument politique de mêir • valeur que l'armée pour la nation alli i mande ou la nation française. Le jot i où la Grande-Bretagne e serait pli maîtresse absolue des mers, le morce i lement du vaste Empire serait proct et la puissance britannique arrivera inévitablement à sa période de déclii La nation a^jjlaise est don obligé* . qu'elle le' veuille où non, "de consent: à tous les sacrifices exigis par le mail tien de la doctrine du double pavillon . eJij doit, dans toutes les éventualités il temationales qui peuvent se produira faire face aux deux plus paissantes flo tes étrangères unies. L'accroissemei formidalte de la flotte allemande préoi " eupe surtout l'Angleterre. Elle y vo une menr.ee directe à sa maîtrise de i mqr et,pour parer cette menace, chaqi fois que l'Allemagne décide la mise e chantier d'une grande unité naval l'Angleterre décide la mise en chantii de deux unités de même valeur de con : bat. Toute la question st de savoir ju qu'où cette concurrence peut être pou sée. L'Angleterre n'aya. t pas à faii - pour son armée les dépenses énormi - que s'impose l'Allemagne, elle peut év demment consacrer le plus clair de si e ressources au développement de sa m rine, mais ses réserves en marins soi „ limitées, étant donné son système de r crutement, et le sens pratique du pe: \ pie anglais répugne naturellement à d s dépenses excessives qui e sont pas, proprement parler, des dépenses pr '* ductives. s II y a autre chose. Il est incontestab 11 que l'esprit public s'est profondémei i, modifié en Angleterre depuis quelqu s années et que les préoccupations d'o lt dre purement social s'y affirment de façon la plus précise. Llb efforts pe sonnels de M. Lloyd George dans ce d maine sont bien connus de nos leeteu m et les initiatives déjà prises par le cat net libéral dans cet ordre d'idées so tout à fait caractéristiques. Si le go = verneinent anglais veut résoudre le pr blême agraire dans le sens récemme indiqué par le Chanceler de l'Ecl quier, il est bien évide t qu'il dev & disposer de ressources considérabl< ' Or, les réformes sociales, les réform pratiqiies qui tendent à améliorer sort des classes laborieuses, à assain 5, en quelque sorte la classe ouvrière et *3 développa, par là ses capacités prodi i. tives et s_ puissance de rendement, c >n réformes-là importent autant pour 1 j. venir de la Grande-Bretagne et l'influe ls ce du peuple anglais dans le monde n derne quo sa défense armée elle-mên > Pourtant, ce serait une erreur de sac n fier systématiquement dens l'état aeti v des choses la défense navale aux réfc mes sociales. Aussi longtemps que l'E Js rope vivra sous le régime de la pa ' armée, il faut que ces deux grandes œ !.® vres soient menées de front ; il faut q - les réformes sociales se réalisent sa que la défense nationale ait à en soi j frir, car il ne servirait pas à grani . chose de porter un peuple au plus ha Jr degré de prospérité matérielle si, en n :0 me temps, on ne le dotait pas d 16 i .yens efficaces de défendre cette pre l," périté contre lsà convoitises du dehoi ,a Toute grande nation qui désarmer: 1_ alors que les autres continueraient s'armer formidablement s'exposer: " aux pires aventures. Le geste sen lU d'une incontestable beauté morale -1" mais on Sc.it de reste qu'on n'a pas soi n en politique de la beauté des gestes que l'àpre lutte des nations ne s'accoi é- mode d'aucun idéalisme-3s L'erreur est de croire que tout pé u serait écarté pour l'Angleterre si l'Ai rs magne consentait à une limitation d "I" constructions navales de manière à pi i- mettre à la nation anglaise de com ie crer plus de ressources à des réforir à. intérieures. On paraît oublier q ,u l'Angleterre ne vit plus depuis dix a ss dans le « splendide isolement » qui ét. as jadis la grande formule de sa politiq extérieure; qu'elle a des alliances et c ®- ententes; qu'elle agit dans tout le va: 9" domaine international en parfait accc e" avec d'autres puissances et que par lP sans être attaquée directement, elle pt e_ se trouver entraînée dans des con.fl st afin de sauvegarder sa juste part d': °* fluence dans le monde. Quand M. Llo es George insiste sur l'idée que, tout en œ duisant son effort naval, l'Allemag & peut parfaitement continuer à dévelr •r" par son organisation militaire, il pc a_ évidemment de vue que le formidal ie instrument militaire allemand est s] ie cialement dirigé contre la France et qi e'< si la France était vaincue dans un c< çt Ait continental, la puissance angla Je s'en trouverait gravement atteinte I lit contre-coup. M. Lloyd perd encore 'é- vue que la France assure actuellemi sé la couverture navale anglaise dans :ir Méditerranée et que ce serait dupei >r- pour elle, de garantir à l'Angleterre rs appui efficace sur mer, alors que 17 n- gleterre non seulement ne lui garai n- rait pas, de son côté, un appui milita -a- équivalent, mais se soulagerait d'i es notable part de son fardeau naval ] ne un arrangement avec l'Allemagne i u- amènerait celle-ci à réduire les dép ne ses pour sa flotte et à consacrer plus ré- ressources au développement de : armée. à La conception sainement pacifiste a la limitation des armements ne peut les concevoir nue si cette linrtation s'ap; :nt que également à l'armée et à la mari on que si elle est le résultat d'un acci un général ne troublant en rien le par: ils équilibre des deux grands greupeme ta- européens. Là seulement est la form se capable d'assurer pleinement la paix [ue vieux monde ; mais cette formule ni- des événements récents démontrent i de | les chancelleries ne sont pas près Lne l l'étâMî fit <pë l'en n'est p.as encore < — jdl-4>ULJl J i- posé dans toutes les capitales à l'admet e tre loyalement. Ce sera l'effort soutem ;- des hommes de bonne volonté qui, ei r formant méthodiquement l'opinion, lu s donnera un jour la force morale néees i- saire pour l'imposer, e ROLAND DE MARÈS. i. ' ' ' l Nouvelles de l'Étranger i- ALBANÎE Mort d'un cheï albanais 1 Paris, samedi, 3 janviei. On mande de Belgrade au « Temps » : •T Le chef albanais Kiza bey est mort le 3i 1 déoeimbre aux environs de Tirana. (c) a ALLEMAGNE L'attentat de Saverne ;r Strasbourg, samedi, 3 janvier. 1_ Le ministère public du tribunal de Sa verne déclare qu'il résulte sans aucun don ^ te de l'enquête judiciaire que les coups d e feu ont été tirés non pas comme le prêter ;.s dent les militaires à une distance de trent " mètres et derrière le mur de la caserne ^ mais à une distance de plus de 9 ^ mètres et au delà du bord du canal. Il es établi que les coups ont été tirés à bail* mais on doit conclure de l'ensemble de faits qu'il ne saurait y avoir là un attenta à contre le poste. Il s'agit sans doute unique ment de coups de feu tirés sans but pré cis et sans réflexion. ' (a) ^ La question des îles Berlin, dimanche, 4 janvier. r_ La « Norddeutsche » dit dans sa revue d [a la semaine que, d'ici au 18 janvier, le r- puissances s'occuperont de l'organisatio] q- de la gendarmerie d'Albanie et discuteror rs la question des îles qui ne pourra pas êti i- résolue par un échange de notes entre 1 at Triple-Alliance et la Triple-Entente, ma; il- à la suite d'un échange de vues europée o- quitte à traiter ensuite l'es vues exprimée nt en tenant compte des accords qui exister ù- entre les grandes puissances , (a) ra :s. La mission Sanders £'s On mande de Berlin au « Temps »: On -père une solution de la difficul ^ russo-allemande relative a la mission Sa; à ders. Elle donnerait pleine satisfaction à . c" dignité et à intérêt des ' ^ux parties, (c) es ANGLETERRE £ EGYPTE e. Mutinerie dans une prison au Caire :'i- Le Caire, samedi, 3 janvier. ,el Une mutinerie a éclaté, ce matin, à ir- heures, dans une prison des environs, e u- moment où les gardes commençaient < ix fouiller un oertain nombre de prisonnie: u- rassemblés en dehors de la prison. Un d ne tenu frappa un garde. Ce fut le signal c ns l'attaque. Les prisonniers rompirent le co if- don des gardes, mais ceux-ci montèrent si 1'- le mur et tirèrent d'abod à blanc, mais sai ut résultat, puis à halles tuant quatre détem ê- et en blessant cinquante. L'ordre a pu êfa es rapidemer.' rétabli. (c) t ARGENTINE lit _ On mande de Buenos-Ayres : Le S à nat a adopté l'ensemble du budget de 191 ut (a) - AUTRICHÉ-HONGftib .ci — On mande de Vienne, le 3 : et L'archiduchesse Zita a mis au monde, n- 8 heures du soir, une princesse. (a) fil BRESIL La cession du « Rio-de-Janeiro » es Rio de Janeiro, samedi, 3 janvier. >r" On assure que le gouvernement fèdéir ,a" du Brésil n'a entamé de négociations dire es tes ou indirectes avec qui que ce soit poi ue la vente du drea '.nought « Rio-de-Janeiro n.s Ce cuirassé était en construction pour i1' compte de la marine brésilienne, mais ue gouvei -ement brésilien, dans l'intérêt ■ es son programme naval, avait décidé, depi >te quelque temps déjà, de remplacer le « Ri rd de-Janeiro» par un autre da-eadnougl là, Dans ce but, un accord est intervenu ent ut le gouvernement fédéral et la maison q its a construit le bâtiment. Celle-ci a accej :n- de reprendre le « Rio-de-Janeiro » pour s yd compte et est donc restée libre d'en disi ré- ser. Le gouvernement brésilien est oomp ne temci.t étranger aux négociations qui o ip- été entamées ultérieurement à cet éga rd par le constructeur et ne connaît pas 1 )le conditions dans lesquelles le « Rio-de-Jan }é- ro » a été cédé à un autre gouvernement ie, >n. Vice-amiral arrêté iss Rio de Janeiro ,samedi, 3 janvier, lar Le vice-amiral Huet Bacellan, ancien p; de sident de la commission chargée de si :nt veiiier la construction du cuirassé « Rio-i la Janeiro », a été mis an état d'arrestati ie, à la suite de la publication d'une lettre b un mant l'acte diu gouvernement ooncerm ijl- l'aliénation de ce navire de guerre et da iti- laquelle le vice-amiral déclare que ce ire vente porte un grand corap au prestige me Brésil à l'étranger et dans le Brésil et )ar tacite le prestige die la marine brésilien: ïui (a GRECE de ;on Le nouvel emprunt Athènes, samedi, 3 janvie de L'emprunt de 500 millions, dont le pre se est soumis à la Chambre des députés, si pli- à 5 p. c. d'intérêt -nnuel payable par ne, mestre. Il sera remboursable en cinqua: >rd années. L'émission en sera faite au p lait minimum de ST 3/4 avec commission nts 1/2 p. c. ule Comme garantie d>u service de l'empru du le ministre ^es finances est autorisé à -là, der les recettes suivantes : Les plus-vali jue des revenus affectés à la taxe additionni de sur le tabac et les recettes de oertaii Jis- douanes da royaum.e, gans le cas gù . dites recettes seraient insu'tisantes, le bw i get de l'Etat ferait la différence. ( Le ministre des finances a déposé un pr< i jet établissant un tarif conventionnel qi . réduit de plus de moitié les droits d'entri suir diverses denrées telles que le sucre, café, le riz, le thé, les conserves alimei taires et sur des produits comme la beo zine, etc. (C) Combat démenti Janina, samedi, 3 janvier. Le bruit qui a couru à Athènes et sek lequel un combat aurait eu lieu à Tepele entre Grecs et Albanais est dénué de fo: dement, (a) ITALIE ) AU VATICAN Bruit de la mort du Pape Paris, dimanche 4 janvier. Suivant une dépêche de Rome aux jou naux, le bruit a couru hier de la mort c Pape. Le Vatican a démenti la nouvel! (a) MEXIQUE A Nuevo Laredo Laredo (Texas), dimanche, 4 janvier. Devant la résistance énergique des féd ^ raux, les rebelles ont abandonné 1' attaqi de Nuevo Laredo en attendant des renfor | qu'ils pensent recevoir depuis deux jour s (û) Les fugitifs d'Oynaga Présidio, samedi, 3 janvier. En raison des horreuiis des combats a tour d'Oynaga, 2,000 réfugiés mexicain parmi lesquels des femmes et des en far mourant de faim et quelques soldats fée raux, ont franchi le cours d'eau et so e venus demander asile et protection aupr s des troupes américaines. (a) 't ROUMANIE e A LA CHAMBRE a La réponse au discours du trône s Au cours de la discussion de l'adresse n réponse au discours du trône, M. Majora s to, examinant les critiques formulées p it divers orateurs, a constaté l'unité des vi du gouvernement dans toutes les questio relatives à la politique étrangère. Il a dit que le gouvernement ne dev pas démissionner après la paix de Bul :ê rest, comme le demande M. Brantiai i- parce que, ayant assumé l'entière respon.-[• bilité de la situation et demandé la confis ce du Parlement, il devait lui rendre con te de son action en répondre aux critiqi formulées au sujet du Livre vert. Il est inexact que la Roumanie soit se la dépendance de la politique de l'Autric] Hongrie. Le président du conseil en c 7 comme preuve le télégramme adressé u M. Mishou, lui demandant uniquement le défendre les intérêts roumains sans ètr< ,s la remorque d'aucune puissance. M. Majoresco pours<uit : On nous a le mandé d'être avec la Serbie contre la B p. garie. Or, en septembre, nous savions q ir existait une alliance serbo-bulgare hos is à la Roumanie et ù l'Autriche. Nous avic is donc les mêmes intérêts que l'Autriche •e notre action fut semblable à la sienne. Il est inexact que l'Autriche n'ait pas l'amie de la Roumanie et qu'elle ait fa risé la Bulgarie. Au contraire, le cor Berchtold s'entendit avec nous. L'Autric j mise en état de se prononcer entre la R manie et la Bulgarie, se prononça pour Roumanie. M. Majoresco critique les attaques d gées contre l'Autriche auxquelles se lr à une certaine presse et qui furent dés prouvées formellement par le gouver ment. Il explique qu'il était naturel que 1'. triche fût pour la revision du traité de I karest D'ailleurs, comme la Russie, sir ^ ward Grev déclara que lies puissan c_ avaient le droit d'examiner le traité de 1 jj. karest, car, celui-ci touchant un territo de la Turquie d'Europe, était d'intérêt le ropéen. Il fallait éviter de comprendre le territoire turc dans les stipulations du ta je té de Bukarest. •is La Roumanie refusa donc d'accéder à o- demande de la Turquie de participer i it. débats de Bukarest, attendu qu'il s'a: re sait seulement de modifications terr ui riates à régler entre les Etats chrétiens, té de cette façon la revision fut écartée, m *** °* La Chambré a voté, par 115 voix cor 5, l'adresse en réponse au discours du ■ rd ne> es SERBtE îi- Le nouveau ministère Belgrade, samedi, 3 janvie: Le Roi a charg-; M. Pasitch de constit le nouveau ministère, dont feront pa tous les ministres du précédent cabinel 'é. l'exception du général Bozanovitch, mi ir- tre de la guerre. (. ie- Belgrade, samedi, 3 janvie on H est probable que le ministre de ; là- struction publique, de même que celui mt îa guerre, ne restera pas dans le mi ns t.ùi'o Pasitch. Dans les milieux informés lté considère la crise comme terminée, du L'opposition s'abstiendra au vote sui af- deuxième lecture des douzièmes proviso. ie. et quittera la salle jdes séances. (i TURQUIE Enver bey ministre de la guerre Constantinopie, samedi, 3 jamvie jet L'iradé portant la nomination d'Er .ra bey comme ministre de la guerre a été : se- rois à la sanction impériale et paraîtra ite Aujourd'hui a paru l'iradé impi rix nommant le colonel Djemal bey mini de des travaux publics. Djemal bey est pr< au grade de général de brigade et reço: nt, titre de pacha ( cé- Constantinopie, samedi, 3 janvie les Enver bey a été promu général de ille gade. Il a été reçu cet après-midi en les dience par le Sultan afin de prêter sern les comme mini§tré de la guerr§; 1- — On mande de Constantinopie au « Mf tin » : > La nomination d'Enver bey comme m îi niâlre de la guerre a causé une profond se impression. Elle impressionne les milieu le financiers, qui lui attribuent des intentior u belliqueuses. (a) > Lettre du Vatican & ULML V (De notre correspondant.) i- LE CARDINAL RAMPOLLA ROME-VATICAN, 31 décembre. La mort du cardinal Kampolla causé une émotion profonde, non seul p. ment à Rome, mais dans le monde ei [u tier, où l'on connaissait le sécrétai: e d'Etat de Léon XIII. Il avait beaucou d'admirateurs à côté d'un nombre asst grand d'adversaires de tout genre. Survenu à l'improviste, ce décès su vait de dix jours à peine celui du doye du Sacré-Collège, Oreglia, qui, au co: é- clave de 19UiS, se montra ouverteme. le hostile à Rampolla et eut recours à toi ts les moyens pour l'empêcher de deven s. Pape. Tracer la biographie de Rampol serait vouloir refaire l'histoire du pon flcat de Léon XIII, tant ces deux hor mes étaient liés l'un à l'autre. u" Mariano Rampolla del Tindaro est i le 17 août 1843 à Polizzi, en Sicile, ma , sa l'amile était originaire de Pise. Qui é' que de bonne noblesse, financièreme elle était déchue. Rampolla vint to LS jeune à Rome, entra au séminaire Saint^Pierre, se fit recevoir plus tard l'Académie des nobles ecclésiastiqu« fut ordonné prêtre, nommé prélat, ch noine de Sainte-Marie-Majeure et atl ché à la secrétairerie des Affaires ecc en siastiques extraordinaires. En 187D, :s- lut nommé auditeur de la nonciature ar Madrid, sous le nonce Simeoni qui, es 1877, fut rappelé à Home, succédant ns cadinal Antonelli dans la charge de : crétaire d'Etat-, Rampolla resta peu ùt temps à Madrid, comme chargé d'aff ;a- res et, rappelé lui aussi à Rome,il devi o, secrétaire de la Propagande pour ] M affaires orientales, poste qu'il tint p n. de mois.étant promu secrétaire des aff ,p. res ecclésiastiques extraordinaires. [e6 Pie IX étant mort le 7 février 18' Léon XIII se trouva dès les premii ,us jours de son pontificat en contact a\ le. Rampolla pour traiter avec lui les aff ite res politiques les plus importantes. l'apprécia d'autant plus qu'alors à Frt je chi, secrétaire d'Etat mort au bout . k trois mois, avait succédé le cardii Nina qui fut remercié par Léon X je_ après avoir suscité les incidents a'\ uj. Frère-Orban provoquant ainsi la rup j>il re diplomatique avec le Saint-Siège ile le renvoi du nonce Séraphin Vannute |ns actuellement doyen du Sacré-Collège et Rampolla était souvent admis en e dience par le Pape durant la crise s té plomatique avec la Belgique et il : ^,0_ assez bon conseiller pour obtenir le r; lte prochement.A la même époque,les ail :le res d'Espagne étaient aussi fort co ml pliquées. Léon XIII avait pris pa la pour le roi Alphonse XII et le souten contre les carlistes toujours menaçai ici. et surtout contre les évêques espagn Ta qui considéraient les alphonsistes co ip_ me des libéraux de la pire espèce. r,e- commencement de 1883, Rampol nommé archevêque titulaire d'Héracl partit pour Madrid en qualité de noi ju. apostolique. îd- Exécuteur très fidèle des ordres et ( ce3 instructions de Léon XIII, il agit t: 3U. énergiquement contre les carlistes, ire « persona gi-ata » à la Cour d'Alphi eu- se XII; aussi, il obtint finalement l'e: je cution du concordat de 1851, il régla •a;_ question très compliquée des. maria; en faisant quelques concessions et I ja ériger le nouvel évêché de Madrid. lUX A la mort d'Alphonse XII, la re .is. Marie-Christine était enceinte. On to_ tendait la naissance d'un roi; les car et tes se remuèrent et la dynastie régna; fut en grand péril. Rampolla prit i vertement parti pour la reine-régente , devint le conseiller le plus autorisé "j. la Couronne. Lorsque naquit le roi [ ~ phonse XIII, le pape Léon XIII acce; d'être son parrain et Rampolla chargé de le représenter au baptême Nous verrons plus loin comment reine Christine sut exprimer sa rec ûer naissance à Rampolla et apprécier etie services du nonce. à Dans le consistoire du 14 mars 18 'us- Rampolla fut créé cardinal. Sur ces .) trefaites, Jacobini, secrétaire d'Eî vint à mourir. On se demandait à Ro •in. qui lui succéderait dans cette charge de parmi les cardinaux surtout on in nis- guait pour y arriver. Léon XIII lai 0"n faire, mais il avait son plan. Il tint second consistoire le 27 mai de la i la me année, imposa le chapeau à R; jj-es polla, revenu de Madrid, et quelq jours après il le nomma secrétc ' d'Etat. Ce fut une vraie révolution dans curie lorsqu'on apprit cette décision Pape. Rampolla avait été oublié au b r. de quatre années d'absence et puis ver se demandait pourquoi ce jeune cai iou- nal, à peine couvert de la pouirjjre, ce lait occuper le poste le plus import rial dans le gouvernement de l'Eglise. I stre eut des Jalousies parmi les cardin< mu et Rampolla commença sa carrière t le secrétaire d'Etat au milieu des hosl c) tés du groupe pérugin qui craignait r. influence et avait essayé de faire f toi- venir un des siens. au- Rampolla ne se laissait pas émouvi lent Diplomate froid et compassé, il su! sait les assauts, il s'informait, sury i- lait et évitait de parler au Pape de ces hostilités dirigées contre sa personne, i- Toujours réservé, peu confiant, il n'a e jamais livré à personne le secret de ses x intentions, de ses tendances, sauf peut-s être à Mgr Délia Chiesa, qui fut secrétaire particulier, puis substitut de la m secrétairerie d'Etat et que Merry del Val fit partir de Rome en l'obligeant d'accepter l'archevêché de Bologne, un 1 des diocèsi.-s les plus difficiles à gouverner et où facilement les archevêques se compromettent. Le coup de Merry del Va' fut vivement ressenti par Rampolla, mais jamais il ne fit voir sa blessure.Pendant une dizaine d'années j'ai eu souvent l'occasion d'approcher Ram-a polla. Il recevait toujours très cérémo-j. nieusement. Aux visites du soir il pous- i- sait l'étiquette au point de chausser les •e souliers à boucles d'or et à talon rougo. p 11 était peu communicatif. Lorsqu'on lui exposait une affaire, il se gardait ordinairement de donner une décision sur - le moment. « J'y réfléchirai... J'en réfé-i rerai à Sa Sainteté !... » Jamais il ne se - livrait dans la conversation. Je me sou-t viens qu'en février 1891 le substitut da s la secrétairerie d'Etat, alors Mocenni, r plus tard cardinal, m'envoya dans la même journée deux billets pour me la dire que le cardinal Rampolla désirait ii- me parler. Je ne revins chez moi que a- fort tard et m'empressai d'aller au Va- tican encore dans la soirée. Je fus aus-îé sitôt reçu. A mon grand étonnement,-is pendant près de vingt minutes, le car->i- dinal me parla de la situation générale nt du Saint-Siège, des attaques «des enne-ut mis de l'Eglise. Une vraie thèse... un ie sermon ! Dans mon for intérieur je ma à demandais : Est-ce pour cela qu'il m'a s, appelé? Le cardinal se leva enfin, l'au-a- dience était terminée; j'étais déjà sur le a- seuil de la porte lorsque le cardinal me é- retint. il — Ah ! j'oubliais de vous dire une de chose qui peut vous intéresser. L'évê-. în que de Strasbourg est nommé, îu — Peut-on savoir qui, Eminence? se- — Oui, vous pouvez le télégraphies de encore ce soir, c'est M. Fritzen, mais îi- on lui a donné un auxiliaire alsacien, nt M. Marbach. Télégraphiez-le de suite es à Paris et à Bruxelles. eu La question de la nomination de l'évê" ai- que de Strasbourg avait été fort disc-u* tée dans la presse française et l'on sa 8, demandait si le Saint-Siège nommerait rs un candidat prussien. Finalement, le eo Vatican avait ,cédé au gouvernement et ai- agréé M. Fritzen, un Westphalien. Maia Il on craignait les clameurs de la pressa n- française et alsacienne. de La nouvelle fut publiée en France, les lal protestations des journaux ne furent pa? III fortes et le gouvernement français ec slabstint de toute observation riie se 'U- reconnaissant pas le droit de s'oocupejJ et des affaires des provinces annexées.* ili, C'est seulement au bout de quelques jours que la nomination des.deux pré--u- lats fut officielle, le cardinal m'avait ii- tout simplement fait lancer un ballon !ut d'essai. Au Vatican on joue souvent des ip- tours pareils aux publicistes, auss> nés ai- doitron pas trop se fier aux renseignera- ments intéressés que les prélats et les rti cardinaux fournissent parl'ois à la près-ait se, se réservant de les démentir s'il y a îts lieu. als Rampolla avait-il une politique à lui,, m- un programme î Ce n'est guère proba-l ^u ble. Durant les premières années sur-la, tout il se montrait très obséquieux en-< âe, vers le Pape et exécutait sfc ordres à la ice lettre. On a beaucoup exalté sa francophilie, sans comprendre que l'attitude les vis-à-vis de la France lui était imposée -ès avant tout par Léon XIII et que la poli-tut tique du ralliement était l'œuvre du >n- Pape et du cardinal Lavigerie. Lorsque té- ce dernier lança son coup de clairon du la ralliement dans le fameux toast, j'allai çes à la secrétairerie d'Etat où l'on se mon->ut Ira fort mécontent du primat d'Afrique et l'on m'assura même qu'il n'avait pas ;ne été autorisé à fair; des déclarations pa-at- reilles. Evidemment-, l'affaire avait été .is- combinée directement entre Léon XIII ite et Lavigerie, à l'insu de la secrétaireria ju- d Etat. et Une fois l'affaire lancée, Rampolla s'y, de résigna et se montra le fidèle exécuteun Al- des volontés du Pape, son maître, frap-Dta pant et condamnant parfois les catholi-fut ques monarchistes de France et favorisant publiquement les ralliés. Cela lui la attira les animosités de la Triple-an- Alliance qui le considéra, peut-être bien les à tort, comme un adversaire. Il est vrai, d'autre part, que Rampolla était surtout 87, un jsartîsan des revendications tempo-an- relies et qu'en cela l'Italie et l'Allema-&t, gne lui faisaient tout particulièrement me opposition. Le cardinal, en sa qualité de et Sicilien très obstiné et vindicatif, se tri- plaignait des attaques dirigées contre ssa lui-même par la presse catholique alle-un mande et plus d'une fois j'entendis nê- sortir de sa bouche des doléances assez un- violentes. Il était aigri, car il ne suppor-ues tait pas facilement l'opposition ou la ire contradiction. J'en sus quelque chose plus tard, pour m'être permis de lui la faire une observation dont il dut re-du connaître la vérité et la justesse. Au lut sortir de l'audience, un de ses amis me on dit : « Il ne vous pardonnera pas d'a-■di- voir eu raison contre lui. » En effet-, je al- pus bientôt le constater, il me reçut unt froidement au point que je préférai 1 y rompre les rapports. lux Durant les dernières années du ponde tificat de Léon XIII, Rampolla avait ili- pris sur le vieux Pape un certain ascen-30n dant et parfois il lui faisait opposition, ar- On sait aue sur le lit de mort le Pape lui demanda pardon de l'avoir rudoyé >ir. quelquefois. sis- Rampolla manquait d'une qualité es-eil- sentiglle pour yn homme Eolitieuje, Il

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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