L'indépendance belge

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s.n. 1916, 11 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bf37/
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ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : [JDOK HC USE. TUDOK ST.. LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.:J -f 7 et 1 238-75. MERCREDI 11 OCTOBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le mardi 10 octobre. (J MO.S. 9 SHILLINGS.\ ABONNEMENTS H 6 M°1S' 17 SHILLINGS.l CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, (l AN, 32 SHILLINGS, j 1 LA SITUATION. C'est à tort que certains journaux ont annoncé (l'autre jour que les partisans de l'amiral von Tirpitz, qui préconisent comme on sait une guerre sous-marine sans merci, auraient été mis en minorité dans les récents conseils du gouverne-jnent.Les événements démentent nettement ces bruits et nos ennemis semblent décidés, au contraire, à utiliser leur arme soiîSHmarine sans se préoccuper des oon-1 séquences. I Le "U53, " qui est entré avant-hier dans le port américain de Newport (Atlantique), où son commandant a échangé des visites et des courriers, n'a pas été kw>g à profiter des avantages que lui a valus la condescendance, si grave dans ses conséquences, des autorités américaines.Avec le concours de deux autres sons-marins (dit-on), le "U53" a commencé un bûocus de la côte américaine et plus particulièrement du port de New-York, avec ce résultat, que neuf vapeurs (d'autres informations ne parlent que de huit) ont été torpillés ou coulés, représentant une perte d'une vingtaine de mille tonnes ! La liste des bateaux attaqués comprend des navires britanniques, norvégien et hollandais. Un ,d'eux, le "Ste-phano," ; avait à bord 79 passagers et 75 hommes d'équipage pour le sauvetage desquels les Allemands ne 1 semblent pas s'être conformés le moins du monde aux promesses faites jadis au président Wilson. Celui-ci, on se le rap-I pelle, avait exigé "qu'au cas où il serait M nécessaire de couler un vapeur, les passagers et l'équipage fussent transférés en un endroit plus sûr que des simples J Embarcations." Ê Le "geste" du sous-marin allemand va donc obliger le président à prendre une attitude qui, en pleine campagne présidentielle, est appelée à avoir des conséquences politiques d'une certaine gravité. ■ Le cas du "Bloomersdijk," vapeur hollandais de 4,850 tonnes, fournira vraisemblablement, lui aussi, matière à discussion, ce navire étant parti d'un port neutre (New-York) à destination d'une autre port neutre (Rotterdam) et devant, par conséquent, jouir des droits reconnus aux neutres par les lois internationales.Mais le fait dominant de la situation est celui-ci : Les Alliés, dans un mémorandum adressé récemment aux gouvernements neutres, ont prié ceux-ci "de prendre des mesures effectives en vue (l'empêcher les sous-marins belligérants, quel que soit leur but, de se servir des eaux, des routes ou des ports neutres." L'usage qu'à fait le "U53" de la latitude — contraire, selon nous, aux obligations d'un pays neutre — que lui ont laissée les Etats-Unis, montre le danger de la politique du gouvernemnt américain. Que fera-t-il, notamment, s'il est prouvé -par exemple que, grâce à l'escale qu'il a pu faire dans un port américain, i.1 a obtenu les renseign.emnts dont il avait besoin pour couler les navires dont nous déplorons aujourd'hui la perte et qui représentent une valeur de plusieurs dizaines de millions de francs, sans parler des vies humaines perdues? Est-il admissible, dans une guerre comme celle-ci, qu'un belligérant, agissant contrairement à toutes les lois internationales et à toutes les lois d'humanité, puisse, sans être inquiété, faire re-lâdhe dans un port neutre, correspondre avec les agents, officiels ou secrets, de son gouvernement, et, muni de tous les renseignements dont il avait besoin, repartir tranquillement et semer la mort et la ruine autour de lui? Le jour où ce principe sera admis il n'y aura plus de sécurité sur mer pour personne, et lé monde sera à la merci d'une quelconque nation de "desperados " à qui il plaira de faire revivre les usages des pirates et des détrousseurs de grands chemins qui étaient la plaie des siècles passés. Si le président Wilson, pour une mesquine question de politique électorale, s'obstine à assister en spectateur désintéressé aux violations flagrantes et répétées des lois internationales, il assumera devant l'histoire une lourde responsabilité.Nous ne parlerons que pour mémoire du mépris affiché par les Allemands à l'égard des engagements pris envers M. Wilson ; c'est-la une question qui ne regarde que les Çtats-Unis. Si leur mansuétude va jusqu'à tolérer de la part des Allemands qu'ils traitent de chiffons de papier les actes diplomatiques échangés avec les Etats-Unis, c'est l'affaire de nos amis américains, mais ceux-ci comprendront qu'il saurait nous laisser indifférent que les ports et les côtes des Etats-Unis deviennent des centres de renseignements ou d'approvisionnement des navires de guerre de nos ennemis.Il serait intéressant de savoir comment se ravitaillent les sous-marins allemands, qui ne peuvent s'approvisionner, pour autant que nous soyons informé, que pour un voyage de 30 jours. Si ce n'est pas le "Bremen," qu'on dit disparu, et dont la mission apparaît aujourd'hui si clairement (nous avions signalé déjà cette mission lors de l'arrivée du "Deutschland"), c'est un navire neutre au service de nos ennemis, à moins qu'on ne découvre un jour, comme en Grèce, quelque port de ravitaillement pour sous-marins dont personne, en dehors des Allemands, ne soupçonnait l'existence. On le voit, l'affaire des sous-marins est grosse de conséquences, surtout pour les Allemands qui, les voix de la presse américaine l'indiquent, pourraient bien, cette fois, avoir trop tendu la corde. Les Américains sont patients mais leur indulgence a certainement des limites, et celles-ci sont, croyons-nous, près d'être atteintes si elles n'ont pas déjà été dépassées. On peut se demander, d'autre part, si la politique tirpitzienne (pour l'inauguration de laquelle les Allemands ont prudemment attendu la conclusion de leur emprunt, laquelle a été saluée par une nouvelle et forte baisse du mark) n'a pas pour but de rendre possible pu de rapprocher une paix dont nos ennemis ont absolument besoin pour sauver l'empire. Or, une nouvelle guerre, avec les Etats-Unis par exemple, fournirait à la rigueur le prétexte voulu au Kaiser pour "jeter l'éponge" tout en "sauvant la face." Examinée à la lumière des événements militaires, de plus en plus défavorables pour nos adversaires, cette hypothèse mérite qu'on s'y arrête un instant, car les succès momentanés des Allemands en Transylvanie ne contre-balancent aucunement l'avance victorieuse de nos armées en Picardie et Macédoine, en Galicie et dans les Dolomites. Là, où les Alliés reculent, ce n'est que pour mieux sauter, caii nos ennemis jettent en ce moment dans la fournaise le dernier homme et le dernier canon dans l'espoir d'atteindre l'hiver qui doit leur permettre de récupérer les forces nécessaires pour remplir les vides. L'APPLICATION DE LA LOI MILITAIRE. III est réconfortant que les Belges acceptent en général de bonne grâce et de grand cœur les obligations mises à leur charge par la récente loi militaire incorporant tous les hommes valides jusqu'à l'âge de 40 ans. Ils comprennent qu'ils doivent, dans la mesure même des efforts accomplis par nos Alliés, prendre leur part proportionnelle des sacrifices imposés par la guerre à tous les peuples libres de l'Europe engagés dans une lutte titanique contrs la plus formidable Puissance qui se soit "jamais dressée contre leur existence et leur autonomie nationale. Ils savent que nul ne peut ie soustraire, sans faillir à une mission lacrée, à l'appel pressant de la patrie et }ue nous devons oontribuer tous, de butes nos forces physiques et morales, à la libération du territoire envahi. C'est là un devoir supérieur qui s'impose à la raison comme à la conscience que prime toute autre considération tasée sur des intérêts particuliers, si légitimes ceux-ci puissent-ils être. Cela dit afin d'éviter toute équivoque; nous ne ferons aucune difficulté pour reconnaître que le service militaire pèse, en fait, plus sévèrement sur les réfugiés belges que sur la majeure partie de la population anglaise et française — tant il est vrai qu'une justice absolue n'est pas de ce monde. Il est bon de le : rappeler: nos compatriotes résidant en pays allié ont, pour la plupart, trouvé un emploi dont c'est exclusivement la rémunération qui leur permet de subvenir à l'entretien de leur ménage. Dans l'impossibilité absolue où ils se trouvent de se faire expédier des fonds de la Belgique envahie, toutes les sources de revenus autres que celles provenant de leur travail sont provisoirement taries. A l'exception des réfugiés des départements du Nord et de l'Est, les pères de famille français et anglais mobilisés se trouvent dans une situation plus favorable en ce qu'ils n'ont pas l'appréhension de laisser derrière eux, dans le besoin ou dans la gêne, leurs femmes et leurs enfants. Les ressources habituelles qui servent à alimenter leur budget familial, sans être, en effet, complètement indemnes, sont du moins relativement épargnées par la guerre, et cette I remarque s'applique spécialement aux Anglais dont le pays, complètement soustrait à l'invasion ennemie, n'a pas été touché sensiblement dans sa prospérité économique. Le gouvernement belge s'est visiblement préoccupé de cette inégalité de 1 traitement qui atteint une partie de nos compatriotes, et il s'est efforcé d'en atténuer la rigueur en instituant, dans l'arrêté-loi sur le recrutement, un 7e groupe qui ne sera appelé sous les armes qu'après tous les autres et qui comprend, outre les pères de familles nombreuses " les hommes dont l'entrée immédiate en servioe effectif aurait des conséquences désastreuses à raison | .d'une situation exceptionnelle de famille ou d'affaires." Mais quoi! un ; texte de loi ne va>ut que par l'interprétation plus ou moins élastique dont ;1 est susceptible, et celui qui nous occupe n'est pas, en dépit des apparences, indéfiniment extensible. Il est bien vrai que les commissions de recrutement ont le pouvoir d'apprécier librement les circonstances de fait qui leur sont soumises, mais encore faut-il que leurs décisions s'inspirent à la fois du texte impératif et de l'esprit de la loi. Or il n'est pas douteux que celle-ci n'entende attribuer le bénéfioe exceptionnel du 7e groupe qu'aux situations spécialement affligeantes, sans en étendre l'application aux cas toujours intéressants de presque tous les hommes mariés -— car pareille interprétation irait sans conteste à l'encontre des vœux du législateur. Encore une fois, il faut s'incliner devant des nécessités supérieures de salut public et d'intérêt général au regard desquelles sont de peu de poids les intérêts privés les plus respectables. " Salus populi suprema lex " : rien ne saurait prévaloir contre ce précepte impérieux dont les conjectures extraordinaires que nous traversons commandent le respect. Cependant, si tous les citoyens sont prêts à s'imposer les sacrifices que requiert de leur dévouement la Belgique meurtrie et saignante, il appartient au gouvernement, par une application de la loi, de ne rien exiger au delà des nécessités militaires indiscutables. Il fera œuvre sage et prévoyante en main tenant dans leur emploi aussi longtemps que possible les célibataires âgés de moins de 30 ans utilisés dans les usines de guerre mais qui, à raison de leur âge, ne se trouvent pas dans les conditions requises pour obtenir un sursis d'appel du Tribunal' des Sursis. Il aura soin également de n'appeler successivement les 7e groupes au service définitif que dans la stricte mesure des besoins de l'armée. A quoi bon immobiliser dans les centres d'instruction des hommes dont le travail apporte plus d'aise au foyer familial, si leur concours ne peut être immédiatement utilisé soit dans les services armés soit dans les services auxiliaires ? Il veillera aussi à ce que les soldats appartenant à cette dernière catégorie ne soient maintenus dans les camps d'instruction que durant 'e temps jugé indispensable — et ce temps ne peut manquer d'être fort court pour ceux que leur inaptitude physique relative désigne aux emplois sédentaires dans les bureaux, les métiers manuels, les établissements de l'intendance et de l'artillerie. Il importe enfin que le gouvernement tienne la main à ce que les hommes versés dans l'auxiliaire soie.nt envoyés dans les centres d'instruction offrant toutes garanties au point de vue de l'hygiène, du logement, du régime alimentaire, du milieu physique et moral Il n-ous revient de divers côtés qu'il est un camp de fâcheuse réputation, qui répond mal à ces conditions, où se trouvent cantonnés des détenus, des tuberculeux, des épileptiques et des fous et sur lequel sont dirigés les soldats de l'auxiliaire. Les hommes que la patrie appelle à son aide et dont un certain nombre sont près d'atteindre la quarantaine, ont en vérité droit à un autre traitement que celui qui leur est réservé sinon dans la promiscuité, du moins dans le voisinage immédiat et déprimant d'indésirables. Rien ne doit être négligé pour le confort et le bien-être de tous ceux qui servent le pays, chacun dans la mesure de ses aptitudes, soit au front soit à l'arrière. Le gouvernement dispose sans nul doute de moyens d'investigation aisés qui lui permettent de vérifier promptement la réalité des abus qu'on lui signale. Nous comptons sur sa ferme vigilance pour y porter, le cas échéant, prompt remède afin d'assurer un sort convenable et digne aux hommes de l'auxiliaire au début de leur incorporation. JULES COUCKE. LETTRE DU BRÉSIL. MMi Meîot et Buysse interviewés. {De notre correspondant.) b Rio de Janeiro, septembre 1916. n Un pays merveilleux. " Notre correspondant du Brésil, qui réside à Rio de Janeiro, nous écrit ^ qu'il a interviewé, au cours du mois ^ dernier, MM. Mélot et Buysse, chargés, comme l'on sait, d'une mission ^ importante dans ce pays ; laissons-lui la parole : ' J'ai eu l'honneur d'avoir une inter- tj view avec ces messieurs. J'ai commencé j> par leur demander s'ils comptaient res- ç ter encore quelques temps à Rio de Ja-néiro, à quoi M. Buysse me répondit : n "Nous partons demain, M. Mélot pour Bello Horizonte, et moi pour Sao Paulo. M. Mélot viendra m'y rejoindre dans quelques jours. 0 D.—Que pensez-vous du pays, de Té-tat d'esprit, quelles sont vos impressions C sur le Brésil 1 1< R.— Le Brésil est un pays merveilleux, n d'une richesse incomparable. La mission n est reçue partout avec la plus vive sym- n pathie. Nous sommes à Rio de Janeiro a depuis dix jours au milieu de véritables ? amis, et nous sommes heureux de la ma- c nière dont on nous a accueillis. Nous p avons été reçus parle président de la Ré- p publique qui nous a invités à assister f dans sa loge à la revue de la fête natio- t oale. Cette revue était vraiment très réus- t sie. La Chambre des Députés et le Sénat ont nommé des délégations pour nous re- s cevoir en compagnie du président, quand nous leur avons porté les messages de c M. Schollaert et du comte Goblet d'Al- c viella. Ces messages ont, par décision s du Parlement, été insérés au Journal offi- a ciel. La Chambre des Députés nous a \ ensuite offert un déjeuner au cours du- p quel des toasts très cordiaux ont été c échangés. Celui du président, que tous a les journaux ont reproduit, a été remar- 1 quable. En voici la teneur: " Les démon- s strations affectueuses que le Parlement c brésilien a donné aux illustres représen- I tants du peuple belge est pour mettre davantage en indiscutable évidence com- ( 3isn nous est chère l'opportunité qui ious est offerte de resserrer encore plus ios vieilles relations d'amitié. Dans le :onoert des nations civilisées, la Belgique est un recueil de démocratie, d'hon-lêteté politique, .de labeur économique et l'ardent patriotisme constituant ainsi et jar sa haute culture, un beau type de ci-i'ilisation et un centre fécond de bases ïxemplaires. Comme preuve de grand -espect, d'admiration et de véritable amitié pour ce pays, je lève ma coupe en 'honneur de ses illustres représentants." ' I raduction littérale se rapprochant le alus exactement possible du texte original portugais.) Accueil fraternel. M. Buysse continue : Des réceptions Dnt été organisées en notre honneur par la Ligue Brésilienne pour les Alliés, le Cercle Français, le consul de Belgique, le ministre de Belgique et par M. le sénateur P.uy Barbosa. Ces deux dernières furent tout h fait brillantes. On nous en annonçait de nouvelles si nous avions pu rester ici plus longtemps. Nous avons fait des conférences au Cercle Littéraire du Lycée Français. J'ai parlé de l'esprit des populations belges pendant la guerre, et M. Mélot de la famille royale. Enfin, la troupe du Théâtre Municipal a donné 'une représentation de gala en notre honneur. D.—-Que pensez-vous de la presse brésilienne?R.-—Notre arrivée a été l'occasion d'articles élogieux pour la Belgique dans toute la presse. Vous-même, monsieur, vous êtes venu à bord du "Drina" avec la colonie belge. Vous souvenez-vous du débarquement et des nombreux photographes qui nous firent l'honneur de nous photographier. Notre groupe a figuré dans tous les journaux. Depuis, les articles favorables à notre pays se sont multipliés. A ma connaissance, aucune critique n'a été formulée contre la Belgique. D.—Avez-vous visité des usines? Croyez-vous qu'après la guerre les re- LOIN DE LA GRANDE CIRCULATION DANS LES FAUBOURGS No 3. — LE TOTTENHAM PITTORESQUE La principale artère de Tottenham a subi bien des transformations depuis que Izaak V/aiton la suivit pour rechercher la rivière Lea à Cook's Ferry et Hoddesdon. La H gh Cross existe toujours ainsi que quelques-unes des campagnes vertes, mais à part cela c'est devenu un faubourg moderne du type courant. Vers l'ouest, on voit encore des champs, ainsi qu'une partie des marais créé3 par la Lea. La rue Bruce Grove conduit vers Bruce Castle et le Parc, vestiges de la propriété occupée par les Bruce, avant qu'ils ne remontent vers le nord pour créer un royaume à eux en Ecosse. La propriété actuelle date du commencement du 17e siècle, et était habitée par les Coleraine et les Townsend ; plus tard s'y installa une école modèle dirigée par le père de Sir Rowland Hill. Contre le portique est située une vieille tour, reste du château des Bruce lorsqu'il fut reconstruit durant la règne du Roi Henry VIII. Dans le mur du Parc on aperçoit des traces d'o'uverture% qui ont été recomblées ; par ces ouvertures les cortèges funèbres de la famille des Townsend se dirigeaient vers l'Eglise voisine "AU Hallows." Cette église est ancienne ; elle contient plusieurs monuments intéressants. Le carillon comporte une ancienne cloche d'alarme de la arnison française de Québec. Eu tiaversant la place entourant l'église et le cimetière voisin, en tournant ensuite à gauche au bout de White Lane, et en passant une barrière mobile au delà d'un étang, ou peut faire une jolie promenade à travers la belle campagne et des allées constituées par Devonshire Hill et Clay Hill Farm jusqu'à Mill Hill, qui conduisent à peu de distance sur la gauche vers les routes suivies par les Bus 29 et 29A, à Tottenhall Boad. A Bruce Grove par le Service 76 (Victoria et Edmonton). De Bowes Park par les Services 29 ou 29a (Victoria et Southgate). The London General Omnibus Co.f Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 iiiNiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiî lations commerciales entre le Brésil et la Belgique puissent se développer? Une place à prendre. R.—Nous avons vu de nombreux hommes d'affaires; nous a,vons visté un établissement belge, les magasins généraux et une usine frigorifique brésilienne. Nous nous rendons à Bello Horizonte, à Sao Paulo et à Santos pour y voir d'autres maisons industrielles et agricoles. Nous sommes convaincus qu'après la défaite de l'Allemagne il y aura une place à prendre pour la Belgique. Notre ministre, M. Delcoigne, actif, intelligent et dévoué, veille avec beaucoup de clairvoyance sur les intérêts belges. On peut compter sur lui pour avertir notre gouvernement en temps utile. 'D.—Vous êtes donc satisfait de votre voyage ? R.-—Très, très satisfait, il fut l'occasion de manifestations enthousiastes en l'honneur de la Belgique et des Alliés et il nous a permis de recueillir des renseignements précieux... Le 7 septembre, MM. Mélot et Buysse ont été visiter la tombe du Dr José Vé-rissimo, qui était président de la Ligue brésilienne pour les Alliés, et ont fait déposer sur sa tombe une couronne portant l'inscription suivante : "A José Verissimo—La Mission Belge, Rio, le 7—9—1916." Pendant un des entr'actes de la représentation offerte par la troupe du Théâtre Municipal en l'honneur de nos députés, le baryton Crabbé a ahanté la "Brabançonne," ce qui a provoqué un grand enthousiasme dans la salle, qui, immédiatement a manifesté ses sympathies à M. le ministre de Belgique ainsi qu'à MM. Mélot et Buysse. La réception chez M. le Dr Vieira Souto, consul de Belgique, a été une des plus brillantes de toutes celles qui ont été offerte en l'honneur de la Mission Belge. Nous la devons particulièrement à notre consul et à son tout dévoué chancelier, M. G. Gougen-heim, qui, quoique de nationalité brésilienne, ne manque jamais l'occasion de prouver son dévouement et son sincère attachement à notre chère patrie. Tout le corps diplomatique était représenté à cette réception. V. D. S. E7ème année. No 241

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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