L'indépendance belge

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s.n. 1914, 02 Mai. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sj19k46x2h/
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HiO Gentimesl EN Btt-ŒIÇ'jS ET A-'P.ir:s «U 85' ANNÉE Samedi 2 niai 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 ï, rue des Sablcâ, Bruxelle* BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un as 20 fr. 6 mis, iO lr. 3 raoîi, 5 (f. iUXEKBOIIJElMJ » 28 ft » 5 fr. » 8 if. ETRANGER » 40 tr. » 22 if. » )2fc ÉDITION HEBDOMADAIRE 'internationale et d'Outrc-msri 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Uq au 9îî franc» Six mois •,• .«•■•«••••••••• •• 1S irauCft L'INDÉPENDANCE ■SOIS jÊOTTÏOTÎS BAR JûtTE. — BIT PAGE3 BELGE COKSERVAHOW VAS LE PROGRÈS \° ï»a Samedi 2 mai 1914 ^ Les annonces sont reçues / IÀ BRUXELLES : aux bureaux du jou' jaL A PARIS î il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, Jonn-F. Jones & G3, n° ^ Snow Hill, E. C.; à f Agence Havas, n° 148» Cheapsicie E, CL ; et chez Nevroud &. Fils, Ltd, a»» 14-18, Queen Victoria Street, et T_ B. Brownet Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. ' h AMSTERDAM ; chez JNijgh & Van Ûitmar, Rokin, 2» * & ROTTERDAM : même drine, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eft SUISSE, aux Agences de la MaLon Rudolf Mossa^ ÏV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Turin et Rome. OiïiEW-VORK : T.B. Browne, Ltd, /, East42ûd StreeW - Édition du matin ■ Aujourd'hui Revue politique. LE Mi^viUuij ET LES ETATS-UNIS. L'armistice. — Projet de conférence. ■ L'n gouvernement provisoire mexicai: — Les combats continuent entre t'éci raux et constltu-tionnalistes. — La situ lion à Mexico, à Tampico et à la Ver Cruz. En Autriche. — Les Délégations. En Chine. — La nouvelle Constitution. Aux Etats-Unis. — Grève sanglante. Lettre de Hongrie. Notes du jour, par J.-E. En France. — L'affaire Caillaux-Calmett ' — Le parti socialiste et les. élections. Le Premier-Mai en Belgique et à l'étrange En Belgique. — Les assurances sociales. Chronique mondaine. Les Théâtres à Bruxelles. Informations financières et industrielle — Nouvelles diverses de nos correspo. liants. .g-.:; m n il ■ll—H————1^—P—i—■—« Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui ont paru d'abord dar notre première édition, publiée à 4 het res de l'après-midi; les dépêches suivis de la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans notre deuxième éditioi publiée à ti heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui 01 paru d'abord dans notre troisième éu tion, publiée le matin. BRUXELLES, 1er mai He¥ue Politique Y a-t-til encore une chance de soli iion pacitique de la question de l'Ulste qui constitue le nœud de la crise irlai caise '.' Un voudrait lé croire, car l e prit peut se faire difficilement à l'idt que l'Angleterre va se trouver lanc( dans une véritable guerre civile pan que le régime de l'autonomie de l'irlai de ne convient pas. à la population pr testante d'une province irlandaise. I hiclie du gouvernement libéral est 'tri ardtle et très délicate dans cette allait Les'intérêts des'protestants' de l'Ulit! ne sont certes pas moins respectabli que ceux des catholiques irlandais, et problème ne peut, être résolu loyalemei que par la conciliation de ces intérêt ( fia aussi bien pour la sauvegarde c l'unité morale et politique du Rovauni Uni que pour la sauvegarde de l'aven des populations directement en caus' Il y a une justice à rendre au cabinet 1 lierai: c'est qu'il a tout fait pour att< ri lier les effets de la crise et préven une catastrophe. Son projet de « hoir rule », tel que la Chambre des Commi ne... l'a adopté, assure pleinement la pr pondérànce du Parlement anglais sur gouvernement et le Parlement irlai dais, qui ne pourront agir que pour le affaires purement locales et ne touchai ni à la défense ni à la politique généra de l'Angleterre. Encore le représentai du Koi en Irlande pourra-t-il être coi traint par le Parlement anglais d'opp-ser son veto aux décisions du Pari ment irlandais qui seraient de natu: à gêner la politique générale de l'Ai gleterre. Dans ces conditions il faut bit reconnaître que le cabinet Asquith, q a dû aborder la question irlandaise pu ce qu'il ('tait ins !a nécessité absoli de pouvoir compter sur l'appui des n 1 ioiialistes d'Irlande pour maintenir majorité à la Chambre des Commune a pris toutes les garanties désirabl contre les risques d'une solution hàtiv On ne voit pas, dès lors, les raisons d c dre national qui peuvent déterminer 1 conservateurs et les unionistes a lai au projet du « home rule » l'opposilu haineuse qu'ils y font, et leur attitui rie s'explique que par leur préoccuf) tion essentielle de faire échec coûte qi coûte au cabinet libéral. Contre tou vraisemblance ils ont soutenu que pays devait être consulté spécialeme sur cette question, alors qu'elle était i scrit. au programme libéral lors d deux dernières consultations' élector les, où la majorité légale du pays a prouva ce programme. Les conservateurs et les unionist n'eussent certainement pas réussi créer par leurs seuls moyens la situ tion dans laquelle on se débat actuel] ment, si l'agitation spéciale dans I I ster n'avait favorisé leurs menées. L protestants de l'Ulster redoutent, n< sans raison, que l'influence catholiqi devienne tout à fait prépondérante < Irlande, et ils veulent parer à toute éve tualité d'une manifestation du fanatisn clérical à leurs dépens. L'Angleter protestante ne peut rester indifféren à celte agitation des protestants de l'I ster, et le gouvernement libéral lui-m in- s'est montré disposé à donner d garanties pour que la population ( l'Ulster ne soit pas sacrifiée. Mais 1 conservateurs et les unionistes ont t.ro vé là la grande machine de guerre co iro le cabinet libéral : ils ont cru qi 1e cabinet Asquith et le parti libér; que la Couronné elle-même se laiss raient intimider par une menace . guerre civile — et, alors on a assisté ce spectacle rare et édifiant : les é] ments les plus conservateurs de l'A gleterre, les plus respectueux des tra< tions politiques, ■ les plus soucieux t maintien de l'ordre et du respect l'autorité, encourageant la préparalii de la guerre civile, fournissant des r< tion; applaudissant aux actes d'indisc pline et escomptant ouvertement la dt fectiûn de l'année. Cela est sans préct _ dent dans l'histoire de l'Angleterre, ( nous ne croyons pas que l'on vit jamai ailleurs des conservateurs agir de I É_ sorte. Le cabinet Asquith apparaît don dans cette affaire comme le délenseu des principes politiques les plus sains et s'il y a un reproche à lui faire c'es d'avoir réagi contre les menées de l'U ster avec trop de mollesse, c'est d'avoi trop ménagé les éléments qui préps rent la guerre civile. Jusqu'au jour o e l'on a débarqué une grande quantit d'armes et de munitions dans l'Ulstei r on a affecté de croire que les adversaj res du « home rule » s'en tiendraient la menace, mais comme il apparaî maintenant que l'on est décidé à passe 5 de la menace à l'action, il va de soi qu le gouvernement a le devoir impérieu. de faire l'ace, de toute son énergie à cel te situation nouvelle, et ii est inou que l'opposition, qui n'a cessé d'encoù ^ rager les menées révolutionnaires, lu |g reproche son attitude décidée. Pourtant, malgré la gravité de l'heu re, un espoir subsiste. Il y a deux jours 's M. Winston Churchill, dans le discour u qu'il prononça à la Chambre des Com m unes, invita Sir Edward Carson, 1 ;£ chef de la résistance dans l'Ulster, 1 formuler les garanties qu'il exigeai pour les protestants de cette province Encore que M. Asquith ait déclaré en suite que M. Winston Churchill avai . parlé en son nom personnel — ce qu écartait toute idée d'un engagement foi mel du gouvernement à ce sujet — Si Edward Carson a répondu hier, dan = une note conciliante, disant que si 1 « home rule » est établi, son plus ferven | désir sera, de voir le gouvernement d' sud et de l'ouest de l'Irlande si biei réussir qu'il attire vers lui l'Ulster dan le propre intérêt de cette province. Cel l" part d'un bon sentiment, mais cela im plique encore le principe de l'exclusioi définitive de l'Ulster du régime du « lie 3_ me ruie ». Seulement, Sir Edward Cai ;e son a ajouté, en réplique au discour :e de M. Winston Churchill, qu'il était dis ;e posé à donner tout son appui pour qu'o: arrive à une solution de nature à évite une effusion de sang. Le suprême c: ■a poir réside -donc dans la possibilité d'u: îs accord, très délicat sans doute, sur ie garanties que pourra demander Sir Ec -r wâ'rj Carson. 11 est certain que le goi! -s vernement, si résolu qu'il soit à fair le face à la crise, ira à l'extrême limite de it concessions possibles pour éviter 1 =, guerre civile dans laquelle sombreraien ie les plus respectables traditions politi -- ques de l'Angleterre, ir l Le Mexique l et les Etats-Unis f, L'ARMISTICE :S Chihu-ahua, jeudi, 30 avril, it Le général Carranza accepte l'armistic e proposé par T A. B. C. Les révolutionnai it res font remarquer que le général Villa re i- pondra probablement la semaine procha: D- ne en lançant 15,000 hommes à l'attaqu 3- de Saltillo. Il est de pius en plus certai: que les Etals-Unis reconnaîtront aux ri i- voluitionnaires la qualité de belligérants.(c ]] Projet de suspension des hostilités r_ Washington, jeudi, 30 avril. ie Le général Huerta a accepté la propos: a_ tion de suspendis les hostilités entre ie 3a Etats-pnîs et le Mexique pendant la péric si do des négociations. (a) Conférence de la paix r* Gouvernement provisoire es Londres, jeudi, 30 avril. re On mande de Washington au « Times» )(1 Tous les médiateurs considèrent, dit-or ^"e comme possible la convocation d'une sort a_ de conférence de la paix. Leur intentio serait de former un gouvernement prov soire du' Mexique et de prier ce gouverne ment et celui des Etats-Unis d'envoyer d* ^ représentants discuter avec eux. Tout d< pend des circonstances futures. (a) ÎS A LA VERA-CRUZ Protestation française Washington, jeuai, 30 avril. Lamlassadeur.de Frunce a transmis a L'f gouvernement des Etats-Unis une plaint a du capitaini. du navire « Andijk ». Ce m a~ vire, qui voyage sous les pavillons liollai ?" dais et américain, appartient à une con pagnie française. Il transportait à la V. ÎS ra-Cruz ine cargaison de rails et d'outih irJ Le capitaine se plaint de ce qu'on l'ait en Je péché de débarquer sa cargaison ii la Vf 111 ra-Cruz. M: DanieJs, secrétaire d'Etat à. 1 n~ marine, a fait savoir à l'ambassadeur d le France ue l'amiral Fletcher déclare qu les difficultés d'ordre militaire avaient en péché U débarquement immédiat de la ca: . gaison de ce navire, qui était alors par f" pour la Nouvelle-Orléans, mais que ce d< part éto.it dû à un malentendu. (a) 3S A MEXICO u" Le cas du Dr Ryan "g Washington, jeudi, 30 avril. ,l. D'après les nouvelles non officielles, docteur Ryan,. Américain, au service ù le réfugiés, devait être exécuté demain m à tin, à Mexico, comme espion. M. Bryan é_ fait faire des représentations pressante n- à l'ambassadeur d'Espagne, représentai li. te général Huerta. (a) A TAMPICO 10 La Vera-Cruz', jeudi, 30 avril. :S- Les fédéraux et les constitutionnailistf JL_J<Ll..fl. l-At-T JLJL ■" i- courrier cubain u AntiUa ». .Un timonier c été tué. Le commandant de l'un des navl-res anglais a protesté auprès des fédéraux :t et des constitutionnalistes. S Un rapport de l'amiral Mayo dit que les a rebelles, sommés de fournir des explications, répondirent qu'ils avaient tirés sur c 1' « Antilla » afin d'empêcher à l'avenir r tout navire marchand de ravitailler Tampico. (a) t Washington, jeudi, 30 avril. I/amiral Fleteher rapporte que les con-r stitutionnalistes ont continué aujourd'hui - l'attaque de Tampico. ) El Paso, vendredi, 1er mai. à I^e général Carranza a ordonné la mobi- i lisation de 12,000 hommes afin d'attaquer - Tampico. i Le général Villa.aura le commandement t de ces troupes. r Un beau-fils du général Carranza déclare 3 qu'un armistice dans le nord du Mexique i est impossible. (a) ï ' ; î taveHes de l'Étranger : ALBANIE L'évacuation Durazzo, vendredi, 1er mai. -1 D'après des télégrammes privés qui sont 1 arrivés ici, les troupes grecques . auraient • évacué Piglisto. * * * t j La. princesse a reçu un télégramme de;, - femmes albanaises de Topoloni, la rèmer-r ciant, ainsi que le prince, du vif intérêt 3 qu'ils portent aux destinées ■ de l'Albanie 2 du sud et à sa libération définitive. la) î ALLEMAGNE i Le nouveau Statthalter d'Alsace Strasbourg, vendredi, 1er mai. * Ce matin, à 10 h. 57, avec deux minutes de retard, M. de Daliwilz, le nouveau statt- 1 liai 1er d'Alsace-Lorraine, <:si arrivé en gare de Strasbourg en compagnie du secrétaire ^ d'Etat, comte de Rocdern, qui était allé au 5 devant de lui jusqu'à Laut-erbourg. Des mesures policières sévèies avaient été prises \ pour empêcher le public et même le.;' repré 1 sentants de la presse d'entendre les parol.;= ~ que le statthalter prononcerait à son arri-\ vée. s M. de •Dallwitz fut reçu par le sous-secré-taire d'Etat- et quelques hauts fondîioiinii-^ res du ministère; "par le général Deîml' g. ; c'orhmondânt'Ta place de Strasbourg, et par 5 les autorités municipales. | M. de Dallwitz s'est montré fort aimable. 1 On a remarqué qu'il s'est entretenu peu. dant quelques minutes avec ie général Deimling sur un ton très attable. Peu de curieux .attendaient le statthaltei sur la place de la Gare. Il n'y a eu aucune démonstration. (a) A propos de la condamnation J des aéronautes allemands Berlin, vendredi, 1er mai. La « Gazette berlinoise de Midi » estime que la condamnation des aéronautes allemands à Perm est un véritable déni de jus-^ tice qui ne ptut que provoquer une stupé-" faction et une indignation sans bornes, (a; AU RËICHSTAC i Séance de vendredi M. Dittmaim, dépire socialiste, question-) ne le Chancelier sur divers cas de maladie et de suicides au US®* d'infanterie, à Strasbourg^ par suite, de fatigues et d'efforts excessifs imposés aux troupes. Le commissaire du gouvernement' con-5 teste en partie es faits dénoncés par M. Dittmann et refuse au fond toute réponse à la question posée,, ie Chancelier, ni ie Reichstag n'ayant, dit-il, à s'occuper de .'instruction des troupes. (a) ANGLETERRE L'affaire Marconi Londres, jeudi, 30 avril, î.a commission d'enquête de la Chambre Ue tord?, au sujet de l'affaire de télégraphie sans fil, déclare, à l'unanimité, que lorc Mu.rrey a commis des .erreurs, niais que ce; ex"reurs n'entachent pas son honn-ur. Ls commission est d'avis que quiconque exerçant des fonctions publiques devrait s'interdire de se.livrer à des spéculations, (ai AUTRICHE-HONGRiE e La santé de l'Empereur i- Vienne, vendredi, 1er mai. i- On annonce officiellement, au sujet d( i- la santé de l'empereur François-Joseph que la dernière nuit a été aussii' bonne i- que les deux précédentes et que l'état gé i- néral du souverain est tout, à fait satis ■a faisant. (b) e e A la Commission de l'armée h de la Délégation hongroise Budapesth, jeudi, 30 avril. Le ministre de la guerre a fait un expose dans lequel il a déclaré que la somme totale des demandes pour l'armée est de 57( millions de couronnes. Cette somme es certainement considérable. Cependant, les charges militaires de la population de h Hongrie sont beaucoup moindres que celle; le des autres Etats. ■ S Ue ministre relèvent les sommes colossa i- les que les grands Etats du continent con a sacrent à leurs forces militaires. On con s nait aussi les sacrifices ces-petits Etat; it voisins de la Hongrie, leur activité et leui enthousiasme pour l'armée. Dans l'ensem ble général des forces militaires nous pou vons compter avec la haute valeur intrinsèque de notre armée. Sa formation est ex s cel lente. Elle est dirigée par .un corps d'of L&ti iiiaiill ______ Toutefois, malgré nos tendances pacifi ques, nous ne pouvons pas nous arrête: aussi longtemps que les armements de nos voisins augmentent. Au contraire, nous de vons continuer à développer noire armée si nous voulons sauvegarder - nos intérêts légitimes, et si nous voulons que nos frontières restent, intangibles. La prochaine séance est fixée au 7 mai. (a! BRESIL L'expédition Roosevelt Rio-de-Janeiro, jeudi, 30 avril. L'expédition Roosevelt est arrivée à Ma-naos. M. Roosevelt, qui est atteint d'un fuît-oncle, est actuellement légèrement souf-. frant. Tous les autres membres de l'expédition sont en excellente santé, l^es résultats scientifiques obtenus par l'expédition sont, considérés comme- importants, (a) CHILI — On monde de Santiagu-du-Chiii, : M ViHeg&s, mbiistre des affaires étrangères, à l'occasion du départ de M. Blizaldo, ministre des affaires étrangères de l'Equateur, a offert un banquet à tous les diplomates. Toutes les nations européennes el américaines, y compris les Etats-Unis el le Mexique, y étaient représentées. M. Villegas a salué son collègue de. l'Equateur et s'est félicité de la présence des représentants de toutes les nations du continent, en faisant' des vœux pour kl paix et la fraternité dans toute l'Amérique M. Blizaldo a remercié et a félicité les représentants des chancelleries médiatrices du triomphe diplomatique obtenu dans la médiation entre le Mexique et les Etats-Unis.ETATS-UNIS • Grève sanglante Washington, jeudi, 30 avril. La situation de la grève les mineurs du Colorado est devenue plus s ! rieuse et menace de dégénérer en guerre civile. Le président Wiison a ordonné d'envoyer sur les lieux des troupes fédérales. L'ambassadeur d'Italie, après avoii adressé au gouvernertient fédéral une note de protestation, avec réserves sur le droil éventuel à une indemnité, a insisté a us s. verbalement auprès de M. Bryan, secre taire d'Etat. Celui-ci l'a assuré que le gouvernement se préoccupe beaucoup de « conflit, qui a appelé toute son attention ei , qui a fait l'objet d'une "discussion au Congrès. ' (a, Denver (Colorado), jeudi, 30 avril. Les troupes fédérales arrivées hier dans la région troublée du Colorado remplace™ la police. Un autre détachement arrivé ait jourd'hui à Trinidad était attendu à la ga re par plusieurs centaines d'habitants, qu. lui ont. fait un accueil chaleureux. La trévs conclue hier avec la milice a été prorogé* à la demande des mineurs grévistes, qu veulent enlever leurs morts et soigner leur; blessés du combat d'hier. Les grévistes ca client le nombre de leurs tués ou blessés. Le commandant de l'armée active a conte ré avec les chefs des grévistes. Ceux-ci on promis d'aider au rétablissement de U paix. Le commandant estime que les dé sordres ont pris fin. Il n'a pas été quesliot de la remise des armes, mais les chefs gré vis tes ont promis que leurs camarade; s'abstiendraient de porter publiquemen des armes. (a) LUXEMBOURG Echo de la visite des souverains belges Un vœu des Luxembourgeois Commentant la visite des souverain; belges à Luxembourg, 1' « Indépendanci Luxembourgeoise » écrit ces lignes : Et maintenant, donc, qu'il reste encore pour rappeler it nos yeux cette visite bien heureuse,lés derniers drapeaux et les éphê mères guirlandes de feuillage ou de lampe: électriques, pouvons-nous déjà nous de mander si ce voyage aura des conséquences bienfaisantes autres que celles, appré ciables déjà, d'avoir animé la ville pendan trois jours ? Pouvons-nous demander si le; phrases des toasts échangés par le Roi e . ( Grande-Duchesse au dîner du palais au ron-t une signification étendue au delà de 1> salle du banquet? Qui sait? Sans doute i ne peut, être question d'un rapprochemen formel ét officiel d'aucune sorte. Mais nou; ne pouvons savoir ce que l'avenir nous rè serve. Si jamais, écrivait la « Luxembur ger Zeitung », la carte d'Europe devai être remaniée, c'est par la u Brabançon ne » que nous voudrions remplacer notn n Feierwôn ». Et bien hardi qui prétendrai que la carte d'Europe est désormais intan gible. Ne nous égarons pas, pourtant, dans de: rêves lointains et ne prenons pas au pie< de la lettre la déclaration de la u Zeitung « qui est- surtout une image. Sans traités,sans signatures officielles e sans conférences diplomatiques,les Luxem bourgeois et les Belges peuvent parfaite ment se rapprocher. Les -approchement: : individuels, les échanges plus nombreu: et plus fréquents de visites, d'amitiés et d< marchandises n'exigent pas de convention: internationales et les deux pays pourraien ; en tifer le plus grand bénéfice. ' Oserions-nous espérer que cette visiti ■ royale seTa te prélude d'une ère nûuve'l< 1 de grande intimité ? (a) PAYS-BAS On mande de La Haye : Le baron Van Voorst tôt Voorst., mem ■ bre de la première Chambre, a été nomnu ; président. (b) PEROU Candidature présidentielle Lima, jeudi, 30 avril. Le Congrès a résolu de porter à la pré sidence de la République, le 15 mai, -M. Ro RUSSIE Le procès des aéronautes allemands Verdict sévère Perm, vendredi, X" avril. Après sept heures de débats, la Co d'appel a condamné les trois aénonaut allemands Berliner, Haase et Nikolai a s mois de prison, déduction faite de 58 jou de détention préventive, pour levens ' plans, fabrication de copies, description points fortifiés, collection ou réunion < nouvelles, dissimulation de leur origine irruption dans des points fortifiés de l'ei pire. Le tribunal a laissé tomber contre Ber ner l'accusation de publication de doc ments secrets dans un Etat qui ne se tro ve pas en état de guerre avec la Russi Le ballon sera remis au gouvernement les armes ù la police. Les ccftidainnés garderont les arrêts ju qu'à ce qu'ils aient fourni chacun une ca tion de 2,000 roubles. ( Suppression du « Rossia » (De noire correspondant.) l'ne certaine impression est produite p, la fermeture du journal u Rossia », orgai officieux du gouvernement, dont le demi numéro sortira le 13 mai. Cette décisù tout à l'ait inattendue a été provoquée p l'apparition, le 20 mars dernier, d'un ar cle consacré à la politique dii cabinet; bii q te cet article soit dù à la plume d'un l'on tionnaire assez autorisé, la rédacUon i eut lieu à l'insu du ministre, qui en mai testa un très vif mécontentement, parta; par Je président du conseil et les sphèr influentes, il fut décidé que l'existence < journal officieux était superflue, étant do né que les journaux privés les plus répa dus insèrent toujouis avec empresseme ce que te gouvernement peut avoir à le communiquer. La ii Rossia », qui existait depuis s a.-.s environ sous ce nom, recevait des su sides du gouvernement, et paraissait ava sous le nom de « L'Etat Puisse ». ( — Le ministre de l'intérieur a donné l'c dre aux autorités chargées des affaires d paysans, et en particulier aux sous-préfel d'observer rigoureusement les mesur prescrites polir combattre l'alcoolisme da. , les campagnes. — La commission des réformes judici: res de la Douma a nommé une so-us-co: mission spéciale, composée de six mei bres, pour éirborer un projet de loi visa des amendements à la non-responsabil des membres, des deux Chambres, lors la discussion des articles qu'. leur sont se mis. La loi en question doit prévoir éga ment la création d'un tribunal disciplinai chargé de juger les abus d» la liberté , parole à la tribune de la Chambre et pc vant prononcer des sanctions allant ji ; qu'à l'exclusion des coupables, soit temj rairement, soit pour toujours. Dans ce d< nier cas, il serait procédé à de nouvel! é'ections. SAINT-DOMINGUE La révolte Le département de la marine apprei qu'il y a eu, le 27, un violent combat Puerto-Plata et dans la région troublée Baraona. (a) Saint-Domingue, vendredi, 1er mai, Le gouverneur de Puerto-Plata est enl en rébellion.On a envoyé contre lui des t ' teaux et des troupes de terre qui assiège et bombardent la ville. ; Le corps diplomatique a demanelé au gc . vernement de Saint Domingue de constitu une zone neutre pour assurer la sécur des étrangers et 'es non-combattants, (i TURQUIE i — On mande de Constantinople : Le [ triarcat oecuméniejue a reçu hier des té grammes qui annoncent une notable an lioration de l'état de choses qui a causé 1 migration en masse de la population hel nique. (a; ! Lettre ie Hongrie (De notre correspondant.) t La promulgation de la loi. sur la presse. , ba !>;gniiication. — Ce qu'il faut en atte j dre. — Ce que peut et doit devenir presse hongroise sous le nouveau régin BUDAPEST, avril. | Qui ne se souvient des débats 01 geux qui eurent lieu, naguère, à ' Chambre des députés au sujet ele la i . l'orme de la loi sur la presse et de l'ém ' tion qui s'était emparee je ne dirai p de l'opinion publique, demeurée ass , indifférente en la circonstance, mais i monde politique et journalistique ? ; entendre les adversaires, plutôt 1101 , breux, de cette réforme, tout était pi î du si le Parlement commettait la fat de voter le malencontreux projet de i . qui la concernait. La liberté de la près i recevait, de ce fait, un coup terrib dont elle ne se relèverait pas ! Eh bie le Parlement a commis cette faute. I rétc-rme en question est devenue un f; accompli et la loi qui la régit vie d'être promulguée à l'occasion des têt - ele Pâques. Tout s'est passé dans le pi ; grand calime et. au milieu de l'indif: rence générale. Et il ne semble pas qu y ait grand'chose de changé dans 1 pays de la couronne de Saint. Etienne Ce qui prouve bien qu'il y avait da l'émotion que l'on affichait si bruyai ment une bonne chose de... comme - elire ?... de sensation artificielle. parfaite ? Oh ! pour cela, non. Outre que des lois parfaites sont plutôt rares, une loi confectionnée dans des conditions aussi peu favorables, au milieu d'un conflit de passions politiques violentes, Ull. devait fatalement porter la marque de es plus d'une imperiection. Pourtant, c-t iX tout on critiquant la loi actuelle, person-rs ne n'a osé prétendre qu'elle ne fût pas ie nécessaire. En vérité, la réforme de la je loi sur la presse s'imposait avec une je force irrésistible, et les législateurs se et trouvaient réellement en présence d'une tâche dont l'accomplissement ne souffrait plus de retard. Il fallait réformer. u. Il y avait urgence. Le journalisme hon-u_ grois, tel qu'il se-pratiquait depuis une u_ vingtaine d'années, était, devenu un e. scandale intolérable. J'en ai fait en son et temps la constatation, mais je dois y revenir. A la faveur d'une liberté qui, de-s_ puis longtemps déjà, ne connaissa'O u. plus de limites, notre presse s'est rami-a) fiée, si je puis dire, avec une luxurianciî incroyable. A côté d'organes d'une haute honorabilité, dont le développement considérable s'est effectué en quelque sorte parallèlement à celui du pays lui-même et qui sont devenus au cours des années les représentants autorisés de l'opinion publique, nous avons vu éclore, j'allais dire pulluler, des feuilles . interlopes, sans raison d'être, pas plus 'n matérielle que morale, sans base écono-c_ mique et, partant, d'un caractère pilutùt in éphémère, qui, pour se maintenir, du-rer et prospérer, étaient obligées de re-r'é courir aux trucs les plus incroyables. 33 Cette espèce de presse n'avait pas tar-LU dé à devenir un fléau politique et social. n. Politiquement, elle se livrait à la plus n_ effrayante surenchère patriotique qu'il nt se pût imaginer. Elle travaillait i'oHe-jt ment le nationalisme, prêchant un chauvinisme échevelé, conspuant tout ix ce qui, en Hongrie, n'était pas purement b- hongrois, et, par là, constituant un vé-nt ritable péril national, en ce sens qu'elle a) poussait positivement, en les exaspérant, les collectivités ethniques non-hongroi-ses dans lia voie du séparatisme — pour ,r' autant du moins que cela se pouvait.So-es étalement, c'était peut-être pis encore. s' Pour faire du bruit et attirer sur elle ou îs retenir l'attention des lecteurs oisifs,. :1S ennuyés et avides ele sensations, tout lui élait bon. Elle ne cessait de faire des u" incursions dans la vie privée. Elle ra-"" contait, sur les particuliers, toutes sor-n* tes d'histoires intimes, la plupart du temps inventées ele toutes pièces, in-te quiétait les familles par de prétendues révélations, où, fréquemment, il n'y, u" avait pas un mot ele vrai. Mais l'exploi-talion de ces deux grands domaines : la re vie privée et la politique ele roman feuit-ie leton, ne lui suffisait pas. Elle y ajoutait u" celui des affaires fantaisistes, parlant IS' sans rime ni raison de ia « situation ,0" obérée » de telle grande maison de com-'r_ merce, des « difficultés croissantes » do telle société industrielle ou financière, faisant pressentir, à mots couverts, ici, la déconfiture, là la faillite... Tout ceci, on voudra bien en convenir, était de la piraterie, non du journa-îd lisme. Cette piraterie était possible, à voire facile, sous le régime de l'ancienne Je Soi, qui, n'ayant prévu ni pu prévoir rien de pareil, n'apportait aucune sorte d'entrave à la liberté absolue qu'elle ac-ré cordait à la presse. Malheureusement, ,a. celte liberté a été transformée en licence nt par des gens qui n'avaient de journalistes que le nom usurpé... Et c'est pour ,u_ combattre cette licence qu'il a fallu, er malgré qu'on en eût, légiférer à nou-ité veau.. La nouvelle loi sur la presse n'est ij pas, je viens d'en faire l'aveu, un modèle de loi. On aurait pu et dû la perfectionner encore. Gela n'eût même pas été a très difficile. Mais on peut affirmer que,. telle qu'elle est, la presse honnête, con-| sciente de ses devoirs envers elle-même ,g_ et envers le public, n'a rien à redouter , d'elle. Le premier article de cette loi consacre à nouveau le principe de 1848 : « Chacun peut exprimer et répandre " librement ses pensées par la presse. » Et de fait, rien clans la nouvelle loi n'est en contradiction avec ce principe fondamental. Après comme avant la réforme de la loi sur Ha presse, cette dernière est en mesure de combattre pour la vérité et pour la justice. Ce que la loi qui vient d'être promulguée entend empêcher, ce — sont avant tout les abus révoltants dont n- j'ai parlé ci-dessus et qui n'ont, certes, la rien de commun avec la liberté de la ie. presse. La loi nouvelle obligera certaines feuilles à changer quelque peu de ton, à a_ modifier légèrement le genre de leurs l,a polémiques'et, surtout, à laisser de côté 'e- quelques-unes des matières qu'elles traitent avec prédilection. En définitive, as il n'est pas mauvais qu'il en soit ainsi. ez A part une certaine catégorie d'indivi-in dus qui prennent plaisir aux curiosités A malsaines, le public n'a aucun intérêt n- à voir s'étaler dans les coilonnes du ou t- des journaux qu'il lit les affaires privées te des familles, pas plus qu'il n'a intérêt oi à y trouver des excitations nationalistes se et chauvines contre les citoyens hon-e, grois parlant d'autres langues que la n, langue hongroise, ou à y lire des informa mations controuvôes sur le manque de lit solidité du crédit de teille maison do nt commerce, de telle société industrielle es ou financière, propres à jeter la pertur-us balion sur le marché. Le public veut, é- être informé véridiquement en toute 'il probité et non lanterné ! La loi nouvelle es semble lui assurer un précieux avanta-... ge. Aussi est-il satisfait et ne s'occupe as môme pas cle savoir si certaines dispo-n- sitions de la loi n'ont pas un caractère nt. par trop draconien, qu'il appartiendra àila judicature d'interpréter dans le sens

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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