L'indépendance belge

1173 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 16 Mars. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/862b854d3w/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

SN il UxiLri BELGES *THQT£ xDrnoss ear. jorfi* — sa. SJLfiESL £ON£EE.YAH03 >A1tXE PROG££S — Edition du matin j « I. 4 Tl V CS 85* ANNÉB Lundi 16 raars 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 17* rue de» «able», Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de ia Boursf» ABONNEMENTS : ÉDITIOÏf QUOTIDIENNB «UWE.Ofi». 28 ff. S nois, IQ ft. 3 «it, S fr. lUX£HBOtlftfi(gr..OJ ^ 28 fr. » «fr. ■» 8 ff. awiKa» 4fltt» aff. * afc EDITION HEBDOMADA1RK Ihttrutionili it f Outra-nirl X> PAGES, PARAISSANT LB MBRCREDt tra an »« franc* Hlxuiola„„ its franca ^Lujourd'hui ALUSMAGNE ET RUSSIE, par Roland De Marès. Ia tension russo-allemande. — Importante conférence politique. — Le programme militaire rosse. — Declarations du comte .Witte. — Commentaires russes et ailiemandss. En Angleterre. — La question du « home rate». -^,1 Declarations de M. Winston ChurehiM. En Russie. — Protestatioiis contre l'attitude de l'Autriche-Hongrie. -— .Une caiaslirophe. En Allemagne. — Les brutaHtés dans Tarmée allemande. En Bülgarie. — Devant la Haute-Cour. . Au Brésii. — Les troubles dans l'Etat de Ceara. — Intervention des troupes federates. Lettre dïtalie. Votes du jour, par J.-B. En Belgique. — Les libéraux liégeois. Dans l'Orient lointain. Un anniversaire de Bakac. Ghronique des livres belges. Lecons sur la l~:i^-:e auxiliaire internationale. Les Lettres et lés Arts. Revue des Revues. Vient de paraitre. Ghronique mondaine. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants. bulletin hebdomadaire de la Bourse de BruxeUes (6° page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont para d'abord dans noire première edition, publiée a 4 heures de Taprès-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième edition, publiée a 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième edition, publiée ie matin. BRUXELLES, 15 mars. L arciènle polémique russoallemandecontinue a próoceuper vivement Topiiiion internationale et la note otticieusepubliée par la « Norddeutsche Zeitung» pour .mettre les choses au point et ctégager la responsabilité des cercles ol'tieieis d'une campagne de presse eertainement inopportune n'a pas complètement rassurê les esp rits. Uuand on suit de prés cette polémique, on est assezsurpids de devoir constater que, sousprétexte de oritiquer des mesures mililaires clout la Russie est seule juge,qu'ellea le droit de prendre si elle lesconsidère nécessaires a. sa sécurité,d*étranges rancunes que Ton croyait depiiis longtenips éteinies remontent a la surface. Les journaux allemands se plai■ijiient■ des sentiments que le peuplei usse. manifeste dans tous les domainesa regard du peuple allemand; ils seplaignent de ce que des milüers deHusses avant fait leurs études dans lesuniversités allemandes rapportent ensuite en Russie la haine de la cultureallemande; que les elements allenandsdans les provinces de Touest sont suspects et tracaSsés; que -d'étranges defiances subsistent k leur égard pourtout ce qui touche au commerce et a Tindustrie. On comprend par la que lapresse allemande n'est pas satisfaite des efforts déployés pour assurer la penetration allemande en Russie et que sa deception dans eet ordre de choses^ est pour une large part dans les amères critiques dé la politique russe qui setont jour. La traditionnelle amitié entre Berlin et Saint-Pétersbourg est qualifiée de «légende» et du coup, on conteste toute valeur pratique aux relationspersonnelles si cordiales' qui existent entre Guillaume II et Nicolas II, alorsqu'au lendemaïn de Tentrevue de PotsVlam ces relations personnelles des deuxsouverains étaient tenues pour si effioaces qu'elles pouvaient faire contrepoids a Talliance l'ranco-russe ellemê-me..JfiV En réalité, la presse allemande a perdu tout sang-froid en presence des mesures militaires tres normales, tres logiques, prises par la Russie et elle se trouve surtout décue parce que des années durant l'opinion allemande a été entretenue dans Tillusion qu'en cas de eonflit europeen la Russie n'appuierait pas efficacement la Prance et se contentera-it de créer une tardive diversion sur la frontière allemande de l'Est. On s'est fié a cela parce que Ton n'ignorait pas que le plan de campagne russe était essentiellement un plan défensif et que la preparation d'une action russe decisive du cóté de TAllemagne nécessiterait des semaines — des semaines que 1'Allemagne pourrait mettre a profit pour jeter la masse énorme de ses armées contre la France et porter a celleci un coup fatal. Les mesures militaires prises actuellement en Russie, le renforcement Considerable des armées du Tsar; la reorganisation de l'artillerie et du service d'approvisionnement; Ja concentration de grandes forces de ravalerie dans les regions de l'Ouest; le déplacement dans la direction de la frontière allemande de la première Ügne de concentration des troupes, tout cela fait comprendie que le plan de ^amaagne. rj^se n'est pjug basé sur ie principe d'une prudente defensive, mais qu'il tend a une offensive rapide dès le premier jour de la guerre. La portee róelle de Intervention russe en cas de guerre continentale s'en trouve profondóment modiflée aux yeux des Allemands et il n'est pas douteux que les efforts faits en ces deux dernières années pour rendre l'Alliance franco-russe plus effleace, pour lui donner le caractère d'un instrument diplomatique inflniment souple, ne sont pas étrangers a oe changement radical de la situation. Gela signifie-t-il que la Prance et la Russie se prép^arent et frapper un grand coup; qu'elles menacent réellement l'Allemagne? Xullement et il faut forcer" le sens des mots et des choses pour le soutenir sérieusement. Gombien de fois n'at-on pas constaté, avec raison d'ailleurs, que l'empereur Guillaume et le gouvernement allemand ont donné des preuves manifestes de leurs intentions paciflques en empêchant un conftit europeen de se produire a la faveur des crises politiques si nombrouses et si graves de ces dernières années? Et Ton ne manquera pas de faire valoir, avec raison encore, que le Kaiser et le gouvernement allemand eurent en cela d'autant plus de mérite que la supériorité de La Triple-Alliance leur donnait ia certitude de la victoire. La France et la Ptussie peuvent-elles être suspect-ées aujourd'hui de nourrir des intentions moins pacifiques que TAllemagne parce qu'elles ont compris le danger qui résulte pour elles au point de vue de la politique générale de leur infériorité militaire et parce qu'elles veulent y remédier en faisant un grand effort pour rétablir l'équilibre sur ce terrain ? Comment la presse allemande ne se rendelle pas compte qu'il y a dans tout ceci un simple effet a longue distance de la facon dont 1'Allemagne a constamment invoqué sa supériorité militaire pour peser sur la solution diplomatique des plus graves problèmes ? Qu'on se rappelle done ce qui se passa lors de la crivse oriëntale provoquée par la brutale annexion de la BosnieHerzégovine è, rAutriehe-Hongrie. Le gouvernement de Vienne déchira tranquillement le traite de Berlin, qui portait la signature de toutes les puissances, et quand la Russie, pour laqueile le « statu quo » balkanique était un prin|cipe| intangible^ protesta;, elle vit se dresser en face d'elle TAllemagne bien résolue a soutenir l'Autriche-Hongrie de toute la force de ses armées. Quand 1'An gieterre, la France et la Russie insistèrent pour qu'une nouvelle conférence européenne revisit au moins pour la forme le traite de Berlin et regularise ainsi l'annexion de la BosnieHer-zégovine, ce fut encore la diplomatie allemande qui s'y opposa. L'AutricheHongrie, seule n'eüt pas été en mesure de jouer jusqu'au bout ce róle : ce fut répée allemande jetée dans la balance qui fit pencner cette balance du cöté de Vienne. Par la suite, si l'AutricheHongrie et, dans une certaine mesure, ritalie n'avaient pas eu la certitude ab■ solue d'etre soutenues jusqu'au bout par TAllemagne, croiton qu'elles se seraient risquées a maintenir pendant toute la guerre balkanique l'attitude si dangereuse pour la paix générale qui fut la leur? Croiton qu'elles auraient réussi. a imposer cette creation d'une Albanië factice qui constitute une source nouvelle de dangereuses complications pour FEurope? En fait, l'Autriche-Hongrie et riatlie ont escompté constamment la toute-puissance militaire allemande, et c'est par le supïême argument de l'épée allemande qu'elles sont parvenues a leurs fins. Qu'y a-t-il d'étonnant,. dès lors, que la Russie, tenue par deux fois en échec dans eet Orient europeen qui présente un intérêt historique vital pour élle et qui est le domaine naturel de tous les peuples slaves, veuille aujourd'hui modifier les conditions dans lesquelles se présente pour elle la lutte diplomatique et s'assurer ,elle aussi, du suprème argument de l'épée toutepuis-sante pour empêcher qu'elle ne soit encore sacrifice dans l'ayenir immédiat comme elle le fut dans le plus récent passé ? L'Allemagne paie aujourd'hui de toutes les inquietudes qui se manifestent chez elle la trop grande complaisance qu'elle mit a permettre a ses alliées de «faire tant de bruit avec le sabre allemand», comme on l'a dit un jour. Puisque seule la supériorité militaire vaut pour les solutions des questions internationales, la France, la Russie et l'Angleterre commettraient visa-vis d'elles-mêmes la plus grave des erreurs en ne cherchant pas a l'acquérir, en ne mettant pas au service de leur diplomatie eet argument dont la Triple-Allianoe a par trop abusé. Il y a lèt une situation de fait nouvelle dont TAIlemngne devra prendre son parti et contre laquelle toutes les campagnes de presse du monde ne pourront rien. Gela ne modiflera en aucune facon les relations traditionhellement correctes et confiantes qui existent entre Berlin et Saint-Pétersbourg; mais pas plus que ces relations n'ont empêché F Allemagne d'appuyer de toute son influence Taction austro-hongroise mettant la Russie en échec dans les Balkans, pas plus elles n'empêcheroni, la Russie de - soutenir de toute son influence Taction générale de la Triple-Entente, düt-elle réserver des deceptions amères & 1'Allemagne et ei ses alliées. G'est 1'Allemagne, il faut bien le reconnaltre, qui s'est engagée la première dans cette voie et qui a fait rexpérionce de cette methode; oUe ne peut done trouver mayvais que d'autrea luiveat Texemple qu'elle a &mo4 Quant a craindre que la tension actuelle n'aboutisse finalement a un conflit armé, a cette guerre européenne qui serait par la force des choses une guerre générale et que d'aucuns se plaisent a considérer comme inevitable, nous ne pouvons nous y résoudre pour notre part. La réplique francaise et russe a raccroissemënt des forces militaires allemandes a réellement cqnsolidé l'équilibre. L'AutricheHongrie se debat dans des difficultés intérieures considerables et a devant elle le bloc balkanique qui ne resterait probablement pas indifférent è. un tel conflit, puisqu'il ne peut plus se développer que par les dépouilles autrichiennes; ritalie est occupée pour de longues années en Tripolitaine, et sa situation spéciale dans la Méditerranée l'obligerait è, faire preuve de la plus grande prudence. Ce n'est pas dans de telles circonstances que Ton pourrait songer k provoquer systématiquement une guerre,' a laquelle l'Allemagrie devrait faire face a peu prés avec ses seuls moyens et qui, si formidables que soient ces moyens, ne donneraient pas la certitude absolue de la victoire. Une grande nation comme celle-ci, ayant atteint un procligieux degré de développement industriel et commercial, no peut songer k jouer toute sa prospérité, tout son immense avenir sur un geste de dépit et de folie. La crise présente se calmera, comme se sont calmées tant d'autres crises, plus graves, plus angoissantes par le caractère des circonstances oü elles se produisaient. L'opinion allemande se rendra compte que la France et la Russie font preuve, comme l'Allemagne ellemême, de patriotisme vig-ilant en renforgant leurs armées, puisque Taction politique des grandes puissances ne vaut que pour autant qu'elle puisse s'appuyer solidement sur des fusils et des canons. Gela amènera peut-être les dirigeants réfractaires a toute idéé paei.flste. k se convaincre que, puisque personne ne saurait avoir le dernier mot dans la course aux armements, il vaudrait sans doute mieux chercher une base de limitation qui garantirait pour longtemps l'équilibre et qui écarterait pour les tins et les autres toute menace de ruine... Gela, on doit le souhaiter, on peut même Tespérer: mais il serait d'une suprème naïveté de Tescompter dans Tappréciatdon de la situation géölcalé de TEurope. ROLAND DE MARÊS. La Tension russo-aKemandi Le gouvernement et les deputes SaiiQt-Péteirsboua'g, 'samedi, lê mars. Le pirésidjenit de la Douma, M. Rodzi*a

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes