88iue unie. < No 158 L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI 1 ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 OENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction: bu!read a paris: VENDREDI 6 JUILLET 1917 ( 3 mois, 9 shillings. 5. dane str., high holborn. w.c.l. u> placi' ; . . abonnements:] s mois, 17 shillings. CONSERVATION PAR I.E PROGRES. telephone: holborn 177s-4 teleph.: j 2 3 s-7 5. En vente à Londres à 3 h. le jeudi o juillet. (1 an, 32 shillings. LA SITUATION. Jeudi, midi. Le bilan hebdomadaire des pertes britanniques dues aux sous-marins accu» 15 bateaux de plus de 1,600 tonnes e1 5 de moins de 1,600 tonnes coulés su) un mouvement maritime total de 5,591 navires. Les bateaux de pêche coulés s< chiffrent à 11 et les bateaux ayant èU attaqués sans succès sont au nombre de 16. Le nombre des bateaux de jiêche coulés est le seul qui soit éft augmentatior sur les semaines précédentes, et rien dan: les chiffres précités ne justifie "l'opti misme affiché par nos adversaires au su jet du résultat ultime de la guerre sous marine, dont ils attendent toujours uni fin victorieuse de la guerre. Cet optimisme n'a d'autretbut qui d'inciter le peuple allemand à la résis tance et les Puissances Centrales atten dent bien plus, on peut en être certain de la situation politique européenne qu< de la situation militaire et navale. Ili espèrent toujours que la Russie flan chera et que la France, fatiguée pa: trois années de guerre, perdra patience En d'autres termes ils attendent quelqu-nouveau miracle, dans le genre de li Révolution russe, capable de retarde: l'heurq fatale du règlement des comptes La reprise de l'offensive par nos Allié russes.ruine le premier de ces espoirs d-nos ennemis, et les 18,000 prisonnier faits par l'armée révolutionnaire sont li pour prouver que le régime démocra tique appliqué à l'armée n'implique pa nécessairement l'abolition de la disci pline et l'abandon de l'esprit offensif Les attaques de nos amis ont continut hier dans le secteur de Brzezany, mail Berlin et Vienne affirment qu'elles on échoué. t Les Français, il convient de le rapp 1er, ont eu le poids le plus lourd à poi ter jusqu'à présent. Leur esprit de sacri fice â permis à la Grande-Bretagne d< créer la puissante armée qui, lentemen mais sûrement, commence à refouler le; légions allemandes, La fin de la troisième année de guerr< voit nos vaillants Alliés français luttei avec la même résolution, le, même héroïsme contre les attaques persistante! d'un ennemi tenace et qui se bat avec 1< courage du désespoir. Hier encore les Allemands, inconsolables de la perte des magnifiques positions au nord de l'Aisne, assaillirent les lignes françaises sur toute la longueui du Chemin des Dames, depuis Jouy jusqu'à Çraonne, soit sur un front de vingl kilomètres. L'offensive, déclanchée à la chute du jour, se poursuivit pendant toute la nuit, l'ennemi employant des effectifs imposants et faisant un large usage de ses fameux bataillons d'assaut. Elle échoua sur toute la ligne et nulle part l'adversaire ne réussit à faire le moindre progrès. Il lui arriva de pénétrer dans l'un ou l'autre élément de tranchée de nos amis, mais les contre-attaques françaises rétablirent immédiatement la situation. L'attaque principale de l'ennemi fut dirigée contre la Ferme de Froidmont, contre les deux côtés de Cerny, le poste d'Ailles -et le plateau de Californie. Les Allemands sacrifièrent, au cours de leurs IA GUERRE EUROPEENNE EH AFRIQUE ORIENTALE Un communiqué du War-Office signale les progrès réalisés par les colonnes britanniques, belges et portugaises en Afrique-Orientale dans six directions différentes. Les troupes britanniques avançant de Kilwa sur la côte ont refoulé les Allemands sur une distance de H k. à 14^ k. Une autre force britan- attaques, de nombreuses unités drélite e ■ n'obtinrent aucun gain. Leurs perte : furent extrêmement sévères, et c est c ; qui explique probablement pourquoi 1. at ' taque ne fut pas renouvelée. Le dernier communiqué de Paris u : mentionne plus qu'un violent bombardv i ment des lignes françaises et annonce I incidemment, l'occupation d'un saillan allemand à l'est, de Cerny que l'ennem avait puissamment défendu. Les tentatives allemandes sur la riv i gauche de la Meuse n'ont pas eu plus d ■ succès. A trois reprises l'adversaire, uti lisant des projecteurs de flammes, atts • qua les tranchées françaises au sud-oues î de la Côte 304. 11 fut chaque fois n poussé et ne put faire le moindre prc î grès. Sur le front britannique on signal - une grande activité de l'artillerie et d< , aviateurs. Ces derniers ont abattu troi ) appareils ennemis, en ont obligé cin s autres à descendre et un neuvième • été descendu par les batteries cor • tre avions. Un seul appareil britanniqu . manque à l'appel. i D'autre part, l'escadrille de Dunkei i que a abattu deux et endommagé un Tk appareils ennemis qui étaient venu . bombarder Harwich hier matin, raid a 3 cours duquel 11 personnes furent tuét s et 36 blessées. Enfin, des aviateurs br: 3 tanniques sont allés bombarder les doc! i de Bruges et les dépôts de munition - allemands à Lichtervelde, sur lesque' 3 plusieurs tonnes d'explosifs ont été lar - ces. Un communiqué de l'Amirauté britar i srique signale qu'un vieux contre-torpi. s leur a sombré dans la Mer du Nord pa ; suite d'une collision avec une mine € que 18 hommes de l'équipage ont ét sauvés. On apprend aujourd'hui seulemer: que l'armada américaine qui a amené h premiers contingents américains en Eu rope a été attaquée à deux reprises, peu dant }a traversée, par les sous-marin allemands. La première attaque eut lieu non loi - des côtes américaines, c'est-à-dire à u - endroit où l'armada pouvait se croire e - sécurité. Elle fut exécutée par toute un ; flottille de sous-marins, qui a dû êtr t très exactement renseignée sur les mou s vements des navires américains. L'atta que fut repoussée sans qu'aucun de transports ou convoyeurs américains fû touché^ ' La deuxième attaque eut lieu au del du point de ralliement fixé par le elle ! de l'expédition (les transports formèren ' plusieurs groupes) et dégénéra en un ■ bataille rangée qui se termina par 1: s destruction d'au moins un sous-marii i coulé par un des contre-torpilleurs con voyeurs. Les Américains firent usage d' canons de gros calibre et aussi de gre nades explosives munies de fusées i : temps, qui provoquent la déflagration ; 1 une certaine distance sous l'eau. On i des raisons de croire qu'au moins ui i sous-marin a été détruit par un de ce; , projectiles. Bref, nos nouveaux Alliés ont livré e gagné leur première bataille, et ce fai est d'un excellent augure. La nouvelle de cette victoire, annoncé< à l'occasion de la fête nationaje améri caine (4 juillet) a provoqué une grand< satisfaction aux Etats-Unis, et 1' "Inde-pendence Day" a été célébré dans tout* l'Union avec une joie patriotique qui s trouvé également un écho dans les ma-! nifestations américaines dont Londres el Paris ont été-Je théâtre, et auxquelles s< sont associés de tout coeur les Belges, qui ont contracté vis-à-vis de la grande République une dette de reconnaissant inoubliable. nique avançant de la côte à Lindi, a ét<! engagée avec de forts détachements ennemis près de cette dernière ville. Une force allemande à Sougea, dans l'extrême sud, a reculé devant une force britannique. Les troupes belges poursuivent une force ennemie dans l'extrême nord. Des détachements britanniques et portugais ont refoulé des forces allemandes qui avaient pénétré dans l'Est-Africain portugais et étaient arrivées jusqu'au Uord du lac Nyasa, venant de l'esté OPERATIONS NAVALES Les pertes en mer \ Arrivées et départs des navires marchands de toutes nationalités et dépassant 100 tonnes dans les ports du Royaume-Uni (non compris les bateaux de pêches et locau c) pour la semaine finissant le 1er juillet à 3 h. de l'après-midi : | Arrivées, 2,745; départs, 2,846; con-■ tre 2,876 et 2,923 la semaine précédente.Navires marchands britanniques coulés par mines ou sous-marins : au-dessus . de 1,600 tonnes, 15; de moins de 1,600 tonnes, 5 ; contre 21 et 7 la semaine pré-t cédente. Navires-marchands britanniques attaqués saus succès par sous-marins, 16, contre 15 la semaine précédente. Bateaux de pêche britanniques coulés, 11, contre 0 la semaine précédente.. » • S • 1 La-statistique hebdomadaire italienne a renseigne 610 arrivées et 540 départs. •" Un steamer italien, 8 petits bateaux à * voiles italiens et 4 barques de pêche italiennes ont été coulés. a . Destroyer britannique coulé s L'Amirauté signale qu'un . destroyer u de vieux modèle de la flëtte britannique -s a heurté une mine et a coulé dans la Mer - du Nord. Il y a dix-huit survivants. s J. OPERATIONS AERIENNES LE DERNIER RAID SUR L'ESSEX " 11 morts, 36 blessés — Deux machines ennemies abattus ^ Mercredi, midi 15. — Une escadrille ^ de douze à quatorze aéroplanes ennemis a attaqué Harwich de la direction j. nord-est, ce matin vers 7 h. 5. Un cer-tain nombre de bombes ont été jetées et les derniers rapports reçus signalent que huit personnes ont été tuées et vingt-deux blessées. De légers dégâts matériels ont été causés. Les batteries n de la défense aérienne entrèrent en ac-n tion et l'escadrille ennemie fut disper-n sée, " bien que des nuages la rendissent e difficilement visjble. Les aéroplanes en-e nemis furent également attaqués par les avions britanniques- Après avoir jeté ses bombes, l'escadrille allemande s'éloi-s gna vers la mer sans essayer de pénétrer t vers l'intérieur. Le raid n'a duré que quelques minutes. •i» 1 » f Mercredi, 6 h. 30 du soir. — Le der-t nier rapport de la police dit que le nombre des victimes du raid de ce matin s'élève actuellement à 11 morts et 36 blessés.— Press Bureau. • » * - Mercredi, 7 h.—Des forces aériennes de la base navale britannique de Dun-kerque ont intercepté l'escadrille ennemie à son retour d'Angleterre, après l'attaque sur Harwich de ce matin. Un engagement s'en est suivi à une grande 5 distance au large de la côte belge. Dsax app,areiJs ennemis ont été abattus et tont • tom'bcfs en flammes dans la mer. Un ' troisième appareil allemand a été sérieusement endommagé. D'autres ?p- ' pareils ennemis ont été attaqués sans ' résultats décisifs. Tous les avions '■ britanniques sont «entrés indemnes.— Amirauté. Nouvelle attaque sur Bruges Dans la nuit du 2 juillet et dans la matinée du 3, des raids ont été dirigés sur les docks de Bruges et sur les dépôts de munitions allemands, de Lichtervelde, par des appareils du Royal Naval Air Service. Plusieurs tonnes de bombes ont été jetées et de bons résultats ont été observés. Tous nos4appareils sont rentrés.—Amirauté. LE PILLAGE DE LA BELGIQUE Les Allemands continuent de "prendre en main" avec vigueur et minutie, les intérêts des populations belges et, il faut le reconnaître, leur "sollicitude" se marque surtout pour les Flandres, ce qui n'a rien de surprenant après Foc-trçi à ces dernières -d'une administration séparée... , Le 18 juin 1917, le correspondant à la *\ HUUtieiC UU iwc^aoi, VA dam, a envoyé à son journal les infor- s mations suivantes intitulées : "Le coup -de grâce à l'industrie belge" : i "lt y a quelque temps, nous avoiib < mentionné la réquisition par les Aile- ; mands de tous les objets en cuivre et des : métaux précieux. Samedi, les bourg- 1 mestres de toutes le communes du do- s marne de l'étape,' dans la Flandre orien- . taie et occidentale et daiis une partie du ] Hainaut, ont dû déclarer une partie de ; toute la provision existante de fer brut, -de fer laminé, d'acier, de fer blanc, . d'étain et de machines. "D'après une ordonnance du com- , mandant en chef de la quatrième armée, , von Arnim, toutes ces matières sont ré- ( quisitionnées. Cette détestable réquisition, qui donne le coup de grâce à l'iiî-dustrie belge, se rapporte : au fer brut de toute espèce, au fer en barre, à l'acier et au fer-blanc de toute épaisseur et de toute dimension ; aux tôles en fer et eu acier, y compris toutes les pièces moulées, toutes les montures fixées comme plaques sur les portes et les fenêtres, toutes les serrures de toute espèce, ainsi que cadenas, pour tant que la quantité de chaque espèce appartenant au même propriétaire dépasse le nombre de vingt- ( quatre pièces toute espèce ; de petits objets en fer tels que clous, vis, crochets, pour autant que la quantité appartenant au même propriétaire dépasse le_poids de 5 kilos, les outils de toute espèce tels que vrilles, alênes, haches, limes tenailles, marteaux, vilebrequins, sondes et accessoires de pompes, outils de construction de toute espèce pour menuisiers, serruriers, maréchaux-ferrants, carrossiers, installateurs, terrassiers, , maçons, tailleurs de pierres, chaudronniers, verriers, peintres en bâtiments et décorateurs, pour autant que chaque quantité appartenant au même proprié- ' taire dépasse le nombre de six pièces. En outre, on réquisitionne l'acier de toute espèce en barres et en lingots, les tôles ondulées de toute espèce. i "Il s'agit donc d'un pillage méthodique de toutes les branches de l'industrie et du commerce. On ne parle pas encore de dédommagements. Seulement, l'Oppresseur dit que les objets réquisitionnés seront enlevés par la Kommandan-tur d'étape contre remise des objets reçus. Les contraventions seront punies ! d'un maximum d'emprisonnement de 5 ; ans, d'une amende maximum de 30,000 < mark' et de la confiscation des biens non : déclarés ou soustraits à la réquisition des outils de construction. "L'inspecteur des étapes, von Schick- 1 fus, porte à la connaissance des babi- ^ tants, en Flandre, qu'il est défendu de ' continuer la construction des maisons, ; des fabriques et d'autres bâtiments pour ' la population civile. Tous les matériaux ! de construction se trouvant chez les en- ' trepreneurs de construction, dans les en- 1 trepôts de matériaux, ou Sans les mai- ' sons de construction, tels que le cimeflt, 1 la chaux, le sable, le gravier, les briques, l'argile et la terre glaise, les tu- s yaux en ciment et de drainage, de même i que le fer de toute espèce sont réquisi- t tionnés. "On réquisitionne également toute la ( laine provenant de la tonte des mou- ( tons dans le domaine de l'éïape. On j doit remettre aux "Kommandanturen," , pour le 21 juillet, la liste de toute la provision actuelle. On paie la laine brute au prix de Fr. 2 ou Fr.- 2.75." | AUTOUR delà GUERRE) ALLEMAGNE i — L'Union économique allemande j pour l'Amérique du Sud et l'Amérique c Centrale a tenu hier un meeting à Ham- i bourg sous la présidence de Herr Dern- i burg. Elle a adopté une résolution tendant à la création d'une banque à capi- t taux allemands pour soutenir les entre- c prises allemandes à l'étranger après la t guerre, spécialement dans l'Amérique ( Centrale, les Indes Occidentales, -l'Ex- ^ trême-Orient et l'Australie. 1 U — Tous les Allemands qui se trou- 1 vaient dans la République de Libéria 1 vont être déportés probablement en France. t — Le "Zûroher Volksrecht" signale I que des émeutes sérieuses ont eu lieu c dans dïfférerftes parties de l'Allemagne. ( Boekenlieim, près dé Frankfort, des :ènes indescriptibles se sont produites. Stettin également, il y a eu une se-laine de désordres, pendant laquelle es dégâts considérabes ont été faits ux propriétés privées. Les ouvriers se mt mis en grève dans tm grand nom-re d'usines allemandes, à couse de l'in-.iffisance des rations. Sans quitter l'une, les ouvriers -arrêtent simplement s machines jusqu'au moment où oh iur donne des vivres. Dans le but do itisfaire aux demandes impératives des révistes, les autorités sont forcées de squisitionner des provisions dans les istricts campagnards où . les denrées limentaires sont à présent plus rares lie dans les villes. — Après Hindenburg, le Dr Helfferich : l'amiral von Capelleont réaffirmé leur 3i entière dans le succès final des sous-iarii>s. La "Tribune" de New-York fait emarquer à ce propos que le mois de uillet est un mois critique aux yeux de i population allemande, car les pro-hètes allemands ont prédit que ce se-ait en juillet que la campagne sous-îarine forceraiM'Angleterre à la paix. Ir, dit la "Tribune," on n'a cessé de éclarer en Allemagne que les succès de îtte campagne avaient dépassé les espé-ances, et le peuple commence à se de-îander pourquoi, dans ces conditions, i date de la capitulation de l'Angleterre 'a pas été avancée. Il n'est pas éton-■ant que les gouvernants allemands prouvent le besoin de faire de nouvelles romesses tout en renforçant le contrôle xercé sur J» presse, afin de diminuer effet produit par les derniers événe-lents : entrée des Etats-Unis dans la uerre, offensive franco-britannique, dé-rônement du roi Constantin, offensive usse. 3HINE -— L'ex-Président Li-Yuan-Hung s'est éfugié à la légation du Japon, où il a e'mandé et obtenu la protection d'usage. iRANDE-BRETAGNE — La représentation proportionnelle subi hier à la Chambre des Communes n second échec. Elle a été rejetée par 01 voix contre 169. —La Cour des Prises a confisqué la îmaine dernière environ 750,000 kilog. e café à destination de l'Allemagne, par intermédiaire d'un pays neutre. Lundi Attorney-General a demandé la confis-ition de 12,000 tonnes de café saisies rr 20 navires différents. Une firme éta-lie à la fois à Santos et Hambourg inentait des noms de cosignataires uand la liste des cosignataires possi-les était épuisée, et tout le café prenait : chemin du Vaterlan-d par la Scandi-avie. L'Attorney-General a déclaré ce propos que l'augmentation des im-ortations de café en Scandinavie et en [ollande depuis le commencement de la uerre avait dépassé l'importation totale e l'Aliemagne avant la guerre. TALIE — Le Sénat italien s'est réuni en :ssion secrète; celle-ci durera probable-ent jusque vendredi. APON — Une résolution présentée à la diète a Japon et exprimant le manque de mfiance dans le gouvernement, a été re-:tée par une majorité de 110 voix. ■AYS-BAS — Les émeutes ont repris mardi soir ans divers quartiers d'Amsterdam. Des agasins de cigares, chaussures, vins, niceries, viande, etc., ont été pillés, a police a dû faire usage de ses armes, i la troqpe a dû intervenir. On signale nq tués et un grand nombre de blessés, es ouvriers de l'industrie des transits et de l'industrie du bâtiment ont :ssé le travail pour protester contre la jlitique d'exportation du gouveriie-ent hollandais. Nous avons dit déjà que les exportions de pommes de terre doivent, après les accords, se faire en qualités égales vers l'Allemagne et vers la rande-Bretagne, et que les expéditions irs ce dernier pays étaient même en tard; mais les expéditions vers l'Alle-agne partant de tous les coins du pa^-s 'attirent pas autant l'attention de la ipulation que celles vers l'Angleterre ri doivent naturellement être concen-ées dans les ports d'embarquement. 3s Allemands, naturellement, tâchent exciter l'opinion hollandaise contre la rande-Bretagne.

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