L'indépendance belge

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s.n. 1914, 25 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tq5r786q2j/
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lO <_s^33.*ʱax&:o-s EN BELGIQUE ET A PARiS C 85* ANNÉE Samedi 25 juillet 1914 iflMINISTRATION ET REDACTION i 7., rue dce Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS . 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE KLCIîïE. Uaan 20if. 6nuis, 10fr. 3moi», 5fr. UIZE®9HG(Gr.-!l.J •< 28 ir. » 5 fr. •- Sir. EîflASBEPi " _1°,r " 22 ft " 12 ii; ÉDITION HEBDOMADAIRE ïotsmiionale e( d'Outre-mir: -iO PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Uu a" SU francs @ix moi» i -, frauca L' INDÉPENDANCE A"° »oe Samedi 25 juillet .1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : aux bureaux du joirjai, A PARIS : il, place de la Bourse. & LONDRES ; chez MM» John-F. Jones & Ci>t n® Snow Hiil, K. G,î à rAgence Eavas, n° IIS» Cheapside E. C. ; et ciiez Neyk'oud & Fils, Ltdç Coe 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browi»^ Ltd. 32° 463, Queen Victoria Street. Ca. AMSTERDAM ; chez Nijgh & Van Ditmar, Rotin, 2s dSi ROTTERDAâï ï même lirme, Wynhaven, 413. ALLEMAGNE, EN AUÏRIGHE-BONGRiE et W SUISSE, aur Agences de la Maison Rudolf Moss^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Turin et Rome. fljj^EW-YORK. ; T.B, Browae, Ltd, », East4^nd Streetfl TBQÎS scmoîiîs SAS nCrC3« — SIX PAGES BELGE £ûftS£E.TJLjHûN' TAS "LE. FROGBE3 Édition dit malin —« J^ujourà'îiui : Revue politique. LA TENSION AUS7 RO-SERBE. — Remis< a Belgrade 'le la note autrichienne. — Le teste de ia note. Lej exigences.de 1*Autriche. — L'impression à Vienne, à Paris, à Berlin, à. Salnt-Péiersbourg. — Déclarations de M. Tisza. à, la Chambre hongroise.FRANGE ET RUSSIE. — La dernière jour née de la visite présidentielle. — A Crons-tacTt. — Toasts d'adieu. ÎiA QUESTION DE L'ULSTER. — Nouvel-.e conférence. — Les intentions de. M. Winston Churchill. — Recours aux volontaires nationalistes. LÀ QUESTION ALBANAISE. — Le prince de Wied ira à Valona. Au Mexique. — .Ut situation. En Russie. — Le mouvement gréviste. En France. — Le procès Gailiaux. — La cinquième audience. — Encore les lettres intimes. En Belgique. — L'Lquivoque. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.' Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 21 juillet Revue Politique On possède aujourd'hui le texte de la note que le gouvernement austro-hongrois a fait remettre au gouvernement serbe à la suite de l'attentat commis contre l'archiduc François-Ferdinand à Serajevo. Encore qu'une partie de la presse autrichienne poussait ouvertement à la guerre, on avait l'im-/ijession queies milieux officiels résis-v^-aier. - à ceiue pression au parti militaire et le comte Tisza, président du conseil de Hongrie,déclara même qu'on ne demanderait rien à' la Serbie qui soit incompatible avec sa dignité nationale. Or, il semble bien que ce sont les partisans de la violence qui l'aient emporté : la note austro-hongroise, dont on trouvera le texte plus loin, est difficilement admissible dans la forme et le fond pour le gouvernement d'un pays indépendant. Si la Serbie admettait les exigences austro-hongroises, elle se résignerait à voir l'Autriche-Hongrie porter atteinte à sa souveraineté. Ce qui frappe tout d'abord, c'est le caractère étrange de cette démarche. 11 s'agit d'une note verbale remise par le ministre austro-hongrois à Belgrade et qui, bien que simple note verbale, a des allures d'ultimatum. En effet, on exige une réponse satisfaisante au plus tard le 25 juillet, à 6 heures du soir. Qu'arrivera-t-il si la réponse serbe n'est pas satisfaisante ? On se garde de préciser, mais on s'en doute bien. Ue qui frappe ensuite dans cette démarche, c'est que le gouvernement de Vienne prétend exiger de la Serbie des réparations aussi graves, portant atteinte à la souveraineté serbe, en se basant sur les seules constatations de l'enquête autrichienne, sans contre-enquête serbe. Il s'agit de sévir en Serbie contre des citoyens serbes coupables ou non et I Autriche-Hongrie entend par une véritable mise en demeure obliger le.gouvernement serbe à s'en tenir aux données de l'enquête autrichienne; elle entend de plus — et c'est là ce qui est particulièrement grave — contraindre la Serbie à admettre l'ingérence de la police austro-hongroise dans les affaires serbes, la contraindre encore à dissoudre des associations serbes, à abolir la liberté de la presse pour tout ce qui concerne la critique de la politique austro-hongroise dans les journaux — et elle ne s'inquiète pas un instant de savoir si cela est compatible avec les garanties constitutionnelles de la Serbie. Quel est le pays indépendant, conscient de sa dignité, qui admettrait de semblables prétentions, qui se résignerait sans protester à un tel assujettissement? Si c'est là le dernier mot du gouvernement de Vienne, autant dire qu'il veut la guerre, qu'il poursuit systématiquement l'écrasement de la Serbie. H y a deux choses très distinctes dans cette affaire : il y a l'attentat lui-même et les complicités que ses auteurs ont pu rencontrer en Serbie et il y a, ensuite, le l'ait essentiellement politique de l'agitation pansiave dans les provinces annexées, agitation qui rencontre certainement des svmpathies en Serbie, puisqu'il s]agit là du sort de populations d origine serbe. L'enquête autrichienne prétend que les auteurs des deux attentats contre l'archiduc François-Ferdinand furent préparés à leur crime à Belgrade, qu'ils furent armés par deux Serbes, dont un officier de l'armée active, que ceux-ci les exercèrent au tir, que des fonctionnaires de la doua»* serbe facilitèrent aux assassins :e passage en Bosnie-Herzégovine- II est logique' que l'Autriche-Hongrie demande à ce sujet à la Serbie do sévir chez, elle contre les individus dont, la complicité morale ou matérielle dans l'attentat serait forroeltemenl établie »i certainement le gouvernement ri» Belgrade ns se mt'igf;rait pas à w* propres moyens de justice contre ces présumés complices. La Serbie agirait ainsi dans la plénitude de sa souveraineté. Mais le gou-; \erneirient de Vienne commence par ' manifester son manque absolu de con-liance dans la justice serbe en exigeant que la police austro-hongroise puisse contrôler eu Serbie l'action des autorités serbes; il exige d'avance et préalablement a toute con ire-enquéte des réparations . humiliantes et, surtout, avant tout, il demande des satisfactions u ordre politique eu contraignant le gouvernement serbe à proclamer solennellement qu il se désintéresse totalement du sort des populations slaves des provinces annexées à l'Autriclie-Hpngrie, en le contraignant à prendre l'engagement de traquer en Serbie même, sous contrôle de l'Autriche, les organisations et les particuliers manifestant' leurs sympathies pour le mouvement panser-be qui se développe en Bosnie-Herzégovine. 11 y a là une attitude qui doit choquer les moins prévenus, une attitude brutale qui, pour ainsi dire, ue laisse place à aucune discussion. On a l'impression très nette que la question purement judiciaire ne sert que de prétexte à l'introduction de la question essentiellement politique, qu'on veut profiler du fait que des Serbes sont impliques clans l'attentat de Serajevo pour satisfaire les vieilles rancunes que l'Autriche-Hongrie nourrit contre la petite monarchie voisine, pour obliger la Serbie à prononcer sa propre déchéance, pour la contraindre à ruiner elle-même ie mouvement pansiave qui inquiète si vivement la Monarchie dualiste. En posant ainsi la question sur le terrain nettement politique, le gouvernement de Vienne commet une erreur dont les conséquences peuvent être terribles pour l'Europe entière. Nous indiquions il y. a deux jours que la situation extérieure e>st actuellement beaucoup plus sérieuse que les manifestations officielles ne le laissent supposer. La démarche austro-hongroise à Belgrade confirme aujourd'hui pleinement cette opinion. Il ne faut pas se dissimuler que si l'Autriche-IIongrie entend rendre le peuple serbe tout entier responsable de l'attentat contre l'archiduc François-Ferdinand, et si elle exige de lui des réparations qui constitueraient en fait une humiliation, la Russie. protectrice naturelle des peuples slaves clans les Balkans, ne pourrait tolérer cette interv ention directe de l'Autriche-Hongrie en Serbie, et c'est entre Vienne et Saint-Pétersbourg que la question se trouverait posée. Là est le grand danger de l'heure présente, et il ne sera pas de trop de toute la pesée des grandes influences pacifiques pour, écarter ce péril. La Tension austro-serbe REMISE DE LA NOTE AUTRICHIENNE Belgrade, jeudi, 23 juillet. Le ministre cl ' A u trich e-Hon g rie a remis à G heures du soir au gouvernement serbe une note verbale à laquelle l'Autriche réclame une réponse avant samedi 25 juillet, G heures du soir. LE TEXTE DE LA NOTE Belgrade, jeudi, 23 juillet. Voici le texte, de la note autrichienne : « Le 31 mars 1909, le ministre royal de? Serbie à Vienne a fait a.u gouvernement impérial et royal, sur, les instructions du gouvernement. serbe, les déclarations suivantes ; » La Serbie reconnaît que par le fait accompli vis-à-vis de la Bosnie elle n'a pas été atteinte dans ses droits et elle se conformera par conséquent aux décisions que le3 puissances prendront conformément." à l'article 25 du traité de Berlin. En même temps que 1a Serbie se range, aux conseils des grandes puissances, elle s'engage à renoncer, à l'attitude de protestation et d'opposition qu'elle a adoptée depuis octobre dernier. Elle s'engage, d'autre part, à modifier la direction de sa politique vis-à-vis *.'e l'Autriche-Hongrie et à vivre à l'avenir avec celle-ci en bonnes relations de voisinage. » L'histoire des dernières années et en particulier les douloureux événements du 28 juin dernier ont démontré l'existence en Serbie d'un mouvement subversif dont e but est de détacher une partie de l'Autriche-Hongrie de la monarchie. Ge mouvement qui s'est engendré sous les yeux < a gouvernement serbe a eu des conséquences do ce côté de la frontière de la Serbie dans des actes de terrorisme, dans une série d'attentats, de meurtres. Loin de remplir ses engagements formels contenus dans les déclarations du 31 mars 1909, 'e gouvernement royal serbe n'a rien fait pour réprimer ce mouvement. 11 a permis '/-s agissements criminels de diverses sociétés et associations, le langage effréné de ia presse, l'apologie des auteurs d'attentats, la participation d'officiers et de fonctionnaires à des agitations subversives. Il a permis une propagande malsaine dans l'enseignement public. Il a permis enfin toutes les manifestations qui ont incité la popu'a-lion serbe à la haine de la monarchie f-t au- mépris de ses institutions. Cette tolérance dont le gouvernement royal s'est rendu coupable se manifestait encore à l'époque môme où se sont fait sentir dans 'e monde par les événements du- 28 juin, Jes suites horribles de cette tolérance. » Il apparaît, à la suite des déclarations et des aveux des auteurs de l'attentat d i 28 juin, que le crime de Serajevo a été préparé à Belgrade et que les assassins re çurent les armes et les bombes dont ils -etaient. munis d'offi-çiers et de fonction- < naires appartenant à la Narodna-Obràna et, enfin, que l'envoi des assassins et un leurs armes en Bosnie fut organisé et réalisé par les autorités de ia frontière serbe. » Les résultais ci-dessus de l'instruction ne permettent pas au gouvernement impérial et royal d'observer plus longtemps i'atiiliude de patience et d'expectative qu'il avait prise pendant des années vis-à-vis de ces agissements, qui ont leur foyer à Belgrade et sont de là transportés sur le territoire de la monarchie. Ces-résultats imposent, au contraire, au gouvernement impérial et royal le devoir de mettre un ternie a ces agissements qui constituent une menace permanente pour la'tranquillité de la monarchie. Pour atteindre ce but, lé gouvernement impérial et royal sé voit dans 1 obligation de réclamer au gouvernement serbe une assurance formelle que celui-ci condamne cette propagande dangereuse contre la monarchie, c'est-à-dire l'ensemble des menées dont le but final est de détacher de la monarchie des territoires qui lui appartiennent. » LES EXIGENCES DE L'AUTRICHE » Alm de donner à son engagement un caractère solennel, 1e gouvernement royal ae.rbe publiera en première page de son journal officiel du 2C/7 les déclarations suivantes ■ i » Le gouvernement royal serbe condamne ki propagande dirigée contre l'Ait triché-Hongrie, c'est-à-dire l'ensemble des menées qui ont pour but de détacher de- la monarchie austro-hongroise des territoires qui 1-ui appartiennent -et regrette très sin- ' virement les conséquences funestes, de ces menées criminelles. » Le gouvernement royal serbe regrette que des olfic-iers et des fonctionnaires serbes aient pris part à cette propagande -t aient ainsi mis en péril les relations -s bon vois-inage amical que le. gouvernement ( 1 royal serbe s'était solennellement engagé/ \ dans ses déclarations du 31 mars 1909, à ci observer. v » » Le gouvernement serbe, qui désap- f prouve et. rejette toute tentative d'imrrux-i tion dans les destinées des populations de quelque partie de l'Au triche-Hongrie que ce ^ soit, considère comme son devoir d'aviser v t'C la façon la pins catégorique les officiers s et fonctionnaires, ainsi que la'population rj tout entière du royaume qu'il çgira avec h: ^ plus grande sévérité à l'avenir contre toute 11 personne qui se rendra coupable de pareils 1 agissements et qu'il s'emploiera de toutes ^ ses forces a les. réprime.- et à les- arrêter, » Cette déclaration sera portée simultané* ^ ment a la connaissance de l'armée rovale J' par. un ordre iu jour de Sa .Majesté le "Roi s c-t publiée dans l'organe officiel de. l'armée. s Le gouvernenent royal -serbe s'ensase, ! d'autre part : ~ a d » 1° A supprimer toute publication qui r exciterait a la haine et au mépris de la mo- n | n-archie et dont la tendance générale serait î- dirigée contre l'intégrité territoriale de cel- o le-ci. s » 2° A procéder d suite à la dissolution p de l'association Narodna Obrana; à confis-' ri quer tous les moyens de. propagande de celle-ci et à agir de la même façon contre 'es d autres sociétés et associations serbes jui n s'adonnent à '.a propagande contre l'Au tri- n che-Hongrie. Le gouvernement royal pren- £ dra les mesures nécessaires pour que les ti sociétés dissoutes ne puissent pas conti- « nuer leur activité sous un autre nom ou r une autre forme. » 3° A éliminer sans délai de l'instruction <•] publique en Serbie, tant en ce qui concern» a le corps enseignant que les moyens d'ins- ». truction, tout ce qui sert ou pourrait servir p à fomenter la propagande contre l'Autri- i che-Hongrie. ? " *° A éloigner du service militaire et de cî l'administration en général tous les ofîi- a c-iers et fonctionnaires coupables de propa- rj gande; contre la monarchie austro-hongroi- se et dont le gouvernement austro-hongrois g se réserve de. communiquer les noms et les y faits au gouvernement royal. )> 5° A accepter la collaboration en Serbie J? des organes du gouvernement austro-hon- i grois dans la suppression des mouvements *, subversifs dirigés contre l'intégrité de la monarchie. n » 0° A ouvrir une enquête judiciaire con- P tre les partisans du complot du 28 juin se • trouvant sur 'e territoire serbe. Les orga- ^ nés délégués par e gouvernement austro- ^ hongrois prendront part aux recherches y î1 relatives. 10 » 7° A procéder d'urgence à l'arrestation tr du commandant Vaijà Tankosic et du nom- mé Mi-Ion Ciganovic, employé d'Etat serbe, p' compromis par les résultats" de l'instruction de Serajevo. 111 » 8° A empêcher par des moyens efficaces le concours des autorités serbes dans le trafic illicite des armes et explosifs à ira- ^ vers la frontière; à licencier et à punir sé- \ vèremé.nt les fonctionnaires de service à la n< frontière, à Sch-aba'.z et à Lpzniga, coupa-bles d'avoir aidé les auteurs du crime de . <!( Serajevo en leur facilitant le passage de la '''u frontière. » 9° A donner au gouvernement austro- rn hongrois des explications sur les propos in- m justifiables de hauts fonctionnaires serbes, je tant en Serbie qu'à l'étranger, q?iti, malgré P: leur position offic'elle, n'ont pas hésité ra •après l'attentat du 28 juin à s'exprimer ni dans des interviews d'une manière hostile a!- envers la monarchie austro-hongroise; cc ;> 10° A avertir sans retard le gouverne- ment austro-hongrois de l'exécution des ki mesures comprises dans les points précé- ni dent-s. ( ni » I.e gouvernement austro-hongrois at- er tend la réponse du gouvernement royal au Pc plus tard jusqu'au samedi 25 de ce mois, à y G heures du soir. >» pi P1 MEMOIRE-ANNEXE »0 Un mémoire concernant les résultats de in l'instruction de Serajevo à l'égard des fonc- l'i tioimaixes mentionné' aux paragraphes 7 se H 8 est annexé à cette note. Ce mémoir lit « L instruction criminelle ouverte par L ribunal de Serajevo contre Gavrilo Princij ?t consort-s du chef d'assassinat et de com îlicité, en raison du crime commis par eu: e 28 juin, a jusqu'ici abouti aux constata ions suivantes : " 1° Un complot ayant pour but d'assas iUier, lors de son séjour à Serajevo, l'ar :hiduc François-Ferdinand a été formé < Belgrade, par Uravilo Prinzip, Nedeljgo Ca JrinoVic, le .lommé Milan Qgahovic e irifke Grabez, avec le concours du com n-alidant Vaija Tankosic. » 2' Les six borcbes et les quatre pisto éts browning tv^ç munitions ' à l'aide des [ueis les malfaiteurs ont . commis l'attentat »nt été livrés à Belgrade, à Princip Cabri lovic; Grabez pur le nommé Milan - Ciga iovie et le commandant \'aija Tankosic. » 3° Les bombes sont des grenades é nain provenant de la fraction de l'armé* erbe .stationnée a KtajujeVac. » 4° Pour' ass'irèi' ia réussite de l'attentat aganovic enseigne à Princip, Grabez et Cà-irinovic la manière de se servir des gre ia des et donne dan s la forêîi, près di hamp de tir de Topechidar, des leçons d* ir- avec les pistolets-browning à Princip e Irabez; Pour rendre possible à Princip, .abrinovic et Gr-abe;; de passer la frontière e Bosnie-Herzégovine et d'y introduira lande?tinement leur contrebande d'armes n système de' transport secret fut organisé ai'; Ciganovic: D'après cette orgamsation, introduction en Bosnie-Herzégovine des lalfaiteurs et de' leurs armes fut opérée ar les capitaines-frontière de Schabatz e! 'opovic, ainsi nue par' lé douanier Rudi-oj Grabic, de Loznica, avec le'concours de [i"\ers parti eu", iers: » L'IMPRESSION A VIENNE Vienne, jeudi, 23 juillet. Le « Fremdenbîatt » commentant la dé-îarclie faite à Beiprade écrit : » L'atten-it de Serajevo a révélé à tout le monde les angers qui nous menacent et nous a ou-ert les yeux sur la nécessité urgente de ous procurer h tout prix la tranquillité et i sécurité. » Le ministre d'Autriche-Hongrie à Bel-radé a fa il cpiinaitre aujourd'hui au gou-ernement serbe les demandes que nous ommes obligés de lui adresser. Ces récla-rations ont été formulées après une lon-ue réflexion et un minutieux examen.Elles e-vont pas au-delà de ce qui est stricie-lent indispensable. En tout cas^ telles u'eiïès sont, nous devons nous y tenir, car s'agit de détruire des galeries de mines ui ont été creusées sous lé sol de la Serbie isqu'au c-œur même de nos territoires sud-lavés. Sous l'influer.-jè de' la poussée pan-srbe, un état de c 1 oses s'est constitué au SMtil de notre maison même que nous ne evons pas laisser persister. » La Serbie s'est couverte d'un véritable ^seau de sociétés qui, sou's prétexte de Qursuivre une propagande cultuelle, prê-lent la haine 'le l'Autriche. Des émissaires oait envoyés en Bosnie et en Herzégovine ; on croit qu'ils sont chargés de séduire les □pulations par l'espoir d'une prochaine iunion au royaume de Serbie. )> Malgré leurs promesses expresses les ivers gouvernements serbes n'ont rien fait oui* entraver ce mouvement. Après' com-le avant leurs promesses, leur tolérance a té considérée comme ime tacite approba-on. Des personnages occupant des hautes ituations dans l'armée ou dans les servies de l'administration serbe, des profes-2-urs, des maîtres d'école participent à ia irection de ces sociétés. Les unes pensent tteindre leur but j^ar une alliance qui se-x-it suivie d'une guerre, 'les autres proagent cette idée que l'action diplomatique ; militaire doit être précédée d'une action rroriste et révolutionnaire. L'événement e Serajevo a prouvé que cette campagne ^autrichienne est conduite avec une ter-ble vigueur. H a été démontré que l'as-îssinat de l'archiduc François-Ferdinand ; de son épouse a été perpétré grâce h ippui de sujets du royaume de Serbie et .i>e. cet appui a été décisii puisque c'est lui ,ii a rendu possible l'exécution du crime, insi, nous avons affaire à un mouvement î haine irréconciliable et d'hostilité acharne qui se manifeste sous les formes les us diverses, et tenant les populaticns de frontière dans un état d'excitation tel .lie la confiance des peuples de notre mo-irchie dans le maintien de la paix exté-eùre est ébranlée. Là est le noyau- où serment toutes les aspirations hostôèts à l'Au-iche et le résultat de cette excitation est ie le sol a été baigné du sang le plus •écieu'x. Les poniséquences de ces menées i sont plusieurs fois fait sentir profondé-ènt dans la vie économique. » Des milliers d'existences furent ruinées ir les à-çoups continuels du panserbisme. nous tolérions toutes ces conséquences ns intervenir d'une façon radicale pour >us défendre, les agitateurs eux-mêmes û nous accusent continuellement d'abuser ; notre force verraient dans cette absten-m un signe de faiblesse et l'interpréto-ii-nt comme un manque d'énergie ou com-e la preuve de notre anxiété. Ils procla-eraient que nous n'osons pas nou-s dé-ndre et par là-même gagneraient des .rtisans. Ils se sentiraient ainsi en-cou-gés à redoubler leurs attaques. En ma-testant notre volonté, nous avons amené i contraire le peuple serbe à une juste j mpr.éhension des réalités. Il verra qu'on 1 trompe, que le mouvement panserbe se ! isera. sur un mur d'airain, que notre mo- ; irçhie est résolue à le repousser absolu- : ent, que nous avons le sentiment d'être I . présence d'un état de choses devenu ; ur nous insupportable, que nous voulons ' mettre un terme. Ce sentiment est s« | lissant dans notre population que les ; aintes sont de plus en plus fréquentas : □.chant le long ajournement des mesures i dispensables attribué à l'hésitation et ù'j ^décision. Cette impatience, ces critiques ; »t compréhensibles. Et .cependant ie gou-' i 3- vernement austro-hongrois n'a pas voulu agir sous l'influence de la colère. Il a voulu examiner minutieusement toutes les circonstances, se rendré un compte parfait des exigences qui devaient être formulées. Aucun gouvernement au monde ne ijourrait agir autrement que comme l'a fait le gouvernement austro-hongrois, car aucun Etat ne peut renoncer à son autoritéA sacrifier la vie de personnages les plus hauts placés, sa tranquillité, ~a prospérité économique au fanatisme d'une agitation qui tend en dernier ressort par tous les moyens de lui ravir des provinces faisant partie de son territoire. Un. court délai à été donné à la Serbie pour acquiescer à nos réclamations. Nous- ne voulons pas prolonger inutilement la - crise qui. pese . sur notre vie économique et qui aiarme l'Europe entière. Nous voulons .régler le plus, rapidement possible une.situation intenable et convaincre l'opinion publique serbe de notre réso-; lution d'arriver enfin à un éclaircissement. Nous espérons que la Serbie. se soumettra dans le déku fixé à nos demandes. Eile *;e doit pas douter que nous avons la. volonté ferme et résolue de maintenir notre point 1 de vue, quelles que puissent être les cir-: constances; elle ne doit pas douter non pJu-s de notre désir sincère de voir s'établir à l'avenir les meilleurs rapports entre elle et l'Autriche-Hongrie. « Vienne, vendredi, 24 juillet. . Les journaux sont unanimes à constater que la note adressée à la Serbie marque le commencement d'un défense et non pas d'une attaque, qu'elle montre la ferme volonté de la monarchie de ne réclamer de la Serbie que ce qu'elle aurait dû faire depuis longtemps de sa propre initiative pour sauvegarder sa considération vis-à-vis de l'Europe. foute la près .e exprime l'espoir que s Serbie sera assez perspicace pour écarter par une acceptation rapide des revendications de l'Autriche-Hongrie tout soup-» çon de connivence avec les meurtriers et qu'elle ne choisira pas la guerre, mais ia paix. (a) '•'ienne, vendredi, 24 juillet. La plupart des journaux accueillent avec : satisfaction le ton énergique de la note remise à Belgrade. Le » Neue Wiener Tageblatt » fait remarquer que c'est la troisième fois depuis quelques années que F Autriche se voit obligée d'envoyer un ultimatum à la Serbie. Continuellement, ajoute le journal, les Serbes menacent notre pays, l'industrie s'en trouve arrêtée, les capitaux s'émiettent, l'ouvrier s'inquiète, les réservistes sont sans cesse menacés d'être rappelés. Une. telle situation, est intenable. Ou bien la.Serbie renoncera volontiers, à ses rêves ou bien elle y sera contrainte. La « Nouvelle Presse Libre » affirme que l'Autriche-Hongrié ne vise aucune conquête, aucun accroissement de sa puissance, au-cthi nouveau partage des territoires balkaniques. Elle veut simplement se préserver des actes qu'elle a supportés jusqu'à présent avec une oatience sans bornes. La monarchie se tourne vers les puissances de l'Europe. .Elle fait appel à leur, sens de l'équité et ne réclame pour elle que ce que ■chaque Etat est en droit d'exiger en pareil cas. Le « Deutsche Volksblatt » estime que i Europe ne doit se faire aucune illusion sur la prolong xtion du délai exigé de la Serbie pour donner sa réponse. Aucune échappatoire ne sera tolérée sous aucun prétexte et il est inutile qu'une tierce puissance propose son entremise. L'Autriche-Hongrie a bien pess toutes les conséquences de Serajevo et si la Serbie ne donne pas satisfaction dans les quarante-huit heures elle supportera les responsabilités de son refus. La « Zeit » qui, jusqu'à présent, s'opposait nettement à l'idée d'une intervention trop énergique estime que la note remise à Belgrade n'est certes prs amicale, mais qu'elle est cependant, conçu.j dans des termes non blessants. Elle i.jou'e que le gouvernement serbe et la Serbie seraient bien inspirés en acceptant avec bc n-ne grâce cette note qui est à prendre ou à laisser, -afin de prouver qu'ils ne sont nullement solidaires avec les meurtriers de Serajevo. L' « Arbeiter Zeiti.ng », par contre, considère chaque exigence contenue dans la note comme une négation de l'indépendance de la Serbie. Le gouvernement serbe devra faire, samedi, une déclaration solennelle par laquelle il se juge lui-même pour ne pas dire u il s'exécute ». (b) LA COMMUNICATION AUX PUISSANCES Vienne, vendredi, 24 juillet. Les ambassadeurs d'Autriche-Hongrie en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Italie, en Russie et en Turquie ont reçu l'ordre circulaire suivant, avec mission de l'exécuter ce matin : « Le gouvernement impérial et royal s'est vu forcé d'adresser 1e 23 juillet par le ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade la note suivante au gouvernement serbe (suit io texte de la note). jKÏ'ai l'honneur d'inviter Votre Excellence à bien vouloir porter le contenu de cette note à la connaissance du gouvernement auprès duquel vous êtes accrédité, en accompagnant cette communication du commentaire que voici : » Le 31 mars 1909, ie gouvernement royal serbe a adressé à l'Autriche-Hongrie . une déclaration dont le texte est, reproduit ci-dessus. » Le lendemain même de cette déclaration, la Serbie s'est engagée dans une politique, tendant à inspirer des idées subversives aux ressortissants serbes de la monarchie austro-hongroise et à préparer ainoi la séparation des territoires austro-hnogrois limitrophes à la Serbie. La Serbie est devenue le foyer d'une agitation criminelle. Des so- -ciétés et des affiliations n'ont pas tardé à se former qui, soit ouvertement, soit clandestinement, Ataic-.nl destinées à créer des désordres sur Je territoire austro-hongrois. 1 Ces sociétés, et affiliations .comptent oarmi leur.* membres des généraux, des diplomates, des fonctionnaires d'Etat et des juges; bref, des sommités du monde officiel et non officiel du royaume. Les journalistes serbes étaient presque entièrement au service de cette propagan e dirigée contre l'Autriche-Hongrie et pas un jour ne s'est passa sans que des organes de la presse serbe n'excitent leurs lecteurs à la haine et au mépris de la monarchie voisine et à dea attentats dirigés plus ou moins ouverte* ment contre la sûreté de son intégrité. )> Un grand nombre d'agents sont appelés à soutenir par tous les moyens l'agita-» tion contre l'Autriche-Hongrie et à corrompre dans les provinces limitrophes itk jeunesse de ce pays. L'esprit de conspiration des politiciens serbes a subi une re* crudeiscence depuis Ir. dernière crise balkanique. Des individus ayant fait partie de3 bandes jusque là- occupées en Macédoine sont venus se mettre à la disposition de# propagandistes terroristes contre l'Autri» che-Hongrie. »En présence de ces actes auxquels l'Autri* che-Hongrie est exposée depui^' nombre d'années, le gouvernement de Serbie n'a pas cru devoir prendre la moindre mesure.) C'est ainsi que le gouvernement serbe ^ manqué aux devoirs que lui impose sa déclaration solennelle du 31 mars 1904 et ii ; montre ainsi qu'il s'est mis en contradio i lion avec la .volonté de" l'Europe et avec l'engagement qu'il avait pris vis-à-vis des l'Autriche-Hongrie. » La longanimité du gouvernement impé--rial et royal à l'égard de l'attitude provoca* triee de la Serbie était inspirée par le désintéressement territorial de 'a monarchie, austro-hongroise et par l'espoir que 1e gouvernement serbe finirait tout de même pafl apprécier sa juste valeur l'amitié de l'Autriche-Hongrie. En observant une attitude bienveillante pour les intérêts politiques de la Serbie lé gouvernement impérial et royal espérait que ie gouvernement serbe se déciderait linalement à suivre de son côté, une ligne de conduite analogue. L'Autriche-Hongrie s'àttendait surtout à iino pareille évolution dans les idées politiques de laj Serbie lorsque après l'événement de 19iâ le gouvernement impérial et royal rendit) possible, par; son attitude désintéressée, tuai agrandissement si considérable de la Sei> bie.. Cette bienveillance manifestée par l'Autriche-Hongrie à l'égard drun Etat voisin n'a cependant aucunement modifié les procédés du royaume qui a continué a iérer sur son territoire une propagande dont les funestes^ conséquences se sont ma* mifestées au monde entier le 2S juin. » En présence de cet état de choses ia gouvernement impérial et royal a dû se. décider à entreprendre une nouvelle ci pressante démarche à Belgrade afin d'amener le gouvernement serbe à arrêter is mouvement menaçant ia sûreté et l'intégrité de la monarchie austro-hongroise. » Le gouvernement impérial et royal est persuadé qu'en entreprenant cette démarche il s'est trouvé en plein accord avec i es sentiments de toutes les nations civilisées qui ne sauraient admettre que le régicide devînt une arme dont on puisse se servir impunément dans les luttes politiques et que la paix européenne fût nullement troublée par des agissements partant de Be^ grade. » C'est à l'appui de ce qui précède que iei. gouvernement impérial et royal tient à la disposition des gouvernements respectifs dossier élucidant les menées serbes, et - les rapports existant entre ces menées et ;e meurtre du 28 juin. » Communication identique est adressée aux représentants impériaux et royaux auprès des a-utres puissances signataires. ;> Vous êtes autorisé laisser une copie de cette dépêche entre les mains du ministre des affaires étrangères. » (s.) Berchtoid. » (a) M. PACHITCH ABSENT A BELGRADE Belgrade, vendredi, 24 juillet. M. Pachitcli, étant en voyage à l'intérieur du pays et devant partir incessamment pour l'étranger, l'intérim de la présidence du conseil et des affaires étrangères sera assuré par M. Patchou, .ministre des finances. Un ukase a paru aujourd'hui à ce sujet au « Journal officiel ». (a) M. PACI-IITCH RENTRE A BELGRADE Belgrade, vendredi, i'4- juillet. Le bureau de la presse annonce que M.? Pachitch est 'entré ce matin à Belgrade.. (b) L'IMPRESSION EN FRANCE Peu'de journaux publient, la note autrichienne.Quelques-uns cependant la commentent, et sont d'accord pour reconnaître qu'elle peut avoir des conséquences très graves au point de vue international. J.' « Echo de Paris » dit que poser !e principe qu'un Etat peut s'immiscer dans la propagande nationale de son voisin, c'est créer un précédent dangereux pour l'Autriche.Pour le « Gil Blas », la paix de l'Europe n'a pas été mise à plus rude épreuve qu'actuellement. Seul l'espoir d'une solution favorable, dit le journal, réside dans la sagesse éprouvée de François-Joseph, (a) L'ATTITUDE DE L'ALLEMAGNE Budapest,, vendredi, 24 juillet. Le « Pesther Lloyd » publie une information de Berlin d'après laquelle l'Allemagne ie permettrait pas l'intervention d'un tiers :ïans le conflit. Dans le cas où l'une des puissances voudrait s'immiscer dans l'affaire entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie, 2et acte serait considéré comme une opposition déplacée aux mesures justifiées prises par la monarchie. (a) j IMPRESSION A SAINT-PETERSBOURG Conseil des ministres Saint-Pétersbourg, vendredi, 24 juillet. . La note de l'Autriche-Hongrie à la Ser-)ie a causé ici une forte impression.-Le conseil ùes ministres est convoqué

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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