L'indépendance belge

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s.n. 1914, 14 Août. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6688g8gj4n/
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lO Geïitiiîies EN BELGIQUE ET A PARIS SSÖ 85* ANNÉE Vendredi 14 août 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 17.. rue des Sables, öruxelle» BUREAUX PARISIENS; 11, plaça de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BElGIOUc.Un an 20 fr. 6 mois, iOfr. 3 mois, 5 fr. iUXEMBOURClCr.-Dj » 28 ir. " 5fr. » 8fr. iimm * 40 fr. » 22 fr. » 2fr. ÉDITION HEBDOMADAIPwB ilnternsiionsie et d'Cutn-msn X) PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an»2> franc» Sïx- mois..., ...«. 125 franc» T5QÏS EDTTïaSS PAH JOER* —■' SK PAGES NDANCE BELGE COSSE&YlXKfflT SAS HE PSOGBEfl Edition du soir Vendredi 14 août 1914 Les annonces sont reçues - h. BRUXELLES : aux bureaux du jou'jal. À PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM. John-F. Jones & G>, nP $ Snow Hill, E. C.-, à ïAgence Esvas, n° ifi% Cheapside E. C; et chez Nèvwud & Fils, Lidj H«» 14-18, Queen Victor» Street, et T. B. Brownefc Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. A AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2» & ROTTERDAM : même nrme, Wynhaven, 113. &N ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. ^EW.YORK t T.B. Browne, Ltd, J, East42°* StreaW Ce matin on a signalé une pointe offensive des troupes battues hier, vraisembablement dans le but de ramener les blessés, les morts et le matériel abandonnés. Aucune 'surprise n'est à craindre pour nous une nou veile attaque serait repoussée victorieusement, si elle se produisait. NOUVEAUX DETAILS Les troupes belges qui ont pris part à l'action comprenaient une brigade mixte, renforcée d'une brigade de cavalerie. Les Allemands, légèrement supérieurs en forces, avaient notam'ent plus de cavalerie. C'est a. Haelen que se sont déroulés les faits les plus saillants de l'action. Toutes les attaques de l'ennemi emit été repoussées et il a laissé de nombreux morts sur le terrain. Les ponts du Démer ont été détruits par, le génie, dès le débuts de Faction. Le tir dies mitrailleuses allemandes a causé des pertes assez sérieuses à nos troupes; un régiment de lanciers aurait particulièrement souffert. Nos soldats se sont emparés de nombreux trophées de guerre, comprenant des armes et des objets d'harnachement. L'ACTION Un témoin de l'action en raconte à un confrère les péripéties de la manière suivante ; réussi à percer sur aucun point les lignes françaises. Placée sur territoire allemand, leur grosse artillerie à bombardé hier à grande distance Pontà-Mousson, sur ia ligne-frontière, mais l'infanterie allemande n'a pas su donner. Ce .bombardement de Pontà-Mous-son, qui, dans le plan de campagne allemand, était prévu comme devant avoir lieu le premier jour de ia mobilisation, est caractéristique parce qu'il ne se produit que le onzième jour de la mobil.sation. Cela.confirme le retard énorme que subit l'action allemande et explique comment il se l'ait qu'au lieu de prendre l'offensive annoncée sur toute la ligne, leur attitude est plutôt défensive. A l'extrême-est, la Russie continue à pousser son offensive dans la Prusse orientale, où les Allemands ont vainement essayé de reprendre Lydtkuhnen, que les Busses enlevèrent dès le premier jour de la guerre. De même, l'occupation des régions-frontières de l'Au-tricheHongrie par les troupes du Tsar se poursuit méthodiquement. Enfin, les Serbes tiennent toujours les Aust/roHongrois en échec et, contrairement aux espoirs allemands, il n'y a aucune apparence que la Bulgarie veuille se départir de son attitude de stricte neutralité. A Sofia, on est très iormel sur ce point et on y sait pertinemment que si la Bulgarie voulait prunier Serbie, la Kou marne et la Créée agiraient aussitôt. Seule l'attitude de la Turquie peut inspirer quelque inquiétude. Le gouvernement de Constantinople a notifié, lui aussi, sa neutralité, mais ii a pris des mesures de mobilisation partielle, et il a demandé des crédits extraordinaires pour l'armée. Ce qui conlirmc l'impression que la Turquie joue double jeu, c'est l'étrange nouvelle que nous apporte ce malm le télégraphe au sujet des deux croiseurs allemand « Goeben » et « Breslau ». Ces deux navires de guerre allemands,• poursuivis dans la Méditerranée par la U BELGIQUE ENVAHIE ., _j heures du soir. Après avoir passé ia nuit dans les positions atteintes après la retraite d'hier, les Allemands se sont reportés en avant en force vers un point de notre dispositif qu'ils croyaient dégarni. Notre état-rnajor veillait; parfaitement renseigné par une reconnaissance de cavalerie, il sut donner les ordres nécessaires et les ennemis trouvèrent à qui parler. Un combat a eu lieu, dont les suites ont été favorables à nos armes, une dizaine de mille hommes y ont participé. C'est la première action de rase campagne que nos troupes mènent : elles l'ont fait avec brio et ont prouvé qu elles possèdent tout ce qu'il faut pour lutter avec avantage partout. de ce lau darmes, pius lïii tant par sa portée qu'en lui-même, la situation ne s'est kjas modifiée, du moins en apparence. Mais on peut êt-*e persuadé que, pour nos alliés, les choses sa passent en suivant point par point le pian concerté à l'avance. (Ajoutons que nous croyons savoir que cette rencontre a eu lieu aux environs de Haelen et que es pertes allemandes ont été considérables.) massées derrière les muraient sans discontinuer sur la cavalerie allemande qui entrait dans ie village au galop. )) Les hommes roulaient par terre tandis que les chevaux s'enfuyaient de tous côtés sans leurs cavaliers. A 7 heures du soir, tout le terrain compris entre Diest, Haelen et Zellick était déblayé de tout ennemi; le champ de bataille était couvert de morts et de blessés. Hotte anglaise, se sont réfugiés dans les Dardanelles dont, en vertudes traités, rentrée est interdite à tous les bâtiments de guerre étrangers, saut autorisation speciale du Sultan. Or, voici que le gouvernement ottoman déclare tout à coup qu'il a acheté les croiseurs allemands « Coeben » et « Breslau » qui hissent le pavillon turc et que l'équipage allemand de ces navires a été débarqué. La plaisanterie serait un peu forte, et il est tout à fait invraisemblable que la Russie, l'Angleterre et la France admettent cette explication simpliste. Le « Goeben » a tiré sur la ville française de Bone: il a donc fait acte de guerre; c'est un navire belligérant auquel un port neutre n'a pas le droit de donner asile. La Turquie violerait, donc ici de. la façon la plus manifeste sa neutralité et les forces navales russes, anglaises et françaises seraient en droit de. forcer les détroits et d'aller détruire devant Constantinople les croiseurs allemands sur lesquels on a hissé le pavillon ottoman. Si le fait des déclarations du gouvernement ottoman relatives au « Goeben » et au « Breslau » est confirmé, la Turquie pourrait payer chèrement sa complaisance envers l'Allemagne. Il est vrai que dans cette guerre européenne, l'Allemagne et l'AutricheHongrije agissent avec le plus absolu mépris de" tous les traités, de toutes les conventions, de tous les principes qui régissent la société civilisée. Non seulement l'Allemagne a systématiquement violé la neutralité du Luxembourg et de la Belgique, dont elle était une des puissances garantes, mais la soldatesque allemande commet les plus abominables forfaits contre les noncombattants. Les lois de la guerre n'existent pas pour les soldats allemands qui mettent au pillage les caisses publiques et privées, qui incendient des villages, qui maltraitent les femmes et les enfants, qui assassinent dans les rues et sur les routes. (Ju'on Use les détails de ce qui s'est passé ces jours derniers dans notre malheureuse Hcsbave; qu'on retienne ce qui s'est passe à Warsage, à Berneau et dans les hameaux de la frontière française. Le monde civilisé tout entier se soulèvera d'horreur en présence de ce déchamement de barbarie, et le peuple allemand lui-même, quand il connaîtra ce qu on commet ou ce qu'on laisse commettre en son nom, ne pourra rester îndiilerent au spectacle odieux par lequel iji le déshonore devant l'Histoire et la Civilisation. ROLAND DE MARES. On cite des faits héroïques en grand nombre. Le maréchal des logis Rousseau, du 4* chasseurs à cheval, s'est élancé avec un homme sur un groupe d'ennemis et en a tué dix, mettant les autres en fuite.11 est revenu.vers nos*lignes, ramenant avec lui les ch syaux des dis tués. 11 porte à la main une blessure légère, résultant d'un coup de feu. » A certain moment, le sort d'un de nos icgimenta paraissait incertain. » Sur l'aile gauche, notre armée faiblisfaute d'hommes. Des renforts furent demandés à Diesk Le Combat de Diest Brillante victoire de nos troupes Jeudi, midi. La victoire remportée par nos troupes hier dans ia journée a été confirmée officiellemont : nous n'avons engagé qu'une division de cavalerie et une brigade mixte. Los pertes des Allemands sont très grandes : ils auraisnt eu environ les 3/5 de footii engagé hors de combat. De notre côte, au contraire, elles sont relativement faible quelques tués à la division de cavalerie. Jeudi midi. Deux faits importants ont marqué lasituation en Belgique dans ces dernières vingtquatre heures : l'accentuationliu mouvement de retraite des iorcesallemandes signalée par le toujours blautourCette petiteBelgique qu'on croyait vaincreen quelques heures sans peine aucunea trouvé dans la conscience, de son devoir et dans l'ardeur de son patriotisme, la force de tenir en échec le pluspuissant empire militaire du monde.Avant la guerre, quand les Allemandsn'avalent pour nous que dédain et railleries, ils disaient volontiers dans leuroutrecuidance que pour conquérir laBelgique et dompter les Belges,il suiliraitd'envoyer chez nous « les pompiers deDusseldori'M.Les pompiers de Dusseldorfne sont pas venus, mais les hères légions du Kaiser sont couchées dans lestranchées de Liège. Et qu'on ne s'imagine pas que notreadmirable 3° division a pu tenir si héroïquement à Liège uniquement pqu'elle était appuyée par le l'eu desloris.Les grands combats qui eurent lieuà Haelen, près de Diest, et à Eghiprouvent que notre armée agissant enrase campagne ne le cède en rien à notreiarmadant une position fortifiée. Les Allemands ont l'ait passer depuis vendredi dernier de nombreuses Iroupes mixtes en Hesbaye, dans le sud du Limbûurg, et nos lecteurs connaissent les engagements plus ou moins importants signalés à Xongres, Saint» 'jruml et Kasseit. On pouvait supposer [qu'ils massaient là une force assez considérable pour tenter un raid sur la Belgique centrale, voire sur Bruxelles, en tournant vivement l'aile gauche de noire année de campagne. Notre étatmajor, avec une louable clairvoyance, a déjoué la manœuvre en frappant au moment opportun un rude coup. Une brigade mixte beige, appuyée par une brigade de cavalerie, a arrêté les iorces allemandes, supérieures en nombre, à Haelen, à la limite du Limbourg. Après un combat acharné de plusieurs heures, où l'artlûlerie allemande joua un rule important, nos troupes ont repoussé les Allemands qui ont subi de grandes pertes. C'est la première bataille en rase campagne que livre notre armée et l'épreuve a été concluante. En dehors du résultat immédiat, qui est d'avoir empêché toute incursion de la cavalerie allemande dans l'est brabançon, le combat de Haelen a une influence morale considérable parce qu'i a prouvé que nous pouvons avoir pleine et entière confiance dans l'action de notre armée de campagne. De même notre victoire d'Eghezêe rend improbable une nouvelle tentative de marche sur Bruxelles. L'ensemble des opérations sur la frontière francoallemande n'a pas modifié la situationqui demeure absolument favorable aux Français. Une note officielle du ministère de la guerre de Paris remet au point le «bluff» allemand relatif à Mulhouse. Après la bataille d'Altkirch, où les Allemands furent rejetés vers le nord, une simple brigade française poussa jusqu'à Mul house pour y détruire le centre d information allemand, et ce fut le haut commandement français qui ordonna alors à ces troupes de rejoindre le gros des forces françaises au sud de Mulhouse. Quand les forces allemandes en nombre descendirent de Neuf-Brissach, elles se heurtèrent aux fortes postions françaises de la Haute-Alsace et furent arrêtées net dans leur élan. A l'heure actuelle, les armées allemandes n'ont | Le lieutenant Van Doren, du 4echasseurs à cheval, chargé de la défense de cette ville, ne disposait plus d'un seul soldat. Il fit appel aux pompiers volontaires de la ville de Diest, rassemblés pour le service d'ordre. Ceux-ci, comme un seul homme, demandèrent à marcher au feu. Les pères de famille étaient nombreux parmi eux. Le lieutenant Van Doren partit en auto avec eux et amena tous les soldats qu'il rencontra en chemin. A. leur tète, il se rendit à l'endroit où les secours étaient demandés; il arriva quand rengagement battait son plein. Une grêle de bailles s'abattit autour de lui. Il se coucha dans un fossé et rampa sur une distance de 300 mètres jusqu'à l'endroit où une pièce d'artillerie allemande faisait rage. Puis il se releva brusquement et abattit l'officier qui en commandait les servants. A ce moment le lieutenant Van Doren se trouvait a 600 mètres au delà du front de nos troupes. S'emparant du cheval de l'officier qu'il venait de tuer, il revint vers le front. Il essuya une nouvelle grêle de balles : son cheval s'abattit soùs lui. Trois pompiers ont été légèrement blessés : ce sont MM. Kneuts Emile, Van Attenhoven Louis et Segers Léandre. Au cours de l'action, le génie militaireauter dur le Dé- mer. A Haelen, l'église, la brasserie et quelques maisons ont été incendiées. LE CAS DE LA BANQUE NATIONALE A HASSELT Nous avons des rasons de croire que le bruit suivant lequel les uhlans ont saisi des sommes importantes à la succursale de la Banque Nationale de Hasselt est fondé, mais ils n'auraient pas pris une somme de deux millions et demi comme on l'a annonça prise serait beaucoup moins importante. Quant au fait lui-même, qui constitue une violation flagrante du droit des gens, la Banque Nationale étant un établissement privé, il n'est pas contesté dans les milieux officiols. Nous croyons môme savoir que le gouverneur de la Banque Nationale a protesté dès ce malin par les voies régulières contre celle inqualifiable violation des lois de la guerre entre le peuple civilisé,, Le Combat d'EpJezée PRISE DE MITRAILLEUSES PERTES ALLEMANDES ÉNORMES Jeudi midi. Nous avons eu un combat ce matin au sud contre des troupes allemandes que l'on avait signalées en marche contre Egh'ezée. Elles ont été attaquées par nos troupes et repoussées avec de très fortes pertes. Nous leur avons pris des mitrailleuses sur autos. Il n'y a rien à craindre donc d'un mouvement de cavalerie allemande sur Bruxelles par le sud. Toutes les avenues sont gardées par l'armée et la garde civique. La oanonnadB à Liégs Amsterdam, mercredi, 12 aoUn Le correspondant du u Telegraaf » télégraphie de Maestricht a 10 h. 45 du matin: Durant toute la matinée une terrible canonnade a été entendue ici du côté de Tongres. La canonnade est beaucoup plus forteque celles entendues jusqu'ici et' elle faittrembler les maisons de la ville où l'ons'attend à, chaque instant au bris de toutesles a, mercredi, 12 août. Le ,Lt du u Telegraaf » télé- graphie de Maestricht à 12 h. 30 après-mddi que la canonnade dans la direction de Tongres continue toujours, quoique moins forte que dans la matinée et que le bruit du canon ne parvient ici qu'à intervalles. (c} Amsterdam, mercredi, 12 août. Le correspondant du « Handelsblad » à trient télégraphie également avoir entendu une terrible canonnade dans la matinée et ajoutant que L'artillerie de Pontisse participa au combat. Le correspondant ajoute que le pont situe près de Lixhe est intact. Actuellement il est composé pour une petite partie de pontons., Près de Haocourt un nouveau pont est enconstruction sur le canal.(c) LA SITUATION l'n confier?, a reçu d'an Liégeois arrivé à Bruxelles quelques renseignements sur ce qui se passe dans la Cité ardente. (( Lundi matin, les forts de Hoüogne, de Lanjtin et de Loncàn .-'étaient soudainement remis en action.couvrant d'une voûte de projectiles la commune de Sclessin, dont les habitants ont tous fui. » Dans Liège se trouvaient lundi de deux a. trois mille Allemands, des 105° et 27* d'jn- rie. Sur les ponts, les Allemands, qui préparaient leur retraite, pouvait-on croire, oui placé les prisonniers belges — parmi lîels il est plusieurs officiers — afin que Belges ne fassent pas sauter ou ne ca» nonne ut pas ces ouvrages d'art. » Nos agresseurs craignent, en effet, beaucoup notre artillerie, qui possède', re-connaissentils, (les pointeurs émér'Vs. Il convient d'aidleurs de citer, parmi ceux-ci, le pointeur Thonard, du fort de Pontisse, qui, de son premier coup, démolit le pont que l'ennemi avait jeté sur le Meuse a Visé; puis le pointeur du fort de Barchon, qui abattit un aéroplane a son cinquième obus. » Dans la ville, à tous los carrefours, des mitrailleuses sont placées sur les balcons, surtout sur la route d'Ans. Les soldats allemands qui vont relever la garde'le font à la « parade marche ». Tous les services publics étant suspendus, il n'y a plus de gaz. Les habitants s'éclairent aux bougies; au surplus, toutes lumières doivent être éteintes à partir de 9 heures, heure à laquelle chacun doit être rentré chez soi, fenêtres closes et portes ouvertes. Du reste, la population, encore très nombreuse, vit dans les caves. » Plusieurs officiers allemands ont, affirme notre « escape », essayé d'acheter des costumes civils. On conte aussi le suicide d'un capitaine, qui se donna la mort quand il apprit qu'il se battait contre la Belgique, mais cela paraît bien invraisemblable. )> Quant, aux soldats, on leur a, h tous, assuré que tous les forts de Liège s'étaient rendus, et que le Roi avait, été fait prisonnier à la Citadelle. » Sur les corps de la plupart de ceux qui ont été tués, on trouve des livres de prières. Leurs chaussures font l'admiration générale, paraîtil; ce sont des souliersbottes Imperméables et d'une légèreté incroyable. Les soldats allemands semblent ndément inquiets, et ce trouble s'est augmenté encore quand ils ont vu — leur rentrée en actionle prouvait trop surabondamment — que les forts étaient loin d'être pris. » Pour finir, volei un court récit, que nous signalons au Comité du Droit

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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