L'indépendance belge

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s.n. 1914, 16 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747x68/
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85ème annff». No. 334. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE £ ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor iIouse, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 16 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. LA POLITIQUE DE L'ITALIE. Vous publiez dans votre numéro du 11 décembre une lettre d'Italie que je vous demande la permission de compléter.L'impression que cette lettre donne c'est qu'en Italie le gouvernement veut la guerre, qu'il a avec lui la quasi-unanimité de la nation, mais qu'il est plus ou moins arrêté par les sentiments du monde catholique romain, de la haute banque et de la grosse industrie. La réalité me paraît, à la suite des conversations que j'ai eues avec des hommes politiques et des journalistes de tous les partis, un peu différente et beaucoup plus complexe que cela. N'oublions pas tout d'abord que les sympathies et les antipathies, que le sentiment, en un mot, n'aura qu'une influence minime dans les résolutions que prendra le gouvernement italien. Il y a quelques Italiens—un petit nombre—qui aiment l'Autriche; ce ne sont pas tous des catholiques. La grande majorité des Italiens, se souvenant des luttes du passé et escomptant les réparations de l'avenir, est hostile à la monarchie austro-hongroise. Dans cette majorité il y a de nombreux catholiques, j'en pourrais citer et de très notoires. Mais, sympathiques ou non à l'Autriche tous les Italiens sont avant tout Italiens, guidés avant tout par l'amour de leur pays et par le souci de son honneur et de ses intérêts. Comment les comprennent-ils aujourd'hui ? Il vaut mieux, n'est-ce pas, envisager les situations dans leur réalité? Ce n'est pas en sous-évaluant les chances 'de l'adversaire et en sur-évaluant les siennes que l'on gagne les batailles ; ce n'est pas en prenant ses désirs pour la réalité qu'on éclaire l'opinion publique. Mon sentiment est que les Italiens craignent avant tout une victoire décisive de l'un ou l'autre groupe de belligérants. Du côté des Alliés, c'est surtout la Russie dont-ils redoutent l'influence dans les Balkans et jusqu'à la côte de l'Adriatique. Du côté de la Du-plice ils redoutent l'hégémonie allemande.Les Italiens seraient heureux de voir la guerre se terminer par l'usure des belligérants : un " statu quo " où l'Italie serait d'autant plus forte, qu'elle aurait moins dépensé de forces pendant que les autres nations s'épuisaient. » * * Pour le moment, la guerre n'a qu'un très petit! nombre de partisans. C'est toujours, même pour les nations victorieuses, un horrible fléau, et aussi longtemps que l'Italie pourra espérer de la paix les mêmes résultats que de la guerre —un accroissement relatif de puissance venant de l'affaiblissement de tous ses rivaux — il est probable qu'elle évitera ce fléau. En outre, elle vient de soutenir une terrible lutte en Libye ; ses magasins sont vides et ses finances un peu serrées. Ceux qui compteraient sur l'intervention immédiate de l'Italie pour faire pencher la balance en faveur des Alliés se ménageraient, croyons-nous, de grandes déceptions. C'est dans le courage et la témérité des armées anglaise, française, russe et belge que nous devons espérer. * • * Est-ce à dire que l'Italie ne prendra aucune part à la guerre? Le discours de M- Salandra prévoit, au contraire, que les intérêts italiens pourraient amener une intervention active. Elle essayera évidemment d'empêcher que sa position en Europe soit diminuée ou que l'équilibre européen soit définitivement compromis. Si la guerre amène le dépèce-ment de certains Etats, elle en veut sa Part; si elle amène un affaiblissement général des belligérants, elle veut être forte au milieu des affaiblis. Aussi se prépare-t-elle avec soin. Elle remplit ses magasins, réapprovisionne ®es armées, achète des chevaux, fabrique des canons et des munitions. # * * ^'ous n'avons pas à lui donner de conseils. Pour elle, nous sommes les ftrangers et, en outre, nos conseils lui Paraîtraient trop intéressés. Nous de-'°ns essayer de la convaincre par des arguments logiques du danger qu'elle court à laisser s'établir l'hégémonie allemande sur l'Europe. A cet égard, rien ne vaut l'exposé objectif du fait belge. L'Allemagne le comprend si bien qu'elle se dépense en efforts incroyables pour le dénaturer. Le fait belge exposé simplement prouve que pour l'Allemagne les traités ne comptent pas, ni les lois de l'humanité. Elle a violé les engagements qu'elle avait pris, mis notre pays à feu et à sang, massacré des milliers d'innocents, détruit ce qui fait le patrimoine intellectuel et moral de l'humanité tout entière, pourquoi? Parce qu'elle veut réussir et dominer. Elle n'a pas d'autre dieu que son ambition, pas d'autre règle de qualification morale que le succès. A ses yeux, le bon c'est ce qui la sert; le mal, c'est ce qui met obstacle à ses desseins de conquête. Victorieuse, elle écraserait l'Europe. L'Italie le comprend très bien. Si une intervention italienne lui paraît indispensable pour empêcher l'hégémonie allemande, mon sentiment est qu'elle interviendra. Mais, en attendant, elle aime autant que d'autres se chargent de la besogne. Elle ne serait pas fâchée, d'ailleurs qu'on lui payât son concours. D'autre part, si la Duplice est vaincue, l'Italie ne laissera personne s'emparer de la côte orientale de l'Adriatique ; elle se la réservera sans doute pour elle-même ou pour ses protégés. Telles me paraissent être les grandes lignes de" là politique italienne. Gardons-nous de les juger, en tout cas, avec nos anciennes préoccupations et passions de parti ; ne classons pas les catholiques d'Italie en gallophobes et leurs adversaires en gallophiles. Catholiques et anti-catholiques ont chacun leurs sympathies et leurs antipathies, mais ils sont avant tout Italiens et agiront tous comme le leur commandera l'intérêt italien. Tous sont d'accord d'ailleurs pour en confier le soin au gouvernement dont M. Salandra est le chef. C'est celui-ci qui décidera de la paix ou de la guerre. AUGUSTE'MELOT, Député de Namur. AVIS IMPORTANT. Pour les travailleurs. Le Comité du département des réfugiés belges a pris certaines résolutions relatives à la main-d'œuvre: elles ont été transmises au Local Government Board. Après examen de ces résolutions, celui-ci et le Board of Trade (Ministère du travail), qui ont la responsabilité des mesures à prendre, désirent porter à la connaissance du public les résolutions suivantes qui devront recevoir leur application : 1. Il est entièrement désirable que la main-d'œuvre belge soit organisée par un comité officiel qui, d'accord en cela avec la politique gouvernementale, évitera que la main-d'œuvre belge ne soit utilisée dans des ateliers où la main-d'œuvre britannique est suffisante. Il est désirable également que toutes les questions soient soumises à un seul comité pour prévenir l'engagement d'ouvriers ne remplissant pas toutes les conditions voulues. Le système dit " Bourse de Travail " nationale est considéré comme étant la meilleure organisation dans ce but. 2. Toutes les personnes qui veulent employer des réfugiés belges sont priées d'adresser une description écrite de leurs offres d'emplois à toute agence de la Bourse du Travail ou à M. le directeur général du département de la Bourse du Travail, département du commerce, Queen Anne's Chambers, Westminster, S. W. Il n'est pas à souhaiter que des visites personnelles soient faites par des patrons à Queen Anne's Chambers. 3. En ce qui concerne les mesures adoptables pour ^attirer l'attention des réfugiés belges sur ces offres de travail, la Bourse du Commerce adresse une circulaire à tous les comités intéressés. Les mesures principales de ligne de conduite à suivre sont les suivantes : le département des Bourses du Travail ayant reçu de nombreuses demandes de patrons pour des réfugiés belges enverrait des listes périodiques des demandes au Comité. Les comités locaux sont priés de faire en sorte que ces listes soient portées à la connaissance des réfugiés dans leurs localités. Dans ce but, les visites à domicile sont recommandées ainsi que v l'affichage dans des places publiques, des 1( listes adressées aux comités locaux. Il est 1< proposé en outre que tout réfugié dési- é rant du travail adresse sa demande dans c sa propre langue, sur une feuille qui sera c expédiée au département central des q Bourses du Travail. d 4. Les ouvriers belges engagés reste- d ront en contact avec l'agence locale de I la Bourse du Travail, qui les assistera a en toutes circonstances. e 5. Il est principalement à faire remar- t. quer que le gouvernement belge rappelle 1: tout homme belge apte au service mili- f taire ou à tout autre service gouverne- t. mental. Tous ceux remplissant cette con- p dition doivent s'enrôler et ne pas cher- q cher du travail en Angleterre. e 111 1 ■ 11 r- LETTRE DE LONDRES, J g Les conditions de la paix future.— bir Roger Casement. ^ Un membre du Conseil privé du Roi s a publié dernièrement dans un magazine j un article intéressant sur les conditions s de la paix future. Comme tout le monde t ce membre du conseil privé du Roi croit à la défaite des Allemands. Comment c pourrait-on ne pas y croire? Sans doute j ils souillent encore de leur présence la c plus grande partie de la Belgique et dix r départements français. Sans doute ils r ont dans ces deux pays dépassé les bor- j nés de la violence et de la barbarie. Sans j doute ils se cramponnent avec rage aux r positions qu'ils y occupent encore. Mais r ce n'est pas là ce qu'ils avaient promis. £ Us devaient être à Paris quinze jours £ après le commencement de la guerre. Ils s n'y sont pas et n'y seront jamais. Leur £ élan est brisé. Ils devaient prendre après à ■Paris, Calais et Varsovie. Ils ne les ont à pas pris. Ils se sont trompés dans toutes j leurs prévisions, dans tous leurs calculs. Ils ne croyaient ni à la résistance de la 1 Belgique, ni à l'intervention de l'Angle- s terre. En revanche ils croyaient à la j guerre civile en Irlande et à une rébellion c victorieuse dans l'Afrique du Sud. r Toutes leurs savantes combinaisons en somme ont piteusement " raté." Les c professeurs de victoire qui depuis 44 ans i publient chaque année 700 livres sur 1 l'art militaire n'ont pas pu depuis trois 1 mois remporter ni sur terre, ni sur mer, c un seul avantage décisif ; personne n'a 1 plus confiance dans leur prétendue invincibilité. Ils ont commis dans le passé trop d'erreurs et de fautes pour n'en pas commettre encore dans l'avenir. Qu'elle y soit contrainte par l'action directe des armées ou par le "stoppage" r et la vie économique, conséquence in- r manquable de l'état de blocus dans le- f quel la flotte britannique, aidée par les ^ autres flottes de la Triple Entente, main- c tient les mers, l'Allemagne, plus tôt ou i plus tard, devra capituler. Le moment alors sera venu pour les puissances al- c liées de faire connaître leurs conditions t de paix. Le membre du conseil privé c dont nous mentionnons plus haut l'ar- t ticle indique quelles seront, selon lui, t les principales. L'Allemagne abandonne- c rait l'Alsace et la Lorraine à la France, 1 le Schleswig-Holstein au Danemark et t la Pologne allemande à la Russie, f L'Autriche renoncerait à la plus grande c partie de ses territoires slaves. La vaillante Serbie obtiendrait la Bosnie et s l'Herzégovine, la Russie la Galicie du t Sud, et la Roumanie, si elle prend décidé- i ment parti contre la barbarie allemande, c la Transsylvanie. La Russie sera aussi i en droit d'aller à Constantinople, si elle le veut. A l'exception du Togoland, qui I serait réservé à l'Angleterre, les colonies r allemandes seraient partagées entre 'a France et les autres puissances alliées, f La Belgique, bien entendu, recevrait les I plus larges compensations. On impose- f rait enfin à l'Allemagne une réduction f radicale de ses armements militaires et 1 maritimes, et cette réduction permettrait ( aux autres puissances de diminuer les leurs. ( D'autres grands changements sont à c prévoir dans l'Etat allemand. Il est bien c certain que l'existence au centre de l'Eu- rope d'un Etat autocratique dont le chef t se donne comme le représentant et le 1 mandataire d'un Dieu violent, injuste et e sanguinaire est un danger permanent pour la paix et pour les libertés des na- ^ tions. Cet Etat autocratique doit dispa- c raître. Il sera remplacé soit par une ré- s Dublique instituée à la suite d'une ré- ( olution qui probablement renversera ;s Hohenzollern le jour où s'effondrera : pouvoir militaire sur lequel ils ont difié leur fortune, soit par une monar-hie libérale et parlementaire, en tous as par un gouvernement dç progrès ui ne fera pas obstacle à la réalisation u programme tracé par M. Asquith ans son discours du 25 septembre a )ublin. Ce programme, on ne saurait ssez le répéter, demande "avant tout t par-dessus tout que le militarisme en int que facteur dirigeant dans les re-itions des Etats dans la reconstitution jture du monde européen, soit défini-vement répudié," que " les droits des etits Etats soient respectés aussi bien ue ceux de leurs voisins plus puissants t plus riches," enfin que " la force, le onflit des ambitions rivales, les groupe-îents, les alliances, et un prétendu équi-bre soient remplacés par une réelle as-ociation des puissances européennes asée sur la reconnaissance du droit di-in égal pour tous. Avec ce programme la paix conquise ur les champs de bataille ne sera ni lusoire ni trompeuse' ' ; avec lui elle era " prémunie contre les attentats fu-ars."L'indignation causée en Irlande par la lémarche de sir Roger Casement à Ber-n est loin de se calmer. On accuse l'ex-onsul de trahison à l'égard du gouver-lement britannique qui l'a ennobli l'an-lée dernière et qui- lui sert une fort jolie lension. On dit qu'il n'est qu'un espion irussien et qu'il devrait être traité com-le tel. D'autres lui font honte de sa aïveté et s'étonnent qu'il ait pu croire là sincérité des sympathies du Kaiser l'égard des catholiques irlandais; un ncien camerier du pape lui demande s'il oublié la lettre écrite par'Guillaume II sa. cousine la princesse Anna de Hesse l'occasion de la conversion de cette irincesse au catholicisme. " Je hais, écrivait Guillaume II, je lais la religion que vous avez embrasée... Ainsi donc vous acceptez cette su->erstition romaine dont je considère la lestruction comme le but suprême de na vie." L'authenticité de cette lettre n'est pas :ontestée et ne peut pas l'être. Elle est ine preuve de plus de la duplicité et de a fourberie de l'incendiaire et du démo-isseur de Louvain et de Reims dans les [uestions religieuses comme dans toutes es autres. LE CALVAIRE. ? Il me semble qu'on ne saurait assez lettre sous les yeux de nos lecteurs, de ios compagnons d'exil, l'image de notre latrie ravagée. Et c'est pourquoi je oudrais raconter ce que j'ai vu le long [es chemins en allant de Bruxelles à Envers par un triste jour de novembre. C'était à la Toussaint je partis de la apitale à l'aube, emporté par un licyclette légère sous un grand ciel froid t lumineux. Jamais les campagnes bra-iançonnes ne m'avaient paru aussi ielles. A cause de l'arrière-saison lémente les arbres avaient gardé tout eur feuillage, et ce feuillage rouillé, ordu, doré par les vents d'automne aisait penser à une insolite végétation le fer et de cuivre. Ainsi le paysage s'étendait immobile ous les brouillards du matin, colorés de ons neufs comme une toile de peintre mpressionniste avec des pelouses vertes l'où surgissaient des futaies inattendues, ouges et jaune safran. Jusqu'à Vilvorde tout était paisible. *lais a partir de là le pèlerinage com-nence.La route est envahie par une foule de uyards et de curieux. Les carrioles >assent au trot, bondées d'hommes, de èmmes et d'enfants à faire craquer les :ssieux. La plupart s'arrêtent à Lppeghem d'abord, première station du jolgotha belge. Le village dominé par la tour décapitée le son église apparaît brusquement au létour du chemin C'est comme un lécor de tragédie romantique avec des coûtes brisées, des arceaux rompus au ravers desquels on entrevoit le ciel, des tranches et, à ras du sol, des tombes .bandonnées au milieu des ruines. Chose étrange, nous avons toujours 'écu au milieu d'une paix profonde, l'une sécurité absolue, et pourtant ce pectacle effrayant nous étonne à peine. 5a dirait presque des visiocs d'borreur By Spécial fco H.M. Appointaient the Qneeifc Brompton Roadf Loncfon, S.W. R. 8U8BIDGE, Managing Di recto r. 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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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