L'indépendance belge

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s.n. 1914, 05 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k649p2x66j/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ,ONE PENNY. BELGE. * CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Ijdor House, Tudor Street. E.C. „ c n , » LONDRES SAMFDI 5 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. oaivijiui o ur-^r-ivioRL Il LE LIVRE JAUNE. Le gouvernement français vient de publier un livre jaune contenant 160 documents diplomatiques et qui complète le livre bleu d'Angleterre, le livr«. orange de Russie, le livre gris de Belgique. Ce livre vient à son heure démontrer, malgré les discours au Reichstag, la responsabilité complète de l'Allemagne dans la guerre actuelle et les procédés fourbes de sa diplomatie. Les appréhensions. C'est dès 1913 qu'apparaissent en Allemagne les indices en faveur d'une, guerre prochaine : on excitait le chauvinisme à propos de la commémoration de 1813 ; on célébrait avec éclat les dates successives de la lutte contre la France il y a un siècle ; on arrivait à rappeler l'entrée des Prussiens à Paris en 1814 : en même temps on fortifiait formidablement l'armée par les lois nouvelles de 1912 et de 1913. IUn rapport officiel et secret allemand, dont le ministre de la guerre de France reçut communication de source sûre au mois de mars de l'année 1913, insistait sur la nécessité de préparer la guerre sans éveiller la méfiance, mais en menant les affaires de telle façon que sous le 11 poids des armements ruineux et d'une situation politique tendue, l'opinion allemande considérât " un déchaînement comme une délivrance," à laquelle succéderaient de longues décades de prospérité, comme après 1870. On y étudiait les moyens de provoquer des soulèvements en Egypte, à Tunis, à Alger, au Maroc, et l'on posait le principe "que les petits Etats devaient être contraints de suivre l'Alle-pagne ou d'être domptés." On visait en B particulier la Belgique et la Hollande no-| minalement désignés. En terminant, ce document prescrivait "un ultimatum à brève échéance, suivi immédiatement par l'invasion." Cet ultimatum, disait le rapport, " permettra de justifier suffisamment notre action au point de vue du droit des gens." Le 22 novembre 1913, M. Cambon, fninistre de France à Berlin, écrivait à son gouvernement : " L'hostilité contre nous s'accentue et l'empereur a cessé d'être partisan de la paix." Et notre ambassadeur était avisé que le roi des Belges avait eu la même impression après une conversation avec l'empereur Guillaume en présence du chef d'état-major général de Mollke." Le conflit austro=serbe. # L'attentat contre l'archiduc héritier d'Autriche eut lieu le 23 juin 1914. Immédiatement la presse austro-hongroise entame contre la Serbie une campagne violente et les intentions belliqueuses de l'Autriche se dessinent. En ce moment le ministre des Affaires Etrangères de Russie a un entretien avec le chargé d'affaires d'Autriche-Hongrie à Pétrograd, M. le comte Czernin, et il lui signale amicalement l'irritation inquiétante que les attaques de la presse autrichienne contre la Serbie risquent de produire dans son pays. " Le comte Czernin ayant laissé entendre que le gouvernement austro-hongrois serait peut-être obligé de rechercher sur le territoire serbe les instigateurs de l'attentat de Bosna-Seraï, M. Sazonow l'interrompit net : ' Aucun pays plus que la Russie, a-t-il dit, n'a eu à souffrir des attentats préparés sur territoire étranger. Avons-nous jamais prétendu employer contre un pays quelconque les procédés dont vos journaux menacent la Serbie? Ne vous engagez pas «dans cette voie. ' " L'avertissement était donc clair et net. L'Autriche-Hongrie savait dès ce .moment que la Russie ne laisserait pas écraser la Serbie. Un certain calme règne alors quelque temps, mais il est de surface. Le 15 juillet 1914, M. Dumaine, Ministre de France â Vienne, signale un article du " Militaerische Rundschau " disant : " L'instant nous est encore favorable. Si nous ne nous décidons pas à la guerre, celle que nous devrons faire dans deux ou trois ans au plus tard s'engagera dans les circonstances beaucoup moins propices. Actuellement, c'est à nous qu'appartient l'initiative. La Russie n'est pas prête, les facteurs moraux et le bon droit sont pour nous, de même que la force. Puisqu'un jour nous de vons accepter la lutte, provoquons-la tout de suite. Notre prestige, notre situation de grande puissance, notre honneur sont en question : plus encore, car vraisemblablement, il s'agirait de notre existence, d'être ou de ne pas être, ce qui réellement est aujourd'hui la grande affaire."La note autrichienne. Entretemps le gouvernement autrichien rédigeait la note à transmettre à la Serbie : Le 22 et le 23 juillet, M. Dumaine, ambassadeur de France, avait de longues entrevues avec le baron Macchio, l'un des deux sous-secrétaires d'Etat des Affaires étrangères. Celui-ci fit croire à l'ambassadeur que les mots d'avertissement qu'on lui avait chargé de dire au gouvernement d'Autriche-Hongrie n'avaient pas manqué de produire un effet, et que la note qu'on était en train de rédiger ne contiendrait rien auquel un Etat, qui tenait à conserver son amour-propre, ne pourrait pas obtempérer sans la moindre hésitation. " L'ambassadeur de Russie était si loin de se rendre compte de ce qui se préparait qu'il avait quitté Vienne vers le 20 juillet, pour ûn congé de quinze jours. Son absence avait duré à peine quelques jours que les événements l'obligèrent à rentrer. " En réalité on cherchait à provoquer le refus de la Serbie. Pendant ce temps, à Berlin, où le représentant de la Serbie avait fait savoir que son gouvernement était prêt à accorder son concours judiciaire à l'Autriche dans l'enquête motivée par l'attentat de Sarajevo, pourvu qu'aucune atteinte ne fût portée au prestige de la Serbie, on continuait à feindre une ignorance complète de la note que préparait l'Autriche. M. de Ja-gow assurait, le 21 juillet, c'est-à-dire, deux jours avant qu'elle fût remise à Belgrade, qu'il ne connaissait rien du contenu de cette note, ce qui lui valut même la remarque de l'ambassadeur de France "qu'il ne pouvait que s'étonner d'une déclaration aussi peu conforme à ce que les circonstances conduisaient à penser." La note est remise à la Serbie. Elle est rédigée en termes humiliants et draconiens. Le petit pays a 48 heures pour tout accepter et il implore le secours de la Russie, qui s'efforce d'obtenir une prolongation du délai pour la réponse à donner et travaille à une intervention de la France, de l'Angleterre, et de l'Italie pour chercher un moyen de conciliation. L'Allemagne se démasque. Mais à ce moment l'Allemagne commence à se démasquer. M. de Schoen, ambassadeur d'Allemagne, se présente à M. Bienvenu Martin remplaçant M. Viviani, ministre des Affaires Etrangères à Paris, et il lui lit à deux reprises une note dont il ne laissa pas copie, mais qui se termine ainsi : " Le gouvernement allemand estime que la question actuelle est une affaire à régler exclusivement entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie, et que les puissances ont le plus sérieux intérêt à la restreindre aux deux parties intéressées. Le gouvernement allemand désire ardemment que le conflit soit localisé, toute intervention d'une autre puissance devant, par le jeu naturel des alliances, provoquer des conséquences incalculables."C'était bien la menace. De son côté, M. de Jagow, secrétaire d'Etat à l'office impérial des Affaires Etrangères, déclarait, le 24 juillet, à M. Cambon, ambassadeur de la République à Berlin, que la " note était énergique, mais qu'il l'approuvait." Toutefois 1' " Echo de Paris," ayant qualifié la communication verbale de M. de Schoen de " menace allemande," celui-ci vint protester le 25 juillet, à midi, et il affirma à la direction politique, où il s'entretint avec M. Berthelot, qu'il n'y avait pas eu " concert entre l'Autriche et l'Allemagne pour la note autrichienne, bien que le gouvernement de Berlin l'eût approuvée lorsqu'il en eut connaissance en même temps que les autres puissances. " Le baron de Schoen déclara aussi qu'il n'y avait pas eu non plus de menace. Le gouvernement allemand s'était contenté d'indiquer qu'il estimait désirable de localiser le conflit, et que l'intervention d'autres puissances risquerait de l'aggraver. L'attitude de la Russie. Pendant ce temps la Russie espérait encore éviter la guerre. M. Paléo-logue télégraphiait de Pétrpgrad : " Les dispositions de l'empereur de Russie et de ses ministres sont des plus pacifiques, ainsi que le président de la République et le président du conseil ont pu s'en assurer directement; mais l'ultimatum que le gouvernement austro-hongrois vient de remettre au cabinet de Belgrade apporte dans la situation un élément nouveau et inquiétant. " L'opinion publique russe ne tolérerait pas que l'Autriche fît violence à la Serbie. La brièveté du délai assigné pour l'ultimation rend plus difficile encore l'action modératrice que les puissances de la Triple-Entente pourraient opérer à Vienne. " D'autre part, M. Sazonow présume que l'Allemagne voudra soutenir son alliée, et je crains que cette impression ne soit exacte. La solidarité de la Triple-Entente, en s'affirmant, peut seule empêcher les puissances germaniques d'accentuer leur attitude provocante." (Livre jaune, numéro 31.) En Angleterre. L'Angleterre est alors pressentie pour demander au gouvernement allemand de prendre l'initiative d'une démarche à Vienne pour offrir la médiation entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie des quatre puissances non intéressées. Le 25 juillet le prince Lichnowsky, ambassadeur d'Allemagne à Londres, apportait à sir Edward Grey le refus de son gouvernement de s'immiscer entre l'Autriche et la Serbie. A Vienne. A Vienne le prince Koudachef, chargé d'affaires de Russie, représentait â ML le baron Macchio, secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, que donner à juger des griefs sans pièces justificatives, et sans laisser le temps d'étudier le dossier, était contraire à la courtoisie internationale, le baron Macchio se bornait à répliquer sèchement que parfois l'intérêt dispense d'être courtois. (Dépêche de M. Dumaine à M. Bienvenu-Martin, en date du 25 juillet.)A Berlin. A Berlin le chargé d'affaires de Russie, M. Broniewski, échouait également dans ses démarches auprès de M. de Jagow, qui répondait que ces démarches étaient trop tardives, comme si le délai et la limitation de cet ultimatum, dont tous les termes avaient été calculés pour blesser la Serbie et la forcer à la guerre, avaient permis aux puissances de s'employer plus tôt pour éviter le conflit. Le secrétaire d'Etat allemand n'admettait d'ailleurs pas qu'il s'agît d'une guerre. C'était, disait-il, une "exécution " dans une affaire locale, et lorsque M. Broniewski exprima le regret que le gouvernement allemand ne mesurât pas ses responsabilités dans le cas où des hostilités se produiraient qui pourraient s'étendre au reste de l'Europe, M. de Jagow se contenta de répondre qu'il refusait de croire à de pareilles conséquences. Le chargé d'affaires de Russie quitta la Wilhelmstrasse avec des impressions très pessimistes sur les arrière-pensées d'Allemagne. (Dépêche de M. Jules Cambon à M. Bienvenu-Martin, en date du 25 juillet. Livre jaune No. 41.) Ces impressions étaient d'ailleurs partagées par le ministre de Belgique à Berlin, le Baron Beyens, comme M. Jules Cambon l'indique au ministre des Affaires Etrangères, dans le télégramme suivant : " Le ministre de Belgique se montre très préoccupé des événements. " Il considère que l'Autriche et l'Allemagne ont voulu profiter du concours de circonstances qui fait qu'en ce moment la Russie et l'Angleterre leur paraissent menacées de troubles intérieurs et qu'en France le régime militaire est discuté; aussi ne croit-il pas à l'ignorance que le gouvernement de Berlin affecte au sujet de la démarche de l'Autriche." A Pétrograd. Dans ces conditions un conseil de ministres se tient à Pétrograd, et il décide : la mobilisation des treize corps d'armée éventuellement destinés à évoluer contre l'Autriche a été envisagée ; cette mobilisation ne serait toutefois rendue effective que si l'Autriche contraignait la Serbie par la force des armes, et seule ment après avis du ministre des Affaires étrangères, à qui le soin incombe de fixer la* date, liberté lui étant laissée de continuer les négociations même dans le cas où Belgrade serait occupée. L'opinion russe manifeste l'impossibilité politique et morale pour la Russie de laisser écraser la Serbie. La Russie était donc décidée à poursuivre les négociations même après l'invasion des troupes en Serbie. Mais la mesure qu'elle décide de prendre déchaîne cependant une véritable explosion de chauvinisme en Allemagne et M. Jules Cambon télégraphie qu'à son avis l'Allemagne n'attendra vraisemblablement pas un prétexte pour attaquer. Manœuvres pour diviser la France et la Russie et pour obtenir la neutralité de la Grande-Bretagne. Dans ces entrefaites M. de Schoen manœuvrait à Paris pour compromettre la France vis-à-vis de son alliée la Russie. Il soutenait que de la Russie seule dépendait la guerre, et que la France et l'Allemagne devaient agir solidairement en faveur de la paix. Cette tentative échoua. L'Allemagne s'efforce également de s'attirer l'Angleterre, ou tout au moins d'obtenir sa neutralité. Sir Goschen, ambassadeur britannique à Berlin, télégraphiait le 29 juillet à Sir Edward Grey : "Si la neutralité de la Grande-Bre-tagne était assurée, son gouvernement recevrait toutes les assurances que le gouvernement impérial n'avait pour but aucune acquisition territoriale aux frais de la France, en supposant que la guerre s'ensuivît et qu'elle se terminât à l'avantage de l'Allemagne. " J'ai posé à Son Excellence une question au sujet des colonies françaises. Il me répondit qu'il ne pouvait-s'engager d'une manière semblable à cet égard. " Pour la Hollande, Son Excellence me dit que tant que les adversaires de l'Allemagne respecteraient l'intégrité et la neutralité des Pays-Bas, l'Allemagne serait prête à assurer le gouvernement de Sa Majesté qu'elle en ferait autant. " Les opérations que l'Allemagne pourrait se trouver dans la nécessité d'entreprendre en Belgique dépendraient de ce que ferait la France; après la guerre, l'intégralité de la Belgique serait respectée, si ce pays ne se rangeait pas contre l'Allemagne." On sait la réponse de Sir Edward Grey résumée dans le dernier paragraphe de sa dépêche à Sir Goschen : " Il n'est pas nécessaire d'examiner si la perspective d'une convention générale de neutralité dans l'avenir entre l'Angleterre et l'Allemagne offrirait des avantages positifs suffisants pour nous dédommager de nous être liés les mains aujourd'hui. Nous devons conserver notre entière liberté d'agir comme les circonstances nous paraîtront l'exiger en cas d'un développement défavorable et regrettable de la crise actuelle, tel que le chancelier le prévoit. " (Livre bleu 101. Livre jaune, annexe II.) Entre le Tzar et le Kaiser. Le 28 juillet Guillaume II télégraphiait au Tzar pour qu'il laissât la voie libre à l'Autriche-Hongrie : " Toi, aussi bien que moi, dit Guillaume II, nous avons comme tous les souverains un intérêt commun à insister pour que ceux qui sont moralement responsables de ce terrible meurtre (l'attentat de Sarajevo) reçoivent le châtiment qu'ils méritent," et il conclut: "Je compte bien que tu me seconderas dans mes efforts tendant à écarter toutes les difficultés qui pourront encore s'élever." Le Tzar répondit le lendemain 29 avec une entière sincérité qu'il partageait " l'indignation qui est immense en Russie, provoquée par la guerre honteuse déclarée à une faible nation." Il prévoit que si rien n'est modifié aux intentions agressives annoncées, il sera forcé, sous la pression de l'opinion, de prendre des mesures qui conduiront fatalement à la guerre. Le 30 le Tzar insiste à nouveau sur le fait que les mesures militaires prises par la Russie étaient à titre de simple défense contre les préparatifs de l'Autriche-Hongrie. C'est alors que le Tzar télégraphiait qu'il ne voulait pas la guerre, et il ajoutait: "Aussi longtemps que dureront les pourparlers avec l'Autriche au sujet de la Serbie, mes troupes ne se livreront à aucun acte de provocation. Je t'en donne ma parole d'honneur." En ce moment, comme cela est prouvé aujourd'hui, l'Allemagne mobilisait toutes ses forces. Le Tzar télégraphiait encore : "Je comprends que tu sois obligé de mobiliser, mais je voudrais avoir de toi les mêmes garanties que celles que je t'ai données, à savoir que ces mesures ne signifient pas la guerre et que nous poursuivrons nos négociations. Le lendemain 1er août le comte Pour-* talcs remettait au ministre de Russie la. déclaration de guerre de l'Allemagne. L'invasion. Le 2 août les troupes allemandes fran» chissaient les frontières du Grand Du-» ché de Luxembourg et violaient le territoire français en trois points, et un. soldat français est tué à Jonchéry. Le gouvernement français remettait une protestation à M. de Schoen et celui-ci apportait le 3 août la déclaration de guerre de l'Allemagne basée sur des agressions à Wesel, à Karlsruhe, et à Nuremberg, et qui n'ont jamais existé* L'Italie. L'Italie, elle n'avait pas été consultée dans le conflit austro-serbe, elle avait été laissée à l'écart par ses deux associés de la Triple Alliance; aussi resta-t-elle neutre. Le caractère agressif des déclarations de l'Autriche et de l'Allemagne lui per-mettait de ne pas participer à la guerre. La guerre—La Belgique fait appel aux autres puissances. Les troupes allemandes sont en route, elles envahissent le 3 août la Belgique à Gemerich. Le même jour, le gouvernement fran- i çais offre l'appui de cinq corps d'armée au gouvernement belge qui remercie, (Livre bleu anglais no. 51.) Le gouvernement belge ne fit appel que le 4 août à la garantie de la France, de l'Angleterre et de la Russie. M. Klo-bukowski télégraphie à Cette date à M, Viviani : " Le chef de cabinet du ministre des Affaires Etrangères me remet une lettre par laquelle le gouvernement du roi déclare être fermement décidé à résister par tous les moyens en son pouvoir à l'agression de l'Allemagne. La Belgique fait appel à l'Angleterre, la France et la Russie pour coopérer comme garantes à la défense de son territoire. " Il y aurait une action concertée et; commune ayant pour but de résister aux; mesures de force employées par l'Allemagne contre la Belgique, et en même temps de garantir le maintien de l'indépendance et de l'intégrité de la Belgique dans l'avenir. " La Belgique est heureuse de pouvoir; déclarer qu'elle assurera la défense des places fortes." (Livre jaune no. 152.) Le roi Albert, le 4 août également,, s'adressa au roi d'Angleterre, demandant l'intervention diplomatique de la Grande-Bretagne pour sauvegarder l'intégrité de la Belgique. Sir Edward Grey chargea Sir F. Villiers, ministre britannique à Bruxelles, d'informer le gouvernement belge que la Grande-Bretagne s'attendait à ce que la Belgique résiste par tous les moyens, et il ajouta " que le gouvernement de Sa Majesté l'aidera à résister ; que dans ce cas le gouvernement de Sa Majesté est prêt à s'unir à la Russie et à la France, s'il y a lieu, pour offrir immédiatement au gouvernement belge une action commune pour résister à l'emploi par l'Allemagne de la force contre la Belgique et une garantie pour le maintien de son intégrité et de son indépendance dans l'avenir." (Livre bleu 155. Livre jaune annexe III.) Les déclarations de l'Allemagne. Et l'Allemagne est toute étonnée de la résistance de la Belgique et de l'opposition de l'Angleterre. Elle jure qu'elle n'a aucune envie d'annexer la Belgique : M. de Beihmann-Hollweg charge le prince Lichnowsky de développer cette thèse à sir Edward Grey dans les termes suivants : " La sincérité de cette déclaration est prouvée par notre engagement solennel à l'égard de la Hollande de respecter strictement sa neutralité. Il est évident que nous ne pourrions annexer profita-blement du territoire belge sans nous agrandir en même temps aux dépens de la Hollande. Faites bien comprendre à No. 325.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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