L'indépendance belge

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s.n. 1918, 11 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz04051/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BEL€E ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: mercredi 11 septembre 1918 (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ÏÏÏDOK HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 1 PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS 4 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphone: city 3968 télé.: 31, £7 et'238-75 En vente à Londres à 3h. le mardi 10 septembre . Il AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Mardi, midi. 1/ offensive allemande qui, a a prin-temps dernier, signifiait, -dans l'esprit de toute la population germanique la- fin victorieuse de la guerre pour les empires centraux et la domination du monde à brève échéance'pour la dynastie des Ho-lienzollern, s'est transformée depuis le 18 juillet en une retraite humiliante. Aujourd'hui les "invincibles légions de Guillaume II" ont regagné leurs anciennes lignes de combat, ou à peu près, tl malgré les sacrifioes consentis tant en matériel qu'en hommes, elles sont réduites à la défensive, sans espoir de pouvoir jamais reprendre l'initiative des attaques sur n'importe quel point du front. Certes, conduite par des généraux dont il serait puéril de méconnaître l'habileté, l'armée alleméfftde est loin d'être épuisée. D'autre part, .il faut se garder d'accepter à la lettre toutes les légendes que des gens trop optimistes mettent eu circulation, en affirmant que le;s troupes tf-utonnes sont profondément démoralisées. Evidemment, ces hommes qui avaient été grisés par les succès in- < contestables que leur donna les avances rapides en Russie, en Roumanie et, tout récemment en France, n'ont plus le même moral après les défaites sanglantes essuyées journellement depuis environ, deux mois. Mais, telle qu'elle est, l'armée allemande res^e une machine formidable qui, mise en action dans la défensive, peut encore nous faire éprouver des revers partiels et momentanés. Pour le moment, nos adversaires ont, serable-t-il, repris plus au moins, possession d'eux-mêmes, et en de nombreux endroits, du front d'attaque tant en .Flandre que siir la Somme et sur l'Aisne, leur opposition est redevenue plus forte et plus déterminée. Néanmoins, les troupes belges, dans une opération qui signale une fois de plus la valeur dé notre armée et l'autorité de ses chefs, ont heureusement étendu, dans la nuit de dimanche 'a lundi, les succès qu'elles s'étaient- assurés le 26 août et que l'ennemi a vainement tenté de neutraliser il y a quelques jours.Des deux côtés de la route de Steen-straete à Dixmude, sur un front de près dedeu< kilomètres, nos fantassins, après line très brève préparation d'artillerie, ont pénétré dans les positions avancées allemandes et le terrain conquis et maintenu par eus -s'étend à plus d'un kilomètre au nord de Kippe. Les défenseurs ennemis, après une âpre lutte oorps-à-corps, ont été mis en fuite ou capturés. Plus au sud, à l'ouest de Saint-Julien, nos détachements ont pénétré par surprise dans les premières lignes ennemies sur un front de deux kilomètres et demi et sur une profondeur moyenne de cinq à six cents mètres, et s'y sont établis après un combat désespéré. Ces deux actions simultanées ont permis aux Belges de prendre des positions très avantageu-ce« et de faire d'importantes captures—-150pri?onniers,15 mitrailleuses et du matériel de tranchée — sans avoir subi des pertes sérieuses. Sur le front de la Lys, entre Ypres et le Canal de La Bassée, il n'y a rien à signaler. Plus ail sud, à l'extrémité nord du front d'attaque principal, un détachement ennemi tentant une reconnaissance a été repoussé au nord d'Arleux-en-Gohelle.La bataille engagée pour la prise, de Cambrai s'est poursuivie sans répit, malgré h, pluie violente qui n'a cessé de tomber hier. Les combats les plus obtinés se sont développés dans la région du bois o'Havrincourt et immédiatement au sud vers Gouzeauoourt. Au nord du bois, les troupes anglaises et néo-zélandaises ont emporté les positions allemandes sur le plateau qui surplombe la ligne d'Hinden-burg; dans le bois, d'autres unités anglaises ont avancé leur ligne vers-l'est. ' Il y a eu une lutte particulièrement ardente pour la possession des anciennes tranchées britanniques sur la crête dominant Gouzeauoourt, et 'a la fin de la journée nos alliés- avaientx reconquis oes positions et enlevé le bois de Gouzeau-court à l'adversaire. Au sud, les régiments -du général Byng ont poussé leur front, jusqu'aux confins orientaux du village d'Êpéhy, à l'ouest de Le Catelef, sur la voie ferrée de Péronne à Cambrai. Au sud de Roisel, les troupes britanniques ont occupé Vendelles et ont pénétré dans Vernand, importante localité sur la route d'Amiens à Saint-Quentin, d'où elles ont progressé vers l'est. Au nord de la Somme, les troupes françaises des armées Debeney et Hum-bert ont emporté les villages de Etreil-lers et de Roupy. Au delà du canal de Crozat, elles ont occupé Grand-Sérâu-court, Avesnes, Clastres, Montescourt-Lizerolles, Jussv et Reinigny. Des détachements de la 3e armée ont traversé le ''anal de Crozat, en faœ de Liez, et ont - spturé 1* fort de ce nom ainsi que- le bois au nord-ouest des fermes Rouge et fit" Caulei'^. Entre l'Oise et l'Aisne, il y a eu de v.olents combats d'artillerie et d'infan-, ie'i-ie, l'ennemi'tentant obstinément d'arrêter l'avance victorieuse de l'armée du général Mangin ve.rs la ligne de Sieg-fued et d'Alterich. Deux puissantes con-t re-attaques allemandes -livrées dans la région dé Laffaux au cours de la nuit de dimanche, ont été repoussées avec des pertes sanglantes, laissant 80 captifs -— appartenant? à cinq régiments différents aux mains de nos alliés. Dans la journée de lundi, des unités françaises, sur-. montant la résistance furieuse de l'ad-• plaire, ont encore progressé da.ns.la di- , rection dé Laon et ont capturé lés bri-' quetteries et la gare de Servais, Le même jour, les troupes franco-améri-cairies' ont également étendu leurs positions dans la région au nord de Laffaux, ainsi qu'entre l'Aisne et la Vesle, dans la région de Glenries. Sur le reste du front- occidental, à signaler une heureuse reconnaisance exécutée par les troupes du général Gou-raud dans la région du'Mont-sans-Nom, et l'échec d'une opération similaire enne- • mie à l'ouest d'Auberive, ainsi que d'une , attaque allemande sur les . avant-postes américains eu Woevre. En Italie, l'activité combattive a sen-! siblement diminué et on ne rapporte que des rencontres de patrouilles à Chiese et sur le mont Corno, ainsi qu'un duel d'artillerie intermittent entre le Lac de Garde et le Val Lagarina. En Macédoine, les troupes grecques ont avancé leurs avant-gardes dans la vallée de là Strouma et^ont occupé la ligne Kakaraska-Kalendra-Haznatar sans grande opposition. Il y a eu des actions d'infanterie plus ou moins vives sur presque l'entièreté du front, spécialement à l'ouest du Vardar, dans 1a. boucle de la Tcherna, darts la région de Monastir et entre les lacs Presba et Oclirida, 'où une tentative d'attaque ennemie a été brisée avec des pertes sévères pour les assaillants.Le règne de la terreur sévit toujours à Moscou, où plus de cinq cents personneè ont été arrêtées et un grand nombre d'eri-tre elles exécutées pour venger la mort du "ministre" de l'intérieur Uritski et les blessures de Lénine, dont la meurtrière, Dora Kaplan, a également subi la peine de mort sans la moindre forme de procès. Les représentants diplomatiques neutres, s'alarmant des arrestations en masse, ont fait une démarche près du Commissaire des affaires étrangères, l'informant que si ces atteintes à la liberté des gens ne cessaient pas, leurs gouvernements feraient conduire -à la frontière tous'les Bolshévistes russes qui pourraient- se trouver dans leurs pays respectifs. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le succès de Kloostermolen Voici quelques détails complémentaires sur le brillant succès des troupes belges dans la nuit du 3 au 4 septembre : "Pendant l'action qui a donné lieu à des corps à corps violents, de nombreux' actes d'héroïsme ont été accomplis par tos troupes. Le soldat Van de Vyvere l'ondit sur* les servants d'une mitrailleuse ^anémie, les mit tous hors dé combat, puis retourna l'engin et s'en servit pour mitrailler les Allemands à bout portant. Le soldat Gérard, malade et exempt de service depuis plusieurs jours, a néanmoins voulu être de l'expédition, au cours de laquelle sa conduite a provoqué l'admiration générale. L'AVANCE BRITANNIQUE (De l'envoyé spécial du. "Temps.") Le 2 septembre a été un jour de gloire pour les tanks britanniques et l'on peut affirmer qu'ils ont grandement contribué __au succès. Dans les précédentes opéra tions, les Allemands avaient pu, jusqu'à un certain point, rejeter la cause de leurs revers sur la surprise occasionnée par l'intervention des chars d'assaut; mais, cette fois, ils ne peuvent invoquer pareille excuse. Ils attendaient l'attaque, et pour y parer ils avaient mis en batterie des niasses de canons -,péciaux,des centaines de mitrailleuses, et cela n'a rien changé à.l'affaire, car il résulte de témoignages irrécusables que dès qu'ils virent, apparaître leurs terribles ennemis, les mitrailleurs allemands cessèrent de tirer, et suivant l'exemple des fantassins, plongèrent au fonds de leurs abris. Lorsque l'on procéda au nettoyage de ces derniers certains des équipages, voyant que leurs camaradesde l'infanterie se heurtaient à la résistance des Allemands, n'hésitèrent pas à descendre de leurs chars ët à leur donner un sérieux coup de main. Pendant la journée d'hier, au.moment où les Canadiens partaient à l'attaque contre Ecourt-Saint-Quentin, une grosse agglomération située à trois kilomètres au nord de la rouie Arras-Cambrai, ils ne furent pas médiocrement étonnés à-la vue de deux civils qui, bravant ie Barrage allemand et le britannique, arrivaient droit sur eu\ : c'étaient deux homme-- relativement jaunes, lesquels déclarèrent que dimançhe dernier, c'est-à-dire le 1er septembre, lorsque les Allemands avaient fait évacuer1 le village, ils avaient refusé de leur obéir, et avec quarante-deux autres personnes, en majorité des vieillards, s'étaien-, réfugiés et barricadés dans leurs caves. Le 3 au matin, entendant que le$. Britanniques se rapprochaient et craign;i!',i. d'être enlevés au dernier moment par l'ennemi, ils avaient risqué le coup et fr.niclii les deux barrages. Lorsque les Canadiens furent maîtres d'Ecourt, les quarante-deux personnes se montrèrent, et dans l'excès de joie qui- leur causait U . •• délivrance, sautèrent au cou de leurs libérateurs et leur donnèrent toutes sortes, d'indications précieuses paur la suite des opérations. Elles expliquèrent qu'il leur avait été facile de'discerner que les affaires de l'èn-n'emi n'étaient pàs brillantes, car «depuis là fin de juillet, soft attitude envers la population avait changé radicalement. Autant les Allemands se montraient arrogants jadis, autant ils étaient devenus conciliants et ne se donnaient même plus là peine de cacher le découragement.que ■provoquaient chez eux leurs derniers revers. Au surplus, ils paraissaient extrêmement fatigués. OPERATIONS MAVALÉS Les sous=marins détruits DafTs.un message semi-officiel de Berlin, la destruction des 150 sous-marins dont l'amirauté britannique a récemment publié la liste, est implicitement admise bien que le message essaye d'ergoter. Il y est dit .aussi que les faits seraient plus sérieux si le nombre de sous^marins construits ne dépassait le nombre de ceux détruits. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 8 septembre.—Ciel couvert; nombreuses averses; vent violent. 5 appareils ennemis détruits et 2 désemparés. Au'cun appareil britannique n'est, manquant. 5 tonnes de bombes lancées pendant le jour. Mensonges boches Un communiqué allemand prétend qu'au cours du mois d'août 565 aéroplanes ennemis ont été "abattus, dont 62 par l'artillerie, et que les Allemands n'auraient perdu eux-mêmes que 143 aéroplanes. Us auraient détruit 52 ballons et en auraient perdu 86. Un communiqué britannique avait d'avance fait justice de oes assertions mensongères. Ce communiqué fixait à 465 le nombre des appareils ennemis abattus depuis le 8 août, et dont la destruction avait été nettement établie, sans y comprendre 200 autres appareils désemparés dont un grand nombre avalent dû finir par s'écraser sur le sol, ni les nombreux appareils abattus par l'artillerie. Si on y ajoute les 224 appareils allemands abattus ou mis hors d'action par les aviateurs français en août, on verra une fois de plus que l'é-normité d'un mensonge n'éffraye jamais les Boches. Quant aux ballons, les Britanniques en ont détruit 61, les Français 49, et }es Relges 7: total, 117. EN AFRIQUE ORIENTALE Nouveaux succès britanniques Après une rencontre avec les colonnes britanniques près de Lionne, entre le 30 août et le 1er septembre, les détachements ennemis se sont retii'és vers le nord, suivis de près par nos Alliée, pendant que d'autres détachements britanniques, se transportaient rapidement au-delà de la vallée du Lurio pour couper la retraite des forces allemandes. Le 2 septembre les Allemands traversaient la ! route de Malena à Muletère, leurs arrière-gardes étant attaquées par les troupes britanniques. Le 6 septembre, dans le voisinage d'Anguros (sur le Lurio supérieure à 400 kilomètres <iu -port Mozambique), l'ennemi était rattrapé par deux colonnes britanniques qui l'attaquèrent simultanément du sud et sud-est le repoussant vers l'ouest avec des pertes sévères en tués et en prisonniers. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le nouveau traité de Brest^Litovsk Le résumé suivant du traité de paix revisé intervenu entre l'Allemagne et la Russie, a été transmis par le service de T.S.F. du "gouvernement" des Soviets : " Le 27 août, à Berlin, trois accords ont été signés entre la Russie et l'Allemagne. On se propose de définir immédiatement la ligne frontière sur tous les fronts." L'Allemagne évacuera tout le territoire occupé à l'est de l'Esthonie et de la Livonie, immédiatement après que les frontières auront été établies. Les autres territoires occupés à l'est de l'Allemagne seront év acués lorsque la Russie aura exécuté; celles de ses obligations financières, qui doivent être remplies dans les quatre prochains mois. Le territoire à l'ouest di Berezirva sers, évacué -lorsque la Russie aura rempli ses autres obligations financières. À l'exception de ces parties séparées de la Russie, pour lesquelles il est traité, l'Allemagne n'appuyera pas la/formation de nouveaux Etats indépendants en territoire russe. La Russie combattra contre les troupes des Puissances -de l'Entente en Russie septentrionale. ( ! !) La garantie est donnée que, après l'évacuation des troupes de l'Entente, il n'y aura plus d'obstacles à la navigation et à la pêche russes sur la côte russe. La Russie accepte la situation en oe qui - concerne l'Esthonie et la Livonie et renonce à sa souveraineté sur elles. Leur destinée doit être décidée d'accord avec les vœux de la population (!!?). La Russie a le droit de transit sans taxation à Reval, Riga, Windau et leurs ports libres et territoires. Toutes les régions de la mer Noire, en dehprs du Caucase, seront évacuées par l'Allemagne après la ratification du traité russo-ukranien. Les régions mentionnées dans le troisième "Universai" ( ?■) ukranien seront évacuées au plus tard lors de la réunion de la Conférence de la Paix générale, à moins que le traité dp paix russo-ukranien n'ait ,été conclu avant cette date ; il en est de même pour les lignes de chemin de fer Rostoff-Voro-nezh, Taganrog-Rostoff et Taganrog-Koursk-, qui sefont aussi remises à la Russie dès qu'elle voudra les reprendre pour le transport des marchandises russes-( ?). Pendant q"ue la région du Don sera occupée par elle, l'Allemagne fournira une certaine quantité de charbon à la Russie. En échange, la Russie fournira une certaine quantité d'huile de Bakou. La Russie accepte la reconnaissance par l'Allemagne de l'independance de la Géorgie et le district de Bakou est assuré à la Russie. Les navires de guerre qui ont été pris après la ratification du traité de Brest-Litovsk sont' reconnus par l'Allemagne comme étant la propriété de la Russie. Toutes les obligations financières entre la Russie et l'Allemagne, y compris tous les paiements relatifs à la guerre, pour les prisonniers de guerre, les domnnages causés par- suite de l'annulation des emprunts et de la méconnaissance des -droits de propriété en Russie — y compris ceux créés par la nationalisation des entreprises industrielles jusqu'au 1er juillet — doivent être estimées à 6 milliards de mark (Fr-, 7,500,000,000). Cette somme sera payée à l'Allemagne : Fr. 1 milliard 250,000,000 en marchandises; Fr. 1 milliard 250,000,000 par l'Ukraine; Fr. 3.125,000,000 en or et en billets de banque; Fr. 1,250,000,000 en marchandises et en biljets de banque allemands ou ( ?st le reste) en or ou en billets de banque russes. Les dépôts en banque seront remis de part et d'autre aux commissionnaires des Etats respectifs. Toutes les taxes sur les testaments seront perçues par l'Etat auquel appartiennent les, .héritiers. Toutes les revendications civiles qui ont été élevées pendant la guerre seront , solutionnées par un tribunal arbitral,'' dont la composition sera déterminée dans la suite. Le comité exécutif central des Soviets a ratifié les trois traités conclus entre l'Allemagne et la Russie, dans la soirée du 2 septembre. Les otages de Moscou Parmi, les multiples personnes 'prises comme otages par les Bolshévistes se trouvent les grands-ducs Dmitri Pavlo-vitoh,-Paul Aleçandrovitch, Nicolas Mi-khailovitcb-, Georges Mikhailovitch, le prince Gabriel Contantinovitch, M. Ver-khovsky, ministre de la guerre dans le cabinet Kerensky; les comtes Potok et Sabello, les généraux Natchisheffanski, Barouzoff, Komaroff, Vintuloff et Toll, ainsi que de nombreux autres officiers et hommes éminents de Moscou. L'attentat contre l'ambassade britan» nique Les représentants diplomatiques des pays neutres ont formulé une vive protestation contre les arrestations et les exécutions en masse auprès du commissaire Zinotfieff. Us ont déclaré que -l'attaché naval britannique capitaine C'romie, était parfaitement autorisé à tirer sur les "soldats russes" ( ?) qui envahissaient l'ambassade et à défendre l'inviolabilité des archives de l'ambassade. Dans les cercles diplomatiques ou ne s'attend pas à ce que le "gouvernement" bolshéviste consente à donner la juste satisfaction demandée. AUTOUftdela GUERRE ALBANIE — Il existe en Albanie depuis l'automne de 1916 une république dite République de Koritsa. A cette époque les troupes du général Sarrail s'emparèrent de la ville de Koritsa et la région du lac Malik, précédemment occupées par les Autrichiens. Le territoire en question sS trouvait situé entre la Serbie au nord-est et la Grèce au sud-est, mais était d après le traité de Bucal-est, territoire Albanais. Le colonel français qui commandait les troupes d'occupation, se voyant forcé d'établir une administration civile, décida de fonder uî!e république autonome sous 1a. protection des Alliés. Un conseil des anciens composé de Musulmans et de Chrétiens, a été créé pour la direction des affaires, et 1?, république s'est déjà agrandie à plusieurs reprises ensuite de l'avance des Alliés. AUTRICHE-HONGRIE — Une des conséquences de la guerrw est que 1a, Hongrie a cessé d'être un pays presqu'exclysivemeht agricole; une forte impulsion a été donnée aux industries hongroise? qui essayant par de haufs ■ salaires d'attirer les meilleurs ouvriers autrichiens. La "Zeit" de Vienne le constate à regret, tandis le Temesvar "Hirlap" répond que le temps de Pill-dépendanee économique de la Hongrie est arrivé et que celle-ci ne jouera plus dorénavant le rôle de simple fournisseur de produits du sol et de ■ matières premières, dont l'Autriche tirait tout le profit.CHINE — Hsti-Shih-Chung a été élu prési'denfc de la République chinoise par le Parlement de Pékin. C'est"un représentant cultivé de l'ancienne école et qui est populaire, même dans le Sud. U existe également un parlement à Canton, qui avait fait connaître, avant l'élection, qu'il ne reconnaîtrait aucun président élu par le parlement de Pékin, qu'il considère comme illégal. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 23 du matin. Hier soir l'ennemi lança une seconda contre-attaque contre les positions en- -levées par noys dans la matinée à l^buest d,e Gouzeaucourt; il fut complètement repoussé. .Notre ligne a été avancée au cours de la nuit au sud d'Havrincourt. Des progrès ont aussi , été faits , par nos troupes au nord-ésfc de Neuve Chapelle et à l'ouest et au nord d'Armentièvea. j gge année No

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