L'indépendance belge

1096 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 14 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jw86h4dw4q/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

S9e annét, No 12 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTKATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TELE : 311-57 et 238-75 LUNDI 14 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 12 janvier 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : • 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. 1 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Samedi, midi. Le torchon brûle à Brest-Litovsh et il faut s'attendre à voir les négociations 1 rompues définitivement l'un de ces jours. À peine repris, les pourparlers avaient été suspendus mercredi, à la suite d'un incident, mais ils ont été continués hier vendredi Un assez long télégramme, de source allemande, rend compte de la séance de mercredi, au cours de laquelle le baron von Kuhlmann, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, a déclaré que, "étant donné que la condition essentielle de l'acceptation des principes arrêtés le 25 décembre, c'est-à-dire la participation des Puissances de l'Entente à ces négociations, n'était pas remplie, ces principes (pas d'annexions, pas d'indemnités, libre disposition des peuples) sont devenus saducs." Il a demandé, en conséquence, que les pourparlers soient repris au point où ils avaient été laissés avant'la Noël ! Le baron von Kuhlmann a ensuite protesté contre la façon dont l'Agence télégraphiste bolshéviste a rendu compte des travaux de la séance précédente. Le comte Czernin, parlant après le délégué allemand, a exposé les raisons d'ordre technique (absence de communications directes avec leurs gouvernements respectifs) et d'ordre politique (négociations unilatérales entre les Puissances Centrales et la Russie) qui justi-fient le refus de transférer les pourparlers dans un pays neutre. Les deux délégués, au cours de leurs discours, ont rappelé aux délégués russes que si les négociations échouaient, la 1 guerre serait reprise sur le front oriental. ' Après que 3e grand-vizir et M. Popufï ' sussent, au nom de la Turquie et de la i Bulgarie, exprimé leur complète adhésion lux déclarations du baron . von Kuhl- ' nann et du comte Czernin, le général 1 Hoffmann, au nom du haut commande- < rent allemand, s'est élevé, en termes 1 violents, contre les passages injurieux à ; 'adresse des institutions militaires et du * laut commandement allemand, contenus lans les télégrammes sans fil russes, ainsi }ue contre les appels révolutionnaires : dressés aux troupes allemandes, qui, les iris et les autres, étaient indubitable-tien t en contradiction avec l'esprit de 'armistice. C'est à la suite de cette sortie que \r Trotsky proposa une suspension des lourparlers afin de préparer la réponse les déléeués russes. Celle-ci fut commu-'iouée dans la séance de ieudi matin, et Berlin assure que la délégation russe a ^ "connu cme lé compt°-rendû de la séance x !u 26 (28?) du Wolff Bureau était c xact, tandis que celui de l'Agenoe Té- c éo-raphique Russe était inexact, j c En ce oui concerne la séance 'd'hier "rfdredi, Berlin ne nous parle que d'une c léclarat-ion faite par le déléçrué de l'U- 1 rrsitte, M. Bolubovnish. Celui-ci oom- I ^ença par déclarer que la République r [n TT.e,ir,]o (je l'Ukraine, proclamée par t "Rada Centrale le 20 novembre, s'effor- s "if/ de créer une Confédération des ré- C obliques russes et que, en attendant, la f ovutitutiorl d'un gouvernement fédéral ( ni réglera les rapports entre l'Ukraine t cette Fédération, elle consentait à en- r r?~ en "négociations indépendantes." a Faisant remarquer ensuite que l'armis- G '"e avait été conclu sans accord nréala- c 1» avec son gouvernement, le délégué de r 'Ukraine, abordant la question de la n »■". déclara nue toute li, démocratie de s 'Ukraine souhaitait la fin de la guerre, r ? -naix mondiale et une paix générale cl ritre tous les Etats belligérants : qite 1 "tte -paix devait être démocratique et as- n 'urer à tous les peuples, jusqu'au plus petit, entièrement, et sans limite, le h oit de disposer librement.. cl' eux-mêmes ; et que, pour rendre 'possible l'expression réelle'de là.sf.al'Ciîitëâàés peuples, les garanties ""adéquates devai&îjt être ionnées4* * *'" * Il y-a-diéu, tout d'abord, cFe faire observer que. le compte-rendu allemand des négociations de ' Brest-Litovsk présente ies lacunes manifestes et le motif principal du refus des délégués centristes de transférer les pourparlers en territoire neutre doit être recherché dans le désir le l'Allemagne de s'assurer le monopole ies communications afin de pouvoir tripatouiller, à leur façon, les comptes-rendus.L'incident Hoffmann a été provoqué et amplifié dans oe but, et il faut s'attendre i une réédition, sous une forme différente, du coup de la dépêche d'Ems. Visiblement, les comptes-rendus berlinois nous cachent les déclarations des dé-égués russes (bolshévistes) et ceux-ci doivent être défavorables puisque Kry-ieuko, le commandant en chef des troupes bolshévistes, vient de lancer un appel aux ouvriers et soldats, les préparant à la nécessité de prendre les armes "contre les ennemis de l'extérieur et de l'intérieur. " Dans cet appel, Krylenko dit que "les Allemands parlent, en termes bien définis, d'annexions et d'occupations, en cas de conclusion d'une paix séparée avec la Russie, et d'en référer à la Rada de l'Ukraine." "Us disent qu'ils ne con-ientent pas aux conditions élaborées précédemment et les circonstances menacent îe!Mit/us- faire tes victimes' de ia bourgeoisie allemande." L'appel contient des attaques contre es financiers américains et français, contre les partis bourgeois russes, centriste*, it alliés, et demande aux partisans des bolshévistes de se grouper autour des gardes rouges afin de constituer une irmée prête à défendre la Révolution. Cet appel est un cri de détresse des Bolshévistes, qui voient la paix, tant séparée que générale, leur échapper, et qui ;e rendent compte que s'ils ne réussissent )as à remplir les engagements qu'ils ont )ris vis-à-vis du peuple, ils pourraient >ien être lâché par celui-ci. D'autre part, l'attitude ferme, loyale t l'esprit de la Révolution adoptée par 'Ukraine, est de nature, avec les résul-ats des élections pour l'Assemblée Con-tituante, à faire réfléchir les Bolshé-'istes qui, ayant épuisé leurs ressources natérielles, provenant surtout de confis-ations et d'expropriations, sont obligés l'avoir recours à des taxes qui ne feront :u'augmenter les mécontents. Le régime bolshéviste ne durera pas et e sont probablement les socialistes révo-utionnaires, plus modérés, qui les rem-ilaoeront au pouvoir d'ici quelques se-laines.Entretemps, de nouvelles républiques e forment, la dernière étant celle dés •csaques du Don, et on dit que les trou-»es de l'Ukraine ont occupé Bakhnatch au nord-est de Kieff). En Allemagne, les pancermanistes et nilitaristes triomphent. Ils ont. o-râce u chantage auouel se sont prêtés les énéraux Ludendorff et Hindenburg, bligé l'Empereur de céder à leurs de-iande= et de donner au baron von Kuhl-lann des instructions "conformes aux dé-irs des chefs militaires." La crise inté-ieure qui est résultée de cette immixtion e l'élément militaire dans les affaires de Etat, menas" d'ébranler l'Empire allemand iusque dans ses fondations. .A GUERRE EUROPEENNE ■ » « SUR LE FRONT OCCIDENTAL Coups de main français Des détachements français ont exécu-ï des raids heureux en Argonne, dans i direction des Courtes Chausses, dans ;s Vosges, dans la région de Blemerey Blamont) et en Champagne, dans la ré-ion de la Butte du Mesnil, ramenant es prisonniers après avoir détruit les uvrages ennemis. Il y a eu des duels d'artillerie, par mo-»ent très vifsA dans la région de Beau- mont (Verdun) et dans la région de St-Quentin.Raid allemand repoussé Les troupes britanniques ont repoussé un raid ennemi dans la région d'Ar-mentières. L'artillerie allemande a montré une activité croissante au nord-est d'Ypres. SUR LE FRONT MERIDIONAL .g» Actions d'artillerie Les combats d'infanterie sont limités par le froid sévère qui sévit sur le front italien. Sur le canal qui se joint aux embouchures de la Piave, l'ennemi a été forcé d'abandonner quelques positions. étant soumis à un feu violent de mortiers de tranchée italiens. Dans leur retraite, les troupes austro-allemandes furent prises sous le feu des mitrailleuses, italiennes et subirent des pertes considérables.Les aviateurs hïtàknniques sur le front italien ont abatti|9Sftix aéroplanes ennemis et en ont for$l*deux autres à atterrir en mauvais état. SUR LE FRONT MACEDONIEN Attaque surprise repoussée Le temps est très mauvais et il y a de fréquentes tempêtes de neige sur le front macédonien. Une attaque-surprise ennemie a été repoussée au nord-est de Monastir. EN AFRIQUE ORIENTALE Combats en Mozambique Une nouvelle campagne a été commencée contre les forces allemandes qui, chassées de l'Afrique orientale allemande, sont passées en Mozambique, poursuivies de près des troupes montées britanniques. Depuis qu'elles ont franchi le fleuve frontière Rovuma, les forces du colonel von Lettow-Vorbeck se sont déployées sur une grande étendue de la colonie portugaise, entre le lac Nyasa et la côte, et ont capturé de nombreux petits postes portugais. Trois colonnes britanniques, agissant en conjonction avec les Portugais, sont à la poursuite de l'ennemi, la première de la Rovuma, au nord, là deuxième, du lac Nyasa, à l'ouest, et la troisième, de la côte, à l'est. Les troupes britanniques s'ayançant de la fôte avaient été ame-riees à Port-'Vmtilia, par la mer. Le contact avec l'ennemi a été établi à environ 720 kilomètres à l'est du lac Nyasa. Des rencontres de patrouilles se sont produites ces jours derniers dans la vallée du Luchulingo (région de Mwembe). OPERATIONS AERIENNES Nouveaux aérodromes allemands en Belgique Les Allemands construisent constamment de nouveaux champs d'aviation. Nous en avons signalé pas mal déjà. Dans le Tournaisis, il en existe trois : Près de la gare de Froyennes se tiouve un champ d'une superficie de 4,000 mètres carrés. Ily a là un grand nombre de hangars et d'avions : c'est le champ d'aviation le plus utilisé. Les hangars se trouvent adossés à la ligne de chemin de fer de Froyennes à Blan-dain-Ville.Fin août dernier, une attaque a très i bien réussi, car 30 avions ont été dé- < truits et 11 aviateurs allemands tués. Un autre champ d'aviation, qui doit être achevé actuellement, se trouve près : de la ferme Lagache. Une vingtaine de : hangars sont placés en face du faubourg ; de Lille. , Un autre champ d'aviation est en ; construction à St-Maur,derrière l'église, i St-Maur est une localité à une heure de 1 Tournai; une centaine d'ouvriers sont 1 occupés à ces travaux ; la plupart des i Allemands, quelques Belges et aussi des 1 prisonniers russes et angkiis ; ces der- < niers ont beaucoup à souffrir. ; Tous les locaux de la gare de Tournai - servent de magasins à vivres pour les ( Allemands. L'usine de M. Meura, située près du 1 quai de l'Arsenal, où on fabriquait avant i la guerre des machines-outils, sert c maintenant d'atelier de réparations de t canons et de fabrication de munitions. i Le champ d'aviation de Schaffen est t situé à gauche du chemin de fer de Diest c vers Bourg-Léopold. Il est établi sur les ] propriétés de la famille van Oostveld. 1 Il est 'raccordé par chemin de fer à la e ligne Diest-Bourg-Léopold. Ce raccor- 1 dement commence à la gare de Schaf- c fen, à une longueur d'environ 150 à 200 ( mètres; il longe d'abord deux villas que les soldats allemands occupent. Le rac- j :ordement traverse ensuite la chaussée £ de Diest vers Tessenderloo et débouche c dans le champ d'aviation. Celui-ci est i situé le long- de la chaussée ; le champ j d'aviation comprend prairies et champs i ;ultivés. s Le champ a servi longtemps à l'ap- j Drentissage. Beaucoup de jeunes pilotes à y ont trouvé la mort. Lès fosses de ces r ;ués à Diest ne se comptent plus. f LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les relations russo=buIgares Le gouvernement bulgare a nommé un ministre à Pétrograd et un consul-général à Odessa. Il a'également ouvert la mer au trafic entre Odessa et la côte bulgare. La nouvelle république des Cosaques du Don On signale de Rostoff, suivant l'Agence télégraphique maximaliste,qu'une république indépendante est sur le point d'être proclamée dans la région du D-jn Un cabinet sera probablement formé sous la présidence du général Kaledine, qui prendrait le portefeuille de la guerre. Les taxes maximalistes La municipalité maximaliste de Pétrograd a résolu d'imposer les taxes suivantes : Sur les voitures et sur chaque cheval, Fr. 2,000 (500 roubles) par an; sur les automobiles et les canots automobiles, Fr. 600 par cheval-vapeur; sur les yachts de plaisance, Fr. 4,000; sur les chiens, Fr. 200; sur les ventes aux enchères, 20 p.c. au lieu de 4 p.c. sous le régime actuel. Une Pologne indépendante Le nouvel almanach de Gotha ail ; mand pour 1918 publie sous la rubrique "Pologne" la note suivante : Royaume indépendant (de la Russie) A LA CHAMBRE FRANÇAISE Les passeports pour la Russie Des interpellations socialistes ont été présentées hier à la Chambre française. M. Mayeras a reproché au gouvernement l'indifférence témoignée à ia révolution russe et les contradictions ( ?) des buts de guerre des Alliés, attribuant à ces deux faits la continuation de la guerre. M. Cachin protestant contre le refus récent du gouvernement d'accorder des passeports aux socialistes français pour la. Russie, déclara que les délégués des socialistes français devraient être en Russie en ce moment pour pouvoir se rendre compte de oe qui se passe réellement. M. Albert Thomas demanda que le gouvernement obtienne une déclaration collective des buts de guerre alliés, indiquant leurs conditions de paix de manière à placer l'Allemagne dans une position belle qu'elle doive répondre à nos conditions de justice. M. Pichon, ministre des affaires étrangères, s'est félicité de l'occasion qui lui stait donnée d'affirmer une fois de plus l'accord des Alliés au sujet de la conduite diplomatique de la guerre et de la définition des buts de guerre. La Chambre, a dit M. Pichon, a pu se rendre jompte de la conformité de nos vues avec celles de M.Lloyd George et du Président Wilson. Quant à la question des passeports pour la Russie, je déclare n'avoir sas d'objection de principe à ce que les socialistes français entrent en relations ivec les socialistes russes. J'ai dit déjà jue nous maintenions des relations avec : es différentes sections de la nation russe, ' ;t je rends pleinement hommage au pa-;riotisme des membres du parti socialiste 'rançais. Si nous avons refusé les passe- ' Dorts c'est pour des raisons d'oppor- 1 ;unité. La situation en Russie est trop 1 >bscure; le gouvernement qui existe à < Pétrograd n'est reconnu par aucun des -Allies, pas plus par le Président Wilson ] jue par nous. M. Pichon rappela ensuite que les < 3olshevistes avaient failli aux engage- j nent de la Russie envers les Alliés. "Us ( >nt jeté les traités aux vents," dit-il; ils j >nt usurpé le droit de " parler en notre £ îom dans leurs pourparlers avec les Aile- ] nands, et ils ont pris possession des suc- ] :ursales de nos établissements de crédit. 3endant 25 ans la France a été l'alliée oyale de la Russie. Le jour où un peuple lave f.ut saisi à la gorge par l'Autriche, s, France n'hésita pas a se placer aux ôtés de la Russie pour le défendre. ' Vifs applaudissements). Nous n^avons aucun désir de faire le eu de l'Allemagne, qui essaye de nous ^ ■mener à Brest-Litovsk. Ainsi que l'a ^ lit M. Balfour nousv ne pouvons exa-niner que les propositions directes faites 1 iar nos ennemis et c'est pourquoi nous ^ le pouvons accorder de passeports aux € ocialistes pour entrer en contact avec le 5-iouvoir usurpateur actuellement installé Pétrograd. De même, le gouverne- 1 lent ne peut accepter i'idée d'une con-érence internationale du travail. Le s gouvernement ne peut concevoir l'idée de permettre ce contact avec les complices des auteurs des calamités du monde. L'idée d'une conférence internationale est exploitée par les extrémistes russes contre l'assemblée constituante sous le prétexte qu'une telle conférence amènerait tous les socialistes du monde à une paix immédiate. M. Trotsky, répondant à une adresse patriotique de socialistes français, a écrit une lettre remplie d'insultes aux membres les plus éminents du parti socialiste français, MM. Jules Guesde, Albert Thomas et Sembat, et aux membres du parti des cadets qui î/ont pas cessés d'être nos amis. J'ai donc rendu service aux socialistes en refusant les passeports. M. Pichon lut ensuite les principaux points du discours de M. Lloyd George pour les approuver sans réserve, et lut aussi le message du Président Wilson qu'il approuve également, le passage relatif à l'Alsaoe-Lorraine étaient vigou- , reusement applaudi. La Chambre a, par 397 voix contre 145, passé un vote de confiance dans le gouvernement. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On signale de Bâle que la frontière germano-suisse est fermée pour au moins un mois. Le trafic des marchandises est maintenu, mais personne (pas même les neutres) n'est autorisé à sortir d'Allemagne. La frontière hollandaise est fermée de la même manière. — Un train transportant des soldats allemands se rendant en permission a été tamponné entre Homburg et Kaiser-slauterm. Il y a eu 25 tués et 130 blessés. ARGENTINE -—■ Les fédérations ouvrières argentines demandent le retrait de troupes gardant les établissements de viandes congelées, sous menace de grève générale dans toute la République. Les attentats incendiaires continuent à divers endroits. BELGIQUE — Le gouvernement belge reçoit, depuis quelques mois, de très nombreuses requêtes sollicitant l'envoi en Suisse ou en France de personnes habitant la Belgique occupée ou les départements français envahis. En vue de donner satisfaction aux intéressés, le ministre des Affaires étrangères avait demandé au mois de juin dernier, par l'entremise du gouvernement espagnol, l'évacuation d'un certain nombre de femmes et d'enfant^ belges nominativement désignés : cette demande s'est lieurtée à un refus du Gouvernement allemand.De même ont échoué, dans ces derniers temps, toutes les démarches que la légation d'Espagne à Bruxelles a bien voulu Faire, à la demande du Gouvernement belge, en vue d'obtenir des passeports même pour des personnes dont l'état de ;anté exigeait une cure en Suisse ou un jhangement de climat. A son vif regret, le Gouvernement jelge n'est donc pas en mesuré d'obtenir 'envoi en France ou en Suisse de sujets 3elges habitant les territoires occupés par 'ennemi; il est, par conséquent, inutile le lui adresser des requêtes dans oe but. —(Informations belges). ÉTATS-UNIS ■— Le Président Wilson a déclaré au Congrès qu'en présence de la part prise )ar les femmes à la guerre, c'était un acte le droit et de justice que de voter en aveur du suffrage des femms. Cette meure sera très certainement adoptée par es deux Chambres. "RANGE —- Le général Nivelle, ancien comman-lant en chef français, a été nommé com-nandant de l'armée en Algérie. ■— La municipalité de Paris a décidé l'accorder une concession à perpétuité ,u cimetière du Père Lachaise, pour l'in-îumation du général Grossetti, en sou-renir de la part glorieuse prise pay ce ■aillant officier à la bataille de la Marne. — Soixante pour cent des Tchèques ésidant en France se sont enrôlés dans 'armée française au début de la guerre t un grand nombre d'entre-eux ont été lécorés d'ordres français et russes pour sur bravoure. PORTUGAL — Lisbonne a repris à présent son spect normal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes