L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UN»: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: > LUNDI 27 MÂ5 1918' ( 3 MOIS. 9 SHILLINGS TUDOR HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE . , ' ABONNEMENTS1 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphone: City 3960 tél.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le samedi 25 mai ( 1 AK. 32 SHILLINGS LA SITUATION » .— oamecu, nncii. Comme l'a dit M. Lloyd George dans scn discours d'Edimbourg, nous sommes a "la veille d'une très grande .attaque, et personne ne peut dire-quel eu sera le sort, mais le premier ministre britannique s'est dit autorisé à déclarer que ceux, qui prennent la responsabilité de la direction de cette lutte gigantesque de cotre côté, sont pleins c confiance dans son issue victorieuse pour les Alliés. Et le grand liomme d'Etat qui faillit à diverses reprises voir renverser sou gouvernement pour la cause si lumineusement. j^ste de l'unité de commandement, s'est réjoui d'avoir vu cette proposition triompher tout en payant un tribut de sincère admiration au général Foch, "un des plus brillants stratèges du jour." Le temps qui, pendant près de huit jours, fut si favorable à l'aviation, a brusquement changé, suspendant pour un moment les explG^s de ®os pliants aviateurs. Ceux-ci ont TOWfeyàai^ncore eu l'occasion de se distinguer dalis* la journée de jeudi, les pilotes britanniques ayant exécuté un raid dé bombardement sur l'aérodrome de Tournai, et dans la nuit, en dépit d'un mauvais vent, ils ont déversé sept tonnes de projectiles sur les cantonnements allemands dans les environs de Péronne, de Fricourt, de Ba-paume, ainsi que dans la région de la Somme. ])e plus, ils se sont rendus hier en Allemagne et ont jeté des bombes sur les chemins de fer et usines de guerre de Hagendingen, au nord de Metz. Les pilotes britanniques ont également abattu trois appareils a^emands et en ont mis deux autres hors combat, pendant que les aviateurs américains détruiraient (Ie leur coté deux avions ennemis T3ur les divers fronts de bataille le1) combats d'avant-gardes et les actions d'artillerie font seul les frais des com- I mimiques de nos , états-majors. Le G.Q.G. belge signale que d^ns la nuit de jeudi et vendredi4es batteries en prépuce ont déployé une assez grande activité dans les régions de Merckem et de t'.oesinghe. Sur le front de Flandre quelques prisonniers ont été capturés par nos alliés britanniques et français au cours de rencontres de patrouilles. L'artillerie ennemie a bombardé les positions britanniques dans les environs de Festubert et de Givenchy, et a fait un usage immodéré d'obus .asphyxiants dans la région de la forêt de Nieppe. Deux coups de main ennemis exécutés 'un au nord de la côté 70, près de Loos, l'autre dans le voisinage de Bucquoy, ont permis aux assaillants de faire quelques prisonniers. De leur côté les troupes de sir D. Haig ont effectué une reconnaissance fructueuse dans les posi-tioiiè teutonnes au sud-ouest de La Bassée. Au sud de la Somme des entreprises locales allemandes tentées aux sud-est de Me.-nil Saint-Georges et à l'ouest de Noyon, ont échoué sous le feu des batteries françaises, alors que des opérations similaires exécutées par des détachements français au sud de Canny-sur-Matz, ont permis à nos Alliés de faire sauter plusieurs abris dans les ligne.! allemandes. En Italie l'activité combattive s'est ranimée dans la régjon des montagnes. Sur le Costa di Salo, à l'ouest du lac de Garde, les patrouilles italiennes ayant dépassé les avant-postes ennemis, ont pénétré dans une partie des tranchées d'appui autrichiennes, en ont détruit la garnison et en ont ramené des prisonniers ainsi que du matériel de guerre -Dans 1a, région de Zugna Torta, l'ennemi a répondu par une contre-attaque au* assauts -déterminés des détachements italiens; la réaction autrichienne est restée sans effet et a permis à nos Alliés de, faire une dizaine de prisonniers. Le bulletin de Vienne signale cette affaire en affirmant que les .Italiens ont déclenché jeudi, des attaques répétées sur le Zugna Torfa, et dans la vallée de l'Adige, après une puissante préparation d'artillerie. Trois avances successives furent brisées avec des pertes sanglantes, dit le communiqué viennois, et les assaillants furent finalement contraints de se retirer sur leur tranchées de départ. Le même communiqué signale également que troin assauts livrés par les Italiens sur le monfAsolone ont subi un échec complet. Le bulletin de Rome annonce encore que des tentatives ennemies exécutées ..ur le qiont Vies, sur le mont Trappola, dans le bassin de l'Adige,entre la Brenta et la Piave, sur le mont Pertica et à la Porte di Salton. ont été facilement re-poiissées par le feu italien. En Russie, les Allemands"continuent à epro-uver de gross< difficultés et il semble bien que la conquête économique' de l'Ukraine est loin d'être terminée. Le commandant di .- troupes allemandes ayant ordonné, saus résultat, le désarmement du 2e corps d'armée polonais cantonné aux environs de Kieff, a résolument attaqué celui-ci et il s'en serait suivi un combat auquel 30,000 hommes prient part. Le résultat de cette bataille n'est pas encore connu, mais on affirme que les pertes sont sanglantes de p"rt, et d'autre. Le prince Léopold de H >vière aurait également ordonné le dé-armement des légions polonaises campant dans le gouvernement de Minsk, mais ces légions auraient, elles aussi, refusé d'obéir. * % : t-v, _ * • " Les événements du jour sont le discours réconfortant de M. Lloyd George, que nous résumons plus loin, et la publication des preuves de la connivence qui existait entre les rebelles irlandais et les Allemands depuis 1914. On peut constater que le soulèvement irlandais fut soutenu par l'or allemand, que des armes furent demandées, que même un débarquement de troupes allemandes fut sollicité par les révolutionnaires irlandais, et cela après les actes horribles commis au nom de la Kultur allemande en Belgique et dans le Nord de la France ! Les Allemands comptaient absolument sur la révolte de l'Irlande, qui aurait été une sérieuse menace pour la Grande-Bretagne et qui aurait assuré le ravitaillement et l'impunité des sous-marins pirates et assassins. Et il est certain qu'en avril 1918 tout était combiné pour débarquer en Irlande des armes venant d'Allemagne pendant que le fameux de Valera devait lever une armée rebelle de 500.000 hommes. Heureusement, grâce à l'énergie du gouvernement de Lloyd George, tout cet échafaudage s'est écroulé et en même temps s'est produite en Amérique une réelle réaction contre toutes ces criminelles tentatives qui auraient eu pour résultat de prolonger la guerre, de raviver l'action des bandits sous-marins et de faire couler beaucoup de sang au seul profit de l'Allemagne. « • •** • L'Allemagne est pressée de passer à la curée} car en annonce que le Kaiser et le Roi de Saxe se sont, mis d'aocord pour présenter au' peuple lithuanien la candidature au trône du prince Georges do Saxe. Maàs cela ne va pas' sans soulever les protestations des socialistes saxons qui, avec juste raison, rappellent l'histoire du fameux royaume d'Albanie. Il est à présumer qu'elle se renouvellera et-que la candidature du prince Georges de Saxe aura le mêmé dénouement. EN PALESTINE Nouveaux succès arabes Depuis le 17 mai, les troupes expéditionnaires britanniques en Palestine n'ont eu aucun combat important, et n'ont exécuté qu'un raid sur un- poste ennemi sur la rive droite du Jourdan. Les troupes du roi du Hedjaz ont poursuis i leurs succès en combattant les Turcs près et sur la voie ferrée entre Maan et Médine, faisant de nombreux prisonniers et capturant une grande quantité de matériel de tout genre,. EN AFRIQUE ORIENTALE La retraite allemande Le général von Lettow Vorbeck, commandant les forces allemandes principales en Mozambique, a été refoulé de son quartier général à Xanungu, au cœur de la colonie portugaise. Un hôpital contenant 11 Européens et 73 indigènes a été trouvé abandonné à cet endroit. Deux colonnes britanniques, marchant l'une du lac Nyasa, l'autre de la côte, ont fait leur jonction le 22 mai, et ont refoulé la force principale allemande vers l'ouest. ' OPERATIONS NAVALES Un croiseur coule , Le secrétaire de l'Amirauté signale que le navire marchand " Moldavia, armé en croiseur, de la flotte britannique, a été torpillé et coulé dans la matinée du 23 mai. 11 n'y a pas eu de victimes parmi l'équipage, mais 56 hommes appartenant aux troupes américaines se trouvant à bord du navire n'ont pas reparu depuis et l'on craint qu'ils aient été tués par l'explosion de la torpille. Le "Moldavia" jaugeait 9,500 tonnes. Perte d'un paquebot On mande de Queenstown que le paquebot " Inniscarre " (1,412 tonnes), se rendant de Eishguard à Cork, a été coulé par un sous-marin allemand. Seul le capitaine, le chef machiniste et trois hommes d'équipage ont atterri à Queenstown. Le capitaine était blessé. Le restant des 37 hommes qui se trouvaient à bord sont manquants. Le bateau coula en très peu de temps et quelques cordes attachées à l'une des barques de sauvetage fonctionnèrent mal et lancèrent à l'eau les occupants de la barque. L'un des survivants parvint à atteindre une barque et fut pris à bord du sous-marin ennemi. Un autre a atieint un radeau. L'embouteillage kl'Ostende et de Zeebrùgge On apprend de syurce autorisée que le "Vindictive," qui avait été coulé à l'entrée du chenal d'Ostende, a été déplacé de telle sorte qu'il y a assez d'espace pour permettre -aux destroyçr-s allemands de sortir du jH>rt. Les Allemands ne se servent pas du port pour le moment. A Zc.ebrugge, des tentatives în-: fructueuses ont été laites pour draguer un passage entre les/deux croiseurs britanniques à l'embouchure du canel de Zaebr.uggc à Hrug- .. OPÉRATIONS AÉRIENNES Aviateurs américains pour ^Paris Le gouvernement français a accepté l'offre de l'aviation américaine en France de fournir une escadrille américaine qui participerait à la défense de la UN CRAXO DISCOURS SE M. LLOYD GEORGE M. Lloyd George a visité hier Edimbourg, où le droit de cité lui a été con-! l'éré ; il a prononcé à cette occasion un grand discours, dont nous résumons les principaux points : Depuis mon arrivée'au pouvoir, a dit le Premier Ministre, deux événements graves se sont produits. L'un est l'effondrement de la Russie, l'autre la campagne intensive des sous-marins. En-ce qui concerne le premier, l'aide américaine est venue nous apporter une certaine compensation, mais il était évident dès le début que cette compensation ne pourrait produire ses effets que dans un avenir plus ou moins rapproché. Actuellement, malgré tous ses efforts, l'Amérique ne représente pas encore line force combattante équivalente au cinquième de l'accroissement de force dont l'eniiemi a bénéficié du fait de l'effondrement de la Russie. Quant à l'intensification de la guerre sous-marine, il est certain qu'elle fut au début non seulement une menace, mais qu'elle constitua un grave péril. Mais nous avons réorganisé notre marine marchande, réduit nos importations par des millions de tonnes, et augmenté notre production intérieure, en minerais, bois de construction et nourriture. Nous avons notamment labouré 4 millions d'acres supplémentaires. Pour combattre le sous-marin lui-même. notre marine de guerre et notre marine marchande ont déployé une habileté, une ingénuosité et line bravoure réellement incroyables. Ils ont vaincu cette peste marine pir des actions émouvantes, qui donnent à un peuple un courage nouveau. L'état-major naval estime que les marines alliées ont coulé depuis le commencement de l'année plus de sous-marins que l'ennemi n'en a construit, et que d'attiré part l'ensemble des Alliés construisent actuellement plus de tonnage que l'ennemi n'en coule. Nous avôias doublé notre chiffre de constructions nouvelles de 1916 ; cette année j'espère que nous pourrons le tripler ou le quadrupler. Pour la première fois depuis février 1917, la construction mondiale des navires a dépassé les pertes. Le sous-marin est un ennui sérieux, mais il a cessé d'être un péril. Comme danger de nature à faire gagner ou perdre la guerre nous en avons, je pense, terminé d'une manière définitive, avec le plus grave péril que nous ayons rencontré. L'offensive allemande La faillite du sous-marin à ce point de vue a été reconnue par les Allemands, et c'est ce qui a motivé leur recours à une grande offensive sur le front occidental, comme dernière ressource pour obtenir la victoire. 'Nous ne devons pas sous-esti-mer le caractère formidable de l'attaque, qtff est sur le point de reprendre, mais je-me sens plus à l'aise maintenant qu'a n'importe quel autre moment depuis le commencement de la guerre, car l'unité de direction et d'action donnera à l'ensemble de-^ forces alliées leur emploi le plus efficace. Et, ajouta M. Lloyd George, ceux qui sont le mieux à même à faire des prévisions, se montrent pleines de confiance quant au résultat. Au cours des prochaines semaines, ce sera une course entre le Président Wil-son et le maréchal Hindenburg. L'es Allemands tendent tous leurs muscles pour arriver les premiers. Il n'y a pas d'autre issue possible à la'guerre, pour le terminer avec honneur et sécurité, qu'une victoire complète sur le despotisme prussien. La caste militaire allemande est aussi peu soucieuse actuellement de la fidélité aux traités que lors de l'invasion de la Belgique. La paix de Brest-Litovsk et tout ce qui se passe en Russie sont une preuve nouvelle de la perfidie prussienne. L'an dernier il y avait ici et dans d'autres pays alliés un grand nombre de personnes qui pensaient qu'il était possible d'arriver à une paix honorable sans la victoire. Je crois qu'il y en 3 beaucoup moins maintenant. L'une des raisons en est qu'aux déclarations si modérées faites au début de l'année par notre gouvernement et par le président Wilson, l'ennemi n'a pas trouvé d'autre réponse que le. coup le plus formidable qui ait jamais été dirigé contre les armées britanniques. Une autre raison en est certainement la spoliation de ia Russie. Après avoir imposé le traité de Brest-Litovsk, ils font fi de leur signature et envahissent la Russie, pillant, volant, annexant les territoires, le blé, les flottes, les mines. Voilà la leçon de la Russie, voilà la fin misérable du rêve de liberté d'une grande démocratie, et chaque fois que quelqu'un commencera à s'imaginer que nous pouvons, sans abattre la puissance militaire de ia Prusse, obtenir liberté du monde, qu'il se souvienne du sort de la Russie. M. Lloyd George termina par quelques mots au sujet des attaques personnelles dont il ,a été victime. Il y a deux genres de critiques, a-t-il dit, l'une qui inspire et qui aide, l'autre qui détruit et empoisonne. Je n'ai pas l'intention de me défendre contre les attaques personnelles; je sais que je ne suis au pouvoir que par la volonté du peuple pour faire de mon mieux pour remporter la Victoire, et je pense qu'aussi longtemps que je continuerai à faire de mon mieux, j'aurai derrière moi des hommes de tous les partis et de toutes les fois, qui placent l'honneur de leur pays et la liberté de l'humanité au-dessus du triomphe de n'importe ciuelic faction. m GROS EVENEMENT AU CONGO Un télégramme annonce que le chemin de fer du Katanga vient d'être terminé, c'est-à-dire qu'il a abouti au-fleuve Lualaba à Bukama. Le bassin du Congo est donc relié actuellement par voie fluviale et ferrée à la Rhodésie et la Colonie du Cap, et l'on peut se rendre de Borna aux mines de cuivre du Katanga sans • quitter le territoire belge. L'ALLEMAGNE ET LA PASX On a célébré ces jours-ci, aux Etats-Unis, aussi bien qu'en Europe, le troisième anniversaire de l'entrée en guerre de l'Italie aux côtés des Alliés. Nous extrayons d'un discours prononcé par Lord Robert Cecil à cette occasion le passage sui\ ant : L'été dernier, la situation des Empires Centraux était très sérieuse. Je crois que m notre allié russe avait pu maintenir ses forces combattantes la guerre aurait été finie maintenant, et le résultat de cette situation critique se manifesta dans les actes des Allemands. Ils passèrent une résolution au Reichstag : Je n'ai jamais pu comprendre exactement ce que cette résolution voulait dire, mais elle fut universellement interprétée dans le sens d'une aspiration vers une juste paix. Ceci se passait peu après les célèbres lettres autrichiennes, dont on a tant parlé. Alors survinrent'les événements de l'automne et particulièrement la révolution finale en Russie, et comme conséquence de cette révolution, le désarmement de la Russie et le remplacement des actes par des paroles. Il est étonnant de voir à quel point certaines personnes s'obstinent à -croire en l'efficacité des mots en temps de guerre. Quelques-uns d'entre nous sont continuellement critiqués par des gens bien intentionnés, qui prétendent que ù nous voulions seulement user de paroles conciliatrices envers l'Allemagne, les Allemands viendraient manger dans notre main. Je crois qu'il y a là une profonde méprise au sujet de la psychologie allemande. Il est certain que les négociateurs bolshévistes ont fait à Brest-Litovsk un essai complet de la met l^pcle et le résultat en a été le traité de Brest-Litovsk. Je ne sais si on se rend bien compte de tout .ce que ce traité et les événements subséquents ont fait pour ia mise en esclavage de la Russie. Les provinces baltiques lui ont été arrachées , les districts du Sud ont été envahis. Ses deux grands accès vers la mer (et sans accès à la mer aucun grand pays n'a jamais pu vivre) lui ont été enlevés. Entretemps une paix tyrannique a été imposée aux Romains ; une paix à la validité de laquelle l'Entente attache aussi peu d'importance qu'à une promesse allemande, mais qui, pour le moment, a réduit en esclavage le peuple tournai;}. Quant aux Allemands, un complet changement s'est opéré en eux: ils 11e parlent plus de la résolution du Reichstag qu'avec honte et mépris; elle est devenu un nouveau " scrap of paper." Et la promesse qui constituait leur autre engagement solennel à la face du monde —la réforme démocratique de la Prusse —s'est évanouie dans l'air. Les " professons " qui avaient disparu sont sortis de leurs retraites et prêchent l'évang'iîe de sang et de fer, rien qu'une paix allemande, l'annexion de la Belgique, la capture des districts miniers de la France, des ports de la Manche, et, par dessus tout, comme nous l'avons vu lors de la récente entrevue des deux' Empereurs, 'e raffermissement des chaises autrichiennes sur les nationalités depuis si long-temo.s onnrimées. AUTOUR Je la GUERRE RUSSIE —• LTn rapport de Kieff annonce que le cabinet ukrainien s'est déclaré 011 laveur de l'annexion de la'Crimes à l'Ukraine -— Les autorités allemandes et le séné- O ral Skoropadsky ont fait procéder à de nombreuses arrestations à Kieff. D'autre part les Allemands y ont organisé un bureau pour le recrutement d'ouvriers ; 30,000 se seraient déjà fait enregistrer, et beaucoup d'entre-eux auraient déjà été transportés en Allemagne. Les comités de répartition des terres ont été di--«us dans toute l'Ukraine. — Dans les provinces baltiques les Allemands continuent le-, arrestations, e> éf-ufcibns et déportations des Lettons, spécialement des .Maximalistes. Le gouvernement russe des Soviets qui, on la sait, 11e se bat qu'à coup de protest1 -tions, a protesté à Berlin contre cotte ir,a.n!èrf> rie traiter leurs "cama.ra.neR DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique , - Samedi, 10 h. 50 matin. La nuit dernière nos troupes ont exécuté un i\yid contre les tranchées ennemies dans le voisinage de IJamel, au nord d'Albert, et ont capturé 40 prisonniers et 2 mitrailleuses. Un raid heureux a aussi été exécuté au nord de Lens, nous permettant de faire quelques prisonniers.L'artillerie ennemie a été activé hier à l'est de Béthune, lançant des obus à gaz, et au cours de la nuit sorn intensité a augmenté dans le secteur de Stratzeeie. 29e année vV\ ■' J§' -■ • ' ' ... ,v No 123 î :

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.