L'indépendance belge

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s.n. 1917, 05 Avril. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm14j63/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE^D/T JEUDI 5 AVRIL 1917 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) 5, CANE STB.. HIGH HOLBORN, w.C.l. DE LA BOURSE. JCULri O HVKIL 131/. _ ABONNEMENTS : 6 MOIS. 17 SHILLINGS. [ Conservation par le progrès. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 2 38-7 5. E" V6"te Lond,,es a 3 h. le mercredi 4 avril. ! AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mercredi, midi. I C'est devant une assemblée délirante Id'enthousiasme patriotique que le Prési-I dent Wilson a donné lecture du message [demandant au Congrès "de reconnaître [l'existence de l'état de guerre entre les [Etats-Unis et l'Allemagne" et "d'accor-[ der aux Alliés la coopération la plus I complété de 1 Union contre l'ennemi [commun." ' La foule immense, groupée à l'exté-[ rieur du Capitole pour suivre les événements de cette journée historique, I s'est montrée animee du même enthousiasme qui, à l'arrivée et au départ du Président, s'est manifesté par des ovations sans fin et toutes ces manifestations prouvent que le chef de l'Etat a derrière lui l'immense majorité de la na-jtion, unie dans un même sentiment patriotique.C est d'ailleurs pour s'assurer l'appui ■ et le consentement des masses populaires, |Si nécessaires pour une guerre démocratique, que M. Wilson a fait preuve, depuis un an, d une patience qui, d'abord, nous sembla inexplicable, mais que nous avons appris à comprendre depuis. Sa patience avait un but et une raison, et c'est grâce à elle que nous voyons aujourd hui s'accomplir le miracle de la grande démocratie du nord de l'Amérique épouser la cause du Droit et de la Justice. "La guerre, telle que la comprennent les Allemands," a déclaré le Président, après avoir énuméré les exploits illégaux et inhumains des sous-marins ellemands, est une guerre contre le genre humain, donc contre toutes les nations. Libre à chacun de relever le défi." "En ce qui nous concerne, il nous est impossible de nous incliner et de permettre le mépris ou la violation des , droits les plus sacrés du peuple et de fia nation." "Les Etats-Unis entreront en lice pour ■la défense des principes de paix et de justice, contre la puissance autocratique égoïste et pour établir parmi les peuples réellement libres et autonomes une communauté de but et d'action qui doit assurer le respect et l'observance de ces principes." » "La neutralité n'est ni possible ni désirable dès que la paix du monde et la liberté des peuples sont en jeu." "Cette paix et cette liberté sont menacées par l'existence de gouvernements autocratiques s'appuyant sur des forces organisées, contrôlées uniquement par la volonté de ces gouvernements et non par celle de leur peuple." Après avoir fait allusion à la Russie libérée, digne de faire partie de la Ligue d'Honneur des Peuples, le Président a rappelé les machinations allemandes au Mexique "qui ont mis à nu les méthodes criminelles du gouvernement impérial allemand, méthodes qui n'offrent aucune sécurité pour le gouvernement démocratique du monde, et possibles seulement dans un pays guidé par des | intérêts dynastiques ou des coteries 1 d'hommes ambitieux et sans scrupules." "C'est donc contre l'ennemi de la liberté que je vous invite à prendre les armes," a ajouté le Président, "pour l'ultime paix du monde ; pour la libération de ses peuples, y compris les peu-plete allemands ; pour les droits des nations, grandes et petites, et pour le droit des hommes de décider librement de leur sort." "Il faut que le régime démocratique dans le monde soit assuré et que la paix mondiale soit assise sur les bases éprouvées des libertés politiques.' "Nous ne sommes animés ni par un esprit de conquête ni par un désir de domination ; nous ne voulons ni indemnité pour nous-mêmes ni compensation matérielle pour les sacrifices que nous allons librement consentir ; nous ne sommes qu'un des champions du droit humain, et nous serons satisfaits si ces dï.Qits sont garantis." "Pour l'accomplissement d'une telle tâche, nous pouvons sacrifier nos vies et . nos biens ; tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons, fiers de savoir que le jour est venu où les Etats-Unis ont le privilège d'offrir lejir sang et leur puissance'dans l'intérêt des principes auxquels ils doivent la vie ainsi qu'au bonheur et à la paix qu'ils ont chéris." On le voit, le message présidentiel s'inspire, d'un bout à l'autre, des sentiments humanitaires que M. Wilson n'a cessé de profeser. Il fait une démarcation très nette entre le peuple allemande et ses dirigeants, il se dit même l'ami du peuple allemand et convaincu du loyalisme des nombreux Allemands immigrés aux Etats-Unis, affectant de ne considérer que comme des machinations individuelles les complpts ourdis contre la vie et les biens des citoyens américains. Enfin, le Président sépare l'Autriche-Hongrie de 1 Allemagne et ne demande, provisoirement, aucune sanction contre l'Empire des Habsbourg. Le Congrès, s'étant ajourné, ne prendra sa décision qu'aujourd'hui, et les leaders démocratiques du Sénat sont décidés de siéger jusqu'à ce que la résolution du gouvernement, ratifiant l'état de guerre, soit adopté. D ailleurs, la destruction de 1' "Az-teo par un sous-marin allemand est venue à point pour rappeler aux pacifistes que la guerre, officiellement reconnue ou pas, existe en fait et que tout retour en arrière est impossible. L obstruction, plus ou moins franche, qui se manifeste au Sénat, et qui est personifiée par le sénateur Lafollette, coïncide avec des bruits, qui prennent de plus en plus consistance et d'après lesquels 1 Allemagne, sur la pression de 1 Empereur d'Autriche, serait à la veille de faire de nouvelles propositions de paix. L entrevue des deux empereuï's au château de Homburg, siège du grand quartier-général, n'est certainement pas étrangère à ces bruits. Si, comme l'indique une correspondance du "Matin" de Paris, les propositions des Puissances Centrales comprennent l'évacuation de la Belgique et de la France, à condition du maintien de garnisons allemandes à Liège, Na-mur, Anvers, Ostende et Zeebrugge, et de la cession du réseau des chemins de fer belges, ainsi que des bassins de Briey, de Longwy et de "quelques autres points stratégiques," le tout se complétant par une indemnité de 20 milliards, nous pouvons leur prédire un succès retentissant. Que les Allemands soient de plus en plus anxieux d'obtenir la paix, personne n'en doute, et le pacifisme de nos ennemis s'accentue au fur et à mesure que les lignes allemandes sur le théâtre occidental de la guerre fléchissent, car les maîtres criminels de Berlin voudraient bien esquiver le châtiment qui les attend et négocier avant la chute de Saint-Quentin et de Cambrai et de la nouvelle ligne stratégique où Hindenburg essaie vainement de s'accrocher. Mais les coups de bélier des troupes franco-britanni-ques ébranlent cette ligne un peu plus tous les jours. Hier, les Français, avançant sur un front de treize kilomètres, ont occupé la crête et le village de Dallon, Giffecourt, Cerisy et plusieurs hauteurs au sud d'Urvilers, ainsi que, entre La Fère et Laon, le village de Yauxeny, au sud de Laffaux. Les troupes britanniques, de leur côté, | et malgré le mauvais temps, ont étendu leurs gains au sud-est d'Arras par l'oc-! cupation de Maissemy et du Bois de Roussôy. Rien à signaler des autres fronts, sauf deux raids ennemis dans les tranchées russes, repoussés après un succès momentané. allemands ont été détruits au cours de combats aériens et deux autres ont été fçrcés d'atterrir ep mauvais état. Six de nos appareils ne sont pas rentrés.* * Henin-en-Cojeul est situé à 4 k. au nord-ouest de Crosilles, Maissegny à 8 k. au nord-ouest de St-Quentin et à 2 k. de nord-est de Villecholles. Le bois de Rous-soy s'étend à 2^ k. au nord de Templeux-le-Guérard.LES COMMUNIQUES FRANÇAIS. Luttes d'artillerie de la Somme a l'Aisne et en Champagne — Echec allemand en Alsace Paris, mardi, 14 h.—De la Somme à l'Aisne il y a eu des actions d'artillerie intermittentes Il y a eu des rencontres de patrouilles au nord et au sud de l'Ailette. Nous avons pris six mitrailleuses au cours du comibat d'hier dans la région de Yauxaillon. La lutte d'artillerie a continué a être très violente à la butte du Mesnil (région de Maison de Champagne). En Alsace, une tentative allemande contre une de nos tranchées dans le secteur de Seppois-'le-Haut a été repoussée par notre feu. La nuit a été calme, partout ailleurs.GRAND SUCCES FRANÇAIS Nombreux villages et hauteurs capturés au sud de Saint-Quentin — 2Û0O obus sur Reims Paris, mardi, 23 h.—A l'est et à l'ouest de la Somme, après une violente préparation d'artillerie, nos troupes ont livré une attaque sur la position ennemie qui s'étend au nord de la ligne Castres-Essigny-Benay. Malgré la réàisitance déterminée de l'ennemi, nos hommes ont atteint leurs objectifs partout, et ont emporté une série de'points d'appui solidement organisés et défendus par des forces puissantes, sur un front de plus de 21 kilomètres. • L'épine de Dallon (à 4 kilomètres au sud-ouest de Saint-Quentin), de Giffecourt (à 4 kilomètres et quart de Saint-Quentin sur la berge orientale du canal de Crozat, en face de Dallon) et de Cerizy (à près de 9 kilomètres au sud-sud-est de Saint-Quentin), ainsi que plusieurs hauteurs- au sud d'Ur-villers (à 6 kilomètres au sud-sud-est de Saint-Quentin), sont en notre pouvoir.Au sud de l'Ailette, nous avons progressé dans le voisinage de Laffaux (à près de 11 kilomètres au nord-est de Soissons), dont nous tenons les limites méridionales et nord occidentales). Nos troupes ont également capturé Yauxeny (à 2 kilomètres sud de Laffaux), et pris pied sur la hauteur au nord de ce hameau. Nos batteries ont canonné une colonne en marche vers le moulin de Laffaux. Les Allemands ont violemment bombardé la ville ouverte de Reims, sur laquelle plus de 2,000 obus sont tombés. Plusieurs civils ont été tués. Sur le reste du front il y a eu une canonnade intermittente. Trait d'hypocrisie allemande A Viguennes, à l'est de Nesle, le di-nanche qui précéda le grand départ, m groupe de Bavarois, bons catholiques, issistaient, comme de coutume, à la a-and'messe. Leur piété était édifiante, eur componction exemplaire. On leur :ût donné, comme disent les bonnes rens, "le bon Dieu sans Confession." Deux heures après, à l'heure des vêpres, es mêmes Bavarois, avec la même com-jonction, mettaient tranquillement le eu à l'église. Que peut-on, en vérité, ijouter à ce trait? SUR LES FRONTS ROSSES. Attaques allemandes repoussées Pétrograd, mardi. — Au sud d'Il-lukst, des deux côtés de la voie ferrée de Ponevechsky, l'ennemi, après une préparation d'artillerie, a attaqué nos positions et pénétré dans nos tranchées, mais il en a été rejeté à la pointe de la baïonnette. Dans ,1a rgion.de Chelvov Voinin (à 26^ k. au sud-est de Vadunu Yo-lynsk), après une préparation d'artillerie et une activité de lance-mines, l'ennemi a attaqué nos positions et s'est frayé un chemin dans nos tranchées. Une partie des Allemands a été passée au fil de la baïonnette, de restant a pris la fuite. De petites attaques ennemies ont également été refoulées dans la région de Pustomyty (au sud de Voinin). LA GUERRE EUROPÉENNE. Les Opérations Militaires. SUR LE FRONT OCCIDENTAL ^COMMUNIQUE BRITANNIQUE. Les troupes britanniques s'emparent de Henin-sur-Cojeul et de Maissegny— Combats dans la neige Londres, mardi, 8 h. 15. — Hier, au cours de notre attaque victorieuse au sud-est d'Arras, nos troupes, après un combat prolongé dans la neige, ont: emporté le village de Henin-sur-Co-ieul, en plus des villages signalésj L avoir été capturés hier. Dans la soirée, une seconde contre-attaque allemande a été brisée par le feu de notre artillerie. Plus au sud, nous avons également occupé de force le village de Maissegny, ainsi que le bois de Roussov. La nuit dernière, nous avons exécuté avec succès un raid en face d'Arras. Aviation. — Deux aéroplanes allemands ont été abattus, hier, par notre artillerie; un de ceux-ci est tombé dans nos lignes. Quatre appareils OPERATIONS NAVALES. Nouveau mensonge allemand Amirauté, mardi soir. — Le télégramme sans fil allemand du 1er avril a affirmé qu'un croiseur auxiliaire de 8,000 tonnes a'vait été coulé par un sous-marin en mars dernier. Aucun croiseur auxiliaire de la marine britannique n'a été coulé par un sous-marin allemand pendant cette période et l'affirmation allemande est, comme d'habitude, une pure invention.N.d.l.R. — L'amiral von Capelle doit avoir profité du 1er avril pour lancer un , poisson de dimension. Un poisson-canard, voilà un produit bien allemand. Six pecheurs français coulent un sous-marin allemand Six pêcheurs français à bord d'un petit bateau à voile armé d'un canon de faible calibres ont coulé un sous-marin allemand. Ils ont lutté pendant 20 minutes contre le pirate, dont le commandant leur avait ordonné d'àban-donner leur bateau, et bien que celui-ci eût été atteint par plusieurs obus, il ont eu la satisfaction de couler le submersible d'un obus bien dirigé. Un bateau armé américain coulé New-York, 3 avril.—Les armateurs du steamer américain "Aztec" (3,727 tonnes), un des premiers bateaux armés des Etats-Unis, à destination de l'Europe, ont été avisés par le consul des Etats-Unis à Brest, que ce steamer avait été coulé hier, par un sous-marin allemand. Le Havre, 2 avril.—Un bateau patrouilleur français a recueilli en haute mer un canot contenant 19 hommes de l'équipage de l'"Aztec." Yingt-huit membres de l'équipage sont signalés être manquants. La mer est rude, et l'on craint de ne pouvoir sauver le reste de l'équipage. Washington, 2 avril.—La nouvelle de "ce torpillage tst pur-venue au Goiigiès* où elle circula de bouche en bouche, pendant que le président lisait son discours. Toutefois M. Wilson n'en fut informé que plus tard. OPERATIONS AERIENNES o Deux aviateurs russes capturent un schooner Pétrograd, mardi.—Le 27 mars, un de nos hydroplanes, au cours d'un raid sur Derkas, a été atteint à son réservoir à essence et a été contraint à la descente. Les deux aviateurs qui le montaient, apercevant un schooner turc, l'ont attaqué à coups de mitrailleuse et l'équipage du bateau ennemi a abandonné celui-ci. Les deux aviateurs, ayant coulé leur appareil, après en avoir enlevé les parties essentielles et la mitrailleuse, ont pris possession du schooner et ont dirigé celui-ci vers nos côtes. Après avoir subi une violent^ tempête, les intré'-. pides aviateurs ont débarqué, dimanche dernier, dans la péninsule de Djarligatch (à l'ouest de Perekop). ALLEMAGNE. I " La conférences dee deux empereurs Zurich, 3 avril.—Un télégramme cle Berlin dit que l'empereur Charles et l'impératrice Zita, sont arrivés aujourd'hui à Homburg, où se trouve le quar-tier-général allemand, pour la durée de la cure du Kaiser. L'empereur et l'impératrice allemands attendaient les invités à la gare, entourés de maréchal von Hindenburg, du général von Ludendorff, et de M. von Bethmann-Hollweg. Le kronprinz allemand est également arrivée à Homburg pour participer à la conférence qui doit avoir lieu dans cette ville. Suivant un télégramme d'Amsterdam à l'agence Reuter, l'empereur d'Autriche est accompagné du chef de l'état-major autrichien, le général Arz von Strjiusseriburg, et du ministre des affaires autrichien, le comte Czernin. Au sujet des rapports signalant que l'Allemagne est à la veille de faire une nouvelle tentative de paix, rapports basés sur les déclarations du "Lokalan zeiger," à propos de la visite de l'empereur Charles et du comte Czernin au quartier-général allemand, le département d'étafc américain a déclaré cet après-midi aux représentants de la presse, dit le-correspondant du "Times" à New-York, que les Etats-Unis, comme, les Puissances de l'Entente, ne consentiront pas à accepter à l'aveugle une conférence de paix, ni à entamer des pourparlers de paix, aussi longtemps que l'Allemagne n'aura, pas révélé ses ^conditions et mis cartes sur table. BELGIQUE. Petits projets boches. Que la Belgique soit destinée à être avalée par l'ogre allemand, cela ne fait, pour les bons Boches,aucun doute, mais ils ne savent pas encore exactement à quelle sauce. Chaque jour nous apporte de nouvelles recettes. Le boucher Gurlitt, dans un livre ad hoc, propose de nous couper en trois : (1) Un Etat flamand avec des droits souverains limités, ne faisant pas partie de la confédération allemande; (2) un Etat wallon, sur lequel le Kaiser régnerait au lieu du roi Albert; terre d'Empire gouvernée par un stadthalter; (3) zone de la frontière française, avec une population mi-flamande, mi-française. Les habitants auraient le droit drémigrer en France et l'Allemagne organiserait le repeuplement et l'administration de cette zone. Un autre dépeceur de Hambourg, récemment décédé, a cru devoir, dans son testament, proposer la recette suivan'te : "La Belgique doit être incorporée entièrement dans l'Empire. La partie wallonne (la pauvre !) sera une province prussienne. Mais on en détachera les populations parlant allemand, qui seront ajoutées aux Provinces rhénanes, ou annexées au Luxembourg, en compensation de la perte- de son indépendance, déclarée inévitable. La Flandre deviendra, comme le Luxembourg, un Etat fédéral (monarchie, grand-duché ou république) avec les droits et les devoirs de cette situation. Les districts à enlever à la France, vers Calais, pourraient être réunis à la Flandre." Toujours cette satanée peau de l'ours ! ETATS-UNIS. 700,000 tonnes de bateaux dans les ports américains Près de 98 steamers allemands jaugeant ensemble 70.0,000 tonnes, sont in^ ternés. dans différents ports des Etats-Unis'. PWritÈl tes plus gïdiiàs bateaux internés dans le port de New-York figurent le "Yaterland" (54,282 tonnes), le "George Washington" (25,570 tonnes), le "Kaiser Willem II" (19,361 tonnes), le "Président Grant" ' (18,072 tonnes), et le "Président Lincoln" (18,168 tonnes). Le port de Boston garde l'"Amerika" (22,622 tonnes), le "Kronprinzessin Cecilie" (19,503 tonnes, et le "Cincinnati" (16,3-39 tonnes). NOUVELLES DIVERSES — Les pays Scandinaves ont reconnu le nouveau gouvernement russe. — Le général Gex, commandant français de la base britannique de Rouen, est mort subitement, mardi après-midi. — Depuis le début de la guerre, 420 bateaux norvégiens ont été coulés et 325 hommes et femmes de nationalité norvégienne ont été tués. — Le sacre de l'Impératrice Zeodita d'Abyssinie a eu lieu le 11 février dernier, en grande pompe, à Addis-Abeba. Les ministres de l'Entente y ont représenté leurs gouvernements. — Le bruit court que Talaat Bey, le grand vizir turc, tente de mettre à profit les'échecs turcs en Mésopotamie, en Arménie et en Palestine, pour assayer de renverser Enver Pacha. — Jusqu'au 22 mars, 35,258 Freinais ont été libérés de l'occupation allemande dans la zone des armées franT çaises, et 9,794 dans la zone de l'armée britannique, soit en tout 45,052. — A une réunion de 3,000 Sionistes tenue a Odessa, une résolution a été adoptée demandant que dans la discussion des conditions de paix on introduise la question de la cession de la Palestine aux Juifs. DERNIÈRE HEURE. L'évacuation partielle de la Belgique Le "XXe Siècle" reproduit un article sensationnel paru dans la "Revue Internationale," publiée à .Bruxelles souS la censure allemande. L'article dit que les Allemands, bien que non battus, sont obligés de raccourcir leur front occidental et évacueront la plus grande partie des territoires français et la partie occidentale de la Belgique, y compris la côte. Les Allemands prépareraient une ligne défensive entre Anvers et Namur, se terminant dans la Haute Ardenne. Ceci est évidemment unè manœuvre de presse, mais il faut rapprocher le fait des nouvelles du front qui montrent que les Allemands préparent des inondations dans la Flandre occidentale et brûlent des villages. — Central Nev"». No 82 gSème année.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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