L'indépendance belge

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s.n. 1914, 01 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ft8df6m20z/
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iflO Ge»aa.-i;â.3m.Oî»S^P fiW BELGIQUE KT A PARIS B 65° AUNES Jeudi 1er janvier 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 ï. rue dea Sables, Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Boursa ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20 fr. 6 muis, 10 ir. 3 mois, 5 If. lUXEMBOURStGr.-Oj » 28 fr. »■ 5tr. « 8 If. USASSES « «fr. » 22 ft. » 12 If ÉDITION" HEBDOMADAIRE Internationa!! at d'Outrs-nan *5 pages, paraissant le mercredi Un au Si. franc» flSizs. mol*.,ISS frauc» L'INDÉPENDANCE BELGE THOIS ÉDHKH2S BAS JQHB* — SIX EAGE3 CONSE RVAHQS PAR T.V. TROGESS WwWm— » «■ I ii ii mi i»i ■■■! 11 l iïeudi 1er janvier 1914 Les annonces sont reçues i A BRUXELLES : aus bureaux du jou' jôJ. A PARIS : ii, place de la Bourse. A LONDRES : chez A1M. John-F. Jones & C3, tfi Jg Snoif Bill, E. C.-, à J'Agence flavas, n° 143* vjv Cheapside E. G.; efc chsz Neyroud & Fils, LtdL v jjos 14-48, Queen Victoria Street, et T. B. Browafy Ltd. a0 463, Queen Victoria Street. %. AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Oitmar, Rokxn, 2» fa ROTTERDAM ; même lirme, Wynhaven. 113** ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Et* SUISSE, aux Agences de ia Maieon Rudolf Moss% 0 ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Mila^ Turin et Rome. <âi^iEW-ïORK : T.B, Browae. Ltd. i. East42cd Streât* Édition du soir - Aujourd'hui. Revue politique. En Aileuiaguo. — Les incidents de Saver-ne. — Interpellations. — L'attitude du kronprinz. En Autriche. — Vote de l'impôt sur le revenu par lu Chambre autrichienne. Eu Turquie. — La situation financière. — Déclarations de Djavid bey. — Les réformes en Turquie d'Asie. En Serbie. — La démission du cabinet Pa-sitçh.Au Mexique. — La situation financière des compagnies de chemins de fer. Lettre de Turquie. En France. — L'impôt du revenu. — Mutinerie à bord d'un cuirassé. — Le retour de la h Joconde ». En Belgique. — Une juste protestation. Chronique mondaine. Les Théâtres à Bruxelles. — Avant la première de « Parsrfai » à la Monnaie. Leître sur la Mode. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Nos ateliers étant fermés à l'occasion des fêtes du Jour de l'An, le journal ne paraîtra pas demain. BRUXELLES, 31 décembre Revue Politique Le cabinet Pachitch est démissionnaire en Serbie. Il avait présenté une ' première lois sa démission il y a trois jours, mais le roi Pierre avait prié M, Pachitch de rester au pouvoir. Pourtant, ■ celui-ci a reconnu l'impossibilité de s'appuyer sur une majorité parlementaire ferme et il s'est décidé à la retraite. M. Pachitch a été vaincu par une coalition des jeunes radicaux et des nationalistes. Ceux-ci ont rompu le pacte conclu en 1912 avec les vieux radicaux pour la réalisation d'un programme national — pacte qui l'ut maintenu avec un admirable esprit de discipline pendant toute la durée de la guerre balkanique. Devant l'œuvre d'organisation des nouvelles provinces, cette bonne entente s'est { rompue, les ministériels voulant établir dans les territoires annexés un régime spécial, tandis que les partis démocratiques désirent l'incorporation pure et simple des nouvelles provinces avec la reconnaissance pleine et entière à leurs ( habitants de tous les droits garantis aux citoyens serbes. Peut-être serait-il imprudent d'appliqu ->r cette mesure radicale, car il ne faut pas oublier que dans ' les régions annexées à la Serbie se trouvent des éléments albanais dont la' ma- 1 turité politique est loin d'être aussi complète que celle des Serbes. La solution de la crise actuelle ne peut 1 être trouvée que dans la reconstitution de l'entente entre vieux et jeunes radicaux. • Les premiers disposent d'environ 80 siè- ' ges à la Skouptchina et les jeunes radi- 1 eaux en disposent d'une quarantaine. : Les vieux-radicaux seuls ont une majo-rité de deux voix, ce qui n'est pas Suffisant pour gouverner dans des circonstances assez difficiles. Si l'accord ne peut se faire entre les deux partis, il i faudra envisager l'éventualité d'une dissolution et d'un appel au pays. Les dépêches de Londres confirment le fait de l'achat par la Turquie du dreadnought brésilien le « Rio-de-Janei- ( ro ». Cette acquisition a une importance f poli "que considérable étant donnée les circonstances dans lesquelles elle est , faite. En effet, il ne faut pas oublier que ' la question des îles de la mer Egée n'est j pas tranchée ; que ies résistances turques s'affirment nettement à la proposition anglaise, en ce qui concerne l'attribution définitive à la Grèce des îles que celle-ci occupe actuellement. Avec les forces navales dont elle dispose, la Turquie ne peut empêcher une solution de la question des îles en faveur de la Grèce. C'est pourquoi la Porte entend faire un suprême effort poun reprendre la maîtrise navale dans la mer Egée. La Turquie a un grand edirassé en construction, le « Reshadieh », mais ce navire ne pourra entrer en ligne que dans un an. Il fallait donc trouver le moyen de renforcer les forces navales ottoma- l nés dans un délai de deux ou trois mois et ce moyen ne pouvait être que d'ac- . quérir d'une autre puissance un dreadnought en construction et dont l'arme- 1 ment est presque achevé. Précisément, le Brésil fait construire en Angleterre un dreadnought de 32,000 tonnes, armé de quatorze canons de 305. Comme le gouvernement brésilien est aux prises avec des difficultés financières et que les raisons qui le déterminèrent jadis à mettre en chantier ce dreadnought n'existent plus depuis le rapprochement qui s'est fait entre le Brésil et l'Argentine, des pourparlers furent ' engagés avec différents pays pour la vente du « Rio-de-Janeiro ». ues négociations s'engagèrent d'abord avec la Grèce, puis avec l'Italie, qui estimèrent trop élevé le prix de trente millions de francs qu'on demandait du cuirassé ; elles ont enfin abouti avec la Turquie qui a versé hier le premier acompte, grâce aux fonds qui lui ont été procurés récemment par une banque française, de telle sorte que l'on peut considérer le dreadnought en construction comme appartenant aiïx Turcs. Cette acquisition bouleverse totalement la situation navale dans la mer ;:gée : dès le jour où le nouveau cuirassé entrera en ligne, la Turquie sera maîtresse dans cette mer. En effet, la «yrêfidïité DâVSlê de la Grèç.e. tjrçvenaii uniquement de la présence dans l'esca tire grecque de l'« Avérolf », mai; . l'« Avérolf » est un excellent croiseu , moderne de 10,000 tonnes qui ne pour rait lutter avec un dreadnought ne 32,001 _ tonnes. Sans tenir le moins du mondï compte ues trois vieux cuirassés turc: _ qui dorment dans les Dardanelles e qu'on vit apparaître timidement à 1; sortie du détroit lors de la dernière guer re, on peut considérer qu'avec le « Rio de-Jàneiràî) seul la Turquie serait ei . mesure de résister efficacement à touti action de la urèce dans la Méditerranée et même de s'assurer ia réoccupation d< certaines lies. Un conçoit aisément dans ces conditions, que l'acquisitior du cuirassé brésilien par les Turcs a une importance considérable au point de vue politique et, comme le « Rio-de-Janeiro > sera complètement achevé et prêt à en ' tuer en ligne au mois de mai prochain, on distingue pourquoi la Turquie veu faire traîner la solution de la questior ' des îles. La Porte réclame en principe ' Chio et Mytilène, que les Grecs occupem et dont la proposition anglaise, si elle étai admise,' leur assurerait définitivemenl i la possession. En traînant les négocia-5 tions pendant quatre mois, la Turquie atteindrait l'époque favorable Ci une action navale de sa part. N'est-ce pas 1S s qu'il faut chercher l'explication de le réponse que les puissances de la Triple-. Alliance font à la proposition anglaise, réponse qui tend précisément à séparei l la question des frontières albanaises — à résoudre de suite — de la question des îles de la mer Egée — à ajourner au printemps prochain ? tavelles de l'Étranger > allemagne LES mCU>j^TS ' Dij 6A VERNE Interpellation socialiste Strasbourg,- mardi, su uecernbre. Le parti socialiste au parlement d'Aisa-ce-Lorraine a examine aujouru nui la décision à prendre au sujet de différentes questions qui seront présentées au Parlement. 11 a examiné notamment les derniers incidents de Saverne et a décidé de présenter la demande d'interpellation suivante : Qu'a fait le slaulialter d Alsace-Lorraine pour empêcher les excès des militaires à Saverne et quelles garanties peut-il donner que de pareils excès ne se renouvelleront pas ? Celle interpellation porte les signatures de différents députés et sera soutenue par .MM. Imbs, Eiiunel et Peirotes. Une seconde interpellation sera déposée au sujet des incidents qui se sont déroulés ~ l'automne dernier lors de la grève à la ( gare du Nord à Mulhouse. Elle est ainsi conçue : j Que pense faire le statthalter pour em- ( pêcher le retour d'incidents regrettables i tels que ceux qui se sont produits à propos de la grève des ouvriers du bâtiment i à la gare du Nord de Mulhouse et aux j cours desquels deux ouvriers ont été tués à coups de revolver par ies gendarmes. I MM. Bohle, Pairotes et Meyer prendront t là parole dans la discussion générale du budget. 1 On sait que le Parlement ouvrira ses i portes mardi prochain. Encore 1' « attentat » de Saverne ; Saverne, mardi, 30 décembre. La nouvelle donnée par plusieurs jour- < naux d'après laquelle les coups de feu ta- i rés près de la caserne du château provien- j draient du pistolet d'un enfant n'a aucun ] fondement II est établi en effet que cet enfant ne pouvait pas se trouver sur la place au moment où il aurait été tiré des coups dé feu, car il était à la maison à cette heure-là. Les gendarmes et la police ne sont pas encore arrivés à iun résultat dans leurs recherches. j Les félicitations du kronprinz Paris, mardi, 30 décembre. Dans 1' « Autorité », M. Guy de Cassa-gnac affirme que le kronprinz, sitôt après l'échauffourée de Saverne, a adressé au coloriai von Reutter une dépêche de félicitations dont voici le texte traduit : « Pour nous féliciter de votre énergique attitude. Wi-lhelm, kronprinz. ;> Un généraux anonyme Sept millions pour les écoles en plein air LTn Berlinois anonyme vient de donner à la ville de Berlin une somme de 6 millions 250,000 francs pour la création d'écoles d'enfants en plein air. angleterre Disette d'eau à Montréal Montréal, mardi, 30 décembre. Wiii.'i cinq jours que la ville est privée d'eau. Un nouvel incendia s'est déclaré ce matin. Il y a pour 500,000 francs de dégâts. Plusieurs magasins ont été détruits. L'ingénieur du service des eaux est suspendu. Diverses corporations commerciales ont invoqué des réunions publiques pour flétrir les auteurs responsables de ce scandale. autrsche-hongràfc A LA CHAMBHE AUTRICHIENNE Le Chambre des députés a tenu mardi soir une séance pour délibérer au sujet des décisions de la Chambre des Seigneurs modifiant les décisions concernant la réforme de l'impôt sur le revenu. Au commencement de la séance, le chef des Ruthéhès répondant à l'appel adressé aux Rutliènes par le président de la Chambre a déclaré que les Rutliènes avaient décidé d'abandonner leur obstruction contre la réforme fiscale, en raison des dangers menaçants qui en résulteraient £OUr le régime parlementaire,. ca- . La Chambre a accueilli cette déclaration t aïs par de vifs applaudissements. e ;ur 1 Limpot sur je revenu j j(jU La Chambre des députés a voté sans in- r [Cje cident le projet de loi sur l'impôt sur le \ rcs revenu. Le projet de loi sera renvoyé à la j et Chambre des seigneure. i la * * » e er- La Chambre des députés a adopté en- 1' io- suite le projet de loi concernant l'askiran- en ce des mineurs contre les accidents dans lté les mines. La séance a duré jusqu'à mi- iée nuit. La prochaine séance aura lieu après j de le Nouvel-An. ôn mexique d La situation des compagnies n des cneinins de fer ,n_ New-York, mardi, 30 décembre. jn Le président des chemins de fer natio- ,ut naux du Mexique annonce q-ue, vu l'état g on troublé du Mexique, il sera impossible de t. „e faire en numéraire, le 1« janvier, le \ ,nt service des intérêts des bons i 1/2 p. c. r de la compagnie des chemins de fer natio- ri nt naïux ni de oeux de la compagnie du che- ;a_ miin de 1er natioml ni des priorités du Clie- j, jie min central. On remplacera le numôra.re d lc:. pur des billets de C p. c. de trois ans, ra- ^ là chetahies en tout ou en partie, au choix aes la compagnies, au pair avec adjonction des ^ je_ intérêts, à vingt jours d'avis. ROUMANIE l — L'organisation administrative e es dans le territoire annexé e au M. Take Ionesco, ministre de l'intérieur, 11 a prés. on le sait, au conseil des roi- r •m nistres un projet pour l'organisation axirni. nisirative du territoire annexé. En voici t> ' les détails. fi Ce projet comprend plusieurs dérogations au droit commun, à savoir : La représenta. parlementaire sera accordée par décret royal. a Jusi^ a la signature de ce décret, les f réunions publiques peuvent êtr. interdites s par le ministère de i intérieur, et les délits j .a- de presse seront jugés pair les tribunaux ci- ordinaires avec application de l'arrêt pré-îs- ventil. j, it. L'état de siège peut être décrété n'irn-ci- porte quana dans te nouveau territoire. ,ei- Les .rangers ne pourront élire Uomicie dans le nouveau territoire sans l'autorisn-ne uon de i'aOminUU'ation. à Le nouveau territoire se oomposbra ae *' >n. deux départements : celui de Dunarea, avec 1(,_ Silistrie ce...me cnet-lieu et les communes urbaines de lurtucaïa et Ostrov; celui de Marea, chef-lieu : Buitcliik et communes ur- 1J ' baines : «jjbritch, Cavarna et Mangalia. F Au district de Dunarea sera adjoint l'ar- '< tondissenient d'Ostrov, uu district de Con- 1 e stautza, et au district de Marea il sera S i adjoint v.iu» de Mangalia, du môme dis. l£î tricL 1S1 Les armes du district de Hunarea comprendront l'ente de Mircea-le-Vieux, et m" celle du département de .Marea une cou- s es rorme d'acier. P o- Les prélets seront nommés pour une pé- 11 nt riode de cinq ans, avec le double des ap- s ux pomtaments dés'préfets du reste du pays. 11 .és Les prèlets as. jnt droit de contrôle sur s tous les fonctionnah'es civils de toutes ca- int tég ries. s du Les attributions des conseillers départe- s mentaux seront exercées par les préfets, F ;es pendant une période de cinq ans. r Les conseils municipaux 'les villes seront , élus par un seul collège, avec représenta. Uon proportionnelle. En d^. -s de ces conseils, un commis-rr- sau-e du gou.eri ament fonctionnera aussi, ta- avec droit de suspendre toute décision prise :n- pai- le conseil, jusqu'à ce que le préfet ait un pris une décision définitive. te russïe r Ps Les réformes en Anatolie ;u" Consranunopie, mardi, 30 aecembre. ,n' Selon des informations de source auto- DS risée, on annonce que les pourparlers entre cj le grand-\ ézir et les représentants de l'Aile- " magne et de la Russie, relativement au ' projet de réformes dans six vilayets de 1 ,a_ l'est de l'Anatolie, continuent et suivent Ç "^s un cours satisfaisant. Le point de vue de l la Porte se rapproche sensiblement de ce- 9 ^ lui des puissances. Les négociations pour- r * ront aboutir dans le courant de la se- 1 j maine. T serb:e i La démission <ïu cabinet t Belgrade, mardi, 30 décembre.. C air On confirme que le cabinet a remis sa a ier démission hier soir. <S £ turquie t L'armee \ c Saint-Pétersbourg, mardi, 30 décembre. c (Retardée dans la transmission.) c L' « Invalide Itusse » annonce que le {-mainlien sous ies drapeaux des soldats c /ée des services actifs appliqué en 1932 a eu a ce un effet heureux en ce qui concerne ia c dé- préparation de. l'armée dans les mois d'hi- c tts. ver. D'ordinaire, le licenciement des sol-us- dats du service actif, qui passent alors c. ;ia- dans la réserve,a lieu entre le 14- et le 28 no- c jes vembre, c'est-à-dire un mois et demi ou ce deux mois avant l'époque fixée par la ioL Après le renvoi de la classe, -commence l'arrivée des recrues dans jes corps de troupes ,ce qui oblige à envoyer un nombre important de soldats et quatre sous- c ,rdi officiers exercés pour l'instruction^ des re- f des crues. En conséquence les corps de trou- T irs | ô pendant la période d'hiver, du 14 no- f ré- vembre au 14 avril, se trouvent affaibiis c d'une manière très sensible dans leurs ef- , hef fectifs pendant les premiers exercices des \ ssé recrues. Ce sont ces considérations qui, en j im- connexité avec racci"Oissement des ar- { de- mées des grands Etats de l'Europe occi- { itre dentale, ont déterminé le département de ( ers la guerre à prendre l'année dernière la me- ( ré- sure qui a eu de si brillants résultats et ( nui permet d'augmenter la force combat- r tive de l'armée sans entraîner de dépenses spéciales. Le ministre de la guerre a l'intention de transformer par voie législative en une mesure permanente la prorogation de ia date du passage à la réserve. Il a jugé nécessaire de décréter pour l'année courante cette prorogation en se basant sur l'article 22 de la loi militaire et ce décret a été sanctionné par le .Tsar le 17 décembre. * *•' * Constontinopie, mardi, 30 décembre. Un iradé a été promulgué sanctionnant la nouvelle organisation de l'armée. L'armée turque comprendra treize corps et deux divisions indépendantes. Interview de Djavid bey La situation tinancière Constantinople, mardi, 30 décembre. Interviewé par le correspondant de l'Agence Havas, Djavid bey a déclaré que toutes ies questions économiques et de travaux publics en suspens entre ies gouvernements turc et français sont en très bonne voie de solution. Il est heureux de constater que pour tous les ministères une stricte économie préside à l'établissement des budgets afin d'éviter autant que possible un déficit. Djavid bey ajoute qu'il compte pouvoir paruir pour Paris dans une dizaine de jours. Il espère que le gouvernement français, voyant le désir de la Turquie de renaître rapidement, lui accordera son concours financier. Le seul but de la Turquie est de travailler à son développement économique et de concourir à la paix générale.Djavid bey ne dément pas qu'à son retour de Paris il prendra le portefeuille des finances. Les réformes en Turquie d'Asie D'après des renseignements de source autorisée, hier, au cours de la réception diplomatique, a eu lieu un échange de vues sur la question des reformes eu Turquie d'Asie, à la suite duquel cette question a lait un grand pas vers une solution. L'entente vst faite sur lu nomination des inspecteurs et des spécialistes étrangers qui seront considérés comme des fonctionnaires ottomans avec dès pouvoirs très étendus. Ces fonctionnai: • . seront proposés par les puissances, et choisis parmi icô ucsçfrfcs e* .uu-mmés pai la Porte tout en ne relevant pas de celle-ci. Ils devront tenir les puissances au courant des réformes faites. Partant de ce principe, les pourparlers vont continuer et on espère aboutir prochainement à une solution, le point de contact étant trouvé entre les manières de voir de la Russie, de l'Allemagne et de la Turquie. — On mande de Constantinople : Grâce à une avance de 50,000 livres, consentie par la dette publique, à valoir sur la part du gouvernement, le ministre des finances pourra parfaire la somme nécessaire pour payer un mois d'appointements des fonctionnaires sur les quatre mois qui sont dus. La Porte a donné l'ordre télégraphique à son ambassadeur à Londres de verser la somme de 105,000 livres sterling comme premier acompte sur l'achat du dreadnought « Rio de Janeiro ». Lettre de Turquie c nuLi a uur/ca/ju/tuunij Les questions politiques du jour, .es réformes. — L'avenir constitutionnel. CONSTANTINOPLE, 24 décembre. Une note d'allure officieuse parue lans le « Jeune Turc » d'hier déclare lénuée ds fondement la nouvelle que, >our admettre la mission militaire alle-nande, la Russie aurait demandé les oinpe'nsations dont ont parlé plusieurs ournaux français et .autres (garantie lu « slatu quo » des détroits et engage-nent de n'y élever aucune fortification louyelle, dédommagements au com-nerce en cas de fermeture, engagements d'officiers russes dans la gendarmerie en Anatolie orientale et construc-ion de chemins de fer dans cette partie le l'Empire selon le projet russe). 11 n'y urait rien de vrai dans tout cela, car, lit-on, l'engagement de la mission allemande, constituant uu acte d'adminis-ration intérieure et ne lésant les inté-•êts de personne, ne comporte aucune iompensation. Partant de là, les expii-ations qui ont été données à. litre offi-;ieux par le grand-vézir Saïd Halim lacha non seulement aux ambassadeurs le la Triple-Entente, mais à tous les imbassadeurs, ne doivent être suivies l'aucune autre précision, tout ayant été iii- sur la matière. Telle est la thèse gouvernementale, à ■n juger par ce communiqué. Il en res-loi't que la Turquie ne croit pas pouvoir ransiger en une affaire où elle est parie tout comme l'Allemagne, l'autre rignâtaire, du traité, sans que celle-ci ui en donne l'exemple. C'est à cela que ,end la conversation qui est, dit-on, ingagée entre le Kaiser et Nicolas II et tont l'heureux aboutissement dégageait la France de l'obligation de soute-îir la Russie au risque de compromettre ;es intérêts financiers sur un terrain où :11e a près de trois milliards engagés. Si es ck-ux empereurs ne causent pas, l'on )eut espérer que leurs deux gonverne-nenls entretiendront de nouveau do la nission militaire allemande avec le lésir, cette fois, d'arriver ù un accord lue le cabinet Saïd Halim n'aurait plus lu'à consacrer .pratiquement. La Tur-juie.. fi]Ls-jnê$e, si svidg ! n'aurait qu'à se louer d'un pareil arrar gement. il apparaî* en effet, que si rie n'est fait à oet égard, le gouvernemer russe n'admettra pas la majoratio douanière de 4 p. c. qui doit gager prir cipalemont l'emprunt ottoman de hqu: dation dont Djavid bey a jadis posé le bases avec M. Pichon. Et la Russie n l'admettant pas, aucune autre puissanc ne saurait l'admettre sans mettre so; importation en Turquie eu état dïnl'i riorité par rapport aux produits sim: laires que les Russes pourraient y intr< duire. Tout serait donc arrêté ; aucun aide financière ne serait donnée à u: Etat se trouvant au bord du précipice. ] y a là une situation que nos unioniste au pouvoir ne sauraient envisager san appréhension. Cela est si vrai que 1 grand-vézir Saïd Halim pàcha, s'ent-rett nant ces jours derniers avec quelque représentants des bondholders étrai: gers, leur a indiqué nettement la néces sité d'un concours pour tirer le gouvei nement ottoman de l'état dangereux qi est résulté de la guerre balkanique venar après celle soutenue à Tripoli contr l'Italie. « Vous savez, messieurs, leu a-tril dit, les efforts désespérés que nou faisons pour tenir nos engagements c ceux que nous sommes prêts à l'air dans la même direction. Mais il y c malheureusement, une limite à tout e il est aujourd'hui évident que ces effort doivent être secondés par nos créancier au lieu d'être contrecarrés par eux sou l'empire de considérations politiques effets passagers. Ceci est dans leur intt rôt. Aussi espérons-nous sortir honor: blement de cette terrible crise. Mais : faut pour cela que l'on ne nous ferm pas toutes les portes. » Ce speech, dor je ne garantis pas l'exactitude absolu des termes, a laissé croire à quelques-un qu'en dernière analyse, si aucune re: source ne se présente et que la Turqui est laissé® seule en face de ses besoin pressants, le gouvernement pourra bien se trouver acculé à la nécessité d mettre la main sur les revenus de ' Dette publique concédés aux porter étrangers, sauf à le faire à titre prov soire conforriiément à l'annexe du de cret de Mouharrefn (décembre 1881) et condition d'indemniser plus tard n ceux dont les intérêts seraient, lésés cette mesure extrême prise à co:. cœur Ce n'est pas la première fois a-, cette idée de mainmise sur des fond servant au payement des intérêts de emprunts ottomans vient à l'esprit d gens chagrins portés à s'émouvoir. O n'a point encore oublié tout à fait 1 fameux décret du 6 octobre 1875 su: pendant le service de la Dette ottomam Lorsque Mahmoud Nédim pacha, granc vézir en ce temps-là, promulgua cetl ordonnance terrible, la Turquie avait payer annuellement comme intérêt 300 millions de francs et plus sur u budget de recettes de 570 millions peine. On ne pouvait pas administrer 1 pays, alors exposé à de graves secousse politiques, avec 250 à 270 millions d francs qui, quoique figdrant au tableat ne rentraient qu'en partie. La susper sion était donc forcée, inévitable et n'était pas nécessaire que le génér; Ignatiew, ambassadeur de P^ussie, e soufflât l'idée à Mahmoud Nédim poi que celui-ci s'y arrêtât en définitive. O eut ainsi, jusqu'en 1881, 300 millions d francs de plus d'arrachés au service de 1 Dette pour faire face aux nécessités pe litiques du moment. Qu'aurait-on ai jourd'hui si on mettait la main sur lf fonds destinés aux porteur-, étrangers A peine deux millions de livres turqur par an (45 à 46 millions de francs), cc les recettes actue'les de la Dette baissi raient d'un tiers au moins en passai scus l'administration de l'Etat et d fonctionnaires inintelligents n'offrai aucune garantie complète de régularil et de probité. Estrce avec cela que ! gouvernement ottoman, après s'être att ré l'inimitié dangereuse des porteui soutenus par leurs gouvernement pourrait, subvenir à ses besoins et s passer désormais du concours financit de l'Europe ? Car on comprend bie qu'après s'être placée pour la second fois au ban de la conscience publiqu européenne, la Turquie n'aurait plu rien à attendre d'aucun Etat, même d ceux qui, comme l'Allemagne, atïectei en toute occasion de lui être favorable; Cette perception claire de l'avenir, qu eies interventions étrangères rendraiei encore plus sombre, empêchera toujoui le gouvernement ottoman quel qu'il so de toucher aux revenus de la Dette oi du moins, le retiendra longtemps sur 1 pente menant à une décision aussi dai gereuse pour lui et pour ce qui reste (I la Turquie, tant européenne qu'asiat que. Les déclarations de Saïd Halii pacha louchant l'aide à accorder à so pays n'en sont pas moins à reteni comme symptôme de la gravité de 1 situation financière actuelle. Pour parc à cette situation, on se plie à tous le désirs français comme on l'a vu par lt récents arrangements pris avec M. Bon pard, et Djavid bey va recevoir plein pouvoirs de signer l'accord interven avec les sociétés françaises et auqui quelques modifications ont été appoi lées- de part et d'autre. Cela ne suffit pa: pourtant ; il l'aut satisfaire la Russi pour l'amener à admettre la majoratio douanière de 4 p. c. et l'impôt de 1 patente, faute de quoi l'emprunt d liquidation à Paris n'est pas possibh Or, en dehors des pouvoirs de la mil sion militaire allemande, la Russie tioi au contrôle administratif dans les v layets est-anatoliens et est portée à sul ordonner son acceptation susdite à l'ai plication de co contrôle tel qu'il est'et: bli dans le projet russo-allemand (ne initiation, auprès des inspecteurs gène raux. fo çonseiUerg P,pïfesp8n^i\nt gve les puissances). Selon les apparences, il faudra finalement passer par là et c'est ainsi qu'hier, dans ie camp arménien, te bruit que l'opposition du cabine !, Saïd. Halim pacha était tombée et que les désirs des puissances étaient exaucés, a, s couru avec persistance. Cette nouvelles e n'a point été confirmée. Mais le lait que, e dans cette question asiatique, l'Alterna-' i gne ne lâche pas la Russie et continue à faire bloc avec elle autorise l'idée d'une . capitulation finale de nos jacobins unio-, nistes, quelque soin ils prennent dei e la nier d'avance. On craint aussi que le ^ départ de M. Bompard, qu'imiteront 1 bientôt M. de Wangenheim (Allemagne) s et M. die Giers (Russie), ne signifie quel-. s que chose et, que,, à leur retour, il ne sq 3 tienne ici une conférence des ambassa- _ deurs semblable à celle qui .a pris tant s de décisions à Londres. Le « Péyam »„ _ principal organe turc, dit même que cette conférence aurait à résoudre ic* ■_ question des Détroits, celle des réformes j asiatiques et, enfin, les difficultés inhé- t rentes au sort des îles de l'Egée. Ceci e prouve combien on est perplexe à Stam- r bout. Les réformes, qu'on les accom- s plisse ou non, peuvent être le tombeau t de la Turquie constitutionnelle, e Malheureusement pour elle, il n'y s| ,, pas que cela. L'avenir s'annonce mena-' t çant entre Constantinople et Athènes, s A tort ou à raison, .011 continue à croire, s ici que la possession de Samothrace, dei s Lemnos, de Mitylène et de Chio, est né- à cessaire à la sécurité de l'Anatolie du i. côté de la mer Méditerranée. De là, l'idée - de disputer ces îles si la proposition .1 anglaise est acceptée par la Triple-e Alliance et n'oblige pas les Gnecs à les t évacuer. Le « Réchadié », commandé aux e chantiers Armstrong et Vickers à New-s Castle-on-Tyne, ne pouvant .être livré! avant le mois de juin à cause de certain3 e retards dont le ministère de la marine s ici a admis la légitimité, on a songé ài t acquérir le « Rio-de-Janeiro », dread-< e nought de 27,000 tonnes, construit pafl a les susdits chantiers pour compte du s Brésil et, malgré le secret qui piane suu i- cette affaire, on sait qu'aujourd'hui mê-* s- me ou demain, au plus tard, un télé-( à gramme décisif de la maison Armstrong! est attendu de Londres. C'est la guérie r en perspective entre la Turquie récai* - citrante et la Grèce détentrice du domaw ne insulaire que la première déclare n« s pouvoir eéder. La paix balkanique n'est s pas solide de ce côté-là, des causes d'ini* e mitié subsistent et le nuage crèvera sufl n 1e régime constitutionnel turc qui en e sera éclaboussé, car on ne peut s'é'ter- >- niser dans des conflits armés sans fat.i-< i. guer et irriter des populations anato- I- liennes qui sont déjà vouées à la misèral e et aux privations. Avec- leur esprit tetw à dant à vouloir tout défendre et tout sain ■s vegarder, les unionistes au pouvoifl n perdent un peu de vue ce danger inté- à rieur. Ce n'est pas tout. La nomination e du général Djavid pacha à Bagdad com- s me commandant en chei du 14° corps e d'armée et gouverneur général dfl vi-i t, layet a augmenté le mécontentement e- des Arabes. Ceux-ci espéraient' avoir uu il vali arabophile, sachant la langue ara- tl bé et investi de longs pouvoirs. Et on n leur a.envoyé un pur Turc, un militaire r à poigne, ayant lait jadis deux campa- n gnes contre ies Albanais et prêt à les e combattre eux aussi s'ils ne se laissent a pas administrer ainsi qu'il a été décidé. >- à Constantinople. I e lait seul de cette i- nomination leur paraît une menace se- s Ion les inlormations qui arrivent de Sy- ? rie et de Mésopotamie. Il y a donc aussi is des points noirs de ce côté-là. Et quand r on songe aux souffrances que l'extrême pauvreté inllige.à tous les musulmans it de l'Anatolie, l'on n'est pas du tout ras- e suré sur les résultats que pourraient it avoir toute innovation froissant leur, é conscience islamique, toute aggravation e du système fiscal, tout changement, en- i- fin, augmentant leur misère tt les char- s ges sous lesquelles ils succombent. Ici >, même, en une ville où la vie était rela- e tivement facile, tout ce qui touche au r gouvernement tous ceux que ce dernier [1 faisait vivre chancellent et périclitent e à tous les degrés. Les ministères sont à e moitié déserts parce-que les fonctionnai- s nés qui y sont- attaches ne peuvent plus e payer leurs places sur les bateaux du 't Bosphore, qui doivent les transporter à =• leurs bureaux. l. Le gouvernement a cru tout arranger ' en leur fournissant les carnets d'abon- ., nements à valoir sur leurs appomte- : rments en soulfrance. Mais on lui a lait ' remarquer que ces carnets n'avaient pas cours chez les fournisseurs qui, faute g de payement, ne livraient plus rien aux j. ménagés désemparés par cinq mois de défaillance administrative. Ventre all'a- n mé n'a point d'oreilles, dit-on. Il n'a r point aussi le goût au travail, d'un tra- a vail qui le creuse par la locomotion et p le plein-air. Nos ministres le compren- s nent et baissent la tète. Mais, ies l'one- s tionnaires civils ne sont pas seuls à ! souffrir; les veuves, les orphelins man- g quent de pain et de.combustible, les. of- u liciers de l'armée maigrissent et se des- ,[ sèchent en attendant .mieux, les soldais ne peuvent s'acheter du tabac et mangent du beurre de plus en plus rance, g bref, c'est une détresse générale comme n on n'en a pas vu depuis que la Turquie a existe. Et l'on veut acheter un dread- e nought pour se battre avec la Grèce ! Après une attente de cent cinquante jours et plus, l'on vient de toucher une il, mensualité, celle de juillet dernier. C'est i- quelque chose dira-t-on. Mais quand on i- pense qu'il peut encore s'écouler quatre i- ou cinq mois avant que les l'onctionnai- i- res civils et militaires ne reçoivent un j- nouveau subside, l'on est porté à croire i- que le régime - constitutionnel n'est pas c du goût de tous. Pour le moment, le ça-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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