L'indépendance belge

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s.n. 1915, 23 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9tw35/
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L'INDEPENDANCE BELGE. ROVAUME.UM » ONE PENNV CONTINENT : 15 OENTIMES (HOLLANDE s 6 CENTS.) . ADMINISTRATION ET REDACTION: nvrot1 p.<<V ,3 MOIS 9 SHILLINGS i rtJDOR HOTOE, TTTDOR ST.. LONDON. E.C. ,3^-57 et LONDRES, MARDI 23 NOVEMBRE 1915. ABONNEMENTS: i 6 MOIS! 17 SHILLINGS! f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS* TELEPHONE: CîTY 3960, TELEPH.: (238-75, 11 AN, 32 SHILLINGS. ' ï-~^. ri il ? i'«il. " "i" ~ ■ " i ■' " h————1 " . ——M i ■ ————— SOMMAIRE. LA SITUATION: La Grèce céderait.—Progrès austro-allemands vers la plaine de Kossovo.—Préparatifs allemands d'hivernage en Rus= sic.—Une flottille de sous=marins britanniques dans la Baltique, Pourquoi la Belgique a subi la guerre.—Emile Rover. Lettre du Vatican. Billet Parisien.—Jean-Bernard. La Fête du Roi. kn Belgi= que. La défense de la Constitution. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Les mesures prises par les Alliés à l'égard de la Grèce,semblent devoir produire d'heureux résultats. Un conseil des! ministres a eu lieu à Athènes, au cours duquel, cinq heures durant, la situation fut discutée sous tous ses aspects, et le correspondant du "Times" se dit en mesure d'annoncer que le cabinet a décidé de donner aux Alliés toutes les garanties qu'ils exigent concernant la sécurité des troupes débarquées. Un accord satisfaisant aurait déjà été conclu. La presse ministérielle grecque laisse également entendre que le gouvernement et le roi ont donné à Lord Kitchener l'assurance formelle que la Grèce n'attaquera jamais les groupes alliées. Les faits, qui seuls comptent dorénavant, nous diront si ces assurances sont sincères. La situation militaire dans les Balkans ne s'est pas sensiblement modifiée. Dans le nord et le nord-est, l'armée serbe est toujours en retraite, pressée par les Austro-Allemands, qui avancent dans la direction de Mitrovitza et de Pristina. En Macédoine, la pression bulgare a diminué, probablement à cause de la crainte d'un coup de main des Alliés, dont l'importance des renforts déversés sans discontinuer à Salonique commence & inquiéter les milieux militaires allemands. Il est évident que nos ennemis ton espéré convaincre les Alliés de l'inutilité de leur tentative en Macédoine, et, maintenant, ils voient avec appréhension le corps expéditionnaire franco-britannique s'accroître de jour en jour. Mieux que cela, ils apprennent qu'un corps expéditionnaire italien se prépare à renforcer les Alliés, tandis que le général Kouropatkine concentre une armée en vue d'une collaboration analogue. L'armée allemande d'Egypte ne verra probablement jamais le Bosphore et encore moins les sables du désert. Dans les Dardanelles, une certaine activité recommence à se manifester, tant sur terre que sur mer, et la récente visite du général Kitchener à Suvla Bav, f se m oie ne pas être étrangère à cette activité. Nos Alliés russes ont encore progressé légèrement dans la région de Riga, mais sur le restant du front oriental, il n'y a pas de changement. • Il résulte de3 notes trouvées en possession des soldats allemands faits prisonniers ou tombés sur le champ de bataille que la peur de l'hiver russe hante les esprits des troupes teutonnes plus que les dangers de la mitraille et des shrap-nells.Pourtant, l'état-major allemand s'efforce, avec une grande ingéniosité, de garantir les soldats contre les rigueurs du froid. C'est ainsi, à en croire le "Rouskoïé Slovo," que l'intendance teutonne a accumulé non seulement de grandes quantités de vêtements chauds, mais a fait venir des constructions métalliques très légères pouvant être facilement assemblées et qui, pourvus d'appareils de chauffage à vapeur, permettront de maintenir une bonne température dans les tranchées et abris de seconde ligne. Des milliers de lits-sacs out été distribués aux hommes qui, eu outre, recevront dès les premières gelées des rations d'alcool, qu'ils devront utiliser pour se frictionner le corps ! Si, après cela, les soldats allemands se plaignent encore, c'est qu'ils ont bien mauvais caractère. Mais ce que l'état-major teuton oublie, semble-t-il, c'est de protéger les soldats contre cet autre adversaire, non moins redoutable: le Ko-sak, qui ne manquera pas de faire suivre d'un bon "shampooing" la friction corporelle administrée aux soldats boches. Pourtant le haut commandement allemand a prévu également le cas où les soldats devront quitter la tiédeur enveloppante des tranchées pour avancer ou reculer. Les malheureux habitants des territoires occupés qu'on avait déjà dépouillés de leurs fourrures et de leurs bottes, ont été "expropriés" sans autre forme de procès, de tout ce qu'ils possédaient en fait de linge, toile etc., dont les Allemands se serviront pour recouvrir leurs fourgons, leurs batteries, etc. Us espèrent ainsi, lorsque la neige aura recouvert tout de son blanc linceuil, cacher aux yeux des aviateurs leurs colonnes de ravitaillement et les emplacements de leurs batteries. Couvertes de draps de lit, les sentinelles allemandes comptent pouvoir s'approcher, sans être trahies par l'ombre de leurs silhouettes, des tranchées ennemies. Mais plus original que ce procédé employé couramment dans toutes les armées en temps d'hiver, est le moyen imaginé par les Allemands pour obvier à l'inconvénient de construire de nouvelles tranchées dans un sol qui, par les grands froids, géle jusqu'à cinquante centimètres de profondeur. Des détachements spéciaux de "foreurs" ont été créés, chargés de forer des trous de mine dans lesquels sont introduits des explosifs qui, explosant au moment voulu, créent des excavations suffisantes pour procurer un abri provisoire aux groupes d'assaut. On supplée de !a même façon — par la création de multiples chambres de mine devant les tranchées — à l'impossibilité de protéger celles-ci au moyen de réseaux de fils de fer barbelés. Nos Alliés auront bientôt l'occasion de prouver l'inutilité de ces méthodes plus ingénieuses qu'efficaces. Rien de nouveau sur les fronts occidental et italien à part l'action de l'artillerie, particulièrement violente en Artois, en Champagne et en Alsace, ainsi qu'autour de Gorizia. Des nouvelles de source danoise nous fournissent aujourd'hui l'explication de9 récents mouvements de la flotte allemande de torpilleurs et de contré-torpilleurs dans les eaux Scandinaves. C'est l'apparition d'une forte escadre britannique à l'entrée du Kattegat, à hauteur de Gothembourg (Suède), qui en fut la cause. Cette escadre, comprenant des dreadnoughts, avait convoyé jusqu'au Skaw, pointe extrême des îles danoises, une escadrille de sous-marins anglais (10 ou 25, orf ne le sait au juste) en route pour la Baltique, et qui est parvenue à passer sans encombre le Sund, après quoi l'escadre a repris le chemin de la Mer du Nord. La présence de ces sous-marins à proximité des côtes allemandes nous réserve sans doute quelques agréables surprises dont les Allemands feront certainement les frais. POURQUOI LÂ BELGIQUE A SUBI LA GUERRE. Discours prononcé par M. Emile Royer, député de Tournai-Ath, à la matinée donnée par le Comité Belge au Casino de Paris, à i'occas on de la Fête du roi Albert. La veille, de la, fête du Roi, le 14 novembre, le comité belge a donné au Casino de Paris, une brillante matinée en l'honneur de notre souverain. Plus de 2,000 personnes y assistaient. Cette ■réunion, où nos compatriotes étaient venus, nombreux, avait pour président M. Anspach-Puissant, lieutenant-colonel des volontaires belges de la garde-civique de Bruxelles et ancien député. Dans son allocution très sympathiquement accueillie, il a retracé le rôle de l'armée belge au cours des 15 premiers mois de la guerre, rendant hommage à sa vaillance et rappelant le concours qu'elle a apporté à l'armée française, lors de la bataille de la Marne, en immobilisant deux corps d'armée allemands par les fameuses sorties d'Anvers vers Serripst et Hofstade. Un remarquable discours a été prononcé ensuite par notre collaborateur et ami, M. Emile Royer. Nous le donnons ci-dessous. A cette réunion participait Mme. Sylvain, de la Comédie Française, qui a dit. avec beaucoup de conviction et d'art, le beau poème de Mme Amélie Mesureur sur h roi Albert. Des artistes des principaux théâtres de Paris ont fait goûter leur talent, et Montheus, de la "Guerre Sociale," après avoir détaillé quelques-unes de ses chansons si connues,a lu, au milieu des acclamations, une exquise lettre d'un enfant au roi Albert que nous sommes heureux de reproduire plus loin. Pour la patrie et les droits de l'homme. Pourquoi la Belgique a subi îa guerre? La réponse à cette question est si simple qu'elle ne saurait faire l'objet d'un long entretien. La Belgique a subi la guerre parce qu'elle ne voulait, en aucune mesure, devenir allemande; parce qu'elle entendait rester indépendante ; et parce qu'installée par les Puissances européennes aux confins de la Germanie et du monde latin pour faire office d'Etat-tampon, elle aurait failli à .sa mission, et par conséquent à l'honneur, en s'effaçant devant l'un des antagonistes qu'elle avait à séparer. Voilà pourquoi la petite armée belge s'est opposée au passage des troupes du Kaiser à travers notre territoire. Elle est parvenue à retarder leur marche, à leur infliger des pertes énormes devant Liège, à Haelen et sur l'Yser, et à entamer leur prestige. Depuis ces jours glorieux, tous les Belges ont vécu des heures sombres. Au milieu d'elles, ce m'est une grande joie de pouvoir dire à un auditoire en majeure partie français, toute la reconnaissance que mon pays doit à la France ; de pouvoir vous dire aussi jusqu'à quel point notre démocratie est solidaire de la vôtre^ ' Assurément, que mes compatriotes restés chez eux, offrent, sous 'a botte du 3 soldat teuton, une résistance morale qui ; fait songer—je puis le dire sans profanait tion—à l'héroïsme de votre Alsace-Lorraine ; ou bien que nos compatriotes , séjournent en Angleterre, où la venue ' des réfugiés belges, en septembre-octobre 1914, a donné dîeu à d'extraordinaires manifestations de bienveillance à leur égard ; ou qu'ils résident en France, où la République égalitaire et fraternelle j a traité nos réfugiés et continue de les , traiter comme ceux de ses propres dé-' portements; où qu'ils soient, et quel-j ques bontés que l'on ait pour eux, les 5 Belges aspirent à Ha restauration de leur patrie. Et beaucoup «l'entre eux se deman-} dent avec angoisse s'ils la retrouveront telle qu'elle était, telle qu'ils l'aimaient. t réalisant un juste équilibre entre ses éléments flamands et ses éléments wallons ou gaulois. Car si cet équilibre était rompu, si par l'annexion de pro-' vinces rhénanes et l'adjonction de quelques millions de Boches à notre popula- • lion, son élément wallon devait être sub-1 mergé sous l'accroissement de l'élément germanique, alors il y aurait sans doute encore un pays que l'on appellerait la 3 Belgique, mais ce ne serait plus îa Bel-" giique d'autrefois, et les Wallons, vos plius proches amis, seraient destitués dams Heur propre patrie. [ Mais j'ai l'assurance que le gouverne-men belge ne désire pas cela. Et j'espère d'ailleurs que la France ne le voudrait jamais. (Applaudissements.) Dans notre malheur, nous avons du j moins cette bonne fortune que nos aspirations nationales s'accordent pleinement à la signification profonde de la Grande Guerre : cette lutte gigantesque est, en effet, la lutte des droits de l'homme contre l'autocratie, la lutte pour îa liberté des peuples contre les puissances de réaction, la lutte de la justice contre " l'iniquité de la force brutale. Et la jus-J tice, la liberté des peuples, les droits de l'homme, sauraient-ils triompher, sans ! que le mal affreux qu'a souffert la Belgique soit réparé? i Le sort de notre pays est ainsi lié â celui de la civilisation. Le militarisme allemand, Cela, les ouvriers du Tournaisîs et du pays d'Ath, de la région voisine de Lille, que je représente à la Chambre Belge, le comprenaient si bien ! Partant à la guerre, ils allaient défendre leurs foyers, la ■ terre qui les nourrissait, le sol où ils ■ étaient nés, où ils avaient grandi, où ils t avaient défendu pacifiquement leurs ' idées, où ils avaient aimé. Mais ils me ; disaient aussi : ce sera la dernière guer->' re ; nous allons faire la guerre à la guérît re ; il faut écraser le militarisme allemand.Comme ils disaient vrai ! Si pendant près d'un demi-siècle avant • que la catastrophe ne survienne, l'Europe a vécu dans l'inquiétude, elle le doit : au militarisme prussien, devenu depuis longtemps le militarisme allemand. Si toutes les nations européennes se sont épuisées en armements ruineux, ce fut pour suivre le militarisme allemand, et elles ne le suivaient pas d'assez près. Si les Congrès de La Haye n'ont pas abouti, si l'initiative du Tsar de Russie est restée vaine, si les efforts de l'Angleterre, si les efforts de la France brillamment et sympathiquement représentée au Congrès par M. Léon Bourgeois, sont demeurés inutiles, si les armements n'ont pas été limités, si le jugement des conflits internationaux n'a pu être organisé comme l'est au sein des Etats le jugement des querelles qui s'élèvent entre les individus et même entre les collectivités, c'est que le militarisme allemand a refusé de se rendre, ni de faire aucune concession sérieuse ; il méditait alors déjà son mauvais coup. Quand, en 1907, au Congrès de Stuttgart, Gustave Hervé demanda ^ux social-démocrates s'ils avaient l'intention de conformer leurs actes à leurs paroles et s'ils feraient grève en cas de mobilisation, ce fut en réalité le militarisme allemand qui inspira à Bebel et à Vollmar les sarcasmes de leur réponse. Derrière l'odieux ultimatum de l'Autriche-Hongrie à la Serbie le militarisme allemand se cachait encore. Mais quand, à la Tribune du Reich-stag, le chancelier de l'empire, M. de Bethmann-Holhveg, déclara qu'en violant la neutralité du Luxembourg et de la Belgique, l'Allemagne avait contrevenu aux droits des gens et commis une injustice, mais que la nécessité ne connaît pas de loi, le militarisme allemand dévoilait son âme. La guerre atroce que nous ont faite les soldats du Kaiser, sachant que c'était une guerre injuste, les prises d'otages, Tes incendies systématiques, la destruction de certaines de nos villes et de beaucoup de nos villages que rien ne désignait spécialement à lei.r furie, le massacre de milliers de civils qui n'avaient pas tiré, et qui, s'ils l'avaient fait, n'auraient eu qu'un geste d'instinctive défense, les tortures morales et physiques infligées à nombre de femmes et d'enfants, la levée d'exorbitantes contributions de guerre, le vol, le pillage, le sadisme, et ensuite l'oppression impitoyable et l'assassinat, de sang-froid, de la noble Miss Cavell qui avait soigné de leurs blessés, tout cela, c'est le militarisme allemand en action, c'est l'application des principes formulés par leurs écrivains militaires, sans que le point de vue humanitaire ait été négligé, car c'est, paraît-H, pour que la guerre finisse plus vite, qu'ils ont la bonté de la faire plus cruelle et plus ignoble. Les brutes î En vérité, quand ils ont franchi la frontière belge, ils n'allaient pas seulement prendre à la gorge cette Belgique contre laquelle l'Allemagne était sans grief, et qu'elle avait jusqu'au dernier moment assurée de son amitié, mais encore le monde civilisé, l'internationale ouvrière, le progrès social, la morale chrétienne et celle de libres-pen-seurs, îa simple honnêteté, tout ce qui met les hommes au-dessus de l'animalité. Aussi, tous les travailleurs belges, y compris les socialistes, ont-ils été reconnaissants au gouvernement du roi Albert d'avoir fait à l'ultimatum de l'Allemagne la fière réponse que vous savez. L'empereur voulait faire passer ses troupes à travers notre territoire pour aller plus aisément assassiner la France et diminuer ainsi l'humanité. La Belgique répondit que pour cela il faudrait lui passer sur le corps. L'Allemagne n'a pas encore passé, car, -aidés de vos si vaillants fusiliers marins, nos gars se sont accrochés à l'Yser. (Acclamations.) Liberté, égalité, fraternité! La bataille continue, et doit continuer puisqu'il faut vaincre ou mourir. Car la troisième solution, une soumission plus ou moins complète à la nation bestiale, n'est pas à envisager un seul instant. Pour me servir des expressions de Michelet, comme au temps de la Révolution, l'épée que la France a tirée, c'est l'épée de la paix. Elle défend son droit. Mais son droit est le droit de l'Humanité.Plus chevaleresque et plus magnanime que jamais, to.it entière elle s'est dressée, frémissante, devant les hordes cupides qui voulaient raser les moissons grandissantes des révolutions anglaises et françaises, afin d'accaparer toute " la placé" >au soleil " pour leur culture de brutalité, de servilisme, d'arrogance et de fourberie. Les Allemands ne parviendront pas à faire triompher leur conception matérialiste de l'histoire. Il y a de par le monde autre chose que des intérêts et des appétits. Le rayonnement de la devise que vos arrières-grands-pères ont inscrite aux frontons de vos monuments, n'est pas près de s'éteindre. (Applaudissements.) C'est dans cette lumière que îa France combat. Et aux yeux de l'étranger qui !lllllllllll!li!IHIIIII!ll]III!l!l!HIII!l!lll!!fll!»llllllll!fm Dans les sentiers battus de Londres. No. 5-UN MONDE SOUTERRAIN DANS LE STRAND. " J'aimais à circuler à l'Àdelphi, place mystérieuse entourée d'arcades sombres." (Traduction.) —Dickens, dans "David Copperfield." L'Adelphi occupe l'espace de la vieille Maison Durham, où vivait Raleigh au temps de sa splendeur, et a été créé en 1768-70 par les frères Adams (Adelphi [Grec] frères) dont l'entreprise immobilière fut, sauvée de la banqueroute, par une loterie de £218,500. Du Strand, on pénètre sous les arcades par l'espace béant dans Durham House Street, ou par George Court et York Buildings ; et là on peut admirer la vieille Chapelle de Savoy, au-delà de Carting Lane. Adam Street (en face de l'Adelphi Theatre) conduit à F Adelphi Terrace, pour le support de laquelle ont été construites les arcades. Les frères Adam habitaient le No. 4; Garrick le No. 5, et c'est là qu'il recevait la visite de Johnson, de Boswell et de Goldsmith. De ce point on a une belle vue sur la rivière plus loin que les jardins qui ornaient les bords de la Tamise. Les services Nos. 1, 6, 9, 11, 13, |13a, tlJb, 15, 24, 'A 29a, f33, 77, 77a, 94, 94a, 96 traversent le Strand ou passent à l'extrémité à, Trafalgar Square. * Les dimanches seulement. t En semaine seulement. The London General Omnibus Co,, Ltd<i Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W, 94 llllIllIllIllliUHlHIlllllllllIlUlIlHlIlHIIllllllllllilIlllIlll même quand - elle lui était chère, la, croyait aimable mais frivole, elle apparaît maintenant farouche et stoïque, admirablement belle, les yeux ardents et fcecs, car avant de les avoir vengés, elle ne veut pas s'attendrir en pleurant ses enfants qui sont morts en souriant à la gloire. (Longues acclamations.) Prête à tous les sacrifices, luttanti pour la plus noble des causes, la Franco ne saurait être vaincue. (Applaudissement).Le maudit. • Eux doivent Muffer pour ne pa,s inw plorer la paix. L'espoir du butin proposé à leurs convoitises leur avait fait tout oublier.! Leurs députés social-démocrates, leurs syndicats, leurs quatre millions d'électeurs socialistes avaient poussé desl hoch ! en l'honneur de l'Empereur qui devait les conduire en trois semaines h Paris. Mais depuis de longs mois ils se terrent au fond de leurs tranchées colossales, et de plu s en plus 3a misère être in t les femmes et les enfants qu'ils ont laissés derrière eux. Pour se raidir contre les déceptions, les privations et les souffrances, ils n'ont que le remords d'avoir trahi l'internationale et renié leurs idées. Comment tiendraient-ils longtemps encore ? Déjà grondent les premières émeutes de la faim, et l'heure du châtiment approche pour l'imposteur qui se dit l'élu de la Providence et qui, marmottant ou déclamant des prières et proclamant que Dieu est avec ses soldats, a fait couler plus de sang et de larmes qu'aucu'i humain avant lui. Dans l'Histoire, il sera Guillaume le Maudit. (Longs applaudissements.) Le rêve. Mais la bonté refleurira. Hanté par le souvenir de ce tableau de Détaillé, intitulé " Le Rêve," que vous connaissez tous ou dont vous avez eu des* reproductions sous les yeux, et songeant au sommeil glorieux de nos soldats sous la mitraille, j'aperçois dans les nues un interminable j cortège, et de ses rangs j'entends s'élever une immense clameur. Dans ma vh i 86ème année,, No. 277

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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