L'indépendance belge

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s.n. 1915, 01 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3b5w669z77/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY, BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t 1 begisterbd at the g.p.o. ~ r. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI 1 FEVRIER 1915. As A NEWgPAPEH. Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA GUERRE EUROPEENNE: L'offensive austro=alle= mande dans les Carpathes—Projets contre la Serbie—Les Russes en Perse—Navires de commerce britanniques cou-lés par des sous=marins allemands—Préparatifs militaires en Italie—Important débat au Sénat américain. Notre jeunesse.—Firmin Vanden Bosch, avocat-général. îîilîet parisien.—Jean Bernard. Interview de M. Renkin, Ministre des Colonies. Lettre du Havre. Faits Menus, Menus Propos.— Bob. Opinion d'un officier allemand.—Saint-Patrick. Le concert populaire.—G. Y. En Belgique. Sur le front : III.—P. N. A Bruxelles. La vie au littoral.—L. H. LA SITUATION. Lundi, midi. Le dernier bulletin de Paris dit qu'il o'y a aucun changement sur le front occidental, mais les communiqués précédents signalèrent des engagements d'une certaine violence dans les secteurs de La Bassée et dans l'-Argonne. Quoiqu'ayant été repoussés avec des pertes importantes à chaque tentative, les Allemands recommencèrent samedi leurs assauts contre les tranchées anglaises devant Cuinchv. Les trois bataillons ennemis qui menèrent l'attaque souffrirent sérieusement et plus de deux cents morts furent recueillis devant les tranchées britanniques, dont deux, tombées aux mains de l'ennemi, furent recapturées presqu'aussitôt. Dans le Bois de la Grurie, en Ar-gonne, les Français avouent avoir subi un léger échec. Les Allemands disent y f.oir gagne assez bien de terrain,d'avoir lait prisonniers 12 officiers et 731 hampes et d'avoir capturé des mitrailleuses. Les Français auraient, en outrej eu plus de 400 morts, le 155e régiment ayant particulièrement eu à souffrir. V l'est de Soissons, les Allemands ont fait deux tentatives infructueuses pour . franchir l'Aisne. 11 se confirme que dans les combats autour de Lombaertzyde, au pied de la grande dune, les Allemands ont essuyé des pertes très importantes. Comme le fait remarquer le communiqué français, qui relate les principaux événements pendant la période du 16 au 25, partout pu les Allemands s'attaquèrent en force jiux positions des Alliés, ils échouèrent, tandis que dans tous les secteurs, depuis la mer jusqu'à la frontière suisse, la puissance offensive des Alliés n'a fait que s'accentuer. Mais le grand effort ne sera fait que lorsque les Alliés auront à leur disposition le maximum de moyens. Ce qu'ils veulent éviter, c'est de faire un sacrifice inutile. Sur le théâtre oriental de la guerre les Russes pressent les avantages remportés sur les Allemands dans la Prusse orientale.Dans les Carpathes, des opérations se développent sur un front immense. On sait que l'ennemi, pour mettre fin à l'avance des légions russes, a pris l'offensive après avoir concentré d'importantes forces, dont la composition exacte n'est pas encore connue. A en croire des informations de source roumaine, les troupes austro-hongroises seraient divisées en deux armées ; l'une, forte de 400,000 hommes, serait envoyée contre les Serbes, l'autre, de 300,000 hommes, serait opposée aux Russes en Bukovine. Les Allemands auraient retiré également une partie de leurs troupes des environs de Lodz pour participer à une attaque générale contre les armées russes opérant dans la sud. Il se confirme que les, Russes ont occupé Tabriz après en avoir chassé les Turcs et les Kurdes. Les sous-marins allemands continuent leur chasse aux navires de commerce britanniques. Samedi le vapeur Ben Cruachan se vit accosté subitement par le sous-marin U 21, qui donna dix minutes à l'équipage pour s'embarquer à bord d'une chaloupe après quoi le vapeur fut coulé. Peu après, un autre vapeur, le Graphie, aperçut le sous-marin, qui avançait dans sa direç-tion mais, se rendant compte du danger, le capitaine du steamer, forçant la vapeur, mit son bateau hors d'atteinte de l'ennemi. Celui-ci, abandonnant aussitôt la poursuite, plongea. On a appris, par la suite, que plusieurs autres vapeurs britanniques ont été arrêtés et coulés dans les mêmes circonstances que le Ben Cruachan. Il est à remarquer que ces attaques eurent lieu dans la Mer d'Irlande, à hauteur de Liverpool, mais, presque simultanément, d'autres navires de commerce furent coulés à hauteur du Havre. Il faut en conclure que les Allemands, impuissants à vaincre la flotte de guerre britannique, s'en prendront dorénavant aux navires de commerce, contrairement à toutes les stipulations internationales. On lira avec intérêt les préparatifs militaires décidés par l'Italie et qui paraissent indiquer une action très proche. Au Sénat américain un débat passionnant est engagé sur la question—si grosse de conséquences—du rachat des navires allemands bloqués dans les ports des Etats-Unis. Les démocrates veulent à tout prix faire passer le bill autorisant le rachat de ces navires. Les puissances alliées ayant déclaré ne reconnaître en aucun cas le droit de racheter les navires de commerce des belligérants, on se rend compte de l'importance qu'a, au point de vue des relations futures des puissances alliées avec les Etats-Unis, l'issue de ce débat. Le sénateur Lodge n'a pas craint d'avertir ses collègues démocrates qu'ils aiguillaient le pays vers un conflit non pas avec une, mais avec quatre puissances. NOTRE JEUNESSE. Un ami m'envoie du Hâvre une liste de dix-sept noms de jeunes gens tombés sur le champ de bataille. Tous ces jeunes gens portent des noms qui me sont connus, et quelques-uns de ces noms me rappellent de vieilles amitiés et de chers souvenirs ; par le milieu familial où ils grandirent, on peut présumer que la plupart de ces jeunes gens auraient honoré nos carrières libérales, notre enseignement, notre magistrature; tel d'entr'eux — et je revois son masque de décision et ses yeux clairs et vifs — était déjà une belle promesse pour notre Art et nos Lettres ! Il y a quelques mois, la vie s'offrait à eux comme une grande route normale et facile, où ils marcheraient en goûtant l'ivresse de l'action ou en cueillant les fleurs du rêve ; et la destinée, départie aux aînés, leur semblait promise : travailler pacifiquement à la grandeur de la Patrie. Les temps héroïques étaient clos depuis si longtemps pour la Belgique que le souvenir en était devenu "livresque" — une émotion qu'on se donnait dans un confortable coin de feu. Et le service militaire apparaissait plutôt comme une corvée, dont la garantie de notre neutralité démontrait la décorative inutilité. Et voilà que, soudain, la menace allemande s'est dressée dans son impérieuse brutalité. Ce que fut, sous l'outrage, l'élan de résistance de notre peuple, l'Univers l'a dit et redit. Nous n'avons pas seulement étonné le monde, mais aussi nous-mê-mes. Des profondeurs de la race, a surgi une énergie première et inviolée, magnifiquement dédaigneuse des contingences et des utilitarismes, et sur laquelle n'eurent prise ni l'action amollissante d'un long bien-être, ni l'action neutralisante d'une politique militaire qui longtemps manqua vraiment d'idéalisme. LTn patriotisme de la meilleure qualité s'est découvert en nous, un patriotisme intégral qui, à l'heure du geste, n'a pas hésité, n'a pas biaisé, n'a pas calculé... Mais dans cette levée unanime de la nation, la spontanéité de notre jeunesse fut la miraculeuse et héroïque aventure...Nous les vieux,nés trop tard pour porter les armes, que risquions-nous? La perte de notre avoir, la destruction de nos maisons, la dispersion de nos foyers, l'exil—toutes choses douloureuses, mais qui.se réparent et se rachètent... Tandis que d'eux, ceux de vingt ans, c'était le sacrifice total qu'exigeait la patrie, l'immolation des promesses d'avenir, des joies de l'esprit et des rêves du cœur, l'acceptation de la souffrance et de la mort. Et pourtant, il n'y eut pas un murmure; il n'y eut pas un atermoiement; ie mouvement fut général, d'une générosité si alerte, d'un désintéressement si simple et, permettez le mot, d'un si magnifique romantisme. Ceux qui étaient soldats déjà partirent le chant aux lèvres et le drapelet tricolore au fusil ; et vers les bureaux de recrutement, ce fut la ruée bruyante des adolescents imberbes, la joue un peu rougie du baiser de leur mère... Et du coup, le verbe "servir" reconquit en Belgique son glorieux sens initial. Comment notre jeunesse se comporta devant l'ennemi, Liège est là pour le rappeler à jamais—et Haelen, et Namur, et Anvers, et ces larges plaines de Flandre où flottent, au-dessus de notre armée "qui ne cède pas," tant d'âmes de jeunes héros. Que si maintenant on veut rechercher le secret de cette cohésion admirable de la jeunesse belge dans la défense de notre terre, on le découvrira certes dans les ressources' demeurées intactes d'une race dont la longue histoire est saturée de bravoure, mais on n'oubliera point non plus que les plus récentes générations belges furent plus attentives que leurs devancières aux grandes voix de l'histoire et de l'art commentant et exaltant la continuité de la patrie. Les livres de Pirenne et de Kurth, les apologies de Picard, les romans- de Carton de Wiart, les poèmes de Verhaeren commandent, avec le roi Albert, sur l'Yser. Et ceux des écrivains belges qui, en dépit des railleries, prônèrent avec obstination le culte de "l'âme belge" ne pouvaient pas rêver dè récompense plus haute et de fierté plus grande que d'avoir, en face du pire ennemi de notre mentalité nationale, des fils dont le fusil est le prolongement de leur plume ! De ces jeunes gens qui s'offrirent à la fabuleuse équipée combien ne reviendront pas — que la terre maternelle aura reçus pieusement en ses replis. Mais ceux que nous verrons réapparaître, les traits plus virils et l'âme mûrie par l'épreuve, dans notre Belgique Reconquise, auront le droit, au nom des morts, comme au nom de leurs propres souffrances, de nous parler haut et ferme. Si, dans l'avenir, des tentatives devaient être faites pour ressusciter la criminelle question des langues ou pour introduire une politique sectaire et exclusive — en quelque sens que ce soit — nos chers " revenants " auront le devoir de nous rappeler que dans la rude vie des tranchées, il n'y eut pas de barricades entre co-combattants, que Wallons et Flamands, catholiques, libéraux et socialistes se battirent et moururent côte-à-côte pour la commune Belgique. Et si certains mercantilismes, confondant le seuil de la patrie avec une porte de boutique, s'avisaient d'ouvrir trop largement, comme auparavant, l'accès du pays à celui qui est dorénavant "l'ennemi héréditaire," nous demandons que les soldats d'hier fassent œuvre salubre de douaniers. FIRMIN VANDEN BOSCH, Avocat-Général. BILLET PARISIEN. 26 janvier. Dans la gêne profonde où se trouvent des millions de Français par suite de la guerre, on a fondé des œuvres multiples pour venir en aide à ceux qui souffrent, l'initiative personnelle a accompli des merveilles. On n'a pas fait tout le bien qu'il aurait fallu mais on a fait tout le bien qu'on a pu. On est allé au plus pressé et aux plus malheureux. U est cependant une classe de braves gens dont personne ne s'est occupé, ce sont ceux qui exercent ce qu'on appelle une profession libérale—avocats, écrivains, auteurs dramatiques, journalistes, artistes, peintres et sculpteurs. Parmi ceux-là aussi la crise économique sévit et on pourrait citer des hommes occupant une situation considérable par leur talent qui se trouvent aujourd'hui dans une situation des plus pénibles. Comment en serait-il autrement? Le palais n'est pas fermé, mais on ne plaide plus sauf "quelques affaires correctionnelles et quelques affaires urgentes de minime importance. Les peintres et les sculpteurs ne vendent naturellement ni bronzes ni tableaux, les éditeurs ne publient pas de volumes, les théâtres sont fermés et les journaux ont réduit leur rédaction en diminuant les appointements des trois quarts. Au total cinq à six mille membres de professions libérales qui ont vu du jour au lendemain tous leurs revenus supprimés. Il y a au barreau de Paris 2,500 avocats, on assure que cinq cents sont sans ressources et quinze cents sans moyens suffisants—les autres, les riches, sont l'exception. On en pourrait dire autant des artistes, des écrivains, et des auteurs dramatiques. Bien rares sont ceux qui ont des économies et elles ne sont pas inépuisables. Ajoutez à cela que le " paraître" a sévi surtout sur cette catégorie de travailleurs de la pensée. Règle générale, tous ces avocats, tous ces penseurs, ces manieurs de glaise ou de pinceaux avaient organisé leur genre d'existence en raison des gains qu'ils réalisaient tous les ans et menaient un train de vie rangé, bourgeois. U y a longtemps que la vieille bohème est morte. Mais tout reposait sur le produit du travail, celui-ci ayant cessé, il ne reste plus rien ou à peu près. Un journaliste de talent moyen, honnête garçon au démeurant, et qui avant la guerre gagnait cinq ou six cents francs par mois est actuellement sans ressources : il sollicite un emploi de n'importe quoi; garçon de bureau, garçon de courses, valet de chambre, ce qu'on voudra; il ne demande qu'à vivre lui et sa femme et il ne trouve rien; c'est épouvantable quand on y réfléchit. Manger ! La question brutale qui s'impose. Et cependant, manger on y parvient peu ou prou ; la preuve c'est que l'on vit. Mais il y a une autre question non moins importante, celle du loyer, qui joue un si grand rôle dans la vie parisienne. On peut ne pas déjeuner le matin, et mal dîner le soir, mais il faut payer son terme d'un prix relativement élevé. Les députés qui se préoccupent du sort des humbles et de leurs électeurs étudient les moyens de leur venir en aide sous ce rapport, mais personne ne se soucie des professions libérales. M. Emile Fabre, l'auteur dramatique connu et souvent applaudi, a pris l'initiative de démarches à faire pour qu'on ne néglige pas dans les lois qui vont être soumises au parlement les loyers des professions libérales. Il avait réuni dans la bibliothèque de la société des Auteurs dramatiques les représentants des syndicats et associations des professions libérales. Nous étions là une soixantaine. M. Henri Robert, bâtonnier, MM. Maurice Bernard et Pelletier représentaient le barreau de Paris, Antonin Mercier de l'Institut et Mar-questres les Artistes français, le peintre Jean Bernard la Société Nationale, Georges Lecomte, président de la société des Gens de Lettres, Adolphe Brisson, le cercle de la politique littéraire. Il y avait encore les présidents des Journalistes parisiens, des Journalistes républicains, des secrétaires de rédaction, et je représentais le "Syndicat Générale de la Presse Française," le syndicat dernier venu, qui compte déjà 500 membres, et qui présente cette caractéristique d'être composé de journalistes de toutes les opinions de Paris et de province, des rédacteurs de La " Libre Parole" y voisinant avec des rédacteurs de la "Croix," du "Rappel" et de "l'Humanité." -Entre tous ces Parisiens avertis, l'accord a été vite fait ; il faut évidemment agir et obtenir pour les pauvres en habit noir, ce qu'on se propose d'obtenir pour les pauvres en bourgeron. La misère des uns- n'est pas plus grande que celle des autres. Dans tous les cas il est nécessaire que les députés ne négligent pas ces locataires aussi empêchés de payer leurs loyers que les autres... Mais alors ce sont les propriétaires qui vont être lésés ! Cela dépend des mesures qui • seront votées par le Parlement ; dans tous les cas les propriétaires ont de puissantes chambres syndicales, très riches, ils peuvent se défendre, et soyez tranquilles, ils se défendront bien. Il ne faut pas oublier d'ailleurs que ces dernières années les propriétaires, prenant prétexte de quelques ingrats représentant une part minime de leurs revenus, se sont arrangés pour augmenter leurs loyers dans des proportions qui dépassent parfois 25 et 30 p.c. Si donc, par une mesure légale, quand certains de leurs locataires ont perdu tout revenu, on réduisait un peu le prix de leurs loyers, on ne leur causerait pas un préjudice au sens vrai du mot, on les empêcherait de toucher un bénéfice considérablemeti t exagéré. Quand tout le monde éprouve des pertes, pourquoi seraient-ils les seuls à ne subir aucun dommage ? JEAN BERNARD. INTERVIhW DE M. RENKIN, MINISTRE DES COLONIES. La situation militaire au Congo. Nous avons eu le plaisir d'interviewer M. Renkin, venu à Londres pour assurer, d'accord avec diverses personnalités, développement de la vie économique dans notre Congo. L'honorable ministre des Colonies à bien voulu nous donner des renseignements sur la situation dans l'Afrique centrale. Au début des hostilités le plus vif désir-du gouvernement était d'éviter la guerre. N'est-il regrettable de donner aux noirs le spectacle de la division des blancs? N'est-ce pas déprimant et inquiétant? Des instructions avaient été envoyées dans ce sens, mais les Allemands, comme partout, passant sur toutes les considérations, ont préféré la lutte. Eux seuls sont donc responsables des hostilités ! Au lendemain de l'ultimatum toutes les précautions ont été prises pour éviter l'invasion de notre colonie. L'armée a été mobilisée, et les noirs ont montré autant de fidélité que de courage. "Je ne saurais trop en faire l'éloge," nous dit l'honorable ministre, ainsi que de leurs excellents officiers; nos troupes indigènes ont rendu à la colonie les plus grands services. Elles se sont portées vers l'est, là où l'ennemi était signalé, et dès le commencement de septembre elles étaient prêtes à le repousser. Une première bataille s'est produite le 5 octobre, et s'est terminée par la victoire des nôtres, et une seconde avait lieu peu après dans la région des Volcans, au nord du Kivu, non moins heureuse dans ses résultats. Battus, les Allemands se sont réfugiés dans l'île de Kuijidi. Nos troupes ont pris part également à l'action française dans le Cameroun, déployant la plus grande vaillance. Au Katanga et dans tous les districts où les Teutons pourraient surgir, toutes les mesures sont prises pour les refouler.Nous pouvons avoir pleine confiance dans nos troupes coloniales. Elles sont animées de nos sentiments ; elles feront leur devoir à l'avenir comme elles l'ont accompli dans le passé, aussi courageu» sement, aussi brillamment. M. Tombeur, gouverneur du Katanga, a pris lui aussi toutes les mesurea nécessaires pour parer à une invasion, mais si les Allemands ont attaqué la Rhodésie, jusqu'ici ils n'ont prononcé aucune attaque contre le Sud de notre colonie. Nous sommes parfaitement tranquilles sur les suites des hostilités. Nous vaincrons demain comme noua avons vaincu hier. Pour le moment tout est calme, et aucun télégramme no signale d'aucun côté la présence de l'ennemi, mais... Au début de la guerre toutes sortes de bruits ont couru. Ne disait-on pas que le commissaire général du Bas Congo avait tenu des propos gerniano» gGème affine*. No. 372.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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