L'indépendance belge

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s.n. 1914, 04 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ht2g73864z/
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I îjtmc innée. No. 324, L' INDÉPENDANCE BELGE. ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, 'i udor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE : CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 4 DECEMBRE, 1914. .Conservation par le Progrès.. LA NEUTRALITE SUD-AMERICAINE ET SES CONDITIONS. La récente bataille navale du Pacifique I a fait surgir, à propos de la neutralité I sud-américaine, un certain nombre de ■ questions de droit que l'on peut ranger ■ sous deux chefs—celles relatives à ■ l'usage de la télégraphie sans fil, et celles I relatives aux ravitaillements des navires ■de guerre belligérants. E Des faits relatifs à l'usage du télégraphe aérien ont été reprochés à l'Equa-Bteur et à la Colombie'; le Chili a vu se ■poser la question du ravitaillement et ■celle de la violation de sa neutralité. I II est évident que l'escadre allemande ■a rencontré l'escadre anglaise à laquelle ■elle a infligé de fortes pertes dans des ■conditions qui laissent peu de doutes sur Bla qualité des informations qui la guidè-■rent. De précieuses intelligences sur la ■côte du Pacifique devaient survenir pour ■lui faciliter la besogne. Mais quoi d'é-■tonnant? L'Allemagne ne nous a-t-elle ■pas habitué à rencontrer à chaque pas ■îles preuves de sa prévoyance extrême ■ii profiter, en temps de paix, de tous les Boints stratégiques qui devaient lui ser-Bir en temps de guerre? Si, au cœur de ■.'Europe, à Maubeugeet sur l'Aisne, des ■innées avant la guerre, des ingénieurs ■allemands avaient préparé l'emplace-Bent de canons de siège, quoi d'étonnant Hue, sur la côte étendue du Pacifique,, ■elle ait acquis des dépôts de charbon, ou Bstallé, en lieux propices, des poste£ de ■télégraphie sans fil? La Colombie et ■'Equateur ont fait savoir que leurs Butes officiels n'ont pas été employés et Bu! ne peut mettre en doute les sympa-Hhies de l'opinion publique dans ces deux ■ Quant à la question des ravitaillements Bile se présente sous un aspect complexe, Bar l'application des règles de neutralité Beconduit souvent qu'à la pure et simple Bolation de l'esprit de la neutralité. En Bautres termes, la convention de la Haye Be 1907 obligeant les neutres à fournir Bles ravitaillements et du charbon aux Bivires belligérants en quantité suffisante Bour regagner le plus proche port de leur Bationalité, et permettant à ces navires de Bevenir chez le neutre exiger un service Bientique trois mois après, porte en soi Be germe de la violation de la neutralité Buand son principe s'applique à l'Amé-Bique du Sud ou à une contrée éloignée Blu théâtre des opérations militaires. Le BWi, pour rester neutre, doit fournir à B vaisseau allemand le nécessaire pour Btntrer à Wilhelmshaven, mais aucune B>i ne peut obliger ce vaisseau à y ren-Bw, bien au contraire, la loi lui permet Be revenir au Chili 90 jours plus tard. ■ La neutralité équatorienne et Bhiiienne a été violée par l'Allemagne Bfeit les vaisseaux ont utilisé les îles Baiapages et l'île Juan Fernandez Bomme bases navales dans le Pacifique. ■ Le Gouvernement chilien a immédiate-B®it pris toutes les mesures pour la B'ppression rapide de toute installation B'%rcphique et d'énergiques disposi-■ons ont été prises contre la violation de B^ eaux territoriales. Le Chili n'a B'ème pas reculé devant les militaires ■"voyant des croiseurs à Juan Fernan-Bez- Et le transport Karnak fut in-Brné à Antofagasta. Mais il n'en est H'5 moins vrai que le Leipzig et le ^J'esden se sont ravitaillés en ports ■®ens, sans que les autorités du pays B»t eu le droit de s'y opposer. B Les questions équatorienne et colom-^P£|ine ont cependant amené la récente B|damation diplomatique anglo-fran-B|lse> à Washington, soit que les ■Ouvernements alliés désirassent recon-■ltre, par ce fait, aux Etats-Unis, un ■"t de contrôle sur l'Amérique du Sud, ■r' que les événements récents de ■huateur ne leur inspirassent pas con-sur les moyens de self-control de ■'te république (au début de novembre, ■ effet, une " mentenera " rebelle a ■pte au port d'Esmeraldas, où précisé-BC'm ,se trouve un des postes officiels ■ télégraphié sans fii). H -es télégrammes de Washington nous ^B'irment que le Gouvernement des B|'lts-L nis gurait décliné le titre, plein 'esponsabilité, de tuteur de l'Améri-■" Latine. Soucieux de ne pas éveiller ■^ susceptibilités d'autres Etats sud-■eriCains et de ne pas s'attirer une tâche de contrôle difficile et souvent im possible, les Etats-Unis préfèrent laisseï les puissances européennes entrer directement en pourparlers avec les républiques latines, sans même voir dan; le débarquement de forces armées sui leur territoire, une atteinte à la doctrine de Monroe. C'est du moins ce qu ressort des conversations entre Mr. Bryan et Mr. Barclay. Ces incidents ont fait naître dam l'Amérique du Sud, l'idée d'une nouvelle réglementation de la neutralité. L'Argentine, le Chili, le Pérou et l'Uruguay proposèrent aux Etats-Unis une association collective avec les belligérants qui gênent le commerce panaméri-cain et neutre, principalement sur la côte occidentale, et dont la présence pose d'indiscrètes questions de droit international. Le Brésil de son côté examine l'opportunité de cette proposition. Il s'agirait même de la création d'une zone neutre de 100 à 200 miles des côtes. La Grande-Bretagne, principale intéressée d'ailleurs, serait favorable à l'adoption de ces mesures dans le cas où ses adversaires voudraient s'y soumettre. La participation des Etats-Unis toutefois reste douteuse. A ce propos citons une phrase du " Times " (samedi) : " Il serait naïf d'ignorer que la difficulté dans laquelle nous nous trouvons dans cette hémisphère de balayer des mers les corsaires allemands commence à agir contre notre prestige." Il y a donc là une occasion de créer un droit nouveau, favorable aux intérêts de tous. Et ce nouveau droit sud-américain doit exister, quoique les conventions de La Haye aient toujours voiilu l'ignorer. Aujourd'hui plus que jamais on en ressent la nécessité. Un jurisconsulte chilien, Alexandre Alvarez, en a affirmé l'existence résultant du " consensus " plus ou moins spontané des Etats américains, sur certaines matières et en certaines situations. Déjà en 1907, à propos de la question des ravitaillements en ports neutres, le représentant du Brésil à La Haye, M. Ruy Barbosa, avait présenté de fortes raisons pour l'adoption de mesures plus larges, plus assimilables aux circonstances en faveur des pouvoirs neutres, leur laissant plus de latitude dans l'interprétation de leur rôle, car toutes les règles, toutes les contraintes juridiques, pèsent peu, en temps de guerre, pour les neutres qui ne sont pas bona fide. L'exemple de la Turquie a été éloquent au point de vue de la sincérité des affirmations successives. DEG. DE CARO. NOTES DU JOUR. (De no're correspondant.) A quand la rentree a Paris? Bordeaux, 27 novembre 1914. Vous ne pouvez pas rencontrer dix Parisiens de ceux qui attendent ici ce qu'on appelle " l'exil " sans que vous soit posée la question : " Eh bien, quand rentrons-nous? Quand quittons-nous la capitale provisoire qui sue l'ennui? On ne peut pas dire que le milieu fait oublier les heures sombres que nous traversons... Ah ! Dieu non. Quand? Personne ne le sait au juste, pas même le gouvernement qui en a discuté mais n'a encore rien décidé; d'ailleurs les avis sont partagés. Les hommes sérieux, ceux dont l'opinion ne fait peut-être pas la majorité mais dont l'avis a surtout du poids, estiment qu'on a tort de se presser. Sans doute, à l'heure actuelle, on n'a pas à redouter une nouvelle marche allemande sur Paris, mais il ne faut pas oublier que lorsque sur les conseils du général Joffre, le gouvernment partit pour Bordeaux, c'est que les ennemis étaient à Compiègne, à quatre-vingt-cinq kilomètres de Paris. Depuis, on les a refoulés jusque dans les environs de Noyon'et ils sont accrochés dans les champignonnières de Lassigny... On se bat à quinze kilomètres de Compiègne d'où on entend souvent le canon. Il y a toutes les bonnes raisons de croire que les Allemands n'avanceront pas de ce côté pas plus qu'ailleurs, mais il faut s'attendre à des surprises. Supposez que le gouvernement étant rentré, les ennemis fassent une formidable poussée sur le sommet du trianele que vous ■ pouvez suivre sur la carte, Lassigny, ■ Noyon et Attiery. On les arrêtera. J'en suis convaincu^ mais pendant la lutte le • gouvernement aura-t-il toute la sérénité ; et le calme nécessaire pour délibérer et ■ prendre les décisions graves touchant les ■ questions importantes du moment? Voyez-vous un taube plus audacieux que les autres et servi par le hasard jetant une bombe sur l'Elysée au moment » où le conseil des ministres délibère. Je n'exagère nullement. Tout cela est possible.Puisqu'on est parti, il n'y a aucun inconvénient à attendre quelques jours pour rentrer et il peut y avoir de sérieux avantages. Alors on va rester encore? Je ne dis pas cela, je dis que ce serait prudent et sage, mais ce sont deux qualités qui ne sont pas toujours l'apanage des majorités même dans un conseil des ministres. Puisqu'il y a des Parisiens qui s'impatientent et que quelques ministres craignent l'impopularité, comme si ces petits désagréments comptaient dans les graves circonstances que nous traversons. Enfin, sans insister, il y a des ministres qui sont jeunes et paraissent gênés, quand la jourhée est terminée, dans le cercle un peu restreint du Bordeaux mondain ; ils préféreraient le boulevard et ses alentours. N'insistons pas. Pour nous résumer : Mon sentiment est—et ce n'est ni une prophétie ni une sentence, c'est une impression, sans plus, mon sentiment est que le gouvernement rentrera sans rentrer—il suivra les Chambres à Paris pour la convocation du 15 décembre, et une fois cette p.etite cérémonie parlementaire terminée, n reviendra à Bordeaux pour quelques jours, jusqu'à ce que le Général Joffre lui fasse signe qu'il peut réintégréer sans inconvénient. A moins que d'ici un mois, ce qui est par-/ faitement possible, la retraite allemande se soit dessinée. Il se pourrait que je me trompe, car l'indécision est grande dans ce que l'on appelle les affaires gouvernementales et on' répéterait volontiers : Montaigne eût dit: qui sait? Et Rabelais: peut-être ! Mais si le gouvernement ne sait pas quel jour fixer, les Parisiens qui ne sont retenus ici que par les espérances de savoir ce qui se dit et de voir ce qui se passe ont commencé l'exode, la moitié est partie, et l'autre s'apprête à en faire autant. Les valises sont déjà commencées.Un vieil usage s'était établi d'après lequel on ne décorait ni les sénateurs, ni les députés, ni les conseillers municipaux en fonction. C'est à peine si dans ces dix dernières années on a fait deux ou trois exceptions. Bien plus, les parlementaires décorés avant leur entrée à la Chambre affectaient de ne pas porter leur ruban. Ce désir de ne pas humilier des collègues était bien vu. Voilà que depuis la guerre on semble vouloir changer ces excellentes habitudes.Depuis quinze jours on nous annonce que trois députés ont été décorés pour faits de guerre. Me permettra-t-on de penser que c'est trop? Il va de soi que nous sommes bien certains que ces trois députés ont vaillamment mérité le ruban que leur collègue M. Millerand ne leur fait pas attendre : ce n'est pas sur le mérite que nous faisons cés simples observations, c'est sur le principe lui-même. A l'heure actuelle nous avons près de trois millions de soldats sur les champs de bataille ou dans les tranchées ; nous lisons tous les jours avec une émotion continue les actes d'héroïsmes mentionnés à rordrç.du jour de chaque corps d'armée ; il y en a des milliers, tous mériteraient une récompense exceptionnelle qu'on est dans l'impossibilité de leur donner, ils sont trop. D'un autre côté, la chambre des députés compte 598 membres, sur lesquels 200 r*2 trouvent mobilisés, la plupart sur le front, d'autres sur les secondes lignes, mais enfin nous prenons le chiffre de 200, et, sur ce nombre on en a décoré déjà 3, la proportion avec la masse des autres combattants est largement dépassée. Il serait fâcheux qu'on puisse penser à tort ou à raison, qu'il suffit de se conduire héroïquement, ce qui est la régie commune, à l'heure présente, pour obtenir le ruban quand on appartient à la Chambre., et Qu'il y a là une sorte de. récompense anticipée entre camarades pour le coup d'épaule qu'on peut attendre demain. Cela n'est certes pas, mais en pareille matière il ne faut pas même donner prétexte à de justifiables soupçons. D'autant que ces trois décorations de députés ont mis les autres parlementaires en goût et près de cinquante parmi les deux cents qui sont mobilisés ont déjà demandé ou fait demander la croix de la légion d'honneur pour leur conduite qu'ils jugent tous digne d'être citée en exemple aux générations qui arrivent. Si les autres soldats les imitaient c'est plus du quart de l'immense armée française qu'il faudrait décorer. On voir où ce premier abus des trois rubans de la Chambre pourrait conduire. Si nous avions quelque chance d'être entendu par M. Millerand, aux efforts énorme de qui on ne rend généralement pas assez justice, nous nous permettrions de lui dire : " Vous avez cru bien faire et avez agi pour le mieux ; mais vous vous engagez là sur un terrain glissant; il est temps de s'arrêter. Il y a de simples soldats dont l'admirable conduite arrache des cris d'enthousiasme, on ne les décore pas ceux-là ou si peu. C'est à eux que vous devez réserver les croix exceptionnelles et vous n'avez qu'à choisir parmi les milliers de héros que mentionnent les quotidiennes citations à l'ordre du jour. Croyez-moi, c'est un citoyen indépendant et un ami sincère qui parle." Les députés ont leur large ruban tricolore, ça suffit. JEAN-BERNARD. • ______________ LETTRE DU HAVRE. Les sous-marins allemands devant le Havre. — Reconstruction — Re -maniements ministériels. (De notre correspondant particulier.) 1 décembre. Jusqu'ici le bel estuaire de la Seine, d'une grâce si parfaite, avec le contour harmonieux de la côte, le rocher pittoresque de Sainte-Adresse et la haute falaise presquè farouche de la Hève, la pointe de terre qui offre à nos yeux une partie de la ville avec un second plan d'eau et comme toile de fond la côte d'Honfleur, les hauteurs d'Ingenville et de Sauvie, tout cela n'avait formé pour nous qu'une image de paix, de recueillement, de travail. Nous nous trouvions dans le cadre aimable d'une mer très pure aux eaux changeantes, aux couchers de soleil incomparables, nous apportant chaque jour, chaque heure, des surprises aimable des bateaux tout en or, dans la gloire du soleil ; des jeux de soleil et d'ambre au loin, sur l'autre rive ; de fines silhouettes de navires gagnant la haute mer. Et quand un torpilleur passait bondissant sur les vagues, on admirait simplement sa prestesse souple. Mais l'image de guerre est revenue, précise et brutale. A deux reprises, des transports de charbon ont été atteints, à peu de distance de la côte, et coulés par des sous-marins allemands. J'ai même tâché de vous télégraphier, mais ce fut en vain : la censure supprima les télégrammes quarante-huit heures durant, afin, sans doute, que l'opinion publique ne s'émeuve pas. Ceci me paraît d'ailleurs \ine erreur, car bien entendu, tout le monde savait la chose au Havre, mais on amplifiait, on exagérait, et le silence paraissait gros de menaces. Quand on sut la vérité, ce fut un apaisement. — Que voulez-vous? c'est la guerre... Mais comment expliquer ces incursions de sous-marins? Il est certain qu'il ; s'agit de bâtiments ayant Ostende ou • Zeebrugge comme port d'attache. D'ici Ostende, il y a huit heures de naviga- ' tion. Il est donc relativement aisé à un 1 sous-marin de venir jusqu'ici. Aussi a-t-on pris des mesures sévères et il paraît que l'Angleterre va en ar- 1 rêter d'autres, plus rigoureuses encore. 1 A tout instant, des alertes se produisent 1 et les torpilleurs filent, à toute allure, ! là-haut de gros canons attendent, bra- 1 qués vers l'inconnu. D'autres précau- 1 tions ont été'prises. Et la mer si paisible ' et si souriante, dont les fureurs même n'étaient que de la beauté, a pris pour nous un aspect différent. Ce n'est plus au'un champ de bataille d'où à channe instant l'affreuse vision de sang et da mort peut surgir. * * * Notre armée se repose et, à part quelques petits postes, peu menacés sur l'Yser, nous n'occupons plus la ligne da feu. Nos soldats l'avaient bien gagnée, cette halte, après toutes les étapes glorieuses, mais douloureuses. Elle était d'ailleurs nécessaire, car la maladie et l'exil, la cessation de toute communication avec le foyer familial, les maux des toute espèce causés par les difficulté^ spéciales de ravitaillement et de réé-< quipement—hélas ! notre intendanco n'eut pa^ un Carnot à sa tête et leâ plaintes sont générales et vives—ont un peu entamé le moral d'une partie de l'ar-mée, mais point, chose curieuse, de l'ar-mée combattante, plutôt des réserves groupées dans les dépôts. Les volontaires ont montré et montrent toujours un esprit magnifique, et les jeunes soldats des dernières classes sont aussi ardents qu'au premier jour, décidés à marcher jusqu'au bout. Mais le froid a fait de cruels ravages et nos femmes, nos mères, nos fiancées n'ont pas pu malheureusement suppléer à l'in* suffisance de l'organisation officielle. Quoiqu'il en soit, les Anglais ont demandé à disposer seuls, de la ville de Calais, comme base de leur dépôt. Quand les couvertures et les vêtements seront là et que l'alimentation aura fait quelques progrès, que l'armée aura vu pendant quelque temps les efforts considérables que font les troupes anglo-françaises, quand les recrues viendront grossir les unités, l'armée belge reprendra, en quelques jours, toute sa valeur. Et attendez don-" qu'on marche de l'avant, que le village natal se rapproche ! * * * C'est en vue de ce moment aussi que le départment des travaux publics travaille activement. D'assez nombreux ingénieurs de nos ponts et chaussées sont arrivés ici,.et l'on prépare la reconstruction des ouvrages d'art essentiels qui seront détruits par les Allemands, la réfection partielle des routes abîmées par le charroi intensif et par les obus. M. Helleputte s'est rendu à Furnes, ces jours-ci, avec son chef de cabinet et plusieurs ingénieurs. On marchera très vite paraît-il. * * * A toutes les bêtises qu'elle avait déjà' contées, la " Gazette de Cologne " vient d'en ajouter d'autres et d'insérer gravement les plaisanteries que des officiers belges déserteurs ( ?) auraient racontées au correspondant de l'Agence Wolff, & Bréda. • D'après ces officiers—ou plutôt d'après Wolff—M. de Broqueville serait à couteaux tirés avec les autres membres du gouvernement et chercherait à remanier le cabinet. M. Schollaert deviendrait ministre des Affaires Etrangères ( !) Le Roi n'aurait pas réussi à ramener la concorde parmi les membres du cabinet, dont les jours seraient comptés. Et patati et patata !... En réalité, si quelque :hose s'accomplit de ce côté,.ce ne sera évidemment pas avant la rentrée en Belgique. Il n'y a en ce moment que deux problèmes : l'armée et les finances... L'Agence Wolff ajoute encore que les troupes belges auraient été transportées en partie à Paris, après des discussions âpres entre le Roi et le général Pau. Je vous signale cela pour vous amuser un peu... les sujets manquant générale, ment de gaîté aujourd'hui. PIERRE NODRENGE. LETTRE DE LAUSANNE. L'empressement de la Suisse à secou-'ir les réfugiés belges revêt les formes es plus diverses et les plus ingénieuses. Mous avons signalé déjà les concerts et es conférences organisés au profit des :a;sses d'assistance à Genève, à Lausanne et dans la plupart des villes im-Dortantes de la Confédération. Hier, les peintres et sculpteurs du Canton de Vaud >nt ouvert, à Lausanne, dans les locaux le l'ancienne poste, une exposition de ableaux, dessins, aquarelles, sculptures, :tc., qui pour avoir été improvisée n'en }ffre pas moins un vif intérêt. Elle révèle, en effet, à côté de talents reconnus ît classés comme celui de M. Félix Val-otton, dont rkaque toile est un chef-l'œuvre de volonté et d'expression, de VI. Morerod. de M. Burnand ou d'autres

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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