L'indépendance belge

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s.n. 1918, 25 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z030493/
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89e année Ho 278 L'INDÉPËNDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: I PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTiMES , HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE, TUDOS. ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 233-75 LUMDI 25 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 23 novembre ■ IIIIMl——I MIII I I (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS (l AN, 32 SHILLINGS ■■■■InaHMMMnaMaMBHaÉHMKMnj Hier vendredi 22 novembre 191S LE ROI ALBERT a fait sa rentrée triomphale DANS BRUXELLES délivrée du joug allemand. Nous partageons l'allégresse de nos compatriotes et avec eux, de tout cœur? nous crions : Vive le Roi ! Vive l'Armée ! Vive la Reine ! Vive la Belgique l Vive la Famille Royale ! Vive la Liberté I LE KAISER, 1914: "VOYFZ, VOUS AVEZ TOUT PERDU!" ALBERT 1er, 1918 : "VRAIMENT!" LA SITUATION ocimtui uuui. Le Roi des Belges, accompagné de la Reine et du prince Léopold, a tait hier - son entrée triomphale dans sa bonne ville de Bruxelles, à la tête de notre splendide armée. Cette cérémonie a été ''occasion de manifestations sans précédents de la part de la population bruxel-oise. Nos lecteurs trouveront plus loin les premiers détails de ce grand événement, qui coincida avec la rentrée solennelle de notre parlement. Alors que la capitale accueillait dans a joie notre souverain et ses vaillants soldats la population naniuroise acclamait les légions britanniques. Les 2e et 4e armées sont, en effet, entrées hier soir dans Namur et ont traversé la Meuse au sud de cette ville, pour atteindre la ligne de l'Ourthe et s'approcher d'Andenne et J'Anfbresin, respectivement au nord et a l'est de Namur. Au cours de leur der-iièreyétaf>e les troupes britanniques ont recueilli quelques centaines de canons et un grand nombre de mitrailleuses et mortiers de tranchée allemands. De leur côté les unités de la 3e armée américaine ont poursuivi leur avance Jans le Grand-Duché de Luxembourg, 5t avaient atteint hier soir la ligne Ingle-dorf, Detzdorf, Remieh et Schengen. L'occupation successive des localités libérées d'Alsace-Lorraine a été continuée hier par les cléments des armées françaises v ietorieuses, et partout les libérateurs ont été salués par la population enthousiaste. A Colmar J'efitrée solennelle du général Casteinau a été céleDrée au milieu des acclamations de la population entière, qui a manifesté de la façon la plus poignante son attachement à la France. Ent re les Vosges et la Moselle nos alliés ont atteint à présent la ligne s'éten-dant de Thjonville à Bitche, en passant par Bouzonville, Volcklingen et Saare-guemines. En Alsace, les avant-gardes françaises sont arrivas à Reiperteuiller, Mberach, Danendorf, Gendertheim ->t Wendenheim, après avoir fait leur entrée dans Ingwiller, BouxviUer et Bru-math, où elles ont reçu le plus touchant accueil. Le drapeau du 2e régiment colonial, qui avait été enterré à Villers-sur-Semois, lors de la retraite de 1914, a été retrouvé et rendu avec les honneurs militaires, à l'armée coloniale, par le 264s régiment d'infanterie. Au cours d'une conférence qui a été tenue hier matin à l'Elysée, entre MM. Poincaré, Clemenceau et le maréchal Foch, il a été décidé que les autorités civils prendraient possession de Strasbourg le 8 déc. prochain. Des membres du gouvernement et une délégation du parlement français prendront part a cette cérémonie. L'entrée militaire dans a capitale alsacienne aura évidemment ieu avant cette date, et reste fixée jusqu'à nouvel ordre au 25 novembre. Toute la joie qui préside à la réception des armées alliées consacrant la libération de nos provinces reconquises au 3rix de tant de sang préçieux, n'est pas sans ombres. Les dernières atrocucs commises. par les hordes barbares endeuillent, en effet, trop de nos compatriotes. Parmi les derniers attentats qui trient vengeance et pour lesquels nous ïspérons que les gouvernements dt l'Entente exigeront de justes réparations, on signale comme particulièrement meur-rière, l'explosion exécutée délibérément i Hamont. Ici, il n'y a pas-eu que des Belges parmi les victimes, et l'on affirme jue la destruction des munitions boches i communiqué l'incendie à trois trains-îôpitaux allemands, dans lesquels envi-on mille blessés ont été entièrement carbonisés ! Le village de Hamont a été :omplètement anéanti et parmi ses ruines ;e trouvent des centaines de morts et de jlessés. Les dégâts commis à Bruxelles n'ont >as été moindres, il s'en faut. Les incendies des gares de Schaerbeek et du vîidi—nous n'avons aucune confirmation :n ce qui concerne la gare du Nord—se .ont prolongés jusque dans la matinée du undi. Les dépôts de locomotives et un îombre considérable de wagons, ainsi jue d'innombrables quantités de marchandises, ont été réduits en cendres. 11 l'est pas encore possible, pour le mo~ nent, de donner le chiffre, même ap-jroxknatif, des victimes, mais il» semble que celui-ci doit être très élevé. Des centaines de maisons ont été endommagées dans de nombreuses rues,-1 qui ont :té évacuées immédiatement, les habila ions menaçant de s'effondrer, et dans un ayon de plusieurs kilomètres toutes le* •itres ont été brisée « De tels actes, «-omiisis sciemment, ainsi jue le démontre le témoignage de plu-ieurs Belges dignes de foi, ne peuvent >as rester impunis, et nous insistons, |uant à noiis, sur la nécessité d'exercer les représailles proportionnées à l'impor-ance des attentats. L'inspection des navires de guerre al-emands qui pnt fait leur reddition dans £ Firth of Forth, a commencé hier. Les aisseaux ennemis seront êmmenés à icapa Flow, eft quatre groupes. Le iremier de ceux-ci s'est ébranlé hier : .lès |ue la flotte jendue aura atteint son port l'internement, les équipages allemands [ui montaient ses unités seront renvoyés lans leur pays. Cinquante-neuf sous-marins ennemis >nt été internés, jusqu'à présent, à Har-vich. Le soixantième des submersibles .'Içmands rendus a coulé au cours de sa raversée vers l'Angleterre. Les trente-ix sous-marins devant encore être livrés eront vraisemblablement* leur reddition .ujourd'hui et lundi. Au sujet des discussions qui devront ;e nouer dans l'avenir, le "Vorwaerts," ■rgane officieux du gouvernement de î'erlin, dit que l'amiral Beatty refusera l'entrer en pourparlers avec des délégués du Conseil des Ouvriers et Soldats, )arce que ceux-ci ne représentent aucun gouvernement reconnu; de plus, il signale que les vivres destinés à l'Alle-nagne par les Etats-Unis seront retenus lans les ports cie Hollande et de Suède ant que l'Allemagne ne pourra donner les garanties en ce qui concerne tant 'établissement d'une constitution libre, iu'une distribution équitable des appro-isionnements.Le correspondant du "Times" à Sa-onique croit savoir qu'un certain ma-"lise règne en Croatie et en Dalmatie. ne tension - serait survenue, due un malentend-u entre Serbes t Yougoslaves d'une part et les taliens d autre part. Entretemps, ;s unités slaves continuent leur marche n avant, tandis que l'armée du général a occupé plusieurs localités où sa irésence n'était pas attendue. .A BELGIQUE RENONCE A LA GARANTIE DE NEUTRALITE La légation de Belgique à Washington a fait connaître officiellement l'in-entioa de renoncer à l'avenir à la garan-ie de neutralité. .'ENTREE DU ROI A BRUXELLES Par un beau soleil, à travers des rues .oires de monde et parmi des scènes d'ùn adescriptible enthousiasme, le Roi Al bert, avec la Reine et les princes, est rentré dans sa capitale après quatre années d'exil. En tête du cortège royal se trouvaient le Roi et la Reine, à cheval, le prince Albert (fils du Roi d'Angleterre) , en uniforme du Royal Air Force, l'amiral Sir Roger Keyes, qui dirigea l'opération contre"1 Zeebrugge. Puis venaient les princes de Belgique (le prince Léopold, en kaki, le prince Charles, en cadet de marine) et le général Boissou-dy, commandant la sixième armée française.Le Roi est arrivé par la Porte de Flandre, où il quitta son auto pour monter à cheval, traversa la rue de Flandre, la rue Sainte-Catherine, la rue du Marché-aux-Ppulets, le boulevard Anspaeh, le boulevard du Nord, le boulevard du Jardin Botanique, la rue Royale, la rue de la Loi,' place du Palais, où il s'est arrêté et où les troupes des nations alliées ont défilé. Outre les troupes belges, il y avait des bataillons britanniques, français et américains. Ce fut un inoubliable spectacle.Dans l'après-midi, le Roi assista à la séance du Parlement belge, après quoi il a regagné le Palais pour se rendre ensuite à l'Hôtel de Ville. Rarement un souverain est entré dans sa capitale dans des circonstances aussi impressionnantes et a reçu de son peuple •des démonstrations aussi enthousiastes de loyauté et d'affection. La vie à Bruxelles Une des caractéristiques pathétiques de la journée fut le grand nombre de personnes qui ont dû recevoir des soins dans les hôtels ou maisons où on a dû les transporter, l'état d'affaiblissement dans lequel elles se trouvaient par suite d'une alimentation insuffisante, ne leur ayant pas permis de supporter l'excitation de l'heure jointe à la pression de la foule. La population belge*, dit le "Times,'' a été très courageuse et a supporté en silence ses tortures, mais les pauvres ont beaucoup souffert. Aujourd'hui, à en juger par les étalages ©t la foule dans les rues, Bruxelles présente un aspect plus luxueux que Londres et Paris. De même qu'à Gand et à Anvers on est étonné du nombre d'articles de luxe dans les magasins. Non seulement les bijoutiers, les marchands de cigares et les magasins d'ameublement et d'antiquités sont bien fournis, mais les magasins de victuailles sont pleins de bonnes choses. "Je n'ai jamais vu, continue le correspondant du "Times," des charcuteries paraissant plus abondaminent approvisionnées de choses tentantes, de pâtisseries et confiseries a-ux fenêtres plus appétissantes, remplies d'une foule mieux habillée, consommant des quantités de gâteaux délicieux. Mais les'-prix sont,effrayants. On paie 4 francs pour une tasse de thé et 1 fr. 50 par petit gâteau. Les charcutiers et les pâtissiers semblent faire des affaires d'or. Les principaux hôtels, dont le Palace, le Cecil, l'Astoria, le Central, le Grand Hôtel, sont tous ouverts et pleins. La. nuit dernière, les rues étaient brillamment éclairées et tous les cafés et restaurants débordaient de monde. Malgré la rareté du cuir, un grand étalage est plein de sacoches de dames, nécessaires de toilette et maroquinerie de choix, et on peut acheter, pourvu qu'on y mette le prix, presque toute marque de vin, de cognac ou de liqueur. Bruxelles est aujourd'hui une capitale aussi gaie que l'Europe a jamais pu la voir. Ce déploiement de luxe dans les magasins n'est cependant pas un critérium exact pour 1^ réelle vie du peuple, car les prix sont inabordables, sauf pour les riches. En parlant à diverses personnes, j'ai entendu le même récit, c'est-à-dire que ce qui a surtout manqué, ce sont le pain, les pommes de terre et le fromage, c'est-à-dire de.? produits essentiels. Les choses qui ont le plus fait défaut sont celles sur lesquelles repose l'alimentation de la masse du peuple, et il importait peu qu'il y eût abondance de gâteaux à la crème a fr. 1 fr. 50 ou de bouteilles de Champagne à 40 francs. Les pauvres ont terriblement souffert. BRUXELLES RECOIÎTE BOURGMESTRE MAX Bruxelles, 17 novembre. Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni en séance solennelle pour recevoir le bourgmestre Max - qui passa cinquante mois en captivité en Allemagne.Libéré depuis quelques jours, M. Max est arrivé vendredi soir à Bruxelles; il en est reparti immédiatement et a retrouvé le roi au grand quartier. M. Lemonnier, bourgmestre par intérim, lui exprima la joie des Bruxellois de voir revenu de l'exil le bourgmestre qui personnifie la bravoure et le courage civiques et qui montra à l'ennemi comment les magistrats communaux belges savaient résister. M. Lemonnier exposa les vexations subies par la population ; mais, dit-il, les administrations communales furent des centres de résistance admirables pour faire face à l'ennemi. * Il invita ensuite Mf Max à reprendre son siège en digne descendant des fiers magistrats communaux. M. Max prit ensuite la parole. — Je ne sais s'il me sera possible de surmonter mon émotion et de vous parler comme je le devrais et comme je le voudrais, mais vous comprendrez l'intensité des sentiments qui m'étreignent au moment où, après une séparation «i longue, je me retrouve enfin au milieu de vous, dans cet hôtel de ville qui évoque en moi tant d'inoubliables souvenirs. "A l'instant où la capitale vient d'être libérée de l'odieuse présence des troupes allemandes, comment ne pas dire ne.tre émerveillement devant la population bruxelloise .dont l'attitude fut admirable durant les jours de souffrances. "Je reprendrai dès ce soir mes fonctions, j'emploierai mon énergie à mettre un terme aux désordres. La population se doit à elle-même de me seconder dans ma tâche : elle le doit à ceux qui l'ont protégée aux heùres de détresse. La Belgique et la capitale;ont souffert cruellement dans cette guerre, mais je suis presque tenté de dire que je ne regrette pas l'agression dont le pays a été l'objet, car elle lui a acquis une gloire immortelle dont les rayons englobent les soldats. çlu.Içont et Iz population, civile. " La Belgique peut s'enorgueillir de voir désormais son nom inscrit dans les fastes de l'histoire à côté de deux, des Grandes Puissances libératrices. La lutte fut longue et terrible, accompagnée de larmes et de deuils, mais elle a trempé nos énergies. " Après 1870, on put dire: C'est toute la France à refaire : à notre tour de répéter : C'est toute la Belgique à refaire, mais cette fois la tâche n'est pas alourdie par le poids de la défaite, par l'amertume d'ambitions déçues et le patriotisme blessé. " M-. Max remercie les échevins Lemonnier et Steens, qui l'ont remplacé pendant son absence; l'échevin. Jacque-main, qui paya, comme Lemonnier, de l'exil, la haute conception qu'il s'était faite de son devoir. M. Max exprime sa gratitude aux échevins et aux conseillers communaux. Et le bourgmestre ajoute : Honneur à tous ceux qui ont occupé un poste de combat dans îa lutte gigantesque qui, pendant plus de quatre années, a bouleversé le monde: ce fut une lutte contre le despotisme et la réaction. Le bourgmestre, entouré des membres du collège et des conseillers communaux, -s'est rendu ensuite sur le balcon de l'hôtel de ville d'où il a remercié la foule de son attitude digne pendant l'occupation.LES INCENDIES DE BRUXELLES Ils ont été allumés par les Boches Nous avons annoncé d'autre part les explosions et les incendies qui ont fait tant de dégâts dans les quartiers des gares du Midi et de Schaerbeek. Suivant un télégramme du service spécial de l'Agence Reuter, il semble être établi que les sinistres' ont été délibérément provoqués par des soldats allemands, qui ont également incendié les hangars des terrains d'aviation dans l'agglomération bruxelloise. ■ La police aurait fait d'importantes découvertes. Près des v/agons qui ont causé la conflagration" générale, on' a trouvé des grenades incendiaires pesant plusieurs kilos, avec des fusées à cordite. Quelques planches ont été soulevées, sous lesquelles on a découvert des trous remplis de paille ainsi qu'une fusée à temps. Un paysan d'Evere déclare avoir vu un soldat-cycliste allemand mettant le feu à un wagon stationnant à la gare de Schaerbeek. Il a allumé sans aucun doute une mèche rattachée à un détonateur, car la première explosion s'est produite une demi-heure après sa constatation. De plus, deux soldats allemands ont déclaré dimanche matin que Bruxelles sauterait dans l'aDrès-midi.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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