L'indépendance belge

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s.n. 1918, 24 Mai. L'indépendance belge. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5d8nc5t88v/
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89e annés No 121 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.(J. 4 ' TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE IJA BOURSE TÉL.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 24 MAI 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 23 mai f i ' 3 MOIS, 9 SHILLING: ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS . 1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. Un bruit sensationnel circule parmi les troupes allemandes et est colporté par les prisonniers boches, jusque dans les lignes alliées, où évidemment il perd sensiblement de son effet ! La rumeur veut que le maréchal Hindenburg soit mort! Le silence de la presse germanique, au ' sujet du maréchal, donne un certain ci" 'dit à cette information; qu'elle soit apocryphe ou non, elle ne peut modifier 1j cours de? événements qui nous inspire toujours la plus grande, confiance. Certes, nous n'atteindrons pas la victoire sans efforts, et il se peut que nous ayons encore des moments pénibles à traverser. L'horrible bête n'est pas morte et se défendra avec toutes ses ! griffes jusqu'à épuisement; nous ne nous taisons pas d'illusions. La prochaine ruée pour laquelle elle tend actuellement tous ses nerfs, sera formidable, et nos vaillantes„_armées auront besoin de toute leur énergie pour la briser. Déjà, ainsi que nous l'annoncions1' hier, les batteries ennemies donnent un commencement d'exécution à cette manœuvre, en bombardant à jet continu divers secteurs la front aveo une violence qui ces dernières vingt-quatre heures s'est élevée à un degréraremehtatteint précédemment. L'attention de l'ennemi semble se porter plus particulièrement ->ur l'Artois; ses canons de gros calibre crachent sans interruption des obus toxiques sur la région au nord de Bethune, menaçanï ainsi de prononcer une pointe offensive » travers le bassin houiller pour se diriger soit sur Anvins-Hesdin, Montreuil-Etaple, au sud de Boulogne, soit vers Saint-Pôl-Auxy-le-Château - Abbeville. en conjonction avec, l'armée du général ron Hutier dont les troupes doivent attaquer sur le iront d'A'rras-Alberfc. Evidemment cé n'est là qu'un programme, et l'expérience du premier mouvement offensif nous a heureusement démontré dès la première semaine que l'horaire de la ''marche allemande" a été singulièrement bouleversé. Les derniers communiqués nous signalent que l'activité de l'artillerie ennemie s'est également intensifiée sur le front belge, notamment dans les régions de Nieuport et de Boesinghe. Nos batteries ne sont pas restées sans réagir et ont exécuté de nombreux bombardements destructifs sur les organisations et les batteries ennemis, et ont mis plusieurs ae ces dernières hors combat. "Une. patrouille ennemie qui tentait de s'approcher de nos lignes a été repoussée'par le feu de notre infanterie. La Panne et Furnes ayant été bombardés par les pièces à longues distance allemandes, notre grosse artillerie a répondu en exécutant des salves sur l'arrière des lignes teutonnes./ Sur le front de bataille du canal Ypres-C'oraines au canal de La Bassée il n'y a rien à signaler en dehors d'un heureux coup de main britannique exécuté à l'extrême nord de ce front, et de l'activité d'artillerie déjà signalée à l'est de la forêt de Nieppe et dans le secteui au nord-est de Béthune. Les troupe's britanniques ont pénétre sn deux points dans les lignes ennemies au sud-est d'Arras et dans le voisinage d'Hébuterne et en ont 'ramené des prisonniers et une mitrailleuse. De son côté l'ennemi a tenté d'envahir les position; de nos Alliés au sud-est de Mesnil. ' Au sud de la Somme il y a eu une activité très marquée de la part des deux artilleries, notamment dans les régions de Hailles, du Bois Senecat, de Rouvraj et du Piémont, ainsi que sur l'Oise. Le; patrouilles ont été également très ac tives sur tout le front de l'Ailette. Sur le reste du front occidental le-coupes françaises ont exécuté un raie fructueux à l'ouest de Maisons de Champagne, et ont repoussé deux coups de fflain ennemis en Wœvre et en Lorraine Sur le front méridional, des détache ments italiens ont poursuivi leurs opéra tions'de reconnaissance dans la régior des montagnes avec le plus grand fruit | Au sud de l'Assa, une patrouille britan "ique a pénétré dans les lignes autrichiennes et eu a ramené des prisonniers pendant que les écla.ireurs italiens captu i aient un avant-poste ennemi au nord est de Monte di Val Bella et s'avançaieni jusqu au village de Stoccareddo, où il: nifligèrent des pertes sévères à la garni s°n et firent sauter un dépôt de.muni lions. L action de l'artillerie a été intensf tout le long du front méridional et à l'esl 1 de Ponte di Piave et de Zenson, les bat- ( teries italiennes ont exécuté des tirs des- « tructifs très efficaces sur les pièces autri- i chiennes, dont plusieurs furent réduites ; au silence. < Sur le front macédonien, les actions > de l'artillerie ont également été vives, principalement près du lac Doiran, k l'ouest du Vardar et dans le secteur de Monastir. Cette dernière ville sert de nouveau de cible aux canons bulgares, qui, il y a trois jours, ont lancé sur elle ] près de huit cents obus, causant la des- ( traction de nombreux immeubles. Les j troupes serbes ont livré deux attaques-surprises, l'une vers Zborsko (Moglena), l'autre à l'ouest de la Tcherna. Ces deux 1 entreprises ont été complètement couron- I nées de succès. * • < *■ Le 16 mai a été signé un accord entre ' le Japon et la Chine. Les deux gouvernements, voulant parer au danger de la pénétration de l'influence allemande au delà de la frontière est de la Russie, déclarent se placer sur 1 un pied d'absolue égalité et; s'accordent ] mutuellement aide et assistance en vue ; d'une action commune. La Chine autorise le Japon a transpor- ^ ter ses troypes, munitions et organisations sanitaires à travers son territoire j et à y élever les œuvres de guerre néces- . saires qui, toutefois, doivent être enlevées dès la conclusion des opérations ele guerre. Le Japon respectera la souveraineté de la Chine évacuera son territoire aussitôt la fin de la guerre. L'accord conclu cessera automatiquement ses effets aussitôt que cessera l'état âe guerre entre les contractants et les Puissances Centrales. Les troupes chinoises pourront être uti- ] lisées en dehors des frontières de Chine, ; Et.s'il est fait usage du Chinese Eastern 1 ^ Railway, un accord devra être conclu-avec cette compagnie. ; -Telles sont les indications fournies par un journal chinois, mais le ministre des Etats-Unis à Pékin fait connaître à son ( gouvernement que les clauses dudit . traité lui sont encore officiellement in- ( connues. « » ! En Russie c'est l'anarchie complète, ' et, par-dessus tout, une abominable fa 1 mine qui va frapper Pétrograd et le nord : de la Russie, où l'on assistera au spectacle lamentable que nous dépeignent les chro- 1 niques du moyen-âge. Il n'y a plus de i pain. On distribue à la population des ] biscuits et les pommes de terre sont à i 8 francs la livre. Le Comité central et les Cadets pa- : raissent cependant exister encore, puis- : qu'ils protestent contre l'action allé- , mande; mais ils n'ont ni armes ni re^ sources. Là où il faudrait des actes il n'y a que des paroles. En Ukraine, la situation ne s'améHire j guère. Un de nos amis revenant de là.-, bas, bien au courant de la situation et ] ayant appris^ à connaître les hommes du ■ pays, nous garantissait que Skoropadski | n'était nullement pro-germain. Il est , Ukranien uniquement. Il veut simple- ( ment revendiquer pour l'Ukraine le ( droit de disposer d'elle-même. Il a bien . dû s'entendre avec les Allemands, parce que seuls ils ont la force orgauisée. De : plus, en dehors des Allemands, il faut bien reconnatîre que Skoropadski n'a pas trouvé d'appui. Les Alliés n'ont pas compris la réalité des faits et ils se sont méfiés de Skoropadski, qui avait l'anarchie devant lui et devait bien la com-: battre. L'ordre devait être rétabli à tout ■ prix et dès lors Skoropadski n'avait plus , le choix. Aujourd'hui encore les paysans . se révoltent contre la Rada. Ces paysans n'ont ni dirigeants capables, ni pro-; gramme: c'est simplement l'anarchie sociale qui sortirait de leur victoire. Faut-. il les laisser faire ? , En résumé, il y aurait en Ukraine une organisation sérieuse dont il serait aisé de se servir clans l'intérêt du rétablisse; ment de l'ordre en Russie d'abord, et de la cause des Alliés ensuite. * • * La situation alimentaire en Hollande ■ devient grave. La Hollande avait de-, mandé aux Etats-Unis de pouvoir dispo- ■ ser, pour le transport du grain destiné à ■ son alimentation, de trois navires hollan-; dais se trouvant en Amérique. Cette de-; mande ne fut pas agféée, mais le gouver-- nement du Président Wilsori engage la ■ Hollande à envoyer en Amérique des bateaux qui seraient chargés immédiate- : ment et réexpédiés en Hollande. Or, on ; sait que sous la> pression des dispositions allemandes le gouvernement hollandais a interdit toute .sortie de navires de ses ports puisqu'ils ne pourraient recevoir de sauf-cônduits allemands. La situation est donc très compliquée et le ravitaillement ele la Hollande retardé, ce qui peut avoir de sérieuses- conséquencïes à bref délai. OPERATIONS NAVALES Les jertes sur mer Les pertes de la marine marchande britannique pendant le mois d'avril 1918 ont été de 220,709 tonnes, contre 216,003 tonnes pour le mois précédent. Les arrivées et les départs ele navires marchands de toute nationalité et de plus de 50Ô tonnes (ne:>n compris les bateaux ele pêche et locaux) dans les ports du Royaume-Uni, pendant le mois ele ! mars 1918, affectaient un total de j 7,040,309 tonnes, contre 7,295,620 tonnes pour le mois précédent. €• • ♦ Les pertes des marines marchandes alliées et neutres pendant le mois d'avril 1918 ont été de 84,393 tonnes, contre 165,628 tonnes pour le mois précédent. ..Les pertes totales de la marine marchande mondiale -exception faite de-, pays ennemis—pour le mois d'avril 1918 s'élèvent donc à 305,102 tonnes, contre 399,473 tonnes pour le mois précédent. OPÉRATIONS AÉRIENNES LIEGE ET MANNHEIM BOMBARDEES / y Outre des travaux de reconnaissance, les aviateurs britanniques ont. lancé 1,200 bomfces stfl ^ivers ybjectils militaires. et notamment sur quatre grands aérodromes ennemis près de Gand et de Tournai. Un grand nombre de combats aériens ont eu lieu. Au cours de ceux-ci seize appareils allemands ont été détruits et deux autres ont été forcés d'atterrir en mauvais état. Deux ballons d'observation ennemis ont également été mis en flammes. Trois aéroplanes britanniques sont manquants. Dans la,huit plus de 12 tonnes de bombes' ont été jetées sur les cantonnements de Bray et de Bapaume. - Deux aéroplanes ennemis ont été abattus par l'artillerie, derrière les lignes britannique?. Deux tonnes de bombes ont été jetées sur îa fabrique de chlorine à Mannheim, sur le Rhin, causant trois incendies, et deux autres tonnes .de bombes ont été lancées sur les gares de Thionville et de Karthaus (au sud de Trêves), en Allemagne. Un appareil britannique n'est pas rentré de ces expéditions. A l'aube du 22 mai deux escadrilles britanniques ont bombardé l'important triangle de voies ferrées de Liège. Les bombes lancées par la première escadrille ont provoqué trois grands incendies, qi,ii faisaient encore rage trois-quartS d'heure plus tard, lorsque la seconde escadrille survola Liège. D'autres appareils britanniques ont lancé douze bombes de gros calibre sur la gare de Metz. Tous ces appareils sont rentrés. (N.d.l.R.—lin poussant un peu plus loin, les aviateurs britanniques auraient pu utilement bombarder le grand quartier-général allemand, installé à Spa, et, les logements des généraux supérieurs, tels que Hindenburg et Ludendorff, qui sont descendus—oh, ironie !—à l'Hôtel d'Angleterre.) Le dernier raid sur Paris Deux escadrilles de Gothas ont vainement tenté d'atteindre Paris dans la soirée de mardi. Un des appareils a été abattu au nord de la capitale. Le premier groupe a jeté quelques bombes dans un faubourg parisien où, ainsi que nous l'avons annoncé hier, trois personnes ont été tuées, et plusieurs autres blessées. L'alarme avait: été donnée à 10 h. 45. La breloque a été sonnée à une heure du matin. Les victimes du raid sur Londres Les derniers rapports de la police signalent que le nombre total des victimes faites par les Gothas au cours de l'attaque sur Londres dimanche dernier, s'élève pour tous les districts survolés à 44 tués et 179 blessés. EN IRLANDE Le Lord Maire de Dublin, désireux d'aller remettre au Président Wilson une adresse du comité irlandais anti-con-scriptionniste, avait sollicité et obtenu des passeports du ministre des affaires étrang.res, sous la condition que les documents qu'il se proposait d'emporter' soient préalablement soumis au Lord Lieutenant d'Irlande. Le comité a retusé d'accepter cette condition. L'AFFAIRE PAIX-SEAILLES Le procès du capitaine Mathieu et du sergent Paix-Séailles. inculpés d'avoir communiqué des documents relatifs à la défense nationale, a commencé devant le 2e conseil de guerre de Paris. Les documents en question "furent saisis le 8 août dernier parmi les papiers d'Almeyreda. Ils consistent en cinq lettres écrites entre mars et juin 191Ô par le général Sarrail qui commandait l'expédition de Saloni-que, au président du conseil, au ministre de la guerre, au président du comité de l'armée, et en deux télégrammes datés du 16 juin 1916 du maréchal Joffre et de M. Briand. Ces documents avaient été communiqués à Almeyreda par le sergent Paix-Séailles intéressé dans le "Bonnet Rouge" pour Fr. 70,000. Le capitaine Mathieu qui faisait partie de Tébatf-major de Sarrail, reconnut avoir communiqué les documents à Paix-Séailles. Les accusés prétendent avoir agi dans un but patriotique. LE RATIONNEMENT Les rations ont subi en ces derniers temps des changements successifs, et actuellement chacun df's eleux coupons de viandé disponibles chaque semaine pour l'achat de viande de boucherie donne droit à un achat de 8d. de cette viande. Voici le tableau des quantités équivalentes des diverses èspèces de viandes obtenues pour un coupon : I. Viande de boucherie, non cuite (y compris porc), 8d. II. Mande de boucherie, cuite (y compris porc), avec l'os ordinaire, 6 onces.. La même sans os, 5 onces. Pâtés de viande, sandwiches, et produits semblables, suivant le poids de viande, 5 onces. III. Abattis comestibles: (a) Langue, rognons, diaphragme, non cuits,"8d. Les mêmes, cuits, 6 onces ; (b) abattis comestibles (excepté langue, rognons, diaphragmes et excepté e'e qu'ein peut obtenir sans coupon), non cuits, 24d. Les mêmes, cuits, 20 onces. IV.—Saucisses : (a) première qualité, contenant au moins 67 p.c. de viande, non cuites, 12 onces ; (b) deuxième qualité, contenant au moins 50 p.c. de viande, non cuites, 16 onces. Les mêmes, cuites, 12 onces. V.—Viande de cheval (non-cuite) avec 1 os ordinaire, autre que les parties qu'on peut obtenir sans coupons, 28 onces. La même, cuite, avec os, 22 onces. La même, non cuite, sans os, 22 onces ; la même, cuite, sans os, 16 onces. VI.—Graissé de bœuf ou de mouton, ou os, 8d. Dripping, 8 onces. Certaines espèces de saucisses et boudins non compris dans l'énumération ci-dessus, têtes de porc, viandes en boites, etc., 24 onces. Les jours sans viande ont été supprimés dans les restaurants, et d'autre pa-t l'augmentation des rations allouées permettra certainement d'obtenir certains plats pour un demi-coupon ou un qua/t de coupon. Il est question aussi en présence des grands arrivages de bacon et de la difficulté de la conserver au-délàd'un certain temps, d'en permettre la vente sans coupon dans certaines localités, spécialement dans les quartier^ pauvres. AUTOUR DE LA GUERRE ETATS-UNIS " — Le gouvernement des Etats-Unis, par l'intermédiaire de l'ambassade d'Espagne, a proposé ^ l'Allemagne une conférence sur toutes les questions relatives au traitement des prisonniers de guerre, mais il n'a. pas reçu de réponse. — D'après le correspondant de la Press Associated à Washington, l'Italie aurait officieusement informé les Etats-Unis de ce que la présence de quelques milliers de soldats américains sur le front italien serait hautement à désirer. Etant donné l'activité de la propagande allemande, les dirigeants italiens sentent que la présence de troupes américaines raffermirait solidement le moral de la population italienne. GRANDE-BRETAGNE — Le général Botha, parlant au os; grès dé son parti, tenu à Pretoria la semaine dernière, s'est élevé contre la propagande républicaine de M. Herzog et. de ses partisans. Parler de l'Afrique du Sud comme d'une nation opprimée, a-t-îl déclaré, est absurde. L'Angleterre a donné à l'Afrique du Sud toutes les fa-, cilités de se diriger et est actuellement son amie et son soutien. Il ne faut pas qu'on mette aucun obstacle aux engagements pour le service d'outre-mer. Le général Botha termina par un sérieux appel à la confiance et'à la bonne volonté mutuelles entre les races blanches ds l'Afrique élu Sud. TURQUIE — On signale en Asie Mineure un mouvement insurrectionnel qui, parti d'Aidin (vilayet de Smyrne) s'étend vers Menemen (près de Smyrne). A Manissa (nord d'Aidin), 2,000 soldats turcs envoyés pour réprimer les troubles ont déserté. La répression du mouvement & été confiée à Essad Pacha de Janina (Albanie). dernTere" heure Le Congo belge La presse allemande prétend que la Belgique aurait donne le Congo belge en gage à l'Angleterre, et que notamment par le traité anglo-belge du 3 février 1915 elle aurait dû livrer à la France et à l'Angleterre le district de Luganda. Le ministre belge des colonies, interviewé, dément. ; Un district de Luganda n'a jamais existé dans le Congo belge. Le traité anglo-belge du 3 février 1915 est simplement la Convention formelle intervenue pour approuver le projet de traité élaboré le 14 mai 1910 à Bruxelles, entre, les délégués allemands, anglais et belges, pour régler les questions litigieuses de frontières en Afrique. Ces négociations aboutirent à trois projets de convention, devant être soumis aux gouvernements respectifs. Le projet germano-belge fut transformé le 11 août 1910 em convention définitive. Le projet anglo-belge, dont la copie existe à Berlin, laissait le secteur méridional de la frontière entre Luganda et le Congo à une détermination ultérieure à faire sur place par des commissaires spéciaux. Le traité du 3 février est simplement la ratification du projet de 1910 et du travail des commissaires. Il ,comprènd aussi l'article réglant la situation de l'ancienne enclave de Mahagi, donnée à bail au roi LéopoM II, et dont la Belgique a obtenu la pleine souveraineté, et les limites précises ont été fixées. Le traité invoqué par la presse allemande ne contient rien d'autre. Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 16. L'ennemi a atteint un de nos avant-pos.tes dans le secteur du bois d'Aveluy la nuit dernière. Deux hommes sont manquants. Nous avons exécuté des raids fructueux dans les environs d'Ayette et de Boisleux Saint-Marot, infligeant un certain nombre de pertes a l'ennemi et capturant une mitrailleuse'. L'ennemi a également tenté d'envali'r nos positions dans le voisinage de Riez-duvinage, mais a été rcfoulé'par le feu de notre infanterie et de nos mitrailleurs. Nouveaux raids sur Paris Paris, jeudi 1 h. 30 matin.—Dans la soirée d'hier des aéroplanes ennemis ont franchi les lignes, se dirigeant vers Paris; ils furent reçus par un violent feu de barrage; aucune machine ne parvint à survoler Paris. Une machine lança des bombes en un point de la région .de Paris. Il n'y eut ni victimes ni dégâts. L'alarme fut donnée à llh. 15 et la ber- loque fut sonnée à minuit 20. * * • Paris, jeudi 4 h. matin.—Une deuxième alarme a été donnée à 1 h. 24 ce matin. Plusieurs relais d'aéroplanes se dirigèrent vers Paris. Les postes d'eyb-servation les accueillèrent.par un violent feu de barrage, et nos aéroplanes prirent l'air. Un certain nombre de bombes ont été jetées dans la région de Paris. La berloque fut sonnée à 3 h. 35-du matin.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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