L'indépendance belge

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s.n. 1917, 22 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cz3222s62g/
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L INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE; 5 CENTS) administration et redaction: n place de la bourse. 5, dane str, high holborn, w.c. 1. " . g? gt telephone: éolboen 1773-4 teleph. : j238-75 * 1 JEUDB 22 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à3 h. le mercredi 21 novembre ' e 7 3 mois, 9 shillings. "i abonnements : . 6 mois, 17 shillings. [-conservation par le progres. .1 an, 32 shillings. J LA SITUATION 1. Mercredi, midi. Les opérations en Italie se poursuivent avec le même acharnement que les jours a précédents. Les Austro-Allemands, livrant assauts sur assauts, entre le Piave ^ et la Brenta, semblent résolus à forcer, 8 coût© que coûte, une décision dans ce .secteur vital. C'est dans la région des pD Monts Tomba et - Monfeuera que la lutte 'H a atteint hier son maximum d'intensité, ■ et nos amis y ont eu à repousser quatre oS attaques successives. Ils l'ont fait avec nnM ua brio magnifique qui nous rassure en-lck® tièrement quant à leur résistance ulté-antM rieure.Abattue un moment et démoralisée i5lB par la soudaineté du coup, l'armée ita-==B l-ienné s'est vite ressaisie et le désastre de l'Isonzo n'a fait que stimuler son courage. Animées de l'esprit des légion-5 r naires garibaldiens, les divisions du gentil nerai Diaz défendent en hérps les portes 1211 de la Vénétie. * La confiance renaît et une vague jde patriotisme secoue le 'pays. Quelles que soient les nécessités de demain, le peuple — italien y fera face courageusement et 'iég. sans défaillance, car il sait qu'il n'est , ,oi pas seul dans cette lutte. Des armées fraî-J*jjj ch«s, bien-équipées, qui ont fait leurs Eco] preuves sur les champs de bataille de « a France et de Belgique, accourent. Elles 'jy > sont là et n'attendent que le moment op- tportun pour intervenir. La campagne d'Italie ne fait que com-; mencer, et les Austro-Allemands se. trou-. vent entraînés dans une campagne d'hiver qui, tout compte fait," ne pourra que I hâter leur épuisement et précipiter leur défaite. Leur succès initial est enrayé et ' la catastrophe italienne, c'est-à-dire la __j i mise hors de combat de l'armée de nos al-j I liés, est évitée. Ceci ne veut pas dire que , ls tout danger ait disparu, loin de là, mais ». K la défense a gagné un temps précieux et 5- "j | la résistance se fait tous les jours plus c't0[( solide et plus déterminée. Tout dépend, 470 ' actuellement, ïïu front nord, et si nos = amis parviennent à tenir dans le secteur _ delà Brentà" comnife ils l'ont fait jus-ur qu'à présent, la situation peut être con-ie sidérée comme satisfaisante. Dans le secteur adjacent : région d'A-ie. siago, nos alliés sont passés à l'offensive je) et il ont fait, au oours d'opérations lo-cales, plusieurs centaines de prisonniers g et capturé des mitrailleuses et plusieurs irgj centaines de fusils. Sur le Piave, ils ont h- également remporté quelques succès lo-' jjj eaux et les aviateurs participent- active-. ment à la lutte en bombardant les can-'ms I ^onnemen''e ennemis et en attaquant les mot colonnes et convois austro-allemands en es c f marche vers le front, a s<>r^ ^Teni,se est encore incertain — [ et F adversaire met à profit le culte qu'ont les Alliés pour tout ce qui concerne l'art, Pour essayer de les faire chanter. Par [atto | l'entremise de l'ambassade d'Espagne, •5t8_ l'Aut-riohe à fait demander au gouverne-jm'j | ment italien si felle devait considérer loi i ^ei]ise comme ville ouverte ou comme ; f I vill© fortifiée. C'est le prélude sans >m ! <'<m*6 ^ quelqu'acte de vandalisme pour — lequel les hommes de la Kultur cherchent srJ ; une excuse. » Le nouveau Conseil de Guerre inter-^ I allié s'occupe activement de la situation | en Italie et le général Foch, qui s'est oc-nort \ cupé plus particulièrement- de l'étude du » îrorit italien, s'est rendu sur place pour 1U a un rapport sur la situation et sug- Jt>s ?erer les mesures qu'elle comporte., i dm) Entretemps, les armées alliées, agis-^ êant sans doute déjà sous l'impulsion du -jg nouvel organisme central, dont M. Lloyd j[« George a défini-lundi les fonctions exactes, attaquent l'ennemi partout où les cir-yjj constances le permettent, î Le maréchal Haig, sans interrompre J5 les opérations sur le front des Flandres, nas a déclenché hier une offensive nouvelle entre Saint-Quentin et Lens, rt ( . _ et le coin l's muniqué de la nuit annonce que les ré i- sultats atteints sont satisfaisants. „U: re grand nombre de prisonniers et une gran f3 de quantité de matériel ont été capturés :e mais il n'est pas possible encore de don ner des détails plus précis. :e Berlin admet cependant que nos alliés i, ''attaquant avec des forces considérables •e ont gagné du terrain,'' et Cet aveu hou :c permet d'escompter détails complé i- mentaires' encourageants. Malheureuse 3- ment, le temps s'est de nouveau ligué con ie tr,e nous, et le maréchal Haig annono i- que la pluie et le vent gênent considéra •e blement le travail- des aviateurs. 1- Dans le secteur de-Verdun les Aile >- mands, au cours d'uue offensive local 2- dans la région du Bois du Chaujne, on -S atteint les lignes françaises, mais n'on pu s'y maintenir. l" En Palestine, la cavalerie du généra f Allenby n'est plus qu'à quelques ki'lomè le très de Jérusalem, et rien n'indique qu :t' les Turcs s'apprêtent à offrir une résis ^ tance quelconque dans ces parages. l~ En Afrique Orientale, les débris de 1: dernière colonne allemandei ont été re e foulés dans u-'i vallée au nord de la Ro vuma, et le total des captures, depuis 1 commencement du mois, est de 3,000 hom mes (blancs et indigènes). t Quant à l'horizon russe, il s'obscurci . une fois de plus, et des bruits sensa [e tionnelssont mis en circulation, qu'il con r vient de n'accepter que sous bénéfice d'in ' vent-aire. a On parle du suicide de Kerensky, d'ui acoo.rd entre Kaledin, le général des co [ç saques, et le grand-duc Nicolas, en vu [g de restaurer la monarchie, ainsi que d-^ la marche sur Pétrograd d'une forte ar [g mée commandée par le général Alexeieff A Moscou, la guerre civile a fait, dit jg on, 2,000 victimes, et le Kremlin, ave r toutes les œuvres d'art qui y avaient et 3- mises en sûreté, .aurait été saccagé. i- Mais la nouvelleNla plus grave est cell qui a trait à la prétendue offre de pai: l— séparée que le nouveau gouvernemen -e russe aurait faite à Berlin. >- Nous nous bornons, pour le moment, i •s enregistrer purement et simplement ce •s informations, et à constater que rien d it ce qui se fait actuellement en Russie n'es >- définitif. î- Signalons, d'autre part, la victoire d i- II. Clemenceau à la Chambre française ;s qui a ratifié ses déolarations par 41; n voix contre 65. Le programme du nouveau cabine n français peut se résumer dans ces mots 1-t consacrer toutes nos énergies pour L t, guerre, rien que pour la guerre. C'est li .r le seul programme possible en ce moment 3, et tous les gouvernements devraient 1 3- faire leur. <r C'est 1 eC même note à peu près dorft le ie échos nous parviennent au sujet de L îs conférence historique qui a eu lieu hie ir au ministère des affaires*étrangères, en ît tre les représentants de Grande-Bretagn et des Etats-Unis, et qui a eu' pour bu :- de déterminer les meilleurs moyens d n coopération entre les deux nations pou 3- mener la guerre à bonne fin. Pour u arriver, il faut, a dit M. Lloyd George r des soldats et des bateaux d'abord, et en r- suite des aviateurs et des aéroplanes, de vivres et un resserrement du blocus. Pou 3- faire face à ces nécessités diverses autan u qu'urgentes, de nouvelles et sérieuses res d trictions seront inévitables, et pour ob 3, tenir le tonnage nécessaire au transpor des troupes et du matériel américain les importations qui ne sont pas d'ordr ■e militaire devront être sérieusement ré 3, duites. le A bon entendeur, salut ! EN PALESTINE —«— Vers Jérusalem Le général Allenby signale que troupes montées britanniques ont oc< Pé Beit-ur-et-Tahta ( à 19 kilomètres lord-ouest de Jérusalem) le 18 noveml Le 19 novembre, l'infanterie brit; nique, avançant dans la partie mon gneuse de la Judée, a atteint une lig située à 24 kilomètres à l'ouest de Jéi salem. EN AFRfOUH ORIENTALE La défaite allemande s'accentue les Le restant du corps principal aile ;il- mand en Afrique Orientale a été refoule au dans urte vallée à 40 kilomètres au norc >re du fleuve Rovuma-, d'où les troupes por m- tugais'es avancent vers le nord. De nom ta- brèux prisonniers allemands et iiidigè lie nés ont été capturés et le total des cap ■u- tures faites depuis le commencement cïi mois s'élève à près de 3,000 hommes Près de Mandebe, à 37 kilomètres ai sud-sud-ouest de Livalè, des colonne; britanniques et belges o^; attaqué, le 1." et 16 novembre, des forreS ennemies, qu: s'efforçaient de se frayer un passage ver-,' n- le sud dans la région de Mahen'ge. >" 1. CLEHIEHCBU DEVANT «, LA SHAiËRE n- ■ » M. Clémenceau-v a été très cordiale :s, ment reçu par la Chambre. 11 étoniu ;s, tout le monde par sa verdeur. Sa voi_\ us qui n'a jamais été très forte, me semblé ié- plus pleine qtte lorsque je l'entendis la ;e- dernière fois au Sénat. De teipps ei: n- temps elle se brisa, mais l^>e pense qùs ce c'était à cause de l'émotion que h a. "Vieux Tigre" essayait de dominer. ,L parla, en effet, comme un grand pat-note e et toute la Chambre le sentit. Neuf à dis je fois toute la Chambre l'applaudit- au k point de l'interrompre. Une seule fois il y eut quelque opposition, et co fut, en 11 partie, une opposition pour rire; ce fut lorsqu'il dit que dans un pays libre il ne devrait pas y avoir de censure. Evi-è- demment, dit-il, il faut une censure en ne matière militaire et diplomatique; il is- faut également une censure pour préserver la paix publique, sous quoi la la presse serait entièrement libre. Une par-e- tie de la Chambre se mit à rire, et sans o- doute M. Clemenceau eût-il ri aussi, s'il le n'avait pas été premier ministre. Sui n_ tout le reste, toute la Chambre l'approuva, sauf les socialistes unifiés, dont l'op-position ne se manifesta que par leui ^ silence. M. Clemenceau <:ut particulièrement applaudi quand il parla des soldats de la France: "Ces Français que nous avons été forcés de jeter dans la bataille 1U ont des droits sur nous: ce qu'ils de-°" mandant c'est qu'aucune de nos pensées Lie ne se détourne d'eux et qu'aucun de nos de actes ne leur soit étranger^ Nous leui r~ devons tout-, sans réserve. Nous n'avons fi- qu'un seul devoir, et un devoir simple: it- c'est de vivre, de souffrir et de combat-ec tre avec nos soldats et d'abandonner tout té ce qui n'est pas la patrie. Nous nër devons être que des Français et fiers de [le nous dire à nous-mêmes que cela suffit. ': jx Les deux mots "cela suffit." émurent nt toute l'assemblée. Il y eut de nouveau d'unanimes applaudissements lorsque ^ M. Clemenceau parla des suggestion; e, mauvaises auxquelles les travailleurs de jj6 France restent sourds, et" quand parlant du peuple français il s'écria ,"S'aimer, ce n'est pas se le dire, c'est se le prou-je ver." Puis il parla des crimes contre la France. Justice sera, fatie conformément à la loi, sans considération de personnes et sans l'ombre de passion politique. De nouveau la Chambre applaudit unanimement.® ' Le gouvernement ne sera ni faible ni f violent. Toutes les personnes accusées ^ de orimes semblables passeront en con l^' seil de guerre. Il n'y aura plus de cam ■^° pagnes pacifistes, plus d'intrigues aile mandes, ni trahison, ni semi-trahison, ■es Quand M. Clemenceau eut terminé sf la déclaration, toute la Chambre l'applau er dit, à l'exception des socialistes, qui res n- tèrent silencieux. La réception du pa ne triote vétéran par la Chambre fut réêf ut lement émouvante, pour ceux qui on' de suivi la dernière phase de sa. longue car ur rière. Je n'ai jamais vu un premier mi y nistre lisant, une déclaration du gouver ;e, nement à la Chambre êtrq reçu avec une n- émotion plus profonde. — "Daily Tele [es graph." ur Forte majorité A la fin du débat sur les interpella ;s~ tions, un ordre du jour de confiance £ b" été voté par 418 voix contre 65. — ,rt Reuter. n, re LES EVENEMENTS EN RUSSIE SOUS LE REGIME DES BQiSHEVkKS n. Le 10 novembre le nouveau goufverne-e" ment, ou, suivant le terme consacré, le lé "Conseil des Commissaires du Peuple, L"d donna'au monde un exemple de la légis-r- lation d'après laquelle il veut régénéré] n- la Russie. On annonce à présent une è- série de mesures qui spolient une classe p- et transfèrent ses propriétés au profil lu d'une autre. Un décret a été publié au 'S. torisant toutes les municipalités de met u tre sous séquestre toutes les maisons, habitées ou nom, et d'y installer les citoyens n'ayant pas de domicile ou oc-li cupant iyje habitation surpeujJlée ou ■s malsaine. Un autre décret déclare-que les usines deviennent la ■ propriété de 5 ceux qui y travaillent. Un troisième décret annonce un moratorium pour le paiement -des loyers pour les petits maisons et logements. Un quatrième décret proclame la solution définitive de la question ter-• rienne. Cê décret, qui menace de pro-a voquer la guerre civile dans les districts ■i ruraux, déclare annuler tous droits de a propriété privée sur les terres sans coiri-a pensation pour les propriétaires. La n terre doit être nationalisée et remise e aux cultivateurs. Pour le moment-, e toutes les o-randes propriétés et toutes les I terres appartenant à l'Etat, aux monas-e tères, a l'église, etc., avec toutes leurs x dépendances, tels que troupeaux, mail chines agricoles, etc., sont placées à 1 la disposition des comités agraires loti eaux jusqu'à la réunion de l'Assemblée t constituante. Le=^ Soviets locaux sont 1 autorisés à prendre des mesures pour - maintenir l'ordre pendant l'opération n des confiscations. Toutes les mines— ;I charbons, pétroles, sel, etc., forêts et voies naivigables .possédant une impor-a 1 tance nationale deviennent la propriété _ de 1 Etat. Les- petits bois, rivières et s lacs deviennent la propriété des com-[1 munes ou villages. r ' Une exception importante est faite en _ faveur de terres, des Cosaques et des pay-_ sans (apparemment celles des communes r ou villages) lesquelles ne peuvent pas etre confisquées. . La classe des proprié-t taires est sans défense; mais un gïaul e nombre de paysans, spécialement dans s la Russie méridionale, possèdent en e propre des terres considérables. Ceux-ci résisteront assurément à la consfica-s tion et peuvent inivoquer l'aide de leurs s parents a 1 armee. D'autre part, un r grand nombre de soldats déserteront s piobableme?nt, attirés par le leurre . d^'une possession immédiate, et l'on peut .. s attendre dans de nombreux villages à une Jacquerie géaéruls. s- Le combat pour Petrograd e A la fin de la semaine dernière, on apprit à Pétrograd que M. Kerensky avait t* réuni une armée importante à Gatchina u et qu il avait capturé Tsarskoé-Sélo et e la gare d'Alexandrovka1, sur là ligne de s Varsovie, et que les cosaques s'étaient ® avancés jusqu'à huit kilomètres do la ville. On croyait généralement que l'é-' toile des Bolshevistes était à son déclin a I!16 ^es troupes du gouvernement pix>-^ visoire défileraient bientôt dans les rues. Les amis du régime précédent s'en r-é-, jouirent et, lé dimanche 11 novembre, le.s _ élèves tle l'école militaire s'enhardirent a reoccuper vl Hôtel Astoria et à assurer ; la protection des jeunes filles du Bureau |g central des téléphones. Les deux bâti-ments furent bientôt attaqués par la L_ Garde Rouge et d'autres détachements bolshevistes, armés 'de mitrailleuses. Les jeunes gens se défendirent bravement, a mais furent forcés de céder devant le [_ nombre. L'Hôtel Astoria fut repris par i. des marins. Les Bolshevistes -attaquèrent t- alors les écoles militaires, qui se rendi-t- rent après une défense vigoureuse, et les tt élèves furent emmenés à la forteresse de •- Saints Pierre-et-Paul. ,Le bruit des mi-[- trailleuses se fit entendre toute la jour-•- née, mais vers 6 heures du soir, tout ren-e tra dans le calme. -- Les élèves des écoles militaires furent hués dans toute la ville et assassinés sans forme de procès. La plupart des victimes L_ n'avaient pas pris part aux combats. a Dans un des canaux, onze cadavres de ces _ malheureux jeunes gens furent retrouvés. Le nombrç des tués et blessés de part et d'autre, pendant la journée, est vraisemblablement de 300. Depuis, dimanche dernier, la ville a été tranquille et aucune tentative n'a été faite pour contester l'autorité des Bolshevistes, dont la situation reste néanmoins extrêmement- précaire, étant- donné le refus des autres partis socialistes de coopérer avec eux, le maintien du boy-_ cottage des' employés des départements e gouvernementaux et l'indignation géné-•> ra-le soulevée par les événements de di-i_ manche, tant parmi l'armée que la popu-,r lation civile. Presque* toutes les organi-e sations politiques et industrielles se sont e ralliées au Comité de Sécurité publique, it qui continue toujours à siéger. Un grand t- nombre de ces associations ont publié des t- manifestes faisant appel à- l'unité des oi- s, toyens contre les Bolshevistes,' dont l'iso- 3S lement fut dû primitivement à leur atti- g- tude intolérante au cours des premières u séaffees du-pré-Parlement, lorsque, son- ie duits par M. Trotzky, ils quittèrent ïa 'e Chambre en corps. ^ te [e Le veto des cheminots i- Un nouveau facteur' intervint. La Fédération des Cheminots, consciente a de la puissance que constitue 1» contrôle des communications, placé entre ses )- mains, décida de l'employer dans le but ;s de mettre -fin à la guerre civile. Les [e -Cheminots avaient déjà refusé de mettre aucun train au service des factions a rivales pour le transport des troupes et ;e de munitions, et publié-Sun1 manifeste t, condamnant toute tentative de part et is d'autre, d'établir le règne de la terreur ou d'instituer des tribunaux militaire^ •s pour le procès de leurs adversaires. Ils t- proposèrent la constitution d'un minis-à tère, composé de membres de tous les >- partis socialistes y compris les Bolshe-•e vistes et la convocatipn .d'un nouveau tt parlement qui serait le "conseil provi-r soire du Peuple," composé des membres n des (Soviets, des municipalités de Pétro-- grad et de Moscou, ainsi que de diverses ■t organisations professionnelles et incRis-•- triellès. Les Bolshevistes se résignèrent é à accepter ces, propositions et. divers >t autres groupes socialistes l'acceptèrent t- de même, bien qu'en formulant certaines réserves. n Le résultat de la discussion C(Aii suivit -- fut l'annonce dans les journaux de ■s jeudi, de la formation d'un ministère de l3 cejalition socialiste sous la présidence de M. Tchernoff, chef du parti socialiste j révolutionnaire, ministère dont- Le iji s et M. Trotsky é taie ni exclûs. n Vingt-quatre heures plus tard, cepen- r. dant, la situation avait complètement i,. changé. Les Bolshev-istes avaient ap- 's "pris la défaite des troupes de M. Ke- n rensky et la fuite cle leur chef. Les nou- Lt, velles reçues de Moscou, où un grand ■e carnage avait eu lieu, élisaient que les j. troupes bolshevistes maintenaient leurs ^ positions; du coup, l'esprit à l'institut Smolny, où s'assemblent. les détenteurs du pouvoir, redévint belliqueux. Les chefs bolshevistes n'étaient pas op- •t posés à une coalition, mais rejete- raient toute combinaison eiui les met- a i . . , trait en minorité tant au gouvernement Ig que dans le nouveau parlement projeté. it "Aux vainqueurs, les dépouillés !" a Aussi, Pétrograd se trouve sous la loi j- des Bolshevistes, et- les Cheminots ont n reçu une leçon par l'arrestation du pré- >- sident des directeurs du*che,min de fer ;• Nicolas, qt^i refusa au gouvernement des facilités pour1 le transport .de ;'s troupes.—"Times." I AUTOUR de la GUERRE te FRANCE îs — Le général Fayolle, qui a été nom-t, me commandant en chef des troupes le françaises en Italie, a quitté la France ir hier, se rendant à son quartier général. ^ GRANDE-BRETAGNE ' 3g _— Une conférence historique a eu lieu le hier &ntre le cabinet de guerre britanni-que, les chefs des départements intéres-sés et un certain nombre de membres de 3 ^ la mission américaine. Son but, comme le dit M. Lloyd George, était de déter-miner de quelle manière les Etats-Unis ' peuvent le mieux coopérer avec la Gran-de-Bretagne et les autres Alliés. M. Lloyd George déclara qu'après mûre dé-b' libération, lui et ses collègues étaient îi! d'avis que deux points: la puissance nu-1_ mérique au1 front et le tonnage étaient/ '} de première et d'égale nécessité. Il se dit 1_ anxieux d'apprendre à quelle époque le _ premier million d'Américains pourrait é être attendu en France. D'autres points e impejxtants sont l'envoi d'aviateurs et 5- d'aéroplanes, de denrées alimentaires, ainsi que le resserrement du blocus. RUSSIE — Le bruit court à Pétrograd que M. I_s Kerensky se serait 'suicidé à Pskoff. i- — Le nombre de tués dans les rencon-i- très des trôupes du général'KorniloS et-t- des bandes extrémistes à Moscou est ac-i- tuellement estimé à 4,000 hommes. it — Suivant une information de source 3, diplomatique reçue à Stockholm, la d Russie, sous l'impulsion des Bolshevis-ïs tes, serait sur le point de se retirer offi. i- ciellement de la guerre. 88ème année. No 276

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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