L'indépendance belge

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s.n. 1918, 07 Juin. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xd0qr4pv8g/
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$w E INDEPENDANCE I CONSERVATION RIRI LE NUMÉRO |™^:U~i!0EHETr^ PAR LE PROGRES MJP JJ jg «3 M—» l HOLLANDE 5 CENTS I ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: VENDREDI 7 JUIN 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS TCDOK HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE _ . . ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphone: citv 306a > tél.î 311-57 et 23S-75 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 6 juin 11 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi L'arrivée des renforts français a pour effet de tempérer l'ardeur comb tive des Allemands, et il est à espè que la formidable ruée sur Paris est diguêe, Ludendorff ayant obtenu comme en Picardie et en Flandre, 1 demi-victoire dont il ne peut tirer auc avantage décisif. La preuve de ce dernière hypothèse est faite par la n velle offensive pacifiste à laquelle to la presse germanique et austro-hongre collabore avec une remarquable enter On sait en effet qu'après chaque éc les armes allemandes, Berlin comme ane campagne en faveur de la paix. S; contester que l'Allemagne serait t heure'use de pouvoir traiter aujo d'hui une paix qui lui donnerait la p du lion, nous pensons que cette nouv* rt.anœUvre a surtout pour but d'end mir l'opinion publique dans l'empire Les derniers communiqués ne sig lent aucune attaque de grand sri Toutefois les batteries ennemies ont ployé une activité considérable dans région au sud de l'Aisne et autour Reims. Il semble que la résistance des trou franco-britanniques à l'extrême-dr( du front de bataille va devoir subir nouvel assaut et qu'une attaque en gle sur les ruines de Reims ne £ard pas à être déclenchée. Au point de 1 militaire, la possession de Reims n' rait guère d'importance, le général G raud tenant solidement la montagne sud de la ville, mais au point de vue 1 l'ai la perte de Reims serait encore nature à surexciter l'opinion publii en Allemagne, c'est indéniable, et < justifierait auprès de l'état-major a mand les milliers de vie qu'il faudr; sacrifier. i-iur les fronts de'Rêims à ia Ma et de la Marne jusqu'à Château-Thiei la situation reste inchangée. Au sud de l'Ourcq, les Allemands e cutèrent une série d'opérations loc; dans le but de cerner la forêt de Villi Cotterets par le sud. Leurs attaques Chezy (16 kil. au sud-est de Villers-C terets) et ses environs échouèrent com] tement, les assaillants subissant des j tes très sérieuses. Dans la région de Lo pont l'ennemi étant parvenu de pri: abord à faire quelques progrès dans bois situé en face de Chevrigny, fut foule dans une heureuse contre-atta-et laissa plus de 50 prisonniers aux m; de nos alliés. Au nord de Corcy une treprise française efficacement appu par des chars d'assaut permit à alliés d'améliorer leur ligne sur la lis: de Villers-Cotterets. Au nord de l'Aisne, les contre-aï ques des 'troupes françaises leur rendu toutes les positions qu'elles avai momentanément perdues. Près de "V gre, en particulier, elles firent plus 150 prisonniers et capturèrent un gr; nombre de mitrailleuses. * D'autres tentatives ennemies dans région d'Autrêches et vers' Domm échouèrent également, bien que le ci muniqué de Berlin affirme que les p tions françaises au nord de cette dern: localité aient été capturées. Dans la soirée de mardi, les Allema lancèrent deux attaques déterminées la lisière du bois de Carlpont, mais toi deux furent arrêtées par les mitraille français. Dans la journée de mercri l'ennemi multiplia de nouveau ses effi pour accentuer ses progrès dans cette gion, il fut, toutefois, repoussé parte subissant de lourdes pertes. Une tentative de traverser l'Oise d li, direction du Mont à Lagoche éch complètement. SUR LE FRONT OCCIDENTA. SUR LE FRONT BEL< Glorieuses distinctions Des distinctions glorieuses ont été cordées par le Roi Albert aux un belges qui ont remporté le brillant su du 17 avril sur le front de Kipp< Langemarck, et dans la région de M kem, par une contre-attaque qui ch; l'ennemi de toutes les positions o avait momentanément pénétré, lais; aux mains des Belges 800 prisonnier une centaine de mitrailleuses. Par arrêté royal du 1er juin la ci de chevalier de l'Ordre de Léopold a conférée au drapeau du 9e régiment ligne. ■Rri nnf.rp les unités suivantes ont Les opérations aux environs du bois eu Carlpont et du côté de Corcy sont gros; at- de conséquences. Elles peuvent mener rer une manœuvre ayant pour objectif u sn- attaque de flanc sur l'Aisne et les p. ici teaux à l'ouest de Soissons, et renfort me la. ligne allemande entre les deux sa :un lants. La résistance alliée, ici, s'empli tte à empêcher sa possibilité et tout- seml au- indiquer qu'elle y réussira. jte Sur les autres fronts d'attaque en J lise cardie et en Flandre, les opérations te. sont bornées à des duels d'artillerie ei ^ec des engagements d'avant-postes et de [ ace trouilles. Au cours de ceux-ci les trouj ills américaines — qui ont été également rès action en Woevre et en Lorraine — c ur_ pénétré dans les positions ennemies, i art Aigeant des pertes sévères à leurs occ >]]e pants. Entre la Somme et l'Ancre, or_ Allemands ont tenté un coup de ma important au sud-ouest de Morlancou: na_ A la suite d'un violent bombardeme r]e leurs troupes de choc s'avancèrent à 1'; saut des positions britanniquas. Les bi ]a ves Australiens qui tiennent ce secte çjç leur firent une chaude réception et assaillants furent mis en fuite, abandc Deg nant, 21 prisonniers et trois mitrailleu; aux mains de nos alliés. Des raids effi un tués par les troupes britanniques dans r^_ voisinage de Lens et au sud du Canal eri La Bassée permirent également à r me alliés de faire des prisonniers. au_ Le front belge a de nouveau occu ou_ l'attention de l'ennemi. Dans la nuit aa mardi, les batteries teutonnes ouvrir* no_ un feu intense sur nos positions dans jjg région ,de Ramscapelle; et, peu apr des colonnes ennemies s'élançaient s nos lignes, parvenant au premier clio< j]e_ entrer dans quelques éléments de trc t y chées avancées. Une réaction immédi; " empêcha l'ennemi d'étendre son suc irwfeial et les postes qu'il était parveni iry occuper furent bientôt repris par 1 - ' vaillants soldats, qui firent plusieurs p - sonniers. * tjes Entretemps, l'artillerie resta très , ;rg_ tive sur l'entièreté de notre front ét p gur spécialement dans les zones de Dixmu j0t_ et de Merckem. Sur le front italien l'activité de l'a-rl ier_ lerie reste limitée à des duels infcerm _ tents, et des rencontres de patrouilles sont développées dans différents secteil toutes se terminant à l'avantage de 1 re_ Alliés. 3re En Maoédoine, la cavalerie grecqiu jj*s dispersé un détachement bulgare près Sérès; un détachement serbe a capti tplL~ . • 1 1 et maintenu contre une vive contre-at ^os que un poste ennemi dans la région Zborsko. Plusieurs nouvelles tentati contre les nouvelles positions alliées d; £a_ la région de Skra di Legen, ainsi qi on(. l'ouest de Gradesnitza, et ejitre les 1 6nt Prespa et Ochrida, sur le saillant •jn_ Lesprovie, sont restées sans succès. de uu' A une réunion qui a eu lieu à V sailles le 3 juin, les premiers minist ; des trois gouvernements alliés, la Gr< lels de-Bretagne, la France et l'Italie c )m~ fait, d'accord, les déclarations suivant) (1) La création d'un Etat polon ele libre et indépendant, ayant libre accè la mer, constitue une des conditii sur d'une paix stable et équitable, et du ites ?116 du Droit en Europe. >urs (2) Les gouvernements alliés ont a îdi, staté avec plaisir la déclaration faite ] 3ris le secrétaire d'Etat du gouvernement < le" Etats-Unis, et expriment leur désir ' ' coopérer par une expression de profoi auc. sympathie aux aspirations nationales oua populations tcheco-slaves et yougosla vers la liberté. ^ autorisées à inscrire sur ieurs drapea et sur les boucliers des pièces le nom -p. Merckem: Les 9e, lie, 12e et 14e ré J ments de ligne, le 1er rég. de chasse à pied, le 3e régiment d'artillerie' (s< une batterie qui n'a pas pris part à 1' ,a°" tion), les 9e et 15e régiments d'artille ites ja ^re batterie du 1er groupe xes 2e régiment d'artillerie lourde, s et . & arp. ? QUELQUES TABLEAUX DE L i GUERRE DE MOUVEMENT ant Voici un extrait du '"Matin" de 1 3 et, ris qui, pour remonter au 1er juin, n intéressera pas moins nos lecteurs: •oix Front français, 1er juin 1918 été La tâche est malaisée que de courir . de un front sinueux dont le dessein caj cieux change comme les nuées. A l'ai été on iravp.rp.<= un villa.w et le soir il est terdit, paroe que des éclaireurs eimei ont battu la région et qu'on les sait, j là, tapis... C'est au hasard, souvent, de la fortune, que l'on passe. ;es L'arrière-front de la bataille est t< à vibrant de bataillons en marche et < ne combré d'évacués. Les ruraux refou a- s'en vont à l'aventure. La résignation ;er le silencieux courage de ces campagna: il- émigrés sont émouvants, indicibleme >ie Des artilleurs, des cavaliers, des f; >le tassins, toutes les- drmes en files inint rompues montent vers la bataille. De-de-là, dans les chemins, aux petits b< >e dans des clairières, des canon ni ers c , à posent leurs canons, et des lanciers b: ,a_ lant sous le soleil sont dans un cha: >es comme à la manœuvre. C'est la guerre en mouvement: après quatre ans on la nt voit telle qu'elle était aux premiers jo n_ du très lointain été. C'est un tableau .u. peu confus, mais infiniment coloré [es plein d'étrangetés. Mélangées à nos tr j pes sont des équipes de Chinois et de t [•t. vailleurs noirs qui besognent ou, flegn nt tiquement, mangent leur soupe autc lç. d'une cuisine que ces braves soldats < ■a. cru devoir pavoiser d'étendards ou d' ur génus drapeaux... La pesée toujours aussi rude ,n" Visions qui distraient au passage, m 568 ne sauraient longtemps retenir l'att i5" tion. La chose que nous voudrions ; prendre, en errant sur le front, c'est c la ruée ennemie est contenue, qu'elle :OS brisée. Ce jour encore devra passer s; , que nous soit donnée cette informât Pe attendue. La pesée de l'envahisseur est teujo ^ aussi rude. Ses méthodes d'infiltrat , demeurent, après cinq jours, pareille îs' celles que l'on sait. L'Allemand heu u5 à un obstacle 11e s'y acharne point; i ' a applique sa manœuvre classique déne clement que sa supériorité numérique permet. A l'heure où ]Pi transcris ces note 1 -car de nous, désormais, il 11e faut p L°s attendre que des notes hachées—les m vements de l'ennemi se dessinent ai sur la forêt de Villers-Cotterets. îc cherche à contourner cette "difficult et le terrain que nous avons cédé, s ses coups acharnés, a été disputé a •j férocité. Sur le front de Nampcel, Morsa ^ Cuisy, Pommiers, la pression s'accent ' Des unités françaises lancées devant lo^ positions y ont fait quelques prisonni et des prodiges de bravoure. Une de fameuses divisions si souvent à l'h neuf depuis le 21 mars, a enlevé de ha iré luW.e un village occupé. Changeant ntaihs trois fois, cette localité a ét< j théâtre d'une lutte farouche, et, à <x des soldats se sont jetés dans la m« ^ avec un tel courage qu'ils ont pu résis pendant des heures.et des heures un c î,„, tre cinq, et 11e se retirer qu'en défend r^e la terre pied à pied. Vierzy, Missy-aux-Bois, Vauxbi tout ce front est en flammes .. Le ciel bourdonne sans arrêt er" Tandis qu'aux lisières, des boquete; res même en plein champ, claquent nos l11" es crépitent les mitrailleuses embusqui >nt le ciel sans arrêt bourdonne. Le com îs.' dans Tes airs chaque jour s'amplifie. . al_s le début de l'offensive, les Allemands " a eu le bénéfice d'effectifs aériens ]: '"s nombreux que les nôtres. Mais coir r8" nos réserves arrivent par les routes, avions sônt accourus en vols pressés. )n- sont eux, aujourd'hui, qui imposent )ar l'adversaire leur volonté. Nos camps d'aviation ne consist plus maintenant en très larges terr£ parfaitement aménagés où les hangar les tentes de toile étaient côte à c rangés. Un camp d'aviation, c'est d ves une prairie, des bidons entassés, et torpilles et. des bombéfe. L'aéroplane —» moment posé se ravitaille puis repari ux porte à l'ennemi la cargaison dont il de lesté. gi_ Les avions, qu'ils appartiennent î jrp "chasse" ou au "bombardement," f U1f désormais même besogne: ils attaqu ac_ les Allemands, volant bas, à la grena r;e à la mitraille, et sèment dans leurs ra çjj la mort et le désarroi. L'identification des forces enner que nos prisonniers nous permettent faire prouve que l'Allemand a mis ligne pour son offensive près de cinqua divisions, c'est-à-dire, une armée d ?a- viron 500,000 hommes. C'est "contre 'ea pareille et redoutable armée, très pieusement fournie de matériel, canons et d'armes automatiques, que sur troupes françaises, appuyées par q >ri- ques divisions britanniques se battii ibe magnifiquement... in- T^es Allemands, en dIus. ont ens (lis depuis, dans la bataille, des troui iar fraîches et choisies parmi leurs unii à délite du Brandebourg, de Silésie Bavière. ►ut L'ennemi est incontestablement ai m- par des facilités de communication et lés concentration qjje nous ne possédons pi et Nous sommes" à 1"a période critique de 'ds grande ruée et aussi de la guerre. M; it. nos réserves arrivées, Commencent à a; LT1- et, aujourd'hui moins que jamais, noi av. P ' .. _ .1 " f C • 1_ 1 * 1U1 litî UUJlIj IdLUlll . J. ci, 'is, nDCCATIOMS UAVAI CS va lalllt I IVI1V 1s- np La construction britannique de La production britannique en navi re- a atteint pour le mois de mai le chif irs favorable de 197,274 tonnes. Ce chif un dépasse le meilleur mois précédent (m; et 1918) pour lequel la production avait 1 >u- de 161,674 tonnes. Le contrôleur géné ra- de la navigation rappelle cependant ia- public que la production doit se ju| ►ur d'après une période assez étendue et n >nt pas d'après les résultats d'un mois. in- Paquebot en collision Le paquebot "Kenilworth Gastle," l'Union Castle Line, venant de l'Afriq ais du Sud en Angleterre, est entré en c în" lision avec un autre navire qui l'aoco lP~ pagnait, à 56 kilomètres du jK>rt. Il av 332 passagers à bord, ainsi que des s; postaux. Deux fortes explosions suivire ins la collision. Un. certain nombre d«; p' 011 sonnes furent blessées ou tuées, soit à suite de l'explosion, soit par suite du n irs versement d'un canot. Quatre cadav 011 de' passagers ont été retrouvés dans s Pas-de-Calais; trois autres sont m? r,c q liants ainsi que plusieurs membres ' y l'équipage. Sept marins blessés sont l'hôpital. SOUS=MARINS AUX ETATS=UN Plusieurs navires coulés 3U Deux sous-marins allemands ont f ns- leur apparition dans les eaux américaii U et ont coulé trois steamers et neuf ou ( ; > schooners au large de la côte de Delaw; et de New-Jersey. 11 est possible qu'i vec P"^us vic^im<3S- Les rapports amé cains sont fragmentaires et incomple jn mais il semblerait que la plupart des \ ' times soient des voiliers faisant le cal tage. Les trois steamers signalés cou , faisaient le trafic entre Porto-Rico; plus grand de ceux-ci est le "Carolin rt f*<a 1 & (5,093 t.); il avait 220 passagers et ] hommes d'équipage à bord. On esti le nombre des vi'Ctimes du "Carolin , entre 16 et 58. Les deux autres steam ,^e sont le "Texel" (1,913 t.), un anc: navire hollandais, et le "Winneconn S (1,869 t.). _ Des destroyers américains et chasse: 3n" de sous-marins sont à la recherche < 171 pirates. in Les habitants de New-York discuti sur le point de savoir si les sous-mar ont ou n'ont pas à bord des aéroplai et si des raids aériens sur New-York st I 11 V i possiuies. £t OPÉRATIONS AÉRIENNES 3nt L'activité belge 'lIS Le sous-lieutenant Coppens a aba IK6 Un ballon captif au sud de Zarrsn; c' ls cinquième ballon mis en feu par f aviateur au cours des trois derniè a semaines. ent L'activité britannique ins Le temps plus couvert n'a pas péri i ét 1" 4 courant une grande activité, ôte appareil allemand a été abattu, all;J autre forcé à descendre, un ballon al [jes mand détruit. Quatorze tonnes un bombes ont été jetées sur divers obj ' 6t DISCOURS DE M. CLEMENCEAU maouuna ut m. uLtmcnuc/ ont ent """ de Voici le texte du discours de M. C ngs menoeau : "Lorsque j;ai accepté la présidence lies conseil, je savais que j'aurais à supp de ter le fardeau de la période la plus cr en que de la guerre. Je vous ait dit dès nte début que nous aurions à traverser ■ en- semble des moments graves et des heu une cruelles. Ces moments sont là et le s 00- point est de savoir si nous pouvons de supporter. Lorsqu'est arrivée la défect les de la Russie, lorsque des hommes 1 lel- croyaient qu'il suffisait de vouloir la p ent pour l'imposer à l'empereur d'Allema< ont livré leur pays (involontairement. nvp nrpfèrf» 1« croire*» à l'invasion ennerr >es qui aurait pu croire que le million de tés soldats allemands rendus disponibles ne de serait pas lancé contre nous ? "D'autre part, pendant quatre ans, dé nos effectifs se sont usés; notre fro'it était de tenu par une ligne de soldats devenant is. de jour en jour plus mince, avec 110s la alliés qui, eux-mêmes, avaient subi d'é-iis normes pertes^et maintenant arrive une rir nouvelle ina-sse de divisions allemandes , rc en bon état. Y a-t-il quelqu'un qui ne se rende pas oompie de ce que, sous le poid.-. de cette vague énorme, nos lignes devaient céder en certains points? L'étendue du recul est devenue grande et dangereuse. Je n'en dis pas .davant'ige et il b'}' a là rien qui puisse ébra.iler la coures fiance que nous devons avoir en nos sol-"re dat-s. Aujourd'hui ces hommes sont enga-fre gés dans la bataille. Nos honnies ont irs combattu un contre cinq, sans dormir sté pendant trois ou quatre jours conférai cutifs. au L'admiration pour les chefs ;er "Ces grands soldats ont de bons chefs, on de grands chefs, qui sont dignes d'eux à tous égards. J'ai vu ces chefs à l'œuvre et quelques-uns d'entre eux m'ont frappé d'admiration. Cela veut-il dire qu'au-cune erreur n'a été commise nulle part? ue Je ne puis soutenir cela. Ma mission est 0 " précisément de découvrir ces erreurs et de m~ les punir, et en cela je suis aidé, par deux au grands soldats appelés Focli et Pctain. iC® Le général Foch jouit à un tel point de la confiance dés Alliés qu'hier ils ont er~ exprimé le désir de voir exprimer dans a le communiqué 'la confiance unanime ilJ~ qu'ils ont en lui. Ces hommes livrent en r'rs ce moment la bataille la plus dure de la guerre avec un héroïsme pour l'expres-sion duquel je ne trouve pas de paroles, f Je suis venu ici avec le désir de trouver a des mots simples, brefs et mesurés pour exprimer le sentiment du peuple fran-çais tant au front qu'à l'arrière, et pour montrer au monde un état d'esprit que je n>9 puia aralyser mais-qui ""ait l'gélmi-ait ration de tous. C'est mon devoir de chef les de punir ceux qui n'ont pas fait leur de-lix voir, mais aussi de les protéger s'ils sont ire injustement attaqués. 1 y "L'armée est meilleure que tout ce ri- que nous pouvions attendre. Je parle de its, tous ceux qui la composent, quel que soit ic- leur rang ou leur grade. Mais cela n'est 30- pas assez. Ces hommes doivent avoir ia lés foi et doivent mourir pour leur idéal s'ils le désirent nous donner la victoire. Leurs a" chefs aussi sortent de leurs rangs. Comme .20 eux ils reviennent couverts de blessures me lorsque, comme eux, ils 11e restent pas sur a'' lo champ de bataille. ers "Nous avons cédé du terrain, beau-ien coup plus de terrain qiie nous n'aurions e'' voulu. Des hommes ont payé cette retraite de leur sang. J'en connais qui ont 1rs accompli des actes d'héroïsme, comme ces les Bretons qui, entourés dans un bois pendant toute la nuit, trouvèrent moyen >nt d'envoyer par pigeon voyageur un mes-jns sage disant: "Vous pouvez venir nous ]0s retrouver; nous tiendrons encore une de-mi-journée. " De tels hommes font la Patrie ; ils la continuent et la prolongent, cette Patrie, sans laquelle aucun progrès n'est possible. Us meurent pour un idéal, pour une histoire qui est en tête de toutes les histoires des peuples civilisés.Jusqu'à la mort est "Notre propre devoir est très simp..'. ' ^ Nous ne sommes pas en danger et nou rgg sommes à notre poste, où les intérêts capitaux du pays se défendent. Soyez calmes, confiants et déterminés à tenir jusqu'à la fin de cette rude bataille. La vic-11 is toire est à vous, car les Allemands, qui ne sont pas aussi intelligents qu'on le leur un ciit, n'ont qu'une méthode, qui consiste le- à jeter tout leur poids dans l'aventure de et de la poursuivre jusqu'au bout. Nous ec- les avons vus à l'Yser, à Verdun, près n C..UA X 1» À r. 5j « v u îu 1w l'ugw \U DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 12. jj, La nuit dernière l'ennemi a de nouveau or_ tenté d'envahir nos positions au sud-;ti_ ouest de Morlancourt et a été repoussé }e avec pertes. Un autre détachement en-erï_ nemi est parvenu à atteindre un de nos res postes dans le voisinage de Boyeiles. eul Deux de nos hommes sont manquants. L'ennemi a également tenté des raids ion pendant la nuit au nord de Lens, au nord ^ui de Béthune et à l'est de la Forêt de aix Nieppe. Tous ces raids ont été repoussés rue et des pertes ont été infligées à l'ennemi. ie L'artillerie ennemie a été active dans ùé, le secteur de Strazelle. 'S-* . . Ma

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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