■ .A*» aflfléc* No 277 L' INDÉPENDANCE IROYAUME-UNI 1 ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) I'^mSTRATION ET REDACTION: PLACE^DE^A^ ROTTI! SP « OiNE STR., HIGH HOEBOHN, W.C. I. PLACE DE ^ .„thpWO:NE : HOLBOBN 1773-4 TELEPH. : \ „ ® VENDREDI 23 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le jeuifi 22 novembre {3 MOIS, 9 SHILLINGS. 6 MOIS, mSHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRES. 1 AN, 32 SHILLINGS. J fl PARTIR du JEUDI 29 NOVEMBRE N©S BUREAUX SERONT REINSTALLES TUOOR HOUSE, TUDOR STREET LA SITUATION V " ' Jeudi, midi. Usuccès annoncé hier par le maréch ,ig s'est transforme en une brillan dtoire dont nos alliés ont le droit d'êt m La fameuse ligne Hindenburg et tue-support, appelée ligne Siegfried, epercée sur un front de quinze kilom tiet l'avance en profondeur est, sur i tint, de huit kilométrés ! C'est un véi ib!e coup de surprise et une des opér oas les plus heureuses de toute la car (gne. L'honneur de l'avoir exécutée r lent au général Byftg, un des plus br: ntschefs de l'armée britannique, et-réparation méticuleuse du plan ain ueson exécution en tous points irrépr lable, sont une preuve de la haute v «rde ce général qui, en Afrique et < jjjpto, a déjà eu, maintes fois, l'occ ion de se distinguer. Le point de rupture du front allemai [trouve entre Le Cateilet et Quéant < irection de Cambrai, qui consiste le f o'sud de ll'arn>ée allemande command it le prince Rupprecht de Bavière, h moment de l'envoi du dernier coi unique britannique, nos alliés se t'ro lient à Masnière et à Anneux, dei illages situés à environ cinq kilomèti leCambrai, des deux côtés du canal l'Escaut. Le chiffre des prisonniers d .usait 8,000 et cellui des canons dépf Ta, croit-on, cinquante. De nombreux villages ont été captur t l'avance de nos amis fut'si foudroyai h les Allemands n'eurent même pas jaips de procéder, comme ils l'ont to rare fait jusqu'à présent, à l'évacuati walable de la population civile ! (à Mi ières, notamment.) D'ailleurs, c'est en grande partie à «prise qu'il faut attribuer le succ datant de l'entreprise, qu'on ne saurt lieux compareç. qu'à l'heureux coup sain exécuté l'autre jour par les Fra lais au nord du Chemin des Dames, s ta Plateau de Craonne. L'offensive, préparée clans le plus gra: Bystère, a été déclanchée sans bomba lement préalable, et il semble bien q W grâce à ce "stratagème" que les J wands ont été bousculés sans avoir (temps de songer à se défendre sérieiu eut. An moment fixé pour ll'avance, pl leurs escadres de croiseurs terrestres, anks, p<jur les appeler par leur noi 'ébranlèrent dans la demi-clarté aube, vers les lignes ennemies, défe lues par de vastes champs de fil de f larbelé, de l'épaisseur d'un doigt. ] Nit de leur avance fut couvert par i pmbardement très bref, mais très i Ne, et les Allemands n'étaient pas e we revenus de leur surprise que leu étaient déjà envahies. Les tanlî Mteresses roulantes, avaient creusé -arges brèches dans les réseaux de fil ba e'é, et c'est par elles que s'engouffraie s fantassins anglais, baïonnette au c j®. La lutte fut, d'une façon général fes courte, et ce n'est que sur quelqu pts isolés que l'adversaire offrit u; «istauce tant soit peu sérieuse, ou qu r°uvale temps de oontre-'attaquer. l'es fusées rouges qui, bientôt, mo aient vers le ciel du côté allemand, i 'amant du secours urgent, révélèrent «tresse dans laquelle se débattait l'e r'Ui, Les secours arrivèrent trop tar \ es ^'°is lignes allemandes, distant |6 un à deux kilomètres chacune l'ui : * | autre, tombèrent successivement ai f'!ms nos alliés. La cavalerie, venà: a rescousse de l'infanterie, alla i [avant-, cernant des batteries d'artill K- et occupant dee villages qu'elle défe .1 jusqu'à l'arrivée des fantassins. L i£ri s aussi eurent la gloire de captur ies canons, et on vit un_ de ces monstr Ripants -donner lia chasse aux servan Un groupe d'artillerie^qui tentera ^ain de sauver leurs pièces. au* aéroplanes, ils jouère Ltf Wie_,lt un rôle des plus actifs da: r* mémorable bataille, et le mérite d "ines-voknts est d'autant pUrfls grar ÎUlls W obligé, par suite de brume, de descendre jusqu'à trente mè-al très du sol, effleurant les cimes des arbres ! (■e En un mot, toutes les armes coopéraient re admirablement dans cette opération, ia dont les résultats justifient les plus sé-a rieux espoirs.' Nos alliés ont non seulement mis hor- [U cle combat quatre divisions ennemies (dont une qui venait d'arriver de Russie] a_ et sérieusement entamé une cinquième, Q_ mais ils ont rompu la ligne défensive e_ du maréchal Hindenburg sur un point < vital où l'adversaire ne s'attendait eer- tainement pas à devoir faire face, en cette • saison, à un mouvement offensif de quel-si , ' J qu envergure. a Malgré l'inclémence du temps : il a plu à verse hier, il est permis d'espérer que la victoire du maréchal Haig et du général Byng aura, un lendemain. ^ Dans tous les cas, elle aura bouleverse les plans de l'ennemi, qui voit ses lignes menacées sur au moins trois points du ^ ■ front occidental. Car le danger qui guette nos adversaires à Passchendaele est toujours auss: grave et l'avance, lente mais méthodique; II de nos alliés dans cette région occa lx sioilne des pertes irréparables à l'ennemi f8 Ses meilleures divisiohs y sont concen-,e trées et décimées par un bombardement e~ impitoyable, et partir po-nr le front des s~ Flandres équivaut, chez les Allemands. , À être envoyé à la moït. es D'autre part, les Français, au sud d< e Craonne, ont pris l'offensive hier et 1< e communiqué de Paris annonce que le sail ll" lant allemand au sud de Juvincourt 511 entre Craonne et Berry-au-Bac, a ét< IS~ enfoncé sur un front de 1,100 mètres sui plus de 400 mètres de profondeur ! , Au cours de cette opération, les Fran çais ont fait 175 prisonniers. ll* En résumé, le front allemand d'Occi dent craque de toutes parts, et les succè: n~ récents de nos adversaires en Italie ni III parviennent pas à tromper le monde su) leur faiblesse réelle. Nos ennemis son id incapables, .malgré la paralysie de no: r" alliés russes, d'éviter le désastre qui le: ue attend sur le front dsci dental, et si le; Italiens peuvent continuer à maintenii 3U 'Les armées austro-allemandes, nos adver :e~ saires se verront bientôt acculés. Dans la-zone d^ danger, c'est-à-dire u- entre la Brenta et le Piave, les Autri le chiens, épuisés sans doute par les perte," n, immenses subies dans ce secteur, n'ont le pas renouvelé leurs attaques, mais elles n- ne sont certainement pas abandonnées sr définitivement. Dans la région du Mon1 Grappa, trois nouvelles tentatives enne iri mies ont été repoussées. n" Sur le Piave, la situation est inclian-ll" gée et le duel d'artillerie est devenu très rs intense. s> En Palestine, la cavalerie britanniqu< ^ est à dix kilomètres de Jérusalem, dont r~ l'occupation ne saurait tarder longtemps ^ Nos alliés ont également progressé ai: a" nord de Jaffaet les Turcs, épuisés, démo-e' ralisés et abandonnés par leurs alliés, ne es montrent toujours aucune disposition è \e s'opptoser aux progrès de nos amis. En ce qui concerne les sous-marins, 1s semaine éeoulée a été moins satisfai-"J" santé que la précédente. Dix bateaux de e_ plus de 1,600 tonnes et sept de moins If de 1,600 tonnes ont été coulés et on si-v gnale en outre un navire-patrouilleui -1, britannique torpillé en Méditerranée. Ces es hauts et bas nous rappellent que le dan-ie ger sous-marin,, quoique diminué, n'a ix nullement disparu. Quant aux dernières informations de 1° Pétrograd, elles confirment, qu'une pro-e- position de paix immédiate a été- faite !- par Lenin et consorts à l'Allemagne, es mais celle-ci y regardera sans doute s -r deux fois avant d'entrer en négocia-es t.ions aveo des anarchistes, ennemi; ts avoués de tout gouvernement organisé. Les léninistes, ne l'oublions pas, ne représentent qu'une minorité, toute-puis it santé, il est vrai, à Pétrograd et à Mos is cou, , mais qui n'a nullement l'appui de: es massee. De plus, cette minorité est divi id sée et tout indique que le règne de Lenir la sera de oourte durée. |sUR It iiii 000^0£NTS G BANDE VICTOIRE BRITANNIQUE Avance sur huit kilomètres — 8000 pt soimiers et nombreux villages capturé Londres, mercredi midi 15.—Ki metin,Ja troisième armée, sous 1 ordres du général sir Julian Byng, livré un certain .nombre d'attaqui entre Saint-Quentin et la Scarpe. Ces a taques furent exécutées sans prépar tion d'artillerie préalable, et, dans cli, cune d'elles, l'ennemi fut complètemoi surpris"? ( s Nos troupes ont pénétré dans les pos tions ennemies à une profondeur de ô 1 et demi à 8 k. sur un large front, et oj capturé plusieurs milliers de prisoi niers ainsi qu'un certain nombre c canons. Nos. opérations continuent.. A l'heure de l'assaut, sur le princip. front- d'attaque, un grand nombre c "tanks" précédèrent lie.- troupes d'il fanterie et traversèrent les ceintures < fils de fer allemandes, qui étaient d'ur grande profondeur et puissantes. Su vant à travers les ^brèches faites pi les "'tanks/' les régiments angtiai écossais et irlandais, balayèrent 1< avant-postes ennemis et prirent d'assai le premier système de défenses de ! ligne Hindenburg, sur tout le front. >iotre infanterie et les "tanks" pou suivirent alors leur avance suivant programme arrêté, et- capturèrent . deuxième système des défenses allemai des, se trouvant à plus de 1,600 mètn au delà. Ce dernier 'était- connu sous nom de ligne d'appui Hindenburg. Au cours de cette avance les t-roupi des comtés de l'est prirent le hameau c Bonavis et le bois de Lateau. Les rég ! m-ents de fusiliers et d'infanterie légèi anglais capturèrent le village de La Va querie et les lormïdàblel défenses de 1' : peron connu sous le nom de "Crête ga î loise." Des troupes d'autfes comtés ai ' glais prirent d'assaut le village do Bib i court et se frayèrent un chemin à trave. ' le bois de Couillet. Des bataillons de te ' ritoriaux écossais (Highland) travers rent le Grand Ravin et entrèrent dai - Flesquières et le système de tranché au nord de ce village-, pendant que d bataillons de l'IJlsJer, couvrant le fiai gauche de ces derniers, avançaient ve le nord, sur la rive occidentale du Can du Nord. Plus tard, dans la matinée, not-avance fut continuée et des progrès r pides furent réalisés sur tous les point Des bataillons anglais, écossais, irla: dais et gallois prirent les passages c' Canal à Masnières et capturèrent Ma coing et Bois-Neuf. : Les troupes du West B-iding q' avaient pris Havrincourt, firent des pr : grès remarquables à l'est du canal c nord, prenant d'assaut les villages < ; Graincourt et tl'Anneux, et, avec 1 , troupes cle l'Ulster, opérant à l'ouest c canal, emportèrent toute la ligne ail mande au nord, iusqu'à la route de B paume à Cambrai. Les territoriaux du Lancashire occ dental pénétrèrent dans les positions e: nemies à l'est d'Epéhy, et les^i troup irlandaises capturèrent d'importan ' tronçons de la ligne Hindenburg, ent: Bullecourt et Fontaine-lez-Croisilles. Le nombre des prisonniers, ainsi qi des canons et autre matériel de guer: ■me peut pas encore être évalué. ] : temps, beau mais couvert, qui favori: nos préparatifs d'attaque, se brouil hier matin de bonne heure, et une plu violente se mit à tomber. A présent temps-est très mawvais. Londres, 10 h. 5 du soir.—D'impo tants progrès ont de nouveau été ré lisés aujourd'hui à l'ouest et au su-ouelst cle Cambrai, bien que la pluie co: tinue à tomber. Les renforts que l'ennemi a hâtiv ment amenés sur le champ de batail pour s'opposer à notre avance, ont é reffoujés, et tne série de villages i autres positions fortifiées onîTété pris de nouveau prisonniers ont été faits. Les "tanks" ont encore prêté ui grande assistance à nos troupes. Sur notre droite, nous avons 'fait% progrès dans la direction de Crêvecœu 1 sur le Canal de l'Escaut. Au nord cle* Masnières, nous avo' capturé la double ligne de tranchées e' nemies sur le côté gauche du Canal < l'Escaut. De» vifs combats eurent lie dans ces parages et des contre-àttaqu ennemies furent refoulées. Au nord de Marcoing, le village < Novelles-de-l'Escaut fut capturé de bo ^ ne heure dans la«matinée. Ici égalemt un violent combat eut îieu et- des conti attaques ennemies furent victorien ment repoussées. 1" Dans la matinée1le^trompes écossais 3 avançant au norcl-est de Flesquièr er capturèrent les lignes, défensives al 3s mandes au~sud-est de Canting et ce v a lage lui-même, ainsi* que 500 prise ;s niers. Plus tard dans* la journée, el t- continuèrent leur avance et se sont éi v Jilies dans dès positions à plus de lu x- kilomètres au delù de lî. ligne de fro it allemande antérieure. Au nord d'Anneux, des bataillons 1 i- West Riding ont attaqué l'ennemi sud et au sud-ouest du Bois de Bourlo it Plus à l'ouest des régiments i- l'Ulster ont traversé la route de E le peaume à Cambrai et sont entrés da Mœuvres. il Pendant la journée de puissant le contre-attaques ennemies contre n - nouvelles positions dans le voisinage Je Bullecourt ont été repoussées. ie Le nombre de prisonniers qui so i- passés par nos stations de concentrât! il- dépasse 8,000 hommes, dont 180 ol 3, ciers. ,s Le nombre de canons capturés peut pas encore être établi. a Dans la journée du 20 novembre n aéroplanes ont prêté une collaborati-•- précieuse à nos unités opérant entr< !" le Quentin et la Scarpe, malgré le tem [c défavorable aux opérations aériennes i- Cinq appareils allemands seuleme >s ont été aperçu au-dessus du front de h !e taille pendant toute la journéè. On de nos appareils ne sont pas i-entre ;s leur perte étant due à l'altitude exce [e t-ionnellement basse à laquelle ils o j. été forcés de voler à cause du brou •e iarci. ; m PALESTINE L Nouvelle avance •s Les troupes d'infanterie territoriale L._ trouvaient lundi à 10 kilomètres à il'ou. 2- de Jérusalem, après avoir enlevé à îs baïonnette le village de Kuryet-èl-Eccf es Des troupes montées britanniques l -S layent le pays de Jaffa vers le nord de i îc rusalem et sont signalées prè« de 3a roi i-s Jérusalem-Shechem. ■' ;-e mmumM i- • s. Les pertes sur mer , Arrivées et départs des navires m; 11 f hands de toute nationalité et dépassa '1,00 tonnes ( non compris les bateaux pêche et locaux) dans les ports 11 Royaume-Uni pour la semaine finissa le 18 novembre 1917, à 3 h. de l'apn midi : Arrivées, 2,531; départe, 0,463; ce tre 2,125 et 2,307 la semaine précéden 'u Navires marchands britanniques ce e" lés par sous-marins ou par mines : a" plus de 1,600 tonnes, 10; de moins . 1,600 tonnes, 7 ; contre 1 et 5 la semai 1_ précédente. Navires mardiands britanniques at qués sans succès par sous-marins, s contre 8 1a. semaine précédente. ie Aucun bateau de pêche britanniq n'a été coulé; il y en avait eu un la • ie maine précédente. re . . * j6 Les statistiques des ports français ja pour la semaine finissant le 18 nove •a bre 1917 donnent 948 entrées et 961 st , ties, contre 883 et 839 la semaine pré< 6 dente. Un navire marchand de "'plus de 1,6 tonnes et deux bateaux de pêche fra I çais ont été coulés, contre deux navii marchands de plus de 1,600 tonnes semaine précédente. Un navire marchand français a e jç attaqué sans succès, contre quatre la : ^ maine précédente. it at La statistique hebdomadaire italien renseigne pour la semaine finissant îe 18 novembre 1917, 322 entrées et 300 s< ties, contre 3S4 et 333 la semaine pré< 2s dente. i", Un navire marchand italien de%pl de 1,500 tonnes a été coulé. Un aut 1S steamer italien a été endommagé p une torpille, mais a pu être remorq 'e dans un port. e" Un destroyer américain coulé Le département de la marine de Was le ington annonce que le destroyer arné: n- cain "Chauncev" a coulé à la suite d'u nt collision survenue lundi matin dans la e- zone de guerre et- que 21 hommes sont sise-. gn-alés manquants. Il sepable que le "Chauncey" était' en service de pa-trouille; 70 officiers et marins ont été ;s> 'sauvés. I©- iljf Un patrouilleur britannique torpillé n- Un bateau-patrouilleur de (la flotte bii-es tannique a-été torpillé par un sous-ma-a- rin ennemi, le 18 novembre dernier, dans lit la Méditerranée. Quatre officiers et cinq nt hommes ont été tués. Il KTMMD PROPOSE UN ARMSTiCE de- • Les Bolshevistes qui ont usurpé le ns pouvoir à Pétrograd publient ce qui suit par les stations de télégraphe sans fil du es gouvernement russe : Par ordre du congrès des délégués 1 ouvriers et soldats de toute la Russie, le conseil des commissaires du peuple nt (c'est-à-dire le nouveau ministère), » pris le pouvoir entre ses mains,' avec l'obligation de proposer à toutes les nations et à leurs gouvernements respec-ne tifs.un armistice immédiat sur tous les fronts dans le but d'ouvrir immédiate-os ment des pourparlers pour la conclusion d'une paix démocratique. Quand le pouvoir du cojiseil sera fermement Ps établi dans toutes les- parties les plus importantes du pays, le conseil fera, nt sans délai", uiie offre formelle d'armis-a" tice à toutes les nations en guerre, anssi ze bien aux Alliés qu'aux nations en ■S, guerre avec nous. P* LTn message à cet effet à été envoyé à tous les représentants du peuple à l'é-d- tranger et à tous les représentants plénipotentiaires des nations alliées à Pétrograd.Ordre au Commandant-en-Chef Citoyen commandant en chef. — Le Conseil, en exécutant la résolution du-^ Congrès des délégués, vous donne l'ordre ,st d'entrer en communication avec les <ui-la ^r^és commandant l'armée ennemie pour fa-ire l'offre de cesser toute activité ia_ hostile en vue d'entamer des pourparlers r<f>- c^e paix. En vous chargeant de la con-[tc duite de ces pourparlers préliminaires, le Conseil vous ordonne : 1. De tenir le Conseil constamment informé par télégrammes directs de tous les pourparlers avec les armées ennemies ; 2. De ne signer l'acte préliminaire qu'après approbation par le Conseil. Ll,_ (S.) Lenin (alias Cerdeblum), prési-+ dent du Conseil des Commissaires du £ Peuple; lu Trotsky (alias Braunstein), comxiais-nf, saire pour les affaires étrangères; iS. Krilenko, commissaire pour la guerre; Bontch-Bruevitch, président du Con-n. seilj N. Gorbunoff, secrétaire. I AUTOUR delà GUERRE ne • BELGIQUE a— Le président Wilson, dans une dé-' pêche adressée au Roi Albert, à l'occasion de son anniversaire, l'assure à ue nouveau de la sympathie des Américains îe* pour un pays qui'a tout souffert "soue la force destinée, cruelle et-barbarç de l'autocratie prussienne désappointée." JAPON ,r- — Le ministre des finances, parlant à .(i- une réunion de banquiers à- Osaka, a, pour la première fois, fait connaître 0a 1 opinion du gouvernement au sujet n- d'ifne aide militaire en Europe. Il a dé-•es clarjé qu'une pareille expédition était la impossible et que les gouvernements al-1 liés se rendaient parfaitement compte lté- des difficultés particulières qui s'y op-se- posaient. On apprend, d'autre part, que les négociations relatives à la vente aux Etats-i)e Unis de navires japonais, contre la four-le niture de plaques d'acier, ont été inber->r_ rompues. ■é- ITALIE — L'écrivain d'Annunzio, dit le us "Figaro," est porté manquant. On re craint qu'il - ne soit tombé entre les al' mains cîe l'ennemi. i aé NORVEGE — Le ministre des affaires étrangères "annonce que le roi Gustave de Suède et :h- le roi Christian de Danemark rendront ri- visite au roi Haakon le 28 novembre à ne Christiania, s

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