L'indépendance belge

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s.n. 1917, 25 Juin. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1g0ht2h23q/
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L INDEPENDANCE % ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION -ET REDACTION: ,, D?^iAJLArÇASi?TV,cr. 5. DANE Sm, HIGH HOLBORN, W.C.l. U> PLACE , , . . gï TELEPHONE- : HOLBORN 1773-4 TELEPH>: { 238-75. LUNDI 25 JUIN 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 23 juin. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS; ï ABONNEMENTS:J 8 MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, tnidi. La lutte dans le secteur de Vauxaillon s'est étendue et a gagné les secteurs adjacents de Filain et de Bra;p-en-Laon-nais (Chemin des Dames), ou les Allemands, après un violent bombardement, réattaquèrent les positions françaises. Les -bataillions d'assaut ennemis attaquèrent avec décision sur un front de plus de deux kilomètres entre la Ferme de Rovère et l'Epine de Chevregny, et malgré la sévérité de leurs pertes ils persistèrent dans leurs efforts. L'ennemi réussit sur un seul point (centre) à entrer dans les lignes françaises, où il occupe une position avancée, qu'une contre-attaque française l'obligera vraisemblablement à abandonner. Dans la partie occidentale du front champenois, l'ennemi a également renouvelé ses attaques. Après une préparation d'artillerift très sérieuse, il lança des vagues d'assaut contre la crête du Mont Téton, sur un. front de 400 mètres environ. 11 réussit d'abord à pénétrer dans quelques éléments de tranchée, mais ne put s'y maintenir et les lignes françaises, dans ce secteur, ne sont pas entamées.Berlin avoue que les Français ont repris les positions du côté du Mont Cor-nillet, mais que les contre-attaques allemandes les ont empêchés d'exploiter leur succès. Le communiqué allemand parle-également d'un succès des troupes do choc appartenant aux régiments de Thu-ringe et d'Altenbourg, qui capturèrent, affirme-t-il, 400 mètres de tranchées au sud-est de Moronvillers et qui repoussèrent, ensuite "sept contre-attaques françaises qui ne leur donnèrent que des gains sans importance." Les communiqués allemands sont rédigés, on le Voit, en' vue de faire croire à l'invincibilité des troupes 'impériales. Tout retour en arrière est expliqué comme étant une action prévue, répondant à un plan mûrement étudié de l'état-major, et lorsque l'ennemi prend ou reprend une position, le communiqué multiplie lé nombre -des attaques de l'adversaire afin de faire croire au public que le moindre succès ennemi est acheté au prix de pertes immenses. Cette tactique : tactique de mensonge et de bluff, est nécessaire pour soutenir le, moral de nos ennemis, car, comme l'expliquent les diplomates revenus récemment de Berlin, le peuple allemand a toujours confiance dans ses chefs et il croit qu'ils parviendront à-assurer à l'Allemagne une paix satisfaisante. Ce n'est que le jour où le peuple se rendra compte qu'il a été trompé et que la défaite est inévitable, qu'il changera d'attitude Dans les milieux officiels allemands, déclare M. -Fouchard, ministre de Haïti à Berlin, on affecte de croire que la guerre sous-marine assurera le triomphe des Puissances Centrales ; dans les milieux financiers, on semble prêt à "s'arranger avec la France quant à la question de l'Alsaoe-Lorraine" ; dans le peuple on croit que la Grande-Bretagne et la France s'arrangeront pour offrir une compensation à la Belgique pour les dommages matériels qu'elle a subis, Quant à la situation économique, elle est sérieuse. La nourriture est insuffisante, tout le monde maigrit et s'affaiblit ; il arrive fréquemment que des gens s'éva nouissent dans la rue, le mécontentement il est général, les incendies criminels aug-j- mentent, mâis malgré tout il n'y a pas - de symptôme indiquant un courant révo-;- lutionnaire ou antidynastique sérieux ! , Bref, le diplomate haïtien estime que l'Allemagne "tiendra" encore, bien que ,- le maintien du blocus des Alliés rende la e résistance de plus en plus difficile, e Mais les diplomates, on le sait, ne se t rendent pas toujours compte deTimpor-s tance des courants populaires et leur jugement est parfois superficiel. Ils vi- - vent dans un monde à part, n'entendent i, généralement que la cloche officielle et e ignorent les masses populaires. La guerre, malheureusement, fait vivre et prospérer quantité de gens, alors t que d'autres paient un lourd tribut à '- la guerre*. La patience populaire a des limites et dans tous les pays le sentiment a démocratique se réveille. L'intervention " des Etats-Unis, la Révolution russe in-« diquent que le monde entre-,dans une i' époque nouvelle, époque de réformes so-s ciales profondes et le peuple allemand, - malgré le mur que ses gouvernants ont ■- élevé autour de lui depuis la guerre, réagira le jour où il connaîtra l'étendue des crimes commis.-par eux, e£ il jettera '- par-dessus bord les hommes qui l'ont ■■ conduit à l'abîme. r Déjà le socialiste "Breslauêr Yolks-e' wacht" invite le Kaiser à s'entourer 0 d'hommes nouveaux' afin de conclure la l~ paix avant que les Etats-Unis ne donnent > le coup de grâce, et le même journal ré-11 clame des réformes législatives. En Au-l_ triche, la crise parlementaire et gouver-s jnementale indique combien la situation e politique est grave dans la monarchie bicéphale et dans quel gâchis nos enne-~ mis se débattent. e Certes, la tournure prise par les événements en Russie a permis un instant à nos ennemis de croire que la Révolution allait tourner contre les Alliés, mais ^ à l'heure qu'il est personne en Allema-, gne et en Autriche-Hongrie ne nourrit plus cette illusion. Le général Broussiloff est parvenu, en , ces dernières six semaines, à rétablir la discipline, et les cosaques, ces troupes d'élite de l'armée russe, aideront le gou-^ vernement à combattre l'influence né-" faste des extrémistes, instruments conscients ou inconscients de l'autocratie. e M. Thomas, ministre français, revenu de Pétrograd, est très optimiste en ce s qui concerne la situation en. Russie, et il j est probable dans ces conditions que nos 1 Alliés de Pétrograd n'auront pas besoin du concours que leur offre le Japon "pour l'organisation de la démocratie et la réorganisation de l'armée." i Les dernières informations de Pétro-i grad annonoent que le Congrès des ou-3 vriers et soldats a adopté par 543 voix . contre 126 une résolution demandant la . réunion immédiate de la Constituante. Les délégués socialistes majoritaires - (appelés "minimalistes" ou modérés) ont : adopté, eux, une résolution demandant : la dissolution de la Qouma du Conseil > de J'Empire: derniers vestiges de l'an-: . cien régime, et les socialistes finnois, -, réunis en congrès, ont adopté une réso-, lution demandant la séparation de la l Finlande de la Russie et la création - d'une République indépendante. OPERATIONS NAVALES Oiseaux de mer et sous-marins Les pêcheurs et marins norvégiens on constaté un fait intéressant. Toutes le fois qu'un sous-marin s'approche de côtés du pays, on voit une quantit d'oiseaux de mer se rassembler au dessus du bateau dont, de l'air» ils peu vent suivre les mouvements sous «a sur face de la mer. C'est que les oiseaux on l'idée qu'il s'agit d'une baleine. Oi sait que les baleines poursuivent le bancs de harengs et les oiseaux de me: cherchant'la même nourriture qu'elles guettent toujours leur arrivée dans l'es poir de faire une pêche copieuse. Le mouettes ne connaissent pas encore le sous-marins allemands ce qui va leu: causer des déceptions, mais elles s< oETu'gent de signaler, l'arrivée de guêpes de la mer aux marins, et de cett< manière elles leur rendent de grandi services.—La Presse-Associée. t LA SEPARATION »; ADMINISTRATIVE EN BELGIOUS ;é • '- Les journaux allemands disent que pa i- un ordre impérial daté du 14 juin, u '- certain Schaibele, fonctionnaire de Ba t de, a été nommé chef de l'administra n tion de la partie flamande de la Belgique s avec Bruxelles comme résidence. Sa juri r diction s'étendra sur les provinces d'An ]' vers, de Limbourg, des deux Flandres € sur les arrondissements de Bruxelles e !g de Louvain. Un certain Haniel, fonc r tionnaire prussien, a été nommé chef d e l'administration de la partie wallonn s du pays, avec juridictioq sur les provîn ces de Liège, âe Namur, de Luxembourg, du Hainaut et l'arrondissement de Nivelles, sa résidence étant Namur. it » ?' LES ROSES D'YPRES De Serge Basset, dans "Le Petit Pa-risien" : lc L'impression d'horreur que laissait, [a il y a quelques mois, Ypres aux arrivants, s'est atténuée. Une imposante se majesté qui se dégage dès maintenant de I ~ cet ensemble de ruines les baigne de n grandeur et de silence et transpose en 1 - * ' > } respect l'épouvante qui naguere pre- nait à la gorge. Certes ! la mitraille poursuit son œuvre impitoyable. Plus •_ une maison n'est debout. Les rues sont rs enfouies sous les décombres. Le cours de ^ l'Yperlee se perd sous des gravats. L'au- w tre semaine, le dernier des clochetons .jj. d'angle de la Halle aux Drapiers est in tombé broyé à son tour. Parmi les amon- cellements de débris, j'ai cherché vaine- ie ment le charmant Nieuwerck adossé à la 3_ Halle; le musée Merghelynck et, dans ] l'église Saint-Martin, l'humble dalle lt blanche qui, de cette seule date: 1638 marquait la sépulture de Jansénius. îe A d roite, à gauche, ce n'était autour •a de nous que déviation et traces de la ït plus odieuse sauvagerie. Mais dans ce vaste cimetière, une invasion de roses, g. poussées là on ne sait comment, s'épa- ,r nouissait en plein vent et recouvrait a dans nombre d'endroits, les pierres ,( brisées, d'ilne floraison éblouissante. . Sur le cadavre de la ville assassinée, la ~ nature affirmait hardiment l'éternité de la vie et de l'a beauté. Avec une pro- n fusion de couleurs et de parfums, elle . attestait la certitude des résurrections prochaines. • C'est en vain qu'au bout de là ville, des obus allemands ache- r vaient de déchiqueter les vieilles mu- J" railles. Par jonchées, les roses rouges, a jaunes et blanches n'en continuaient II pas moins à abandonner leur pollen à ls toutes les brises et a étendre sur la cité 1 " détruite l'enchantement de leurs sua-lt: vités. Impossible de les voir et de les respirer sans être pénétré d'attendris-n sement et d'enthousiasme tout ensemble; a sans se sentir de même, paV je ne sais :s quel imprévu rebondissement, affranchi i- de toute inquiétude pour demain. En rentrant le soir, je confiai à un i- savant de mes amis l'afflux de sentiments dont j'étais encore tout remué, u II me conta cette vieille légende picarde ;e qui veut que, lorsque^ dans une région il dévastée, se produit spontanément le )S phénomène que j'avais constaté à n Ypres, la région soit sur le point de re-r naître au sein d'une splendeur nouvelle. a Ainsi, ces ardentes roses de Jéricho qui possèdent le mystérieux pouvoir de re-vivre plus belles après avoir été dessé-chées.x Par une curieuse coïncidence, le com-a muniqué britannique, après la victoire de Vimy, après celle d'Arras, après celle de Wysichaete et de Messines, annonçait un succès encore de nos alliés, de Klein-it Zillebeke à la Warnave, une nouvelle jj avance grosse d'événements libérateurs. '> LES EVENEMENTS EN GRECE )- t „ M. Vénizélos au Pirée A la demande de M. Jonnart, M. Vé-■ nizélos a désigné deux membres de son dernier cabinet à Athènes pour déferlé miner, avec deux membres du cabinet Zaïmis, les moyens de fusionner les deux parties de la Grèce sous le gouvernement de M. Vénizélos. Le choix de celui-ci s'est arrêté sur MM. Repoulis et _ Michalakopoulos. t Sur l'invitation de M. Jonnart, M. Vénizélos a quitté Salonique le 20 au r soir pour le Pirée, où il est arrivé le 21. n Le destroyer qui le transportait aurait - croisé en route, à l'insu de M. Vénizé-_ los, le navire qui emmenait le rdi Cons-, tantin. Dans une interview accordée au correspondant du "Times," M: Vénizélos s'est déclaré satisfait de la marche des f événements. Il retournera encore à Sa-* Ionique car le gouvernement national - qui y est établi ne saurait disparaître du e jour au lendemain, vu l'existence de e l'armée grecque de Salonique et vu le - contrôle qu'exerce actuellement ce gou- ;, vernement sur une grande partie de la .- Grèce. ■ Alexandre a réfléchi Un grand nombre'de numéros du "Journal Officiel" seront tirés contenant la lettre suivante du roi Alexandre a M. Zaïmis : L~ "Je suis avec le plus grand intérêt les efforts du gouvernement pour le réta-lj> blissement de l'unité du pays. Je suis i- prêt, quant à moi, comme gardien fidèle e de la charte constitutionnelle et con-e vaincu des bonnes intentions des Puis-sances, à coopérer sincèrement avec elles à maintenir la tranquillité et à amener n ainsi la réconciliation des différents i_ éléments de la nation/' e La lettre ci-dessus a causé une satis-ts faction générale; la malheureuse pro-it clamation du jeune Roi n avait pas été e vue par M. Jonnart avant sa publica-i- tioh, et elle n'avait pas été écrite par s Alexandre, qui s'était contente d'v met-it tre sa signature; elle est le fait d'un i- homme d'Etat qui l'avait écrite sous le i- coup de l'émotion du moment et avec a la louable intention d'apaiser les parti-iS sans de l'ex-roi et d'éviter ainsi toute e possibilité de désofdre. 8 Les intentions de la Bulgarie M. RadoslavoS, premier ministre bul-r gare, a fait à un correspondant du a "Fremdenblatt" la déclaration suivan-6 te : "Que M. Vénizélos devienne pre-5' mier ministre ou président de la Répu-l~ blique, la Bulgarie tiendra fermement r -les territoires grecs qu'elle occupe avec "s le consentement de l'ex-rôi Constantin." : " CONFERENCE DE STOCKHOLM e ——• is Les délégués socialistes italiens qui it s'étaient rendus en Russie sont passés i- par Stockholm au retour. Ils- ont caté-i- goriquement déclaré n'avoir aucun ij mandat pour prendre part à la confé-it rence hollando-scandinave, mais ils ont a eu des conversations privées avec les € membres du Comité de Stockholm, et ont été interviewés. En réponse à une ls question au sujet de ce qu'ils pensent des conditions de paix suggérées par les ' délégués allemands et austro-hongrois, ® ils se sont déclarés nettement hostiles au 11 retour du statu quo. Puisque, ont-ils dit, les conditions d'avant-guerre ont n amené la conflagration, le retour à ces conrtions ramènerait le même dan-' ger La déclaration des délégués austro-e allemands, ont-ils ajouté, est la néga-n tion absolue du principe des libertés ,e nationales et montre que ces délégués a sont prêts à sacrifier l'essence même des f principes socialistes pour plaire aux de-~ mandes impérialistes de leurs gouverne-| ments. LE DEBOULONNAGE D'UN ESPION ® On sait qu'avant la guerre le . Kaiser faisait sur son yacht de plaisance de fréquentes excursions en Norvège pour 0 les fjords de laquelle il affectait une singulière prédilection. Chaque fois, il se faisait accompagner théâtralement par des navires de guerre; il distribuait de nombreux cadeaux; ses officiers étaient si aimables que l'on ne pouvait leur refuser de parcourir' tous les golfes " dont ils connurent bientôtla topogra- 1 phie exacte. Un jour, Guillaume offrit à la Nor- • vège, comme témoignage de sa sympa-8 thie, une statue colossale de Fritjof,' le " héros Scandinave. Le monument fut éri-" gé, sur le désir du souverain allemand, ^ sur un point de la plus grande importance pour la défense des côtes norvé- • giennes. L'amirauté norvégienne, dit i l'Agence républicaine, s'émut de cer- • taines particularités. ' La statue, qui t était d'un métal doré fort brillant, - avait de singulières propriétés lumineu- - ses pendant la %uit. De plus, le bras droit de Fritjof était orienté, comme - par hasard, vers l'entrée d'un bras de s fjord difficilement accessible. Aussi, le s gouvernement norvégien fit-il, au dé- - but de cette guerre, couper le bras de la 1 statue pour l'orienter d'un autre côté, i feu après, on démontait le présent du 3 kaiser et on l'emballait soigneusement 3 dans des caisses qu'on a mises à l'abri-1 "Gazette de Lausanne. , AUTOUR de la GUERRE 0 AUTRICHE-HONGRIE ^ — Le comte Clan Martinitz a échoué dans ses efforts pour reconstituer le cabinet autrichien et a demandé à l'Em-g pereur de confier la tâche à quelqu'un d'autre. s BELGIQUE e — On annonce du Zurich au "Jour- - nal" que le manque de bras dans l'in-:- dustrie et dans l'agriculture se fait tel-s lement sentir en Bavière que le gouver-r nement allemand a demandé au bureau Si allemand de l'industrie à Bruxelles d'enrôler des "volentaires belges." Un représentant du ministre de la guerre - est arrivé à Bruxelles pour s'occuper de c l'exécution rapide de cet ordre. ESPAGNE — Le conseil des ministres a ap-| prouvé une proposition ""du ministre de e la guerre demandant certains crédits (i pour augmenter la solde et les appointements dans l'armée. e ETATS-UNIS — L'enregistrement des hommes de 21 à 30 ans pour le service militaire peut-être considéré comme termuié. 9,649,938 hommes se sont fait inscrire. ! RUSSIE Des aéroplanes allemands ont jeté . le message ci-cjessous sur le front septen-t, trional russe, au sud de Smorgon : c "Merci pour le long" repos pendant > votre fraternisation. Il nous a permis de transférer des troùpes sur le front occidental et de les opposer aux attaques bri-tanniques et françaises.. Maintenant, 1 c'est fini. Nous allons .combattre et nous tirerons sur les "fraternisateurs." 1 Les révolutionnaires russes, en lisant s ce factum, qui traduit avec cynisme les - vrais sentiments allemands, seront-ils i édifiés sur l'inanité de leurs désirs de - paix fraternelle avec de pareils ennemis. * — Des meetings violents ont eu lieu 8 ces derniers jours à Sébastopol. Ces assemblées, qui comprenaient principale-' ® ment des matelots et comptaient également quelques officiers, ont exprimé leur ' s méfiance à l'égard de certains officiera ' qui semblent favorables au retour de 1 l'ancien régime. Quatre officiers ont été s arrêtés, et au cours d'une réunion des délégués de la garnison, tenue mercredi, s il a été décidé de demander la démis-" sion de l'amiral Koltchak, commandant " la flotte de la Mer Noire. L'amiral a reçu l'ordre de se rendre sur-le-champ à Pé-s trograd pour donner des explications sur 8 ces incidents. Suivant les journaux rus-8 ses, l'amiral Dukin a été temporaire-" ment nommé commandant de la flotte de " la Mer Noire, et, aux dernières informations, le calme règne de nouveau à Sébastopol.— M. Albert Thomas, ministre des munitions français, après un long séjour en Russie comme envoyé spécial du gou-vernement français, est arrivé à Lon- 0 dres. M. Thomas a e%un entretien assez long avec M. Lloyd George, auquel il a a 'fait un récit détaillé et des plus rassu-Y rants sur la situation russe. Le ministre j. socialiste français a également eu de courts' entretiens avec d'autres ministres ^ britanniques. Il est pleinement satisfait des résultats de sa mission en Russie et se montre optimiste en ce qui concerne la situation générale dans ce pays. — M. Bakhmeteff, ambassadeur de Russie à Washington, a fait une déclaration à la presse, disant que la Russie 1 restera en guerre jusqu'à la dernière ex-" trémité et qu'elle ne consentira jamais à une paix séparée. — Les" journaux finlandais disent que . le Japon a offert son appui au gouver-k nement russe pour l'organisation de . sa démocratie et la réorganisation de ; l'armée russe. Le Japon a également exprimé le vœu que la Russie reprenne . bientôt sa place dans les rangs des com-, battants. ; — Depuis quelques semaines le quar-; tier-général des anarchistes militants se 3 trouvait dans la villa Dournovo, à Pé- - trograd. qu'ils avaient réquisitionnée, i Les autorités judiciaires leur ont or-, donné' d'évacuer la villa dans les vingt-i .quatre heures. Les anarchistes ont néan-t moins refusé d'obtempérer à cet ordre. . |Le délai fixé expirait jeudi L S h. du ^eoir. | SSèmc année. No 148

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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