L'indépendance belge

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s.n. 1914, 04 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nc5s757h9z/
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RB&0 O^30.ti33a.©sffl EN 8E1.G1QUE ET A PARIS 2 SS' ANNEE Dimanche 4 janvier 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION l1?*. rue des Suiblea» Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. lin an. 20 fr. 6 suis. lOft. 3 mois, 5 fr. iUXEMBOURG(Gr.-II.l » 28 fr » 5 fr. » 8ir. HBAISa » 40 Ir. » 22 fr. » 12 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE llnteroatiosale et iTOutre-miri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an , Sîï francs Bis mol» 1S trauca L'INDÉPENDANCE BELGE 2NÏ.° 4L i Dimanche 4 janvier 1914 Les annonces sont reçues % A BRUXELLES : aux bureaux au jou' A PARIS : 11, place de la Bourse. À LONDRES : chez MM, John-F. Jones & G0, vP ^ Snow Hiil, E. C. ; à f Agence Havas, n° 1ÎS, Cheapsitie E. G. ; et chez Neyroud & Fiis, Lfcî, jjos 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. BrowilQ^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokïn, 2» & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven. 113, âîî ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et EfiC SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosse^ ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan^ Turin et Rome. J^NEW-VORK î T,B, Browne, Ltd, /, East42Ed StreeS# îeûîs éornoss par johêl. — ses. eagesi COSSEUVATIOK J>A& ZE PROGRES - Édition du matin - JLujourd'hui : Kevue politique. En Turquie. — Démission du ministre de la guerre. Eu Serbie. — La situation ministérielle. Eu Angleterre. — Un attentat aux Indes. — L'annexion de l'Abyssinie. En Allemagne. - La santé de l'Impératrice.Lettre du Vatican. Notes du Jour, par J.-B. Notes d'une Parisienne, par Marie-Louise Néron En France. — Visite de M. Poincaré en Russie. — Le .i de Danemark à Paris. En Belgique. — Le gouvernement et les missionnaires. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspon-iants.Les dépèches suivies de la lettre A eont celles qui ont paru d'abord dans 1 notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi ; les dépêches suivies -de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, : publiée à 6 heures du soir ; les dépêches i suivies de la lettre G sont celles qui ont ] paru d'abord dans notre troisième écii- • tion, publiée le matin. , ■I ....nii-O-li-il.,,.,., — il... I BRUXELLES, 3 janvier Revue Politique M. Lloyd George, ie chancelier de l'Echiquier, a ïait -i « Daily phromcle », (ta déclarations qui sont très commentées. Après M, Winston Churcnjtil, îi a traité la question des .armements, qui préoccupe tant les milieux politiques anglais, et il a lait connaître son inien- £ tion ue protester contre toute nouvelle j .augmentation au budget de la marine. c •M. Lloyd Ueorge considère que l'Aile- i iliagne est obligée' de négliger quelque jieu sa manne et de concentrer ses piloris sur le développement de son armée, l'armée allemande étant indispensable à l'existence de l'Empire ; il considère encore le mouvement grandissant de révolte des masses populaires contre p le lardeau des armements. « De récents j incidents, a dit le chancelier de l'Echi- v fluier, ont montré combien ce mouve- \ ment est fort, tant en Allemagne qu'en s France et en Angleterre. Il serait impru- q Bent de ne pas saisir cette occasion.» s On peut trouver étrange que M. Lloyd „ .Gebrge justilie le dév61opp,eniëi}t des j; armements allemands au point de vue y .de l'armée — qui porte uniquement con- c tri la France — alors qu'il conteste la â nécessité du développement de la flotte g allemande — qui porte uniquement con- c tre l'Anglel.rre; Ce point de vue quel- r que peu égoïste ne peut manquer d'être c très commenté en France, encore que a AI. Lloyd Ueorge ait parfaitement reconnu qu'on ne peut envisager aucune c circonstance pouvant compromettre les r relations d'amitié qui, depuis dix ans, t .existent entre la France et l'Angleterre c et qui ont si puissamment contribué au j maintien de la paix. On conçoit parfaitement que M. Lloyd -George, qui s'applique avec beaucoup d'énergie à la réalisation d'un grand programme social exigeant des ressour- . ces considérables, veuille réagir contre les charges militaires qui pèsent si lourdement sur toutes les nations civilisées, mais quel est l'homme d'Etat qui oserait se souslrairë à l'impérieuse nécessité de maintenir par tous les moyens en état de défense toute nation qui veut rester indépendante ? Le désarmement progressif ne peut être obtenu que par l'ac- i cord unanime des grandes puissances ; or, on connaît l'accueil qui a été fait par l'Allemagne. : -x avances répétées de l'Angleterre en ce qui concerne spécialement la limitation des constructions navales. Aussi longtemps que l'Allemagne ne conseil tira . as à réduire son programme naval, l'Angleterre devra maintenir la doctrine du double pavillon et se résigner à l'augmentation annuelle de son budget naval. M. Radosiavoff a remis hier au tsar Ferdinand la démission du cabinet bul- ' gare. C'est là une retraite de pure forme, car il est, d'usage q-'une. l'ois constitué le bureau du nouveau Sobranié le gouvernement mette les portefeuilles ministériels à la disposition du souverain. Il est à peu près certain que le tsar confiera à M. Radosiavoff la mission de constituer le nouveau ministère, car on ne voit pas bien quelle autre personnalité pourrait actuellement assumer la res- 1 ponsabilité du pouvoir. M. Radosiavoff . a, en somme, avec lui le groupe numé- ; riquement le pius puissant au Sobranié, mais pour que le gouvernement puisse s'appuyer sur une majorité ferme, il faut que le, groupe ministériel proprement dit s'entende avec un ou plusieurs groupes de l'oppostion, notamment avec te parti agraire, qui constitue une minorité imposante. Le parti agrarien se refusait à tout accord avec le gouvernement aussi longtemps que M. Ghena-die.ff était maintenu à la direction des affaires étrangères. M. Ghenadieîf écarté, cet accord peut être plus facile à établir, surtout s'il se confirme, comme le bruit en circule, que le portefeuille des affaires étrangères sera offert à M. Stancioff, ministre de Bulgarie à. Paris. Ce serait Ift Sfiluîiw la £lus gratiaue d'une crise qui pourrait devenir dangereuse pour la monarchie si elle perdurait quelque ' temps encore, l'opinon bulgare étant naturellement prompte & s'énerver après les cruelles épreuves subies au cours de l'année 1913. Ce qui est significatif à ce point de vue, c'est la manifestation à laquelle se livrèrent les socialistes à la séance de rentrée du Sobranié. Pour la première fois, on vit se produire au Parlement bulgare une démonstration hostile à la monarchie. Le fait que les dernières ékations ont envoyé au Sobranié une minorité socialiste assez imposante constitue un sérieux avertissement et au souverain et aux partis qui traditionnellement ont disposé du pouvoir. Aussi est-il à remarquer que dans le discours du trône, dont il a été donné lecture le roi Ferdinand s'est efforcé d'atténuer, dans la mesure du possible, la déception que son peuple a dû éprouver après la seconde guerre balkanique. On y trouve même une phrase qui laisse entendre que le peuple bulgare « a interrompu la guerre sans avoir été vaincu», ce qui est assez difficile à concilier avec la situation de fait telle qu'elle se dégage du traité de Bukarest. L'hommage rendu par le souverain aux précieuses vertus civiques du peuple bulgare est absolument mérité, car beaucoup de peuples en Europe, déçus ainsi dans leurs plus légitimes espoirs, eussent été jetés à la plus cruelle tourmente intérieure. Le peuple bulgare a su se garder de tout vain geste de colère et cela est tout à son éloge, cela permet d'espérer qu'il saura se ressaisir complètement et reconquérir, par les voies pacifiques, la place à laquelle il a droit dans les Balkans.| A plusieurs reprises, au lendemain de la guerre, il a été question d'un retour des Bulgares à l'Eglise catholique, du moins d'un rapprochement avec celle-ci. Ce mouvement, qu'on a appelé le « mouvement uniate », est né du désir de soustraire les Bulgares des régions macédoniennes annexées à la Grèce et à la Serbie à l'influence des nationalités grecque et serbe. Il y eut là également l'idée de dégager la Bulgarie elle-même de toute influence russe, en coupant le lien spirituel qui unit si fortement les deux pays slaves. Après avoir laissé ce mouvement uniate s'affirmer pendant f plusieurs mois, on estime que le moment est venu de réagir contre lui, sans doute parce qu'on se rend compte qu'il n'a aucune prise profonde sur l'esprit populaire. Le Saint-Synode bulgare, sous la présidence de l'exarque Joseph,publie une encyclique qui désavoue nettement l'« uniatisme » et qui constate que l'Eglise romaine, beaucoup moins libérale que l'Eglise orthodoxe, étouffe la conscience nationale au lieu de l'éveiller. « Il faut se méfier, dit l'encyclique, de la propagande uniate, d'où qu'elle vienne, parce qu'elle mène vers l'abîme, c'est-à-dire vers la disparition de la Bulgarie. » Le Saint-Synode bulgare estime, en effet, que la pensée des ennemis est de diviser le peuple bulgare religieusement, alors que c'est dans la religion orthodoxe et dans le slavisme qu'est son avenir. Cette manifestation du Saint-Synode coupera court au mouvement uniate et ruinera l'espoir de ceux qui escomptaient, tant au point de vue- politique que religieux, le ralliement des Bulgares à l'Eglise romaine. ics a i i<_>inu-uic. i I I —I I Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE } La santé de l'Impératrice c De Berlin à i' a Echo de Paris » ; On dé- e ment les bruits qui ont couru sur la santé I de l'Impératrice. (a) i Obsècrues 1 de la princesse Leopuid de Hohenzollern Sigmaringen, samedi, 3 janvier. Les obsèques de la princesse-douairière Léopold de Hohenzollern ont eu lieu en 1 présence de l'Empereur. On remarquait 1 parmi les assistants le prince héritier de Roumanie, les princes Ferdinand et Guil- ' laume de Hohenzollern, les rois de Belgi- ' que et de Saxe, l'ex-roi Manoël et la prin- f cesse, sa femme; le grand-duc de Bade et ' d'autres personnages princiers. (b) I — Les journaux disent que, contraire- s .ment à l'usage, les manœuvres impéria-les de auront lieu dans la seconde ' moitié de septembre. Cet ordre a été don- J iV'. ir l'Empereur eu égard à l'agriculture. ' (a) ANGLETERRE Un attentat aux Indes Calcutta, vendredi, 2 janvier. I Ce soir, une bombe, semblable à celle qui blessa le vice-roi l'année passée, a été jetée dans un commissariat de police. Elle n'a pas éclaté. (a) L'annexion de l'Abyssinie Cologne, vendredi, 2 janvier. Une allusion, faite par un certain organe i à l'intention qu'aurait l'Angleterre de s'annexer l'Abyssinie, s'est répandue dans la presse. Un télégramme de Berlin à la « Ga- , zette de Cologne » fait remarquer à ce su- i jet. qu'on ne sait pas encore jusqu'à pré- . sent si l'Angleterre a réellement cette intention. Quant à l'assertion suivant laquelle l'Angleterre aurait déjà entamé d'activés i négociations avec les autres gouverne- i ment s à ce sujet, il est en tout cas inexact 1 de comprendre le gouvernement allemand dans l'expression « les autres gouvernements ». D'autre part, on ignore si l'Angleterre poursuit des négociations avee les • autres gouvernements européens au sujet fl de l'annexion de l'Abyssinie à l'Empire bri- ii tannique. (a) La main-d'œuvre dans l'Afrique du Sud Johannesburg, samedi, 3 janvier. q A la suite des différends qui séparent e les mineurs du Natal et les employeurs, les j( chefs des syndicats ont l'intention de pro- y clamer la grève générale le 7 si à ce mo- l' ment les difficultés n'ont pas été aplanies, fi (t>) n CHSNE c g De Shangtou au « Matin » : Le nombre j, des exécutions dans ta province de Tse- ^ cliouen en 1913 est évalué à 24,000. (a) j GRECE c Emprunt d'un demi-milliard Athènes, vendredi, 2 janvier. s Le gouvernement soumettra à la Chàm- a bre un projet d'emprunt de 500 millions ci pour lequel il demandera le vote par urgence. r, (a) ITALIE l — On mande <le Rome que le prince Jean ■'! Borghèse a fait une chute gravé pendant 11 une nasse au renard. Il s'est blessé à la ,r, tête c-t, de plus, a une jambe fracturée, (a) j MEXIQUE | Députés relâchés j* Mexico, vendredi, 2 janvier. Les six anciens députés, prisonniers de- J"1 puis le 10 octobre dernier par ordre du gé- néral H-uerta, ont été relâchés aujourd'hui, a Tincuilipation de rebellion dont ils étaient l'objet n'étant pas fondée. Parmi eux se ^ trouvent M. Beyes, ancien ministre de la P justice, et un ancien ministre de l'instruc- a tilh publique. (a) P r- Le combat d'Oyinaga p New-York, vendredi, 2 janvier. P Suivant un télégramme de Présidio, le c combat autour d'Oyinaga s'est prolongé e jusqu'à une heure tardive cet après-midi. Q Les rebelles bombardent la Ville sans grand 11 succès d'ailleurs, mais ii parait que leurs c perles dépassent de beaucoup celles des fé- n déraux. (a) P New-York, samedi, 3 janvier. a Selon une dépêche de Presidio, après un combat de quatre jours les -rebelles se sont \ retirés hier à Oynaga en attendait d:- e munitions de Chihuahua. Les ' pertes des • <c rebelles seraient plus élevées que celles s des fédéraux, qui n'auraient perdu qu'une c centaine d'hommes. fa) Q e PORTUGAL é — On mande de Porto : La canonnière î* (( Limpopo » a capturé trois vapeurs espa- t gnols qui péchaient dans les eaux portu- t gai ses. (a) f TURQUIE } L'achat d'un dreadnought 1 Constantinople, vendredi, 2 janvier. 1 Le gouvernement, par une circulaire aux ' provinces, confirme l'achat du dreadnought « Rio-de-Janeiro ■>. Le comité de la flotte lance à fa population de l'Empire la circulaire suivante : Le dreadnought acheté portera le nom du " « Sultan Osman ». Nous sommes heureux . de faire connaître cette nouvelle concer- * ■ nant la sauvegarde de notre existence, mais nous devons prouver nôtre esprit de sacrifice.. L'honneur et le patriotisme nous, invitent tous au devoir de' contribuer au: paiement du dreadnought (a) ' Démission du ministre de la guerre Constantincple, vendredi, 2 janvier. Le général Izzet pacha, ministre de la guerre, est démissionnaire. Les milieux officiels démentent cependant qu'il y ait une crise ministérielle. Le nom de Enyer bey est prononcé comme ministre de la guerre. Le grand-vézir dément ce bruit. Néanmoins, la nomination d'Enver bey semble probable. (a) Le remaniement ministériel Constantinople, samedi, 3 janvier. On donne au sujet du prochain remanie^ ment ministériel les renseignements suivants : Le grand-vézir conserverait son poste; Talaad bey prendrait le portefeuille de l'intérieur; Enyer bey prendrait celui .de la guerre et Djavid bey celui des finances ; Djemal bey quitterait les travaux publics ] pour la marine. s Les portefeuilles de la justice et de l'in- ] struction publique recevraient de nou- 1 veaux titulaires, mais on ne donne encore r à ce sujet aucu. indication précise. On es- j père connaître dans la soirée la composi- i tion du nouveau ministère. (a) f _____ f — <; Lettre de Vatican < c (De notre correspondant.) i ( LE CARDINAL RAMPOLLA 1 ROME-VATICAN, 31 décembre. La mort du cardinal Rampolla a £ causé une émotion profonde, non seule- 1 ment à Rome, mais dans le monde en- i lier, où l'on connaissait le secrétaire d'Etat de Léon XIII. Il avait beaucoup d'admirateurs à côté d'un nombre assez grand d'adversaires de tout genre. Survenu à l'improviste, ce décès suivait de dix jours à peine celui du doyen du Sacré-Collège, Oreglia, qui, au conclave de 1903, se montra ouvertement hostile à Rampolla et eut recours à tous les moyens pour l'empêcher de devenir pape. Tracer la biographie de Rampolla serait vouloir refaire l'histoire 'du ponti- Icat de Léon XIII, tant ces deux hom- i nés étaient liés l'un à l'autre. Mariano Rampolla del Tindaro est né i e 17 août 1843 à Polizzi, en Sicile, mais s la famile était originaire de Pise. Quoi- j lue de bonne noblesse, financièrement < :11e était déchue. Rampolla vint tout ( eune à Rome, entra au séminaire de i Saint-Pierre, se fit recevoir plus tard à < 'Académie des nobles ecclésiastiques, ( ut ordonné prêtre, nommé prélat, cha- ; îodne de Sainte-Marie-Majeure et atta- ( ;hé à la secrétairerie des Affaires ecclé- < iiastiques extraordinaires. En 1875, il i ut nommé auditeur de la nonciature de vladrid, sous le nonce Simeoni qui, en ( .877, fut rappelé à Rome, succédant au ( ;adinal Antonelli dans la charge de se-;rétaire d'Etat. Rampolla resta peu de e-mps à Madrid, comme chargé d'affai- < •es et, rappelé lui aussi à Rome,il devint , lecrétaire de la Propagande pour les ] tlfaires orientales, poste qu'il tint peu \ le mois.étant promu secrétaire des affai-■es ecclésiastiques extraordinaires. . , Pie IX étant mort le 7 février 1878, 1 jéon XIII se trouva dès les premiers , ours de son pontificat en contact avec , lampolla pour traiter avec lui les affai- -•es politiques les plus importantes. Il . 'apprécia d'autant plus qu'alors à Fran- , :hi, secrétaire d'Etat mort au bout de rois mois, avait succédé le cardinal S'ina qui fut remercié par Léon XIII ] iprès avoir suscité les incidents avec : ?.rère-Orban provoquant ainsi la ruptu-•e diplomatique avec le Saint-Siège et ; e renvoi du nonce Séraphin Vannutelli, , tctuellement- doyen du Sacré-Collège. i Rampolla était souvent admis en au-lience par le Pape durant la crise di-jlomatique avec la Belgique et il fut issez bon conseiller pour obtenir le rap- , jrochement.A la même époque,les affaires d'Espagne étaient aussi fort com-Dliquées. Léon XIII avait pris parti jour le roi Alphonse XII et le soutenait , jontre les carlistes toujours menaçants ;t surtout contre les évêques espagnols jui considéraient les alphonsistes com-he des libéraux de la pire espèce. Au ;ommencement de 1883, Rampolla, îommé archevêque titulaire d'Héraclée, partit pour Madrid en qualité de nonc© ipostolique. Exécuteur très fidèle des ordres et des nstructions de Léon XIII, il agit très 5nergiquement contre les carlistes, fut < persona graiœ » à la Cour d'Alphonse XII; aussi, il obtint finalement l'exécution du concordat de 1851, il régla la juestion très compliquée des mariages ai faisant quelques concessions et put jriger le nouvel évêché de Madrid. A la mort d'Alphonse XII, la reine Marie-Christine était enceinte. On attendait la naissance d'un roi; les carlistes se remuèrent et la dynastie régnante fut en grand péril. Rampolla prit ouvertement parti pour la reine-régente et ievint le conseiller le plus autorisé de la Couronne. Lorsque naquit le roi Alphonse XIII, le pape Léon XIII accepta d'être son parrain et Rampolla fut chargé de le représenter au baptême. Nous verrons plus loin comment la reine Christine sut exprimer sa recon-, naissance à Rampolla et apprécier les services du nonce. Dans le consistoire du 14 mars 1887, Rampolla fut créé cardinal. Sur ces entrefaites, Jacobini, secrétaire d'Etat, vint à mourir. On se demandait- à Rome qui lui succéderait dans cette charge et parmi les cardinaux surtout on intri- ! guait pour y arriver. Léon XIII laissa faire, mais il avait son plan. Il tint un second consistoire le 27 mai de la même année, imposa le chapeau à Rampolla, revenu de Madrid, et quelques : jours après il le nomma secrétaire d'État. Ce fut une vraie révolution dans la curie lorsqu'on apprit cette décision du Pape. Rampolla avait été oublié au bout de quatre années d'absence et puis on se demandait pourquoi ce jeune cardinal, à peine couvert de la pourpre, allait occuper le poste le plus important dans le gouvernement de l'Eglise. Il y eut des -ilousies parmi les cardinaux et Rampolla commença sa carrière de secrétaire d'Etat au milieu des hostilités du groupe pérugin qui craignait son influence et avait essayé de faire parvenir un des siens. Rampolla ne se laissait pas émouvoir. Diplomate froid et compassé, il subissait les assauts, il s'informait, surveillait et évitait de parler au Pape de ces hostilités dirigées contre sa personne. Toujours réservé, peu confiant, il n'a jamais livré à personne le secret de ses intentions, de ses tendances, sauf peut-être à Mgr Délia Ghiesa, qui fut secrétaire particulier, puis' substitut de la secrétairerie d'Etat ' et que Merry del Val fit partir de Rome en l'obligeant d'accepter l'archevêché de Bologne, un des diocèses les plus difficiles, à gouverner et où facilement les archevêques se compromettent. Le coup de Merry del Va1 fut vivement ressenti par Rampolla, mais jamais il ne fit voir sa blessure.Pendant une dizaine d'années j'ai eu souvent l'occasion d'approcher Rampolla. Il recevait toujours très cérémonieusement. Aux visites du soir il poussait l'étiquette au point de chausser les souliers à boucles d'or et à talon rouge. 11 était peu communicatif. Lorsqu'on lui exposait une affaire, il se gardait ordinairement de donner une dtosion sur le moment. « J'y réfléchirai... J'en référerai à Sa Sainteté !... » Jamais il ne se livrait dans la conversation. Je me souviens qu'en février 1891 le substitut de la secrétairerie d'Etat, alors Mocenni, plus tard cardinal, m'envoya dans la même journée deux billets pour me dire que le cardinal Rampolla désirait i- me parler. Je ne revins chez moi que fort tard et m'empressai d'aller au Va- lé tican encore dans la soirée. Je fus aus- is sitôt reçu. A mon grand étonnement, i- pendant près de vingt minutes, le car- it dinal me parla de la situation générale it du Saint-Siège, des attaques des enne- le mis de l'Eglise. Une vraie thèsfe... un à sermon ! Dans mon for intérieur je me s, demandais : Est-ce pour cela qu'il m'a i- appelé? Le cardinal se leva enfin, l'au- i- dienee était terminée; j'étais déjà sur le 6- seuil de la porte lorsque le cardinal me il retint. ie — Ah ! j'oubliais de vous dire une n chose qui peut vous intéresser. L'évê- u que de Strasbourg est nommé, e- — Peut-on savoir qui, Eminence? le — Oui, vous pouvez le télégraphier i- encore ce soir, c'est M. Fritzen, mais ""t on lui a donné un auxiliaire alsacien, îs M. Marbach. Télégraphiez-le de suite u à Paris et à Bruxelles. 1- La question de la nomination de l'évê-que de Strasbourg avait été fort discu-tée dans la presse française et l'on se ■s demandait si le Saint-Siège nommerait ;c un candidat prussien. Finalement, le j" Vatican avait cédé au gouvernement et 11 agréé M. Fritzen, un Westphalien. Mais j1* on craignait les clameurs de la presse française et alsacienne. al La nouvelle fut publiée en France, les II protestations des journaux ne furent pas ;o fortes et le gouvernement français slabstiint .de toute observation nie se et reconnaissant pas le droit de s'occuper l> des affaires des provinces annexées. C'est seulement au bout de quelques i- jours que la nomination des deux pré- i" iats fut' officielle, le cardinal m'avait it tout simplement fait lancer un ballon P" d'essai. Au Vatican, on joue souvent des j- tours pareils aux publicistes, auss; ne > doitron pas trop se fier aux rensedgne- 1' ments intéressés que les prélats et les •il cardinaux fournissent parfois à la pres- ts se, se réservant de les démentir s'il y a ls lieu. î- Rampolla avait-il une politique à lui, ■u un programme ? Ce n'est guère proba- i, ble. Durant les premières années sur-e, tout il se montrait très obséquieux en-se vers le Pape et exécutait ses ordres à la lettre. On a beaucoup exalté sa franco- as philie, sans comprendre que l'attitude is vis-à-vis de la France lui était imposée .it avant tout par Léon XIII et que la poli- a- tique du ralliement était l'œuvre du é- Pape et du cardinal Lavigerie. Lorsque la oe dernier lança son coup de clairon du 2s ralliement dans le fameux toast, j'allai rt à la secrétairerie d'Etat où l'on se montra fort mécontent du primat d'Afrique ie et l'on m'assura même qu'il n'avait pas t- été autorisé à fairo des déclarations pa- s- reilles. Evidemment, l'affaire avait été te combinée directement entre Léon XIII u- et Lavigerie, à l'insu de la secrétairerie et d'Etat. ie Une fois l'affaire lancée, Rampolla s'y A- résigna et se montra le fidèle exécuteur ta des volontés du Pape, son maître, frap- ut pant et condamnant parfois les catholiques monarchistes de France et favori- la sant publiquement les ralliés. Cela lui n-, attira les animosités de la Tripler es Alliance qui le considéra, peut-être bien à tort, comme un adversaire. Il est vrai, 7, d'autre part, que Rampolla était surtout n- un partisan des revendications tempo- it, relies et qu'en cela l'Italie et l'Allema- ie gne lui faisaient tout particulièrement et opposition. Le cardinal, en sa qualité de •i- ' Sicilien très obstiné et vindicatif, se sa plaignait des attaques dirigées contre in lui-même par la presse catholique aile- ê- mande et plus d'uiïë fois j'entendis n- sortir de sa bouche des doléances assez es : violentes. Il était aigri, car il ne suppor- re tait pas facilement l'opposition ou la contradiction. J'en sus quelque chose la plus tard, pour m'être permis de lui lu faire une observation dont il dut re- ut connaître la vérité et la justesse. Au )n sortir de l'audience, un de ses amis me (i_ dit : « Il ne vous pardonnera pas d'a-voir eu raison contre lui. » En effet, je nt pus bientôt le constater, il* mo reçut, y froidemieint au point que je préférai rompre les rapports. je Durant les dernières années du pon- li_ tificat de Léon XIII, Rampolla avait >n pris sur le vieux Pape un certain ascen- ,r- dant et parfois il lui faisait opposition. On sait nue sur le lit de mort le Pape r. lui demanda pardon de l'avoir rudoyé s- quelquefois. il. Rampolla manquait d'une qualité es-es sentielle pour un homme politique. Il e. ne savait pas discerner les hommes et l'a souvent se livrait avec une confiance es par trop obstinée à ceux qui venaient it- l'exploiter, et si on l'avertissait il ne •é- vous en savait aucun gré. C'est précisé-la ment pour cela qu'il fit faire à el Léon XIII des nominations dans le Sant cré-Collège et dans les postes de la pré-m lature qui ne furent guère heureuses. >r- Je ne citerai qu'un seul fait : se Rampolla insistait auprès du Pape el pour faire donner la pourpre à Puszy->1- na, l'évêque de Cracovie. Léon XIII re-s- fusait. Finalement il céda, mais en disant à Rampolla : « Je vais vous con-îu tenter, mais je vous souhaite que vous n- n'ayez pas l'occasion de vous repentir io- plus tard de m'avoir imposé cette nomi-ts- nation. » On sait qu'au moment du es conclave Puszyna se chargea de produire. re devant les cardinaux lo veto d'exclu-3n sive contre Rampolla, tandis que les >r- autres cardinaux autrichiens avaient ur refusé de faire cette commission de leur Eé- gouvernement. se Ceux que Rampolla faisait arriver •u- aux honneurs et aux dignités ne lui en de savaient aucun gré. Il agissait avec si ii, peu de bonne grâce que les favorisés se la dispensaient de lui témoigner leur rené connaissance; aussi durant les dix der-iit nières années du pontificat de Léon XIII e Rampolla eut l'art de faire entrer dans l- le Sacré-Collège des prélats qui s'em- 3- presssèrent de voter contre lui. t, La veto de l'Autriche • était une ven- > geance de la Triple-Alliance, mais une e vengeance bien anodine, car ceux qui ;- connaissaient l'humeur du Sacré-Collè- n ge, étaient convaincus que parmi ses ,e collègues l'ex-secrétaire d'Etat de a Léon XIII ne trouverait jamais le nom- i- bre de voix pour être élu. .e J'ai dit que l'ex-reine-régente, Marie- ' e Christine, à laquelle Rampolla avait rendu d'éminents services, lui témoigna e d'une singulière façon sa reeonnaissan- i- ce. Se souvenant trop d'avoir été archi^ duchesse autrichienne, sur l'invitation de l'Empereur, elle prit parti contra t Rampolla et engagea les cardinaux es-! is pagnols à ne point voter én sa faveur, i, Le gouvernement espagnol eut connais- » sanee de cette intervention et, à son tour, il fit savoir aux cardinaux espagnols i- qu'ils ne devaient pas faire le jeu de l'Au- i- triche dans le conclave. Au moment où ,e par protestation contre l'intervention da it l'Autriche dans l'élection du Pape, e quelques cardinaux d< ' lièrent leur vote it- à Rampolla, il n'arriva qu'à trente voix is et dès le scrutin suivant ses actions ;e baissèrent. Pie X étant élu, Rampolla affecta da >s se retirer dans la solitude de la petite (s maison du cardinal-archiprêtre de lai is basilique de Saint-Pierre. Il voyait da e là passer les carrosses des cardinaux et ;r des évêques qui allaient faire leur cour, s. au soleil levant et rarement on s'arrê- >s tait chez lui. 11 apprit ainsi que, si au-trelois on lui faisait la cour, c'était pour; it la charge cle secrétaire d'Etat et non ,n point pour s'a personne. Aussi il bouda,, js évita d aller au Vatican ou de se trouver! ie dans les réunions de ses collègues et set e- livra aux travaux d'hagiographie et js d'histoire, publiant un magnifique vo- s- lume sur sainte Mélanie. la.Jeune, patri- a cienne romaine du IV" siècle. 11 achevait une étude' sur la question du papa i, Libère, lorsque la mort l'a surpris: a- Le patrimoine du cardinal Rampolla] r- n'était pas considérable; cependant, i- comme tous les prélats diplomates du. la Saint-Siège, il' s'était enrichi dans te 0- cours de sa Carrière. La nonciature dai le Madrid est; dit-on, celle qui rapporte, ;e le plus. Revenant d'Espagne, il eut unel 1- des meilleures charges de la curie eï lu cela ' immédiatement après- son éléva^ ie tion au cardinalat. La secrétaireriai lu d'Etat rapporte environ 69,000 francs,, ai tous frais payés à peu près. Puis Ra.m- i- polla cumula, les charges d'archiprêtra ie de Saint-Pierre (10,000 francs environ, is par an), de grand-prieur de l'Ordre da a- Malle (environ 30,000 francs), de pro-té lecteur de l'église de Sainte-Agnès sur Il la place Navone, propriété des princes ie Doria-Pamphilv (environ 8,000 francs),, ajoutons à cela les nombreux cadeaux! y offerts par les souverains et'les princes, ir H est certain que Rampolla, à la fin de p- sa carrière, était, possesseur de quelques Ii- millions. On cloit lui'rendre ce téinoi-> ■i- gnage qu'il usa en prince munificent de ui sa fortune. Pour son église titulaire de Cr Sainte^Cécile au Transtévère,il a dépensé' m en restaurations splendides et en l'ouil- ù, les archéologiques près d'un derniri ut million. La basilique de Saint-Pierre ai o- reçu de lui plus de 200,000 Irancs eu a- argent, sans compter des dons jffécieux nt de calices et ' d'ornements • sacrés ; h ie l'église de Sainte-Agnès, il a l'ait don se d'un magnifique reliquaire d'argent, une re merveille d'art romain. A l'occasion, il e- savait aussi venir au secours des oeu-> is vres charitables et de plusieurs établis* ez sements de Rome, aussi on ne lui re* ir- proehait pas la fortune acquise. D'au^ la très parmi ses collègues se sont enrii se chis de même et ont tout gardé pouc ui eux. e- On a cru pendant quelque temps quo .u Rampolla serait papable au conclave re après Pie X. Si le Pape actuel avait eui a- un pontificat très court, Rampolla pou- jc va.it avoir des chances, mais encore ut c'était très problématique^ Les cardi- ai naux de Léon XIII qui restent encore ne lui avaient pas, la plupart, été i'avCH n- râbles en 1B03. Ils craignaient que, de- tit venu Pape, il ne prît sa revanche sur; n- eux; d'autre part, Pie X a renouvelé n- plus de la moitié du Sacré-Collège, et 3e parmi ces nouveaux venus l'ex-seorétai-: i'e re d'Etat de Léon XIII ne comptait que fort peu de partisans. De plus, avec lui, s- on se trouvait toujours en présence H d'une énigme et les « intégraux » aci et tuels le soupçonnaient, l'accusaient mêi x me de libéralisme, très probablement nt bien à tort, mais on ne peut réagir con... is tre une opinion une fois faite et bien é- ancrée. a La mort presque tragique du cardinal a mis fin à tous les espoirs et à toutes ^ les suppositions. Depuis quelque temps S: il semblait jouir d'une santé relativement bonne. Le 22 novembre dernier, }e je l'ai encore vu pontifier solennelle- y- ment à l'occasion de la fête titulaire de e- son église cardinalice. Il aurait fait un li- Pape majestueux, hiératique, imposant, n- Quelques semaines après je le vis en- is core faisant sa promenade habituelle ir sur la voie Nomentane. Rien ne me pou- ii- vait faire soupçonner que quatre jours u plus tard ie le reverrais étendu sur te ii- lit funèbre. Une « angina pectoris » l'a u- enlevé pendant, la nuit, abandonné de es tous. tfOrscun le médecin et .le prêtre nt arrivèrent, Rampolla avait rendu son ir dernier soupir sans la moindre assistance. Le chapitre de Saint-Pierre lui a er lait des funérailles papales dans la ba,si-s >n lique et l'on lit, à la sortie, passer le si cercueil devant la tombe provisoire de. se Léon XIII qui, grâce aux disputes mes- e- quine.s du pontificat actuel, n'a pas en- r- core été transporté dans 1e monument II qu'on lui a érigé au Latran,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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