L'indépendance belge

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s.n. 1914, 21 Mai. L'indépendance belge. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/930ns0mr7p/
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lO Centimes ■ SN BELGIQUE ET A PARIS Ci 85' ANNÉE Jeudi 21 mai 1914 administration et rédaction 1 T. I UO de» Sable», Bruielle» BUREAUX PARISIENS . 11. place de la Bours» abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE éELûlQDE. Un 2n 20 fr. 6 «ait 10 fr. 3 croit, 5 fr. ll)XEttBOURG(Gr..D.l » 28 fc » J fr. » jfr. ITRiNfiER * 40 if. » 22 fc. » ÉDITION HEBDOMADAIRE ilntituliooile st d'Outre-meri ■JO PAGES, PARAISSANT LE MI'.RCRSDI 4Jn an »S IK-anc» 1S lrane» L'INDÉPENDANCE •V 141 Jeudi 21 mai 1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : aux bureaux du jou" ▲ PAPJS ; ii, place de la Bourse. A LONDRES : chez Mil, John-F. Jones & G°.; gjj Siîow Hiil, E. C.; à J'Agence Haras, n° 14& Cheapsiae E. C. ; et chez Ncvroud <£ Fils, JUa 14-18. Queen Victoria Streét. et T, 13. BrowS Ltd. û° 103, Queen Victoria Street. 3t. AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditraar, HokiiL & & ROTTERDAM : même Iirme, Wvnhaven, 413, Jfcî ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-BONGRIE et É& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosçç, JV ITALIE : chez MM. Haasenstem & Yogler, à Milan Turin et Ilome. d^LW-YORK : T.B, Browne, Ltd, East 42nd Stredi# V--^vVW". iw SAimww~r**i—. -, TSO'iS KD133QTSS EAH JciUS. — SIX PAGES BELGE eomxvAXum TAS IE puoe&ia Édition du matin A.ujov.rà'hui Revue politique. U£ MEiUUbiù ET LES ETATS-UNIS. -Nouveaux succès des conslilutloiinalis-tes. — Le sort de l'ordonnance Parks. — Menâtes de soulèvement contre Huerla. fin Albanie. — L'arrestation d'Essad pacha. - Détails complémentaires. Autriche-Hongrie. — Déclarations au sujet des événements en Albanie. En Allemagne. — Au R'eichstag. — La clôture.£a Serbie. — incidents à la Skoupchtina. En Turquie. — La session parlementaire. — l^e discours du président de la Chambre.En Suède. — Le discours du trône. En Espagne. — Le débat marocain à la Chambre. Lettre du Chili. Notes du Jour, par J.-B. En France. — La situation politique au Ma-roaEn Belgique. — M. Segers parle... La visite des souverains danois. La guerre danoise. Chronique mondaine. informations financières et industrielles. -- Nouvelles diverses de nos correspondants.Nos ateliers étant fermés à l'occasion de l'Ascension, fête légale, le journal ne paraîtra pas demain. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 20 mai Revue Politique A'peine a-t-on acquis la certitude que Il guoiTA civile est prévenue en Epir.e, È't'îce à la formule de conciliation mise .en avant par la commission internationale de contrûlft, que voici d'autres événements qui menacent de boulever-tout autant l'ordre des choses établi !dans la jeune Etat indépendant. Depuis quelques jours, des dépêches signalaient la formation dans l'Albanie du nord de bandes armées, composées surtout de paysans musulmans. La gendarmer» a voulu disperser ces bandes, mais elle n'a su agir assez rapidement. Les paysans ont marché sur Siak, localité située dans' le voisinage immédiat dé Durazzo, et ils menacent la capitale elle-même. Les causes de cette révolte doivent être cherchées dans le mécontentement général que le nouvel ordre de choses provoque chez.les Albanais musulmans. Ceux-ci furent hostiles dès le principe à tout prince chrétien choisi par l'Europe. Ils ne peuvent se plier à. une organisation moderne de l'Etat. Do même qu'on les vit se révolter constamment contre le gouvernement jeune-turc, quand celui-ci voulut introduire des réformes en Albanie, de même ils se révoltent maintenant contre les plus élémentaires mesures administratives décidées par le gouvernement de Durazzo. Les insurgés, disent les dépêches; demandent à être exemptés du service militaire, et ils demandent surtout que la langue albanaise soit remplacée dans les écoles primaires par la langue turque. C'est donc bien une agitation turcophile qui se dessine dans l'Albanie du nord, et on distingue 11 une conséquence des intri-aues d'Essad pacha. Celui-ci est, en effet, le grand coupable de l'anarchie clans laquelle se débat, l'Albanie. Bien qu'il ait affecté de se résigner à l'avènement au trùne du prince Guillaume, imposé par les puissances, et bien qu'il fut à la tête do la délégation albanaise qui alla solennellement, offrir la couronne au prince Guillaume en son château de Wied, il n'en a pas moins continué à agir à Duïazzo en véritable dictateur. Alors qu'il n'y avait pas d'armé- régulière en Albanie. .Essad pacha disposait de troupes à lui, d'une garde du corps, lidèle et sûre, qui lui permettait de se considérer bien plus comme Je maître de l'Albanie que le prince Guillaume lui-même. 11 en résultait une situation absolument fausse et qui ne pouvait perdurer plus longtemps sans compromettre irrémédiablement l'existence même de l'Albanie indépendante. Le gouvernement de Durazzo a frappé un grand coup : il a fait arrêter Essad pacha. La chose ne se fit pas aisément,, car un véritable combat eut lieu entre la garde du corps d'Essad pacha ft la gendarmerie commandée par les officiers hollandais. 11 fallut même bombarder la maison d'Essad pacha, et celui-ci put enfin être capturé et transféré à bord d'un navire de guerre autrichien.il est. malheureusement ii craindre que l'arrestation d'Essad pacha ne mette pas un terme à l'agitation et que le soulèvement ne. prenne une grande importance dans le nOrd de l'Albanie; Le gouvernement de Durazzo a fait appel à l'Italie. l'Autriche ne désirant pas intervenir directement dans cette région albanaise qu'occupent les éléments dont -elle est traditionnellement la protectrice, L'Italie a envoyé un croiseur et des torpilleurs pour assurer éventuellement la défense do Durazzo. Elle marque ainsi un premier pas vers une intervention qui, qu'on le veuille ou non, aura la valeur d'une véritable mise sous tutelle. Quand on exprimait la crainte, à l'époque où se débattait la question de savoir s'il convenait d'ériger l'Albanie en Etat indépendant, que les divers éléments qui composent cette nation ne sont pas parvenus à une suffisante maturité politique pour assurer la gestion normale de leurs propres affaires, on répliquait que c'était là de la. défiance de parti pris à l'égard des Albanais'. Les événements n'ont pas tardé, on le voit, il confirmer cette, opinion, et l'on voit maintenant quelle faute fut commise par l'Autriche et l'Italie quand elles exigèrent que des populations grecques et serbes, beaucoup plus cultivées, fussent arbitrairement incorporées dans la nation nouvelle et sacrifiées aux éléments purement albanais. Il semble se confirmer que le président Huerla songe sérieusement à abandonner la partie h Mexico. Les informations que transmet le télégraphe ne sont pas aussi formelles que celles publiées hier par les journaux américains; mais il est acquis que les délégués mexicains à la conférence de médiation auraient fait connaître qu'ils sont prêts ii conseiller au général Huerta de se retirer du pouvoir, si on en arrive à un accord définitif au sujet du gouvernement qui devra succéder au sien à Mexico. Il est certain que si les délégués mexicains prennent, sur eux de conseiller éventuellement à M. Iluerta d'abandonner le pouvoir, c'est qu'ils ont la certitude d'être entendus; mais !e président Huerla n'est pas homme à s'effacer sans conditions, et tout dépendra donc de la nature des conditions qu'il posera. Quant aux Etats-Unis, ceux-ci sont bien résolus maintenir leurs troupes à la Vera-Gruz aussi longtemps que tous les désaccords avec le Mexique ne seront pas réglés. Il faut donc, considérer que le gouvernement de Washington continue à lier étroitement le conflit américano-mexicain proprement dit à la- situation intérieure du Mexique. Les Etats-Unis ne céderont donc pas avant, que le président Huerta soit définitivement, écarté de la présidence et que la guerre civile .ait pris fin au Mexique. Le Mexique et les Etats-Unis Menace de soulèvement La VërarCrUz, mardi, 19 mai. L'ancien ministre du cabinet Huerta, M. Uruiia, réfugié ici, déclare qu'il ne serait nullement surpris d'apprendre qu'un, sou-li.vemenit ait lieu contre Huerta, dont la présidence fatigue le peuple et l'armée. M. Urutia s'est sauvé à, la Vera-Cruz parce qu'il ne tenait pas à se trouver avec Huerta au moment du soulèvement. (a) L'ordonnance Parks a été fusillé-Londres, mardi, 19 mai. On mande de la Vera-Cruz au Dciihj Mail que le lieutenant mexicain qui a ramené les deux chevaux que l'ordonnance Parks conduisait lorsqu'il a été arrêté a déclaré, qu'il a exécuté Parles sur les ordres de ses supérieurs. 11 ' dit que Parks est mort, bravement en faisant face au peloton d'exécution. (a) Nouveaux succès des constitutionnalistes Juarez, mardi, 19 mai. Le .secrétaire du général Carranza envoie un télégramme annonçant que les constitutionnalistes, commandés par le général Torres, ont enlevé une position aux abords de San Luis de Potosi. (a) El Paso, mardi, 19 mai. I.e général Villa a battu 5,000 fédéraux à Pareden. Les fédéraux ont subi de grosses pertes. Deux de leurs généraux ont été tués. Le général Villa a fait 800 prisonniers. 11 a pris plusieurs mitrailleuses et une grande quantité de munitions. (a) Situation aggravée Mexico, mercredj, 20 mai. La situation est maintenant considérée comme très grave.On s'attend à des émeutes d'ici ù quelques jours. La ligne télégraphique qui relie Mexico à Saint-Ixmis de Potosie est coupée. Les insurgés se iiréparenl, croit-on, à attaquer Guada-lajara. (a) tavelles de 8'Étranger ALBANIE L'ARRESTATION D'ESSAD PAGHA Durazzo, mardi, 19 mai. L'amiral Tryfari, dès son arrivée, a reçu !a visite des commandants des stationnai-res italien et autrichien, qui l'ont renseigné sur la situation et ont ajouté qu'ils tenaient prêt un détachement de matelots autrichiens et italiens demandés par le prince pour la sûreté de sa famille. Pendant la visite on a entendu des coups :1e canon et l'on a vu les signaux conventionnels du palais royal demandant du secours.Des matelots ont été immédiatement débarqués du « Victor Pisani » et du <i Mlsu-:ata » et des torpilleurs autrichiens, qui concourront seulement avec les matelots les navires autrichiens à assurer la sûreté le la tamille princièra. Après un conseil, présidé par le prince, celui-ci a donné personnellement des instructions à l'amiral Tryfari. Essad paella, qui est considéré comme l'organisateur du mouvement insurrectionnel, a été, après son arrestation, escorté jusqu'au quai par- un détachement austro-hongrois et italien commandé par- un officier italien. Il a été c-nsuite embarqué sut le navire autrichien « Szigetvar ». (a) L'anarchie Durazzo, mercredi,.20 mal. Là soirée d'hier s'est passée sans incidents. Les nationalistes ont parcouru les rues de la ville pendant toute la soirée. I.es mesures militaires prises par les Hollandais ont été entièrement maintenues. On dit que les partisans d'Essad pacha ont tué les nationalistes 'Mdl'far bey st Onmhad bey et ont blessé grièvement Re-fek bey et Abdi bey. Tous ces personnages soni des membres de la famille Top'tani. • Le docteur Berghausen, .médecin de la Cour, s'est rendu, sur l'ordre du prince, à Tirana avec du matériel de pansement. Le cabinet a offert hier soir sa démission au prince. On annonce que fous les étrangers sont sains et saufs. (a) L'impression en Italie Rome, mercredi, 20 mai. Commentant les événements d'Albanie, le « Messaggero :> écrit aujourd'hui • Nous espérons que la charge de rétablir l'ordre et la justice en. Albanie ne. retombera pas sur l'Italie et sur l'Autriche seules. Toutes les puissances devront coopérer à cette œuvre nécessaire de police politique. Le « Corriere », d'autre part, déclare, dans le cas où toutes les chancelleries européennes n'admettraient pas l'opportunité d'une intervention collective, que l'Autriche et l'Italie ne pourraient pas conserver une attitude passive . (a) L'impression à Athènes Athènes, mercredi, 20 mai. On constate ici dans les milieux compétents que. la première conséquence du coup d'Etat d'Essad pacha fut l'intervention isolée de l'Autriche et de l'Italie dont, ajoutc-t-on, il est difficile de prévoir la portée et les suites. Quelle sera, se demande-t-on, ! l'influence du mouvement sur la question ; épirote ? En supposant que le gouvernement du prince Guillaume veuille, pour faire lace aux péripéties de l'agitation de 1 Albanie septentrionale, ratifier l'arra^ge-'mehl île O.e-fou, pourra-t-il le faire se os ajouter à l'effervescence de ses sujets rnu-I sulmans, surtout étant données l'absence ; actuelle de Turkhan pacha et la vacance du ministère de la guerre par suite de l'emprisonnement d'Essad pacha. D'un autre- cOté, n'est-il • pas à craindre que les Eplrot.es, appelés à se prononcer sur les arrangements de Corfou, profitent du mouvement albanais pour formuler de nouvelles prétentions 1 La « Nea Emera » dit que l'arrestation d Essad pacha constitue, le premier acte affirmant l'autorité du prince, mais inaugurant aussi l'ère des difficultés avec les nombreux chefs de clans. Le journal ajoute que la Grèce, qui désire la consolidation de l'Etat albanais,voit avec peine les événements de Durazzo et fait des vœux pour le bien-être de l'Alba- ; nie, pour l'entente entre son souverain et les chefs. Tous les partis d'opposition, après en-, tente, ont décidé de provoquer un débat sur la politique extérieure du cabinet, notamment en EpLre, et de combattre la cession ■ de l'Ile Saseno. Malgré cela, on escompte qu'une forte majorité permettra au gouvernement de tenir les engagements pris, (b) ANGLETERRE Le rôle de la presse Londres, mardi, 19 mai. Le banquet annuel de l'Association de la presse étrangère a eu , lieu ce soir. Parmi les invités se trouvaient les ambassadeurs de France, de Russie, d'Allemagne et d'Au-triche-Hongrie. Sir Edward Grey était le principal invité. Sir Edward Grey n'a abordé aucune question politique. 11 a seulement parlé du rôle de la pi-esse principalement au poini de vue de la politique internationale et a montré son importance au point de vue de l'apaisement des difficultés" et de la solution des malentendus. C'est ainsi, a-t-il dit, que la presse d'Europe a rendu la paix possible au cours de la crise des Balkans1 en créant, en entretenant une atmosphère de bonnes dispositions qui a permis d'aboutir a un accord. Le grand but de l'Angleterre, a-t-il dit en terminant, c'est d'avoir des succès commerciaux et l'Angleterre sait'fort bien que la mésintelligence internationale, le malheur des autres nations, ne pourrait que compromettre ses progrès. C'est pourquoi l'Angleterre désire si vivement voir se maintenir la prospérité des autres nations et la paix générale. M. Cambon, doyen dés ambassadeurs, a ré-pondu en rendant également hommage -aux efforts de la presse pour le 'maintien■ < de la paix. (a) i AUTRICHE-HONGRïE La santé de l'Empereur Vienne, mercredi, 20 mai. On publie le communiqué suivant sur la santé de l'Empereur : « Le sommeil de l'Empereur n'a pas été troublé. L'état général est satisfaisant. Étant donnée l'amélioration continue de l'état du souverain, il ne sera plus publié de bulletin du ' matin sur sa santé. » (a) A LA DELECATION H0N2R0ISE M. Forgach, chef de seclion, fait la même déclaration au sujet des événements de I Durazzo que le comte Berchlold a faite à ( la Délégation autrichienne. Le comts Andrassy_ déclare que $i les i nouvelles que l'on vient de recevoir se vérifient, il peut se faire que la vie du prince Soit en danger. C'est pourquoi l'orateur prie le-ministre de prendre le plus tôt possible les dispositions utiles afin que, s'il est nécessaire, ce soit l'Autriche-Hongrie qui protège le prince que l'Europe a envoyé en Albanie. (Applaudissements.) Le comte Tisza, président du conseil,présente le budget de la guerre. 11 déclare que l'assertion d'un prétendu conflit entre lui et le ministre de la guerre au sujet des exigences militaires est ridicule. Quant à la question des fortifications sur la frontière de Transylvanie, traitée par plusieurs orateurs, le -comte Tisza déclare qu'elle doit être appréciée au point de vue objectif et le ministre approuve complètement l'avis du comte Apponyi d'après lequel si l'Autliiahe-Hongrie fortifiait ses frontières de. l'est, on ne devrait pas voir dans ce fait une provocation ou line tendance agressive, car une semblable question ne doit pas être jugée d'après la situation particulière du moment, mais selon la situation géographique du pays et ses besoins, (a) BULGARIE AU SOBRANIE Déclarations de M. Theodoroff L'ancien ministre des finances, M. Theodoroff, a donné au' Sobranié des expuca-wO-us détaillées sur la politique des cabineu. iuesohoff et Daneff. Il a justifié la cuijjuuue du gouvernement pendant là guerre jusqu'à l'ouverture des hostilités entre les alliés, qui a eu lieu à l'insu du gouvernement actuel; lequel's'en tient toujours à l'arbitrage de. la. Russie pour le règlement des litiges avecrla Serbie et la Grèce. L'orateur a repoussé toutes les accusations, tancées contre la Russie, qui avait adopté la thèse bulgare dans la répartition des tenjitêirés. M. Theodoroff a déclaré que' son parti Veut une enquête impartiale qui hisse la pleine lumière sur les causes du désastre, afin d'en tirer les enseignements nécessaires pour l'avenir de ia Bulgarie. Il a exprimé la crainte que la politique du cabinet actuel n'amène de nouveaux malheurs peur, ta pays. La politique de la Bulgarie doit être pacifique et nettement, définie. Le discours de M. Theodoroff a doré plus de sept heures. (a). ESPAGNE A LA OHAMBRt Le cLvf du jxu'îi- r&foriijiste, M. Meichia-tlos Aîvutcz, prononcé uçt long discours, dans lequel il a fait.. le procès de-la politique suivie par l'Espagne au Maroc. Ii' s'est élevé contre la prépondérance du militarisme, qui a converti le protectorat en conquête, 11 a exposé les merveilleux'résultats obtenus par la France dans son action au .Maroc, où le pouvoir civil seul prédomine. 11 s'esi prononcé pour la nomination d'un résident civil et la réduction du contingent des troupes. Le président du conseil a réfuté le3 critiques de M. Alvarez et a affirmé la suprématie du pouvoir civil sur l'armée. L'action militaire sera limitée à l'indispensable,mais il sera impossible de nommer un résident civii tant que la pacification ne sera pas complète. En tout cas, on' ne saurait songer ù aucune défaillance dans le rûle échu à l'Espagne dans le nord du Maroc. (a) ITALIE Le lock-out dans les ports Rome, mardi, 19 mai. * Le lock-out décrété par la Fédération des armateurs libres immobilise, comme on le sait, dans les ports italiens, et notamment à Gênes, environ 140 navires. Or, suivant la « Stampa >>, la Fédération des armateurs a offert de céder les navires à la Fédération des gens de mer, qui constituerait une coopérative. (a) RUSSIE Discours de M. Sasonoîf ' Saint-Pétersbourg, mardi, 19 mai. I^es journaux disent que M. Susonoff prononcera jeudi, au cours de la discussion du budget de son département, un discours =ur la politique extérieure de la Russie. 11 fixera certains points concernant les , relations avec l'Allemagne, l'Autriche et la Turquie, et constatera les améliorations lui se sont produites dans les rapports ivec la Roumanie. Ce discours répond en quelque sorte à celui de M. von Jagow dans un sens généralement conciliant. Le » Vetcherne Vremia » croit que le remaniement ministériel, dont on continue à carier, ne se. produira pas avant juin, (a) 1 SUÈDE j Le discours du Roi J Stoclikolm, mardi, 19 mai. Le discours par lequel, le Roi a ouvert le q ^iksdag aujourd'hui expose d'abord que le c >ouci de la sécurité du royaume avait, près- [ »é le Roi de donner au peuple l'occasion, c iu moyen de . nouvelles élections à la Se- t, :onde Chambre, de se prononcer sur lu r [uestion de la défense. Le discours constate ensuite que les rap- p >orts avec les puissances étrangères sont j oujours bons. La gravité des temps exige [ le suppléer immédiatement aux défauts de r a défense. La solution de cette question c importante ne peut être retardée sans dan- |; ;er. Le discours du trône fait donc un cha- j, eureux appel aux représentants du peuple ] >our qu'ils acceptent les sacrifices qui vont Stre demandés et qui sont grands sans t être trop, puisqu'il s'agit du bien de la pa- t -rie. v L'impôt spécial pour la défense sera mis s iur les fortunes et les revenus d'une cer- cl aine importance. Aucun autre changement tans les impôts n'est proposé. • v Dans le but de ne pas prolonger inutile- t nent cette session, on ajournera toutes les t: autres questions qui ne sont' pas stricte-. ment nécessaires. Le nouveau projet de défense du gouvernement sera pubué très prochainement. L, Roi, qui a lu son discours distinctement, paraissait relativement rétabli. Le souverain partira demain soir pour Carlsbad. (a) Le budget Le ministre des finances dépose au Parlement, le projet de budget pour 1915. Dans l'ensemble des chapitres, les recettes proposées ne présentent pas de modifications par rapport au budget de l'année précédente. Seuls quelques chapitres des recettes renferment des sommes sensiblement plus élevées. Le budget se balance en. recettes et en dépenses par 310,286,100 couronnes, tandis que le projet de budget présenté au mois de janvier se balançait par 311,401,200 couronnes.Parmi les dépenses, il y a lieu de relever en {carticulier le budget de la guerre, qui se boucle par 5S, 191,000 couronnes, contre 53,234,000 l'année précédente. Au mois de janvier, le projet dé budget pour ce département se montait à 54,210,000 couronnes. (a) TURQUIE Concessions Constantinople, mercredi, 20 mai. I^i Deutsche Bank a obtenu, avec la société Petroleum, la concession de l'exploitation d'un gisement" pétrbîifère de xMésopo-tamie. Un syndicat sera constitué. La compagnie Linz, de Berlin, ayant obtenu la concession du chemin de fer électrique de Galata au Bosphore . et ayant pu former son syndicat, le Conseil des ministres a accordé une prolongation d'un an à la concession. (b) A LA CHAMBRE Discours présidentiel Halil bey, en prenant possession du fauteuil présidentiel u ia uiainore, a prononcé un long discours. Il-remercie, les députés de l'avoir choisi comme président, puis rappelle ia protestation de l'ancienne Chambre contre- l'illégalité de la dissolution et la violation par le gouvernement, sur l'avis du Sénat, de la charte constitutionnelle. • Halil bey rend responsable le gouvernement .d'alors de tous les malheurs de la patrie. Sçv faiblesse jR pendis à l'anarchie . de se dévélôppe'r et aux "ÂUjàneis révoltés d occuper Uskub et de menacer môme Sa-lonique. Cette faiblesse a permis aux ennemis extérieurs de la Turquie de s'unir, de lui -déclarer la. guerre et d'envahir, son territoire. L'es autres nations, dit, Halil bey, se rappellen' toujours les causes de leurs malheurs et gardent le souvenir des territoires qu'elles ont perdus. C'est pour cela que ces nations conservent l'espoir dans l'avenir. Du • haut de cette tribune je vous prie de ne pas oublier notre bien-aimée Salo-nique, bercea.u de notre liberté;. Monastir, Kossovo, Janina, toute cette belle Roumé-lie. Je prie nos professeurs, nos écrivains, nos poètes de redire dans leurs leçons, dans leurs écrits, dans leurs poèmes pour les nouvelles générations, que nous avons au delà des frontières actuelles des frères i sauver; ainsi nous sauvegarderons notre ivenir et nous éviterons de retomber dans les erreurs-passées. Halil bey, en terminant, rappelle le discours du trône, conseillant aux gouvernants ie travailler au relèvement de la patrie n prenant pour ligne de conduite les grands intérêts généraux. « Je respecterai toujours la volonté impériale, et j'espère que tous mes collègues j travailleront dans le môme but.)» Pendant le discours d'Halil bey les dé- j ;>utés ressentaient une profonde émotion. L'orateur a été chaleureusement applaudi. (a) i 1 Lettre du Chili (De noire correspondant.) ja visite de LL. AA. RR. les princes Henri et Irène de Prusse au Chili. — Fêtes en leur honneur à Santiago et Valparaiso. — L'impression du prince Henri sur l'armée et la marine chiliennes. — Télégrammes de Son Altesse au président de la République.Avril, 1914. LL. AA. RR. lo prince Henri de 'russe et la princesse Irène, déférant . une invitation du gouvernement chi-ien, viennent, de passer trois jours à Santiago et dans le premier port de la lépublique : Valparaiso. Quoique leur visite ne revêtait au-un- caractère officiel, de grandes fêtes nt été organisées en leur honneur par es autorités chiliennes et par la colonie demande : banquets, réceptions, re-raites, revues de l'armée et de la ma-ine, etc. Le numéro le plus important de ce rogramme, très chargé pour un sé-)ur aussi court, a certes été la parade nilitaire dans la capitale, à laquelle nt assisté le prince et la princesse, ac-ompagnés de S. Exc. le président de i République. Tout Santiago s'était porté ce jour-l vers le « Parque Cousiûo », où avait eu la revue. Le coup d'œil était réellement super-e lorsque le prince Henri a fait son en-cée à cheval sur le champ de manœu-res, en uniforme dé grand-amiral et ilivi d'un brillant état-major composé 'officiers chiliens et allemands. Le prince a passé les troupes en re-ue en vrai connaisseur, observant F sus les détails, et lorsque les régi- c îents chiliens ont défilé devant lui, d tandis que les aviateurs militaires evo luaient au-dessus du « Parque Cou-sino ». Son Altesse n'a pas caché son enthousiasme. Elle a félicité elfu-i-vemenl le général en chef- et a déclaré textuellement que « l'armée chilienne n'avait presque rien à envier à celle de son auguste frère, l'empereur Guillaume », et il a ajouté qu'il ne manquerait pas de communiquer son impression à l'Empereur. A la suite de l'armée chilienne, trois cents marins des bateaux de guerre allemands, qui se trouvent en rade dé Valparaiso, ont également défilé et l'allure martiale et la tenue irréprochable des soldats chiliens et allemands ont provoqué des manifestations d'enthousiasme rares au Chili, où le peuple est plutôt de tempérament réservé. Comme on sait, l'armée chilienne a des instructeurs allemands et bon nombre d'officiers chiliens ont fait' dés stages dans l'armée impériale et, même l'uniforme chilien est identique à l'uniforme allemand. L'armée chilienne est considérée comme la mieux organisée, la mieux disciplinée de l'Amérique du Sud, et le prince Henri a manifesté « qu'il la con-naissait do réputation, mais que ce qu'il venait de voir dépassait de beaucoup ce qu'il s'était imaginé ». A noter également la déclaration du nouvel attaché militaire allemand à la légation du Chili, à qui le. prince demandait son appréciation. L'officier répondit : « ,1e suis émerveillé. » Après un séjour do deux jours dans la capitale, Leurs Altesses Rovales se sont rendues à Valparaiso; leur voyage a coïncidé avec l'arrivée dans ce port d'une partie de l'escadre allemande, composée des dreadnoughts « Kaiser » et « Kœnig Albert » et du croiseur « Strassburg ». Le « Kaiser » porte l'insigne de l'a-, mirai Rebeur von Pastchwitz. Le prince Henri et sa suite ont déjeuné a .yOrd du «Kaiser» et- ensuite ont visité les bateaux de guerre chiliens. Ici encore ils ont manifesté leur admiration pour la bonne tenue des marins et pour le pied magnifique sur lequel se trouve l'escadre chilienne. L'école des cadets de marine a parti-cùlièremen produit bonne impression. La colonie allemande, très nombreuse a Valparaiso, a ensuite offert une gran» de réception dans les salons du Club allemand, en l'honneur des princes, et l'enthousiasme a été grand, car les'Allemands étaient fiers et heureux de recevoir un membre de la famille impériale, le frère de leur Empereur. U-i dîner de gala a été offert ce même soir aux hôtes royaux par le gouverneur de la province, et à 10 heures les princes et leur suite partaient pour la République Argentine par la voie dc-s Andes. Après un séjour de deux ou trois jours à Buenos-Ayres et Montevideo, les princes s'embarqueront de nouveau sur le « Cap Trafalgar », le luxueux transatlantique à bord duquel ils ont fait la traversée de Hambourg à Buenos-Ayres. Malgré lo désir exprimé à plusieurs l'jpris^j par le prince Henri, d'être reçu comme un simple touriste et sans cérémonial, les différentes réceptions officielles ont eu un cachet de distinction que Leurs Altesses Royales ne croyaient, certainement pas rencontrer dans une République si lointaine — c'est du enoins ce qu'aurait laissé entendre S. A. a princesse Irène, qui aurait dit pc-n-iant un dîner que le luxe qui y était dé-oloyé ne se voyait guère en Europe que lans les Cours. Bref, visiteurs et hôtes semblent enchantés les uns des autres. Les Chiliens ne cachent pas leur sa-isfaction devant l'appréciation qu'ont méritée aux augustes visiteurs le pays et -s institutions; de plus, les manières iimp'es et la franchise du prince et de a princesse leur ont conquis la sympa-hie de tous ceux qui s'en sont appro-:hés.Les Allemands résidant au Chili ont lussi été excessivement heureux d'avoir >u saluer et lêter leur prince, qui incarie pour eux le « Vaterland », et ils ont irodigué leurs « hurrahs ! ». Enfin, les princes semblent également' atisfaits de leur visite et le télégramme nvoyé par Son Altesse Royale au pré-ident de la République, avant de fran-hir la frontière, en fait foi. En voici le exte : « Au moment de quitter l'hospitalier Ihili j'éprouve le besoin d'exprimer de [Oiiveau à Votre Excellence, au nom de 1™' la princesse et au mien, nos sincè-es remercîmeets pour l'accueil splen-.ide que nous avons trouvé ici. » Hautement satisfaits des impres-ions recueillies, M™' la princesse et loi tenons à vous exprimer nos vœux es plus affectueux pour le bien-être île e beau pays et celui de Votre Excel-?nce.» (S.) Prince Henri de Prusse. » Les princes Henri et Irène ont sirn-lement réalisé un voyage de plaisir à ord du « Gap Trafalgar », dont le con-Drt et le luxe les avaient attirés lors 'une visite qu'ils firent à ce transat-intique à Hambourg; ils avaient pensé isiter seulement Rio-de-Janeiro, Mon-ivideo et Buenos-Ayres, mais ie gou-ernement chilien ayant manifesté le ésir de recevoir Leurs Altesses Royales, slles-ci par déférence pour la nation où âsident de si nombreux Allemands et ui maintient d'excellentes relations avec > gouvernement impérial se sont im-osé le sacrifice d'un, long voyage en hemin de fer à travers la Cordillère es Andes

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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